samedi 25 décembre 2010

Mort d'un passager et blessures de 6 autres sur l'axe Nouakchott - Rosso




Un passager a trouvé la mort et six autres ont été blessés dont un gravement suite à un accident de la circulation automobile qui s'est produit samedi en début d'après midi sur la route Nouakchott - Rosso.

L'accident de la circulation a eu lieu au kilomètre 48 de Rosso lorsque deux voitures de transport de passagers de type Renault 21 se sont entrechoquées. Les blessés ont été transportés à l'hôpital régional de Rosso où ils continuent d'être l'objet de soins jusqu'à présent.

Le correspondant de l'Agence Mauritanienne d'Information qui rapporte la nouvelle indique, suivant une source de la gendarmerie, que c'est la vitesse vertigineuse des deux véhicules et la détérioration de l'axe qui sont la cause directe de la catastrophe.

Il convient de noter que cette route a connu au cours de la période récente une série d'accidents de la circulation dont certains ont causé la perte de vie humaines.



Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Brakna / Bababé : Sit-in des paysans devant la préfecture




Des dizaines de chefs de villages, notables, imams et propriétaires terriens (Jaagaraf, joom, kamalenku) issus de différentes localités de la mouqata’a de Bababé (de Wothie à Abdalla), ont organisé mardi un sit-in devant la préfecture pour protester contre le projet d’expropriation de plusieurs hectares de terres au profit d’une société saoudienne.

Après un bref regroupement au domicile de l’ex-maire Doudou Bâ pour accorder leurs violons, les manifestants ont été accueillis par le Hakem de la mouqata’a, M. Nave Ould Lemana qui leur a d’emblée fait comprendre que « l’Etat n’entreprendra pas un projet qui mettrait en péril les intérêts vitaux des populations » avant de leur assurer de « sa disponibilité à les écouter pour transmettre à qui de droit, leurs doléances ».

Sur le coup, 9 personnes ont été désignées pour rencontrer le chef de l’exécutif départemental qui, de l’avis des observateurs, s’est montré "très courtois" à l’égard de cette jacquerie désemparée.

Pour les représentants des villageois, « La mise en exécution de ce projet de 10 000 ha qui ne tient compte ni des espaces vitaux, ni des impacts environnementaux, signerait la mort de l’agriculture traditionnelle vivrière dont dépend l’écrasante majorité des populations de cette mouqata’a à vocation agro-pastorale ». En outre, les représentants des villages ont expliqué au Hakem que les affiches ne visent pas uniquement les terres mortes mais aussi celles qui, à l’heure actuelle, sont exploitées.

A l’issue du sit-in, une coordination départementale a été mise sur pied. Elle a pour mission de sensibiliser toutes les personnes physiques ou morales concernées et d’assurer le suivi du dossier.

Pour l’instant, les propriétaires semblent déterminés à aller jusqu’au bout pour barrer la route à ce projet d’expropriation. « Tout projet de mise en valeur de ces terres doit associer les propriétaires et tenir compte des intérêts des populations locales », explique M. Ndiaye Saïdou, un des notables du terroir.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

FESMAN3 : la troupe Mauritanienne dans la ″galère″




C’est le moins que l’on puisse dire à propos de la participation de notre pays au FESMAN3. Après avoir raté la cérémonie d’ouverture où, logiquement notre troupe devait se reproduire devant le président de République, M. Mohamed O Abdel Aziz qui a honoré de sa présence à cet évènement à Dakar, l’on espérait que la Délégation Générale du festival présidée par Aziz Sow et Sindiély Wade allait offrir une autre occasion à notre pays d’exposer sa contribution pour à cette grande manifestation dédiée à la culture du monde noire.

Mais, hélas, en vain. Du coup, les jeunes commencent à être gagnée par la lassitude.

La présence de cette délégation à la cérémonie organisée au monument de la Renaissance en présence des certains chefs d’Etat dont Mouammar El Kaddafi ou au concert de Baba Maal à Guédiawaye ou les nombreuses prestations dans le village du fesman, ne signifient pas une participation officielle encore. Jusque là, le nom de la troupe Mauritanienne n’a pas encore été figurée dans les manifestations inscrites au programme officielle.

Selon, le responsable de la délégation Mauritanienne que nous avons contacté, le délégué général du FESMAN3, M. Abdel Aziz Sow, ancien ministre, avait fait la promesse de programmer la troupe pour la nuit du 22 mais rien jusqu’ici.

Cette date est dépassée et la troupe attend toujours. Un mépris à la limite peut-on dire, vis-à-vis de notre délégation de la part des organisateurs du FESMAN3. C’est du moins le sentiment de la plupart des Mauritaniens, ici au village du FESMAN. Les centaines de fois que nous appelé monsieur Abdel Aziz Sow pour avoir des explications sur cette situation, il ne décroche jamais son téléphone.

En outre, nous nous sommes rendus au siège de la Délégation qui fait face au palais présidentiel pour le rencontrer mais le policier trouvé sur place, les yeux bouffis de sommeil nous a laissé entendre qu’il n’a pas mis pied dans ces lieux depuis une semaine.

L’ambassadeur de Mauritanie au Sénégal, lui ne semble pas se soucier du cas de ses compatriotes qu’il n’a visité qu’une seule fois lors de l’arrivé de la délégation le 8 décembre à Dakar.

Le Chargé des Affaires Culturelles de l’Ambassade, quant à lui, est parti en congé en Mauritanie depuis. En temps normal, ce monsieur qui coûte chère au contribuable national ne devait pas aller en congé ou du moins, l’Ambassadeur devait écourter son autorisation d’absence en cette période où se déroule le festival culturel le plus grand du monde.

On se demande à quoi sert un Attaché Culturel dans une représentation diplomatique quand il s’absente à pareil moment où se déroule un évènement culturel d’une telle ampleur !

Par contre, nous avons vu de nombreux Ambassadeurs défiler dans les sites qui abritent les manifestations pour soutenir leur pays au moment où leurs troupes ou musiciens devaient entrer en scène pour se reproduire. Je peux citer l’exemple des Ambassadeurs de la Libye, de l’Inde, de l’Ethiopie, du Maroc, de la Tunisie, du Congo, de Haîti, du Burkina Faso et j’en passe, lors des spectacles de leurs troupes. Le Cameroun, le Brésil, et la Guinée Bissau ont été représentés au niveau ministériel que pendant nos représentants dorment ailleurs. C’est vraiment honteux.

Le ministère Mauritanien de la Culture selon certaines sources a exigé de la délégation qu’elle reste jusqu’à la fin pour éviter que son départ ne soit interprété comme un boycott. Dès lors, les 50 membres de la délégation Mauritanienne n’ont pas le choix autre que de manger, s’acclimater, faire des répétitions (pourquoi alors ?), se promener dans des marchés ou dormir. Ce n’était pas pour ça que la délégation était venue. A qui la faute ?

En tout cas, la Mauritanie a accomplie son devoir vis-à-vis de son voisin et de la plus belle manière, ose t-on affirmer.

Thièrno Souleymane envoyé spécial du Quotidien de Nouakchott à Dakar

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

ISET de Rosso, un « El Dorado » très convoité




Depuis quelques jours, une certaine presse tire à boulets rouges sur l’ISET de Rosso, contenant et contenu confondus. Pourquoi ?

Cette question est capitale car, en fait, elle justifie à elle seule cet acharnement maladroit à vouloir coûte que coûte dévaloriser une réalisation qui est là, et qui s’impose non seulement par son look, mais aussi par son avant gardisme indéniable.

Il n’est pas nécessaire de faire une présentation de cet Institut pour dire que la motivation des détracteurs ne découle pas d’une insatisfaction au niveau de la réalisation des infrastructures. Sur le plan de l’organisation, l’ISET se situe sur la même échelle que les meilleurs Universités mondiales.

Donc, ce ‘Bunker’ devient inaccessible aux appétits des assaillants de tous bords qui ne manquent pas, dès qu’une proie facile et de surcroît appétissante, apparaît.

Complètement désemparés, n’ayant à leur disposition aucun argument objectif, ces orfèvres de la magouille se rabattent honteusement sur la calomnie, la diffamation, le salissement de la vie privée de celui qui a réalisé cette œuvre.

Qu’est-ce que la vie privée du Directeur de l’ISET a à voir avec les performances de cette institution ? Oui, bien sûr, la vérité est que cet homme dérange beaucoup de gens pour plusieurs raisons.

Il dérange ceux qui voudraient s’octroyer des chamelles et des villas au lieu de mettre en place cette école aujourd’hui compétitive sur le plan international. Il dérange surtout tous ceux qui ne supportent pas la différence individuelle et la spécificité du groupe social, ceux-là qui vivent dans le rejet du progrès et se cachent derrière une malhonnêteté intellectuelle caractérisée par l’hypocrisie et le mensonge tacite.

L’ISET est une grosse omelette qui a été réalisée. Pour celà il a fallu casser des œufs. Il faudra en casser bien d’autres pour l’imposer à notre égocentrisme et le sauver de nos intrigues politico-religieuses.

ABDERRAHMANE FALL



www.cridem.org


Source :
Abderrahmane Fall