mercredi 9 avril 2014

Cheikhna Ould Nenni nommé ambassadeur au Niger et Ould Ahmed Damou en Angola

Par décret en date du 9 avril2014, Cheikhna Ould Nenni et Abdallahi Ould Ahmed Damou ont été nommés
respectivement ambassadeur de Mauritanie au Niger et en Angola. Les deux ambassades (au Niger et en Angola) ont été ouvertes récemment. Cheikhna Ould Nenni avait auparavant occupé le poste de consul général de Mauritanie au Sénégal,
alors que Ould Ahmed Damou occupait le poste de chargé de mission à la présidence de la république.

Harouna Soumaré, 16 ans, porté disparu à Toulel depuis cinq jours

Harouna Soumaré,  16 ans, porté disparu à Toulel  depuis cinq jours Harouna Zakaria Soumaré, 16 ans, a quitté ses parents vivant à Nouakchott, il y a quelques jours pour Toulel, commune du département de Maghama dans la région du Gorgol. Vendredi 04 avril 2014, Harouna se rend dans une fête organisée par des jeunes de Toulel. Vers 23 heures, il disparaît.

Sa disparation a été signalée aux autorités. Les recherches des habitants de Toulel, de ceux des villages voisins, des autorités n’ont permis de le retrouver.

Harouna, fils de Zakaria Soumaré, cadre à l’Asecna, est élève au lycée privée Dioukhoumadya de Nouakchott. Il est demandé a toute personne pouvant fournir une information, un indice pour le retrouver de joindre les numéros de téléphone suivant : 46 53 03 02 ou 46 49 12 14




Le président Aziz donne le coup d’envoi au projet de construction de 1159 logements sociaux au profit des familles pauvres de Nouadhibou.

Le président Aziz donne le coup d’envoi au projet de construction de 1159 logements sociaux ...
Le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, a procédé lundi après midi à Nouadhibou à la pose de la première pierre d'un programme de 1159 logements sociaux réalisés par l'Agence Nationale Tadamoun au profit de 1159 familles pauvres des quartiers El Weva, Draguaje et Baghdad III.

L'opération a mobilisé une enveloppe financière de plus d'un milliard six cents millions d'ouguiya. L’Etat consentant 50% de ce montant à titre gracieux tandis que les bénéficiaires supporteront l'autre moitié sur une durée de dix ans à des conditions très concessionnelles .

Dans un discours prononcé à l’occasion, le directeur général de l’agence nationale Tadamoun, Me Hamdi Ould Mahjoub a rappelé que la visite qu'entreprenne le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour le lancement de la composante habitat social du programme de l’agence nationale Tadamoun consacre un principe fondamental qui lui est cher: celui du droit d'accès à la propriété foncière pour chaque citoyen.

C'est là aussi un intérêt particulier marqué par le Chef de l'Etat pour garantir la dignité de chaque citoyen de ce pays. La réalisation de ce projet s'inscrit dans le cadre des engagements du Président de la République aux familles pauvres du quartier El Weva lors de sa visite à Nouadhibou, le 24 juin 2013.

Des instructions présidentielles ont été toujours données en vue de réduire les disparités sociales et d'orienter les ressources publiques prioritairement en direction des franges démunies " a souligné le directeur général de l'Agence nationale Tadamoun Hamdi Ould Mahjoub.

C'est dans ce cadre a-t-il dit, que l'agence nationale Tadamoun a été créée pour la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement et en harmonie avec la stratégie globale et intégrée qu'elle s'est fixée en coordination avec les différents départements ministériels, en conformité avec la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté.

Ses programmes, qui couvrent toutes les wilayas du pays, portent sur la réalisation d'écoles, de centres de santé, de mosquées, de mahadras, de barrages, de forage et puits et de réseaux d'alimentation en eau, d’activités génératrices de revenus au profit des familles pauvres. Le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, a suivi par la suite des explications détaillées sur cet important projet et ses répercussions positives sur les populations cibles.

Le Président de la République a été l'objet d'un accueil cordial de la part des habitants des quartiers El Weva, Draguaje et Baghdad qui ont apprécié l'intérêt qu'il porte à leurs préoccupations et son action en vue d'améliorer leurs conditions de vie en rendant disponibles le logement et les autres services de base.

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, en réponse à cet accueil, s'est arrêté à plusieurs reprises et a salué les foules venues en masse l'accueillir. Il a également visité deux familles bénéficiaires, dont les chefs sont une veuve et un handicapé, qui lui ont exprimé leur gratitude pour ces gestes généreux en direction des pauvres.




Néma: Le sadique violeur et assassin de la fillette coffré


Néma: Le sadique violeur et assassin de la fillette coffré   A l’instar de la plupart des villes intérieures, Néma était épargnée par la grande délinquance vécue quotidiennement à Nouakchott. Las ! La tragédie qui s’est déroulée, il y a une semaine, a brisé la belle et naturelle harmonie des habitants du Hodh, marqués, pour longtemps, dans leur mémoire.

Vendredi 28 Mars, en effet, M’barka, une fillette de neuf ans, disparaissait de chez elle au quartier Deïlba. Son cadavre est découvert quelques jours plus tard, dans les décombres d’une vieille maison isolée.

L’autopsie permet d’établir qu’elle a été sauvagement tuée, par étranglement, avant d’être violée. La police met la main sur un suspect âgé de 22 ans, il passe aux aveux. M.E. a effectivement entraîné la fillette dans ce coin perdu, vers dix-huit heures, dans l’intention d’en abuser. Elle crie, il s’énerve, l’étrangle et accomplit son forfait. Il essaie de la ranimer. En vain.

Il prend peur et s’enfuit. La nuit tombée, il revient et constate le décès de sa victime. Il la couvre alors d’un boubou qu’il a emmené avec lui et s’en va. Au cours de son audition, il reconnaîtra avoir déjà tué et violé une autre fillette, âgée de sept ans. C’était en 2011.

L’enquête de la police n’avait pu retrouver la moindre trace de cette enfant. Après reconstitution du meurtre, le suspect a été déféré au Parquet. Plusieurs personnes ont évoqué la débilité mentale du jeune homme qui aurait souffert, par le passé, de graves troubles psychiques.

Sept repris de justice dans les filets

Une grande campagne contre les mœurs légères est actuellement menée par la police de Nouakchott. En deux semaines, des dizaines de réseaux pervers ont été démantelés. Des femmes et des hommes, écroués sous l’accusation d’adultère ou de proxénétisme. Le commissariat de police de Teyarett 1 s’y est mis tout dernièrement. Ses éléments se sont bornés à leur zone administrative, contrairement à Teyaret 2 qui est intervenu au-delà de la sienne.

Cinq maisons suspectes ont été investies. Plusieurs personnes embarquées au commissariat et gardées à vue. Certaines surprises en flagrant délit. Parmi les femmes, des étrangères et des mauritaniennes. Mais il y a plus. Car, dans l’une ou l’autre de ces maisons, la police a réalisé de bonnes pêches : sept récidivistes impliqués dans divers crimes.

Plusieurs centres de jeux de hasard ont été également investis et fermés. Ainsi, celui du fameux Kader et tout ceux qui s’y trouvaient ont été embarqués au commissariat. Certains vite relâchés, grâce à diverses interventions, d’autres sont encore en garde à vue.

Qui veut la tête du brigadier Moctar ?

Des pétitions anonymes ont été publiées sur des sites électroniques d’information: elles mettent en cause le fameux brigadier Moctar Ould M’barek, du commissariat de Teyaret 1. Des plaintes adressées au président de la République et au directeur général de la Sûreté nationale. Elles font état d’un excès de zèle que ce brillant policier aurait exercé sur diverses personnes d’un même groupe.

Le DGSN a demandé au commissaire de Teyaret 1 de clarifier cette affaire au plus vite. Les résultats de l’enquête, menée diligemment, blanchissent apparemment le brigadier. Le groupe prétendument molesté serait des intermédiaires de l’Agence de Développement Urbain (ADU).

Notre fin limier en a déjà arrêté plusieurs pour faux et usage de faux. La bande aurait monté tout ce bruit pour porter préjudice à Moctar. Quoiqu’il en soit, Ould Levrak, qu’on croyait pilote en cette affaire, s’est désolidarisé de son groupe, pour s’excuser auprès du policier.

Selon l’avis de beaucoup de ceux qui le connaissent, le brigadier Moctar est, en toute objectivité, un commis de l’Etat au comportement et à la morale irréprochables. Une chose est, en tout cas, certaine : il est, vingt-huit heures sur vingt-quatre, aux trousses des malfaiteurs. De quoi les perturber, c’est sûr…

GRDR-AMPG-AMAIG : les élus à l’école du CCAP et BP

 GRDR-AMPG-AMAIG : les élus à l’école du CCAP et BP - [PhotoReportage]  S’il est vrai que depuis quelques décennies , des concepts inspirés par les institutions internationales pour faire du développement local le socle et la raison d’être de la décentralisation, il n’en demeure pas moins que la Mauritanie, à l’image des autres pays africains reste encore tributaire d’une certaine gestion des affaires publiques qui portent cette dose centralisatrice ,laissant peu de place à l’autonomie des institutions communales ce qui, à l’évidence isole le citoyen et l’éloigne même de la gestion des affaires publiques.

Nonobstant l’insuffisance des textes et l’atmosphère ambiante qui semble raccourcir la vision des populations et les communes, la nécessité s’impose alors de parfaire le processus.

Dans un contexte, marqué par des exigences démocratiques qui sous tendent la politique de décentralisation en Mauritanie, les communes, comme rampe de promotion de développement local sont les mieux placées pour l’expérimentation d’approches nouvelles.

Soucieux de renverser la tendance ou tout au moins montrer qu’il existe d’autres pistes non moins novatrices dans la prise en charge de la problématique du développement local ,en partenariat avec le GRDR ,l’AMPG (Association des Maires et Parlementaires du Gorgol) avec son homologue du Guidimakha l’AMAIG (Association des Maires du Guidimakha) ont, du 1er au 4 Avril mis à profit une formation sur le contrôle citoyen de l’Action publique (CCAP) et le Budget participatif (BP).

Ainsi ,en présence des maires ,des Secrétaires généraux ,des ADL (agent de développement local)et de la société civile, des deux régions, les participants ,se sont familiarisés avec ces notions et leur importance dans le vaste champ de la bonne gouvernance.

En étroite prolongation des activités inscrites sur le programme d’Appui aux initiatives locales -Coopération territoriale (PAIDEL –CT) qui lient le GRDR et les deux associations à travers différents programmes et actions déclinés dans les années passées ,cet atelier, premier du genre a enregistré la présence massive des maires et leurs collaborateurs.

A l’ouverture, le vice président de l’AMPG ,Sow Moussa Demba a dans son allocution remercié le GRDR (Groupe de Recherche et de Réalisations pour le Développement Rural), son partenaire stratégique avant d’inviter ses homologues à plus d’attention pour faire sien du contenu des modules proposés, d’autant que, poursuivra t-il ,au regard du contexte national ou plus de 90% des communes sont renouvelées, il s’y ajoute que ,en raison des facteurs d’évolution multiples, La « revendication de la participation citoyenne est devenue , une exigence démocratique ».

Dans la même veine , le président de l’AMAIG Hadrami Ould Weddad s’est réjoui de la rencontre qui, insufflera-il ,au-delà de la thématique , permet d’instaurer un dialogue , une connaissance mutuelle entre les élus , pour bâtir un environnement de paix et de stabilité gage de tout developpement.

Officiellement ouvert par le conseiller du Wali Sidi Mohamed O.Abderrahmane O.Houssein ,celui-ci a mis l’accent sur l’importance qu’accorde les pouvoirs publics aux activités de renforcement des communes avant de solliciter les uns et les autres à être attentifs sur les enjeux d’une administration communale à l’écoute des populations.

Auparavant, assisté de son collègue du Guidimakha El hadj N’Diaye, le coordinateur régional du GRDR au Gorgol monsieur Abou Bass s’est appesanti sur les le choix du thème et son importance comme processus intégrateur entre les acteurs et les bénéficiaires qui au demeurant dira t-il, doivent, désormais avoir voix au chapitre en participant avec les décideurs sur leur avenir.

Aussi, en insistant sur l’accompagnement et la franche collaboration entre les associations des maires du Guidimakha et du Gorgol et sa structure qui ne cessera « d’explorer les méthodes et approches » pour améliorer les activités des communes.

S’il est admis que « L’Afrique es la région du monde ou le niveau de mise en commun des ressources en vue de l’action publique demeure le plus faible et que les prélèvements fiscaux et parafiscaux n’excèdent nulle part 17% du PIB » alors que dans d’autres contrées on note une relative évolution, les collectivités africaines dont les 2/3 des dépenses sont engloutis dans les dépenses consacrées aux frais de fonctionnement ne laissant qu’une portion incongrue à la prise en charge des services sociaux et de la demande sociale, la mise en place d’un budget participatif contribuera surement à améliorer l’assiette fiscale dont seulement 10% des contribuables sont à l’origine des 80% des recettes fiscales.

Ainsi, à travers un ancrage citoyen réhabilité, les paradigmes de la bonne gouvernance peuvent être mis au gout du jour par la mise à niveau des décideurs et par l’expression d’une volonté politique manifeste à s’engager dans le processus de changement. En initiant les acteurs de la décentralisation aux outils et plus généralement aux démarches inclusives que sont le CCAP Et le BP le GRDDR et ses partenaires se positionnent surement sur le chemin de l’innovation.

Au cours des ces 4 jours sous la conduite de Souleymane cissé et Fatoumata Hanne deux chercheurs et universitaires sénégalais spécialistes des questions de développement locale ont administré avec professionnalisme les contenus du CCAP et du budget participatif. A la fin de l’atelier les techniciens communaux satisfaits des acquis, ont déroulé un plan d’action pour la mise en route du processus.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...