dimanche 20 mai 2012

Atar : Crise d’eau la plus grave ,jamais connue !

Après Ehel Teyaret le 26 Avril, Ehel Ifriqiya, Kanaoil, Rguueyba le 17 Mai; voilà que les gens d’Aghnomrit, M’Barka Oumara , Dhalaa sont privés eux aussi de l’eau courante depuis quelques jours. Les responsables de la SNDE locale n’arrivent pas à localiser le blocage. Le ton monte partout, au moment où les grosses chaleurs d’été commencent à brûler et déshydrater les corps . Face à cette situation dramatique, les autorités administratives et populations ne cessent de presser constamment les responsables locaux de la SNDE dont les ouvriers travaillent nuits et jours « à traire la chamelle dans la marre » car, creusant partout des fosses de découvertes conduites, sans résultats positifs. D’ailleurs leur chef de service surmené de fatigue fut hospitalisé hier à l’hôpital d’Atar. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il se trouve que ni la SNDE , ni la mairie d’Atar, ni les particuliers (hommes d’affaires) ne disposent de citerne disponibles ; L’eau douce ne se puise que des puits de la Batha de Kanaoil ( 2Km au sud de la ville ) et seuls les charretiers peuvent y accéder.. Du flou là dans !!! Pourtant les sondages forés au niveau de la nappe phréatique de Teyaret-Azougui qui alimentent Atar, tournent normalement ; La zone administrative (centre ville ) est bien servie en eau; Certains robinets dans certains quartiers populaires , parviennent par moments à libérer quelques gouttes d’eau soulageant ça et là quelques familles !La pente –amont des conduites d’eau Teyarit-ville est abrupte….Mais qué passa ? C’est la question que se pose tout un chacun ce matin à Atar. Ely Salem Khayar

Incendie à Lekraya : Une maison réduite en cendre et 4 morts.

A Lekraya, un village situé à quelques kilomètres d'Achram, sur la route de l'Espoir, un violent incendie a ravagé toute une maison et a fait cinq blessés graves, nous révèlent des parents aux victimes. C'est le mardi dernier que le feu entrainé par l'explosion d'une bouteille de gaz s'est déclaré. Les blessés qui étaient dans un état critique ont été évacués d'urgence , au Maroc pour des soins intensifs. Suite à la gravité de leurs blessures, quatre parmi eux ont perdu la vie, aujourd'hui, dimanche, dans un hôpital du Maroc, tandis que le cinquième est encore sous traitement. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

Boghé : Un groupe de jeunes cadres claquent la porte de l’UPR

Un groupe de jeunes cadres militants mécontents de la gestion politique l’UPR a annoncé sa démission de ce parti lors d’une réunion tenue dans la soirée du vendredi 19 Mai 2012 à Boghé. La cérémonie s’est déroulée au cours d’un dîner-débat organisé au domicile de Lam Aboubacri, cadre au ministère de l’Equipement et des Transports dans le quartier de Boghé Dow. La veille, les démissionnaires qui ont décidé désormais d’inscrire leur action politique au sein du Mouvement Pour la Refondation (MPR), dirigé par le docteur Kane Hamidou Baba, ont dîné à Thidé (à 6 kilomètres de Boghé), chez leur camarade N’Dongo Dahirou Abdoulaye, responsable local du parti. C’est aux alentours de 22 heures que Lam Aboubacri Amadou, Ingénieur des Travaux, porte parole du groupe, entouré du docteur Bâ Mamadou (président du groupe d’Appui de Boghé), de M. N’gaîdé Aliou Moctar, ancien commandant d’escorte de la garde présidentielle, de M. Diba Abdoulaye (professeur et membre du bureau politique du MPR), de Amadou Tidjanie Oumar Bâ, Housseîne Hamet Sy entre autres a lu la déclaration par laquelle, les nouveaux transfuges ont annoncé leur départ de l’UPR et dans la foulé leur adhésion au MPR. « Nous avons été exclus de la gestion du pouvoir » a martelé Lam Aboubacri dès l’entame de son propos avant d’ajouter « nous étions des militants de l’UPR et nous avons fait tout pour ce parti qui nous a ignoré et nous a marginalisé dans sa gestion ». L’UPR est parti qui ne prend pas en compte les préoccupations de ses militants et du peuple. Quand les responsables de l’UPR viennent à Boghé, ils se rendent à Ponguel Kodé ou ailleurs pour organiser leurs réunions a affirmé M. Lam qui ajoute « nous ne sommes plus disposés à jouer les seconds rôles dans l’UPR qui dit-il a oublié les préoccupations des populations du département de Boghé en matière d’éducation, de santé, d’agriculture, de chômage des jeunes. L’UPR est un parti incapable d’accompagner l’action du président Aziz, il a échoué dans sa mission, il ne prêche que de bonnes mais ne mène aucune action sur le terrain a asséné monsieur Lam. C’est partant de tout ce qui précède que ce groupe de cadres a décidé de rompre avec l’UPR et de continuer son chemin politique dans le MPR a fait savoir le porte parole qui n’a pas manqué de lancer un appel solennel aux Boghéens pour venir adhérer massivement dans leur nouveau parti. Grosso modo, les nouveaux militants du MPR « dénoncent la marginalisation des cadres de la vallée au sein de l’appareil d’état, les injustices dans les promotions des cadres, la léthargie, la non prise en compte des problèmes d’unité nationale et de justice sociale dans la pays, l’opacité qui caractérise la gestion du parti, le contournement des structures légales du parti au profit de structures occultes parrainées par des individus tapis dans l’ombre et le mépris des militants de base». A sa suite, N’gaîdé Aliou Moctar a pris la parole pour remercier l’assistance de sa présence. Il a lui aussi indiqué « qu’il y’ a pas de rendements à l’UPR ». sur les raisons qui les ont poussé à adhérer au MPR, figurent la prise en charge des questions comme l’unité nationale par ce parti a fait savoir l’ancien pensionnaire du bagne de Oualata qui n’exclut guère la fibre ethnique dans les raisons qui ont motivé leur ralliement à ce parti. « Nous ne voulons pas aller sans vous ! » a martelé le rescapé du mouroir de Oulata avant d’ajouter « à condition que vous soyez consentants ». Seuls, les militants les plus anciens sont mis au courant des activités menées par le parti et la coordination des cadres de Boghé en tête a déclaré N’gaîdé qui a dénoncé sans ménagement le népotisme, le clientélisme, la marginalisation des cadres au sein du parti avant de conclure son intervention en disant « il y’a pas beaucoup à manger et à boire quand il s’agit de l’UPR». Diba Abdoulaye est un vieux routier de la scène politique comme N’gaîdé Aliou Moctar et Lam Aboubacri. Réagissant à une de nos questions, relatives à l’opportunité de cette défection du parti au pouvoir à un moment où le président de la république vient d’effectuer une visite à Boghé et fait certaines promesses et même des réalisations concrètes, M. Diba a indiqué le président Aziz ne dirige plus l’UPR en vertu des dispositions constitutionnelles Mauritaniennes qui l’en interdisent. Mais que l’UPR fait parti de la majorité présidentielle consolidée avec le MPR et d’autres formations politiques qui ont décidé d’accompagner l’action du président Aziz. A ce titre, le MPR applaudit les réalisations positives de Aziz mais aussi n’hésite pas à pourfendre les actions négatives de ce dernier. Le professeur Diba n’a pas manqué de tresser des lauriers au docteur Kane Hamidou Baba en affirmant que c’est ce dernier qui a convaincu Mohamed O Abdel Aziz à engager un dialogue avec l’opposition. Cette nouvelle adhésion de cadres venus de l’UPR est un signal fort a-t-il dit. Et Diba de finir son intervention en annonçant la mise en place très prochaine de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Petit Lam comme le surnomment ses amis reprendra de nouveau la parole pour répondre à une question posée par un journaliste sur la marginalisation des Négros africains par le pouvoir de Mohamed O Abdel Aziz. Il donné l’exemple sur lui en parlant de la marginalisation des cadres Négros africains, affirmant qu’il est victime de cette situation. La majorité de ceux qui ont été nommés au ministère de l’Equipement et des Transports sont du personnel non permanent. Sur 4000 cadres nommés en conseil des ministres depuis l’arrivé au pouvoir de Aziz, seule une centaine de cadres sont Négros africains. « Tous les chefs de service (Hakems, Commandant de brigade, commissaire de police…) dans la vallée appartiennent à une seule ethnie ». L’UPR ne lui a pas apporté son soutien dans cette épreuve et plus grave, ce parti sabote toutes les initiatives de Aziz dit monsieur Lam qui continue « l’UPR ne sert pas Aziz et ne sert pas le pays, tout le monde le sait ». Notre décision de quitter l’UPR a été très bien accueilli ici par les notables dont certains ont affirmé que nous avons même tardé à le faire. L’affirmation est de Lam Aboubacri. Et le combat du MPR consiste à mettre fin aux injustices sociales. Le représentant local du MPR s’est lui aussi adressé à l’assistance. Il s’est félicité de cette initiative des cadres qui ont décidé de venir renforcer la base du parti. Comme lui, le docteur Bâ a expliqué le rôle que compte apporter aux militants de Boghé le groupe d’appui, une structure crée pour soutenir l’action politique des membres du MPR à Boghé. Les membres de la structure n’ont pas d’ambitions politiques locales a-t-il précisé. Leur démarche consiste plutôt à accompagner les structures de base du MPR à Boghé, à rejeter tout parachutage de candidat aux élections municipales ou législatives, et de respecter leurs choix durant les futures échéances. La défection de ce groupe de cadres de l’UPR intervient quelques jours après la visite effectuée par madame Cissé Mint Cheîkh O Boîdé au Brakna pour tenter vainement de remobiliser les troupes du parti qui ne se font pas encore voir. La ministre et secrétaire exécutive nationale du parti avait avoué discrètement à Bababé que les cadres de Boghé ont boycotté sa visite la fois dernière. En effet, la défection de ce groupe risque de porter un coup dur à l’UPR aux futures échéances électorales. Diop Mohamedou Abou Cp du journal le Véridique au Brakna Thièrno Souleymane (Quotidien de Nouakchott) ---------------------------------------------- COMMUNIQUE DE PRESSE : Ralliement au MPR des cadres de Boghé de l’UPR Nous, cadres de Boghé, signataires de cette déclaration, avons décidé de mettre fin à notre qualité de membres du Parti UPR qui a fini de démontrer son incapacité à créer une atmosphère de confiance entre le sommet et la base, étouffant ainsi l’enthousiasme débordant de nos bases et suscitant un doute dans les esprits de chacun et de tous. Il est vrai qu’à sa création, l’UPR a suscité un véritable espoir chez l’ensemble des Mauritaniens notamment au sein des populations du département de Boghé qui n’ont ménagé aucun effort pour adhérer massivement au programme du président Ould Abdel Aziz. Malheureusement, la nouvelle direction de l’UPR qui a pris les rennes du parti au lendemain des élections présidentielles s’est révélée incapable de prendre en charge les réelles préoccupations de ces populations confrontées à des difficultés majeures dont entre autres le chômage endémique des jeunes, la mise en jachère permanente de la plaine de Boghé, l’expropriation progressive des terres, le délitement des services publics de l’Etat, la marginalisation des cadres du département, etc. Ainsi, - Soucieux d’apporter notre contribution à la refondation de notre unité nationale, de notre démocratie et de notre développement économique et social dans l’équité ; - Résolument engagés à trouver des solutions pérennes aux conditions de vie de nos populations ; - Décidons d’adhérer massivement au Mouvement Pour la Refondation (MPR) dont les orientations et les valeurs sont, sans doute, les mieux à même de répondre à nos attentes ; - Appelons l’ensemble de nos militants à rejoindre dans un même élan et à se mobiliser avec force et loyauté pour participer à l’œuvre grandiose conduite par le Camarade Dr Kane Hamidou Baba au sein du MPR œuvrant pour une société ouverte, intégrée, respectueuse de sa diversité pour la consolidation de notre destin commun. Boghé, le 18 Mai 2012. Les signataires : 01) - Aboubacri Amadou Lam, Ingénieur des Travaux 02) – Ibrahima Sy, Agronome 03) – Mamadou Yéro Diallo, Technicien supérieur 04) – N’ Gaîdé Aliou Moctar, Directeur d’Entreprise 05) – Aîssata Oumar Lam, Enseignante 06) – Amadou Tidjane Oumar Bâ, Retraité 07) – Housseînou Hamet Sy, Retraité 08) – Ali Coumba M’Bow, Retraité 09) – Maîmouna Amadou Lam, Technicienne électricité 10) – Salamata Oumar Lam, Etudiante 11) – Abou Dia, Directeur des Etudes de Lycée 12) – Mamadou Lam, Licencié en Gestion 13) – Seydi Silèye Djigo, Chauffeur 14) – Alassane Aliou Djigo, Chauffeur 15) – Boubacar Sall, Retraité 16) – Alassane Mamadou Wagne, Génie Civil 17) - Amadou Samba Dia, Artiste 18) - Silèye Wagne, Chauffeur 19) – Mamadou Alassane Basse, Agent de sécurité 20) – Aliou Samba Lam, Notable 21) - Silèye Amadou Djigo, Notable 22) – Sall Mamadou Barka, Retraité 23) – Amadou Wagne, Notable 24) – Moussa Amadou Lam, Enseignant 25) – Amadou Oumar, Chômeur 26) – Ali Amar, Chômeur 27) – Aliou Mamoudou Lam, Enseignant 28) – Fatimata Ibrahima N’Diaye, Femme d’affaires 29) – Aîssata Mamadou Dia, Femme d’affaires 30) – Aîssata Amadou Mamadou Lam, Retraité 31) – Hawa Samba Dia, Infirmière 32) – Dem Hamath, Paysan 33) – Houlimata Ibrahima N’Diaye, Secrétaire de direction 34) – Ahmed O Moctar, Agent de sécurité 35) – Yacoub O Moctar, Notable

Festival Assala en Inchiri : Fiasco général de l’édition.

La seconde édition du festival Assala de l’Inchiri organisée par la mairie centrale d’Akjoujt dans la capitale de cette wilaya devait être couronnée d’un succès éclatant, en raison de sa longue préparation, mais sur le terrain c’est, un échec cuisant qui a déçu les invités et les participants à cet événement régional qui a failli à sa vocation culturelle. En effet, ce qui s’est passé à Akjoujt s’apparente plus à une comédie jouée par le maire de la ville dont la commune est le co-bailleur avec les sociétés minières opérant dans la wilaya de cet événement régional marqué par l’absence fort remarquée du maire de Benechab, seconde commune principale de cette wilaya. Pire, les autres élus étaient aux abonnés absents dont le sénateur et le député d’Akjoujt, généralement très impliqués dans les affaires se rapportant à leur wilaya. Les notables ont brillé aussi par leur grande absence à cette seconde édition à laquelle, comme les élus précités, ils n’avaient pas été conviés pour participer aux premières loges d’un événement spécifique dans leur wilaya. Par ailleurs, si les autorités administratives ont été invitées à ce festival, notamment les commandants de la garde et de la brigade régionale de la gendarmerie, le colonel commandant chef de la base militaire d’Akjoujt, a été par contre omis de l’événement. Autant de griefs qui accablent cette édition tout sauf culturelle, présentée par des analystes comme ayant les allures d’une précampagne électorale avant terme ; dés lors où son organisation a manqué au principe de la bénédiction de sa tenue et de ses honneurs par tous les fils de la wilaya, quelques soient leurs divergences ; puisque c’est l’intérêt général de l’Inchiri qui est mis en jeu dans ce rendez-vous culturel. D’autres observateurs ont déploré quand eux l’organisation caricaturale de l’édition, rappelant que les sociétés minières actives en Inchiri avaient apporté des contributions appréciables pour le succès du festival sans que ces financements se traduisent par une plus grande qualité de l’événement. Un fiasco total reconnu enfin par les populations même de la wilaya, lesquelles sont unanimes sur l’échec du gros tapage fait autour d’une édition culturelle présentée publiquement pour donner une excellente image de la wilaya mais qui n’a reflété de bout en bout que l’image de profondes entre les élus inchirois, porteuses de sérieux coups au développement régional de la wilaya. www.cridem.org Source : Le Véridique (Mauritanie)