jeudi 29 septembre 2011

Le chef du CAC de Kaédi : des rumeurs infondées sur l’enrôlement.




Le chef du centre d'accueil pour l'enrôlement de la population à Kaédi a nié l'existence de toute anomalie dans l'opération.

Il a critiqué "les rumeurs bizarres" véhiculées sur l'enrôlement. Répondant aux questions des envoyés spéciaux d'Alakhbar au chef lieu de Gorgol, Mohamed Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud, chef du centre d'accueil a affirmé que les opérations de l'enrôlement "n'étaient pas à l'origine de ce qui s'est passé à Kaédi. Il y'a d'autres causes qu'on ne connait pas" a-t-il indiqué.

A Kaédi "nous avons l'un des taux les plus élevés d'affluence. Près de 4.700 personnes se sont déjà faites recenser" a-t-il ajouté.

"Nos agences sont formées et on traite les citoyens au même pied d'égalité. Ceux-ci s'ennuient, parfois de quelques procédures qui assurent la fiabilité de leurs documents: par exemple, le fait de leur demander leurs noms afin d'éviter d'éventuelles erreurs dans leurs dossiers" a-t-il reconnu.

"On ne demande à personne s'il récite la Fatiha (le prologue du saint Coran). C'est bizarre pour nous d'entendre de telles accusations" selon lui. Les opérations de l'enrôlement se poursuivaient ce matin à Kaédi dans la normalité. Interrogés par Alakhbar, des citoyens qui attendaient leurs rôles pour se faire recenser se sont particulièrement plaint de "la lenteur" des opérations.

D'autres citoyens ont évoqué des difficultés à obtenir des certificats de décès pour leurs parents. Cette situation se doit, disent-ils, à la "quasi absence" des services judiciaires.
www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

AFCD : Communiqué.




La répression violente par les forces de l’ordre des jeunes manifestants pacifiques de Kaédi et de Maghama du 24 et 25 septembre 2011 et celle de l’ensemble des mouvements de jeunes depuis le 25 février dernier confirme la dérive autoritaire inadmissible et inacceptable du régime. Elle augure d’une escalade aveugle aux conséquences imprévisibles.

Le décès d’un manifestant tué par balle à Maghama le 27 septembre 2011 constitue un événement de gravité particulière qui annonce le retour des années de plomb et leurs corollaires insoutenables en terme de pratiques liberticides, exactions et impunité.

Ces jeunes qui manifestent contre le recensement administratif à caractère civil exercent une liberté fondamentale garantie par la constitution et dénoncent une opération d’enrôlement discriminatoire.

L’AFCD continue à exiger l’arrêt immédiat de cette opération d’enrôlement très controversée et enjoint le pouvoir à faire preuve de plus retenue et de sens des responsabilités. Les déclarations du Ministre de l’intérieur constituent un déni d’une réalité particulièrement grave et préoccupante et dénote d’un autisme politique et d’un amateurisme flagrant dans la gestion des affaires publiques.

A cette occasion l’AFCD exprime ses sincères condoléances aux familles éplorées. L’AFCD réitère son soutien indéfectible aux manifestants, rappelle leurs droits inaliénables aux manifestations pacifiques, insiste sur la nécessité d’éviter l’instrumentalisation, de garder des comportements citoyens soucieux de préserver l’ordre public et garantissant l’intégrité des personnes et leurs biens.

Le bureau exécutif
28-09-2011

L'enrôlement ne sera pas suspendu ', répond Ould Abdel Aziz à Messaoud




Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, a rejeté une proposition de Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée nationale, s'agissant de suspendre l'enrôlement en cours qui est contesté par une frange de la population, a appris Alakhbar de source informée.

Dans la foulée, il semblerait qu'Ould Abdel Aziz a aussi rejeté d'autres propositions de Messaoud relatives à des réformes constitutionnelles, a ajouté la source.

Lors de l'ouverture de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir avait déclaré que le plus grand danger qui menace la cohésion nationale est le recensement en cours.

Rappelons que le mardi 27 septembre, à Maghama (110 km de Kaédi au sud du pays) le jeune Lamine Mangane, âgé de 21 ans, est mort sous les balles de la police et le lendemain Moussa Bassel, un autre manifestant succombera à ses blessures.

Ce matin, des échauffourées se sont dégénérées en plein centre de Nouakchott, entre les militants de TPMN et les forces de sécurité.





Source :
Alakhbar (Mauritanie)

COD : Communiqué.



La ville de Kaédi connaît depuis hier de violents affrontements entre la police et une partie de la population sortie dans une manifestation pacifique. Selon les informations en provenance des lieux, les incidents se sont déjà soldés par des blessés et des dizaines d’arrestations dans les rangs des manifestants, l’incendie d’équipements publics et la destruction de biens.

Et comme la tension persiste toujours, il y a lieu de craindre une aggravation - Qu’à Dieu ne plaise - de la situation à tout moment. Les causes de ces événements remontent aux opérations de recensement qui n'ont pas été marquées par la clarté et la transparence nécessaires pour convaincre les citoyens et les rassurer sur leur finalité.

Devant la gravité de la situation et l’éventualité qu’elle dégénère en pire, les partis et acteurs de la COD signataires:

1 -Condamnent fermement la répression des manifestations pacifiques et demandent au gouvernement de cesser d’employer la violence contre les citoyens qui descendent dans la rue pour exprimer des revendications légitimes ;

2 -Condamnent la violence sous toutes ses formes et les destruction des biens publics et privés et rendent le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz entièrement responsable des conséquences désastreuses de la détérioration de la situation sécuritaire à Kaédi et dans le reste du pays qui a connu des affrontements similaires ces derniers jours ou est, semble-t-il, sur le point de les connaître, suite à la tension politique, à la détérioration des conditions de vie du citoyen et au manque de confiance dans les dirigeants actuels;

3 -Appellent le régime à trouver les solutions appropriées aux problèmes que posent les citoyens dans leurs manifestations, au lieu de recourir à l’usage du bâton, consacrant ainsi la dictature et confisquant le droit constitutionnel de manifester pacifiquement.

Nouakchott, le 25 septembre 2011

Les partis et acteurs signataires :

1- Avant-Garde
2- CDN
3- HATEM

4- MCD
5- PLEJ
6- RDU

7- RFD
8- Tawassoul
9- UNAD
10- UFP


Source :
COD via Ahmedou Bedah

RFD : Communiqué.



Le RFD suit avec beaucoup d'inquiétude les regrettables évènements en cours à Kaédi et à Maghama qui ont malheureusement entraîné des morts et des blessures ainsi que la destruction de certains biens publics et privés.

A cette douloureuse occasion, le RFD présente ses condoléances les plus attristées aux familles des défunts, prie Allah le Tout-puissant de les accueillir en son saint Paradis et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Le RFD rappelle sa condamnation des méthodes répressives du gouvernement ainsi que l'utilisation abusive de la force à l'encontre des manifestations pacifiques, en violation des dispositions de la Constitution et des lois en vigueur ; tout comme il condamne toutes les atteintes aux biens publics et privés.

Le RFD considère que le gouvernement devrait s'en prendre avec sagesse et équité aux origines et aux causes ayant entraîné ces contestations.

Dans ce cadre, le RFD renouvelle la position exprimée par son Bureau Exécutif dans sa déclaration du 7 Août 2011, qui exigeait la suspension immédiate des opérations d'enrôlement en attendant de corriger les manquements constatés ainsi que la révision des mécanismes de supervision afin de permettre davantage d'équilibre et de professionnalisme dans la conception et l'exécution de ces opérations.

Nouakchott, le 30 Chawal 1432 / 28 Septembre 2011

La Direction de la Communication



Source :
Communication RFD

Touche pas à ma Nationalité » : Aziz doit reprendre la main.




La Mauritanie traverse une crise profonde qui ne doit pas seulement être vue comme cette traditionnelle structuration de la scène politique qu’on appelle Bipolarité. Il n’y a plus lieu ici de parler seulement du dialogue politique comme préoccupation essentielle des Mauritaniens.

La question – le malaise – dépasse maintenant ce cadre pour atteindre celui de la problématique de survie inhérente à des considérations générales d’unité nationale, sérieusement menacée aujourd’hui par ce qu’il convient d’appeler « les évènements de Kaédi ».

Une crise qui vient s’ajouter à celle inhérente aux problèmes de gouvernance, de hausse des prix, du chômage des jeunes et de l’insécurité ainsi que du rapport de ces questions essentielles avec la politique qui doit permettre au pouvoir de mener à bien sa stratégie de développement sur le moyen terme (fin du quinquennat de Ould Abdel Aziz en 2014).

C’est pour cela que l’on pense, de plus en plus, que le président de la République doit transcender les considérations de Majorité et d’Opposition, inscrite dans une sorte de fixité sans objet, pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Ce qui compte pour le président et le Premier ministre – qu’il veut apparemment maintenir à tout prix – ce n’est pas les jugements de l’opposition portés sur l’action du gouvernement mais la satisfaction des attentes des populations.

Celles-ci commencent vraiment à douter des capacités de l’équipe que dirige le Premier ministre Moulay Ould Mohamed Laghdaf à apporter le « changement constructif » que le camp du président Aziz a brandi comme slogan de campagne mais aussi une sorte de feuille de route pour un développement global et durable du pays. Certes, il ne s’agit pas encore d’un retournement de situation qui puisse susciter déjà l’inquiétude du pouvoir en place, mais c’est un signe avant-coureur sur l’état de frilosité qui commence à gagner certaines franges de la population.

La question du recensement des populations repose le problème de l’agenda gouvernemental. Pourquoi s’obstine-t-on à mener de force ce qui n’est apparemment pas le meilleur moyen de plaire aux populations ? Car ce ne sont pas seulement les Négro-mauritaniens qui « se soulèvent » contre cette incongruité de recensement dont on ne connaît que peu de choses, mais, à tous les niveaux, l’on sen que l’opération n’a pas été suffisamment préparée.

De plus, en plus, on remet en cause la responsabilité du président Aziz qui veut, coûte que coûte, maintenir à la tête de l’Agence nationale d’état-civil, un proche qui manquerait de prédispositions pour mener à bien la mission. Quels secrets faut-il garder pour que ce soit uniquement cet homme et pas un autre ? A-t-on les financements nécessaires pour continuer la tumultueuse opération ?

Ne faut-il pas engager d’autres cadres, en veillant à la question de la représentativité pour que l’enrôlement soit accepté en tant qu’opération d’assainissement et de sécurisation de l’état-civil, et non comme une tentative d’exclusion ?

Avec tant de questions à la fois, on n’évoque plus seulement cette situation de remise en cause et de critique implicite de l’action du gouvernement qui se traduit par une réaction « épidermique » avec toujours la même explication : Si les choses ne vont pas vite, s’il y a des espoirs déçus, c’est la faute à « trop d’accumulations durant les régimes précédents » ! C’est pourtant d’un simplisme tel que cette propension à vouloir ramener tout à cet avant auquel appartient la quasi-totalité des hommes politiques qui n’étaient pas inscrit sur la liste « noire » des opposants à Taya, avant la chute de celui-ci, en août 2005.

La responsabilité, comme l’a dit une fois l’actuel président, lors d’une rencontre avec la commission de communication de sa campagne à la présidentielle de juillet 2009, est partagée. Il est facile de parler à chaque fois de « tarakoumat » (accumulations) pour expliquer tout et rien. L’éducation va mal, oui, c’est la faute à Taya (ou plutôt à son système) mais c’est aussi la responsabilité de tout le monde. Idem pour la santé, l’agriculture, la pêche, les banques, les mines, le commerce et les transports.

Pour tout ce qui ne va pas dans ce pays et auquel on peine à trouver LA solution depuis la chute de Taya. Sans parvenir vraiment à se départir de ces agissements qui sont souvent mis en avant pour expliquer cette sorte de statu quo ante qui empêche l’émergence de la « Mauritanie nouvelle » !

Pour que cette autre vision du développement politique, économique et social de la Mauritanie soit autre chose qu’une simple vue de l’esprit, qu’une théorie comme celles qui ont sous-tendu les campagnes de la « lutte contre la pauvreté », du « savoir pour tous » et de « l’émancipation de la femme », Aziz doit agir et n’ont pas réagir. Les réponses à apporter aux problèmes des Mauritaniens ne doivent pas être dictées par des considérations liées aux répliques à faire à l’opposition ou à des « priorités » qui tiennent de ce qui a été envisagé, dès l’arrivée du « président des pauvres au pouvoir » (gazra, lutte contre la gabegie, routes), non pas comme le début d’une action de développement – de changement – mais le TOUT d’une politique !

Si Aziz et son gouvernement font face aujourd’hui à tant de critiques, fondées pour la plupart, c’est parce qu’ils ont cédé à une sorte de fixation sur ces programmes à minima dont l’importance n’échappe certes à personnes mais qui relèguent au second plan d’autres actions à mener dans le cadre de la fonctionnalité même de l’Etat.

C’est ce qui explique cette impression de « gouvernance à vue », d’allocations de ressources à des domaines prioritaires, du point de vue du gouvernement, sans que cela s’inscrive dans une démarche économique qui tiennent compte des aléas d’une crise financière d’ampleur mondiale. Quand le président Aziz réitère sans cesse que le gouvernement mauritanien a les moyens de sa politique, l’on ne peut s’empêcher de sourire. Et de se dire qu’il s’agit, peut-être, de moyens qui relèvent de ces fameuses prévisions budgétaires qui fixent le budget de l’Etat à quelque chose comme 300 milliards d’ouguiyas !

Et l’on oublie que les budgets, pas seulement en Mauritanie, ne sont que des possibles. Des possibles qui peuvent « être ou ne pas être ». D’où les déficits fréquents dus aux fausses prévisions qui obligent le gouvernement, de manière quasi systématique, à faire voter une loi de finances rectificative par le parlement. On peut être sûr que ce sera le cas – encore une dois – cette année 2011. Avec les engagements libyens pris dans le cadre de la Table ronde de Bruxelles qui feront défaut, la catastrophe naturelle qui occupe le Japon depuis de longs mois, et avec lui, d’autres bailleurs de fonds occidentaux de la Mauritanie qui craignent les retombées d’une récession de l’économie nipponne sur leurs pays.

Face à tant d’impondérables économico-financiers, Aziz doit reprendre les choses en main. Et la première chose qu’il doit privilégier c’est le dialogue avec son opposition, non pas pour faire taire les critiques de celle-ci, mais pour dégager le « front » politique pour pouvoir s’occuper du défi économique – vraiment énorme – que le gouvernement actuel n’arrive pas à relever.

Sneiba Mohamed

Cridem

UFP : Déclaration sur les évènements de Maghama.




Lundi 26, mardi 27 et mercredi 28 septembre, Maghama a été le théâtre de manifestations légitimes de jeunes, protestant contre l’enrôlement discriminatoire voire raciste. Les forces de la gendarmerie ont eu recours à leurs armes durant la journée du mardi 27 septembre, tuant un jeune et blessant gravement plusieurs autres.

Les conséquences de cette répression sont donc graves car il y a eu mort d’homme. La déclaration du Ministre de l’Intérieur relative à ces événements, loin de contribuer à l’apaisement, n’a fait que confirmer l’entêtement du pouvoir, au grand mépris de l’opinion.

L’Union des Forces de Progrès (UFP) condamne une fois encore la politique répressive du pouvoir dont les forces de sécurité n’hésitent plus à tuer des citoyens, qui n’ont fait qu’exprimer leur mécontentement par rapport à un recensement qui menace leurs droits citoyens.

L’UFP présente ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt et souhaite à tous les blessés un prompt rétablissement. L’UFP exige des autorités qu’elles suspendent les opérations d’enrôlement, en espérant que cette mesure contribuera à apaiser les passions, à restaurer la paix des cœurs et des esprits des jeunes et à rassurer les communautés qui en sont victimes.

L’Union des Forces de Progrès lance un appel pressant à tous ceux qui manifestent contre l’enrôlement injuste organisé unilatéralement par le pouvoir, de s’abstenir de tout comportement à caractère racial et violent susceptible de porter atteinte à la vie et aux biens des citoyens, en vue de préserver la paix civile et l’unité nationale..

Nouakchott le 28 septembre
La Commission de Communication


à www.cridem.org


Source :
Union des Forces de Progrès

Le président doit s’adresser à la nation




L’escalade des manifestations des militants du mouvement « Touche pas à ma nationalité » qui viennent pour la première fois aujourd’hui de gagner la capitale Nouakchott, en termes de voitures incendiées et d’autres actes de colère, doivent conduire l’homme fort de Nouakchott à adresser un discours à la nation.

Une allocution d’apaisement qui préserve l’unité nationale et l’intérêt général est qui est souhaitable de nature à suspendre définitivement l’opération d’enrôlement selon l’hypothèse haute, sinon provisoirement avec des rectificatifs selon l’autre option basse.

Ce discours serait aussi salutaire dans la mesure où il met de l’eau dans le moulin du ministre de l’intérieur, dont la fermeté dans la gestion de ce dossier a plutôt jeté l’huile sur le feu.

Le discours présidentiel doit intervenir dans les plus brefs délais, pour ne se confondre à l’arrivée tardive d’un médecin au chevet d’un patient raide, comme cela était le cas de Ben Ali et de Moubarak dont les allocutions traînardes n’avaient pas réussi à les évincer du haut du perchoir.

L’allocution d’apaisement est plutôt louable dans la mesure où elle pourrait bénéficier d’estime de la part des partis politiques, des Ong défenseurs de l’homme et des citoyens qui condamnent vivement cette escalade et qui aspirent à vivre enfin égaux et unis.

mdmdlemine



Source :
MOML pour Cridem

Urgent : Violentes manifestations à la médina 3.




Voitures brûlées, grenades lacrymogènes inondant la Medina 3, des scènes de course-poursuite entre les manifestants et la police , c’est le spectacle qui se produit depuis une heure à Nouakchott.

En effet, les manifestations ont repris ce matin à Nouakchott à la suite du mot d’ordre du mouvement TPMN en réponse à la répression contre des jeunes à Maghama.

Les accrochages entre les forces de l’ordre et la police anti –émeute oppose en ce moment les deux camps.



Source :
Temps Forts (Mauritanie)

Tawassoul met en garde contre toute tentative de faire des évènements du Gorgol une «crise raciale»




Le parti « Tawassoul » (Rassemblement national pour la réforme et le développement, RNRD) déclare regarder les évènements survenus dans la wilaya du Gorgol « avec une grande inquiétude et une profonde douleur ».

Dans un communiqué publié ce mercredi par le parti d’obédience islamiste, et membre de la coordination de l’opposition démocratique, et dont Sahara média a reçu une copie, « qu’il ne cache pas sa peur des tentatives de sortir les protestations de citoyens contre des politiques qu’ils trouvent injustes et préjudiciables à leurs intérêts, pour en faire une crise raciale de nature à faire resurgir les tentions qui ont enfreint à l’unité nationale du pays il y a quelques années ».

Le parti a indiqué que l’entêtement des pouvoirs publics à user de violence contre les manifestations politiques « est une attitude irresponsable ».

Tawassoul a lancé un appel pressant à tous pour faire comprendre au pouvoir que ce pays « ne supporte pas qu’on se joue de la relation entre ses fils et qu’il ne pardonnera pas à celui qui met en avant des intérêts politiques ou des objectifs sécuritaires restreints pour porter préjudice à l’unité nationale de la Mauritanie ».


www.cridem.org


Source :
Sahara Médias (Mauritanie

Recensement: nouvelle manifestation à Maghama, une maison incendiée




Une nouvelle manifestation contre un recensement contesté par les Noirs de Mauritanie a éclaté mercredi à Maghama (sud), où des jeunes ont brûlé le domicile d'un homme accusé d'être un "indicateur" des forces de l'ordre, selon un porte-parole des manifestants.

La manifestation a eu lieu à la fin de l'enterrement d'un homme tué par balle mardi lors de la dispersion d'une précédente manifestation par des gendarmes, a affirmé à l'AFP ce porte-parole sous couvert de l'anonymat.

"Les jeunes étaient excédés par la présence de forces de l'ordre au cimetière. Les gendarmes qui étaient venus, soi-disant pour sécuriser la cérémonie, ont fini par se retirer à la demande de l'imam qui dirigeait la cérémonie funèbre", a-t-il expliqué. Mais après l'enterrement, "ils se sont rendus au domicile de l'indicateur, qu'ils ont incendié", a-t-il ajouté.

Depuis le 24 septembre, des manifestations violentes ont lieu dans le sud de la Mauritanie, à Maghama, mais aussi à Kaédi, qui ont fait un mort et plusieurs blessés, au moins une quinzaine, selon des organisations de défense des droits de l'Homme.

Des partisans du mouvement "Touche pas à ma nationalité", à la pointe de la contestation, jugent le recensement en cours "discriminatoire", "raciste" et réclament qu'on l'arrête, ce qu'a exclu le gouvernement.

La Mauritanie est un pays multiethnique de trois millions d'habitants où des affrontements entre Noirs et Maures blancs s'étaient produits en 1989 et 1990, occasionnant l'exode de milliers de Noirs vers le Sénégal et le Mali, dont une grande partie a aujourd'hui été rapatriée.

AFP

Aioun : Un thermos s'explose dans le bureau de la gendarmerie.




Un thermos contenant un corps et des produits chimiques dégageait une odeur nauséabonde qui dérangeant les passagers qui étaient au bord d'un bus de la société SONEF durant le trajet Néma -Aioun. Ne pouvant plus supportaient l'odeur, ils ont demandé au conducteur du bus de s'arrêter pour savoir de quoi il s'agit.

Celui-ci amène le bus au poste de la gendarmerie et là, les gendarmes se mettent à fouiller le bus et c'est dans l'une des portes bagages qu'ils trouvent un thermos contenant ce qui sentait mauvais. Les gendarmes l'amènent dans leur bureau et c'est au moment de l'ouvrir qu'il a explosé. Et heureusement, l'explosion n'a causé que des légers dégâts matériels,rapportent des sources sécuritaires.

Le chef demande à ce que le conducteur du bus soit arrêter et ils ont convoqué la femme qui devait réceptionner le thermos.

Celle-ci arrive au bureau de la gendarmerie et elle dira qu'elle est teinturière et le thermos contenait des colorants qu'elle a commandés de Néma. Tandis le conducteur, il a dit qu'il ne connait pas ce que contenait le thermos. Et il ajoute, que quelqu'un le lui a remis hermétiquement fermé et le nom et le numéro de téléphone de la destinataire inscris la dessus.

Le Commandant de la gendarmerie prend quelques débris du thermos et des corps qu'il envoie au laboratoire scientifique de Nouakchott pour des analyses, indique notre source . Le conducteur du bus et la femme sont mis en garde à vue et la gendarmerie ouvre une enquête pour plus d'informations.

Selon une source sécuritaire, le cas est délicat et il faut qu'ils sachent à quelle fin devait être utilisé la contenance de ce thermos. Le commerçant ou la personne qui l'a envoyé de Néma doit répondre à la convocation de la gendarmerie,a-t-elle ajouté. Notons que l'affaire a eu lieu, mardi en fin d'après-midi,note notre correspondance.

www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie