dimanche 5 septembre 2010

Réplique à l’article de Djibril Sy paru au Quotidien de Nouakchott, le 26/08/2010 sous le titre: « Département de M'Bagne: Désillusion des populations



Nous avons été surpris de lire à travers les colonnes de votre journal, un article dans lequel, vous affirmez sans raison gardée que Bâ Bocar Soulé (ancien ministre) n’a pas d’actifs dans le département de M’Bagne. Vous affirmez «…les deux protagonistes ont occupé de hautes fonctions dans les sphères de l'Etat, mais les réalisations dans le département sont quasi-inexistantes ». Pour tout le respect que nous avons pour le Quotidien de Nouakchott et son correspondant de presse à Zoueratt, en l'occurrence Djibril Sy, vos affirmations sont loin de correspondre avec la vérité sur terrain.


D'abord sachez que monsieur, Ba Bocar Soulé contrairement à ce que vous croyez, n’a jamais fermé les portes de son domicile à Bagodine. De tout temps et en toute heure, sa maison est toujours restée accessible à tous ceux qui souhaitaient le rencontrer qu’ils soient du village, de la commune, du département ou d’ailleurs.
D’autre part, je vous apprends que ce Bâ Bocar Soulé a réalisé pour les populations du département de M’Bagne durant l’exercice de ses fonctions dans le gouvernement, aucun cadre politique du département ne l’a réussi à ce jour. C’est lui, qui a démarché et obtenu un financement de plus de 400 Millions d’ouguiyas et qui a permis entre 2002 et 2003 la réalisation de la piste de remblais longue de 15 kilomètres permettant ainsi le désenclavement de la ville de M’Bagne et ses localités environnantes. Cette piste n'est pas restée «lettre morte » comme vous l'affirmez. Elle a fait son temps après 8 années d'exploitation par les véhicules et les charrettes. Le goudron a malheureusement tardé à remplacer la piste. C’est sur sa demande personnelle formulée auprès l’homme d’affaire Ould Joulli que la piste a été prolongée jusqu’aux villages de Haîmedatt et de Dabbé où un pont a été érigé et qui a permis de désenclaver cette localité naguère coupée du reste du département en période d’hivernage. Il faut s'estimer heureux que cette piste ait vu le jour au grand bonheur de ses usagers. Les forages de N’Diawaldi, de Féralla, de Haîmedatt qui se trouvent hors de sa commune sont le fruit de ses investigations personnelles auprès de l'un de ses amis qui fut ministre de l’Hydraulique et de l’Energie entre 2002 et 2003. Sans compter les multiples réalisations accomplies dans sa propre commune et ce, dans tous les domaines (eau, agriculture, élevage, éducation et santé, reconquête de l’Etat civil). Les œuvres de bienfaisance à l’endroit des couches démunies de sa part sont inestimables en toute franchise.

«L'adhésion massive des populations de la Moughata'a de M'Bagne à l'UPR sous l'égide de Bâ Bocar Soulé n'a pas eu d'effets réellement positifs sur leur quotidien. Pas de changement de leurs conditions de vie, ni de promotion de leurs cadres, cette opération coup de charme ne trompe pas le président Aziz qui devait avoir une oreille attentive pour ces pauvres populations prises en otage par des politiciens véreux et opportunistes«. En quoi Bâ Bocar est-il véreux et opportuniste? Parce que seulement 'il jouit de la confiance des masses et des cadres du département !
Monsieur Sy, il ne faut oublier la première centrale électrique de l'histoire du département qui est en cours de construction à M'Bagne. C'est maintenant, avec l’avènement de UPR et pas hier. Les populations ne sont pas dupes, elles savent où se trouvent leurs intérêts. Un peu de respect pour leur choix politique, qu'il soit de la majorité ou du pouvoir ! Attention, ces écrits peuvent vous rattraper un jour. C'est pourquoi, vous devez peser vos mots au milligramme près, Demba Nèné. Vous vous focalisez de trop sur la promotion des cadres. C’est en soit une bonne chose mais pas une fin en soi pour œuvrer au développement social et économique du département. Les cadres valables et compétents peuvent investir les ONGs ou d’autres institutions et jouer pleinement ce rôle.
En 1994, lorsque les populations du département de M’Bagne furent empêchées par les autorités locales de l’époque de défricher leurs champs et de les cultiver, c’est lui qui s’est courageusement dressé contre cette décision arbitraire contraignant l’autorité à faire marche arrière. Et à cette époque là, il militait à l’opposition, l’UFD précisément. Si la vallée a été pacifiée en 1994, c’est en grande partie liée à son ralliement personnel avec d’autres cadres Négro Africains à la mouvance présidentielle à la même année. Si les Colaadés (dépressions de terres arables) des Hébiyaabé, collectivité dont vous êtes issue monsieur Djibi Sy détiennent aujourd’hui un titre foncier, c’est grâce à Bâ Bocar Soulé. Vous ne compterez pas un Colongal aujourd’hui dans le département qui n’a pas de titre foncier. C’est lui qui a convaincu l’ancien président Ould Taya lors de son passage au Ministère du Développement Rural pour ériger une clôture en grillage sur le long des terres de la vallée comme rempart contre la divagation des animaux. Je ne vous citerai pas la liste des cadres Négro Africains qui ont obtenu des promotions au sein de l’appareil d’Etat grâce à son intervention.

Sur le plan politique, vous n’êtes pas sans ignorer qu’il reste le principal animateur politique pour ne pas dire le maître du jeu politique dans le département. Toute la campagne d’implantation de l’UPR a été pilotée dans le département à partir de son fief politique à Bagodine. Pour ce faire, tous les cadres de la mouvance de l’UPR l’ont désigné comme leader politique au moment certains l’avaient donné mort politiquement par inexpérience politique certainement. Il est l’initiateur de la première rencontre des cadres de M’Bagne tenue en Août 2008 à la nouvelle Maison des Jeunes pour l’appui au Mouvement de la Rectification du président Mohamed O Abdel Aziz. N’eut été son implication dernièrement durant les élections municipales anticipées du 22 Novembre à M’Bagne, l’UDP aurait raflé la mairie car, l’UPR était sorti laminée par la formation politique de Mint Mouknass. Ce sont les cinq conseillers municipaux des deux listes indépendantes qu’il avait constitué qui ont permis à Sy Abdoulaye de s’installer sur le prestigieux fauteuil de maire. Encore, un politicien sans côte ne peut élire un maire. En 2009, lors des élections présidentielles de juillet, il a montré encore combien de fois, il était fort dans le département. Le candidat Ely O Mohamed Vall qu’il avait soutenu n’a gagné qu’une seule commune dans toute la Mauritanie, c’est celle de Bagodine localité où Bâ Houdou Abdoul (Commissaire chargé de la Promotion des Investissements) est maire.

Sa promotion au sein du Conseil National de l’UPR traduit la confiance dont il jouit auprès des populations de M’Bagne et l’attachement du président, Mohamed O Abdel Aziz à sa personne. Vous dites dans votre article que le centre de santé de M’Bagne n’a pas de Médecin chef et d’ambulance. C’est le contraire monsieur. Le centre a un médecin chef affecté depuis des mois. De l’autre côté, monsieur Demba Néné, notre département est très riche en ambulances : à M’Bahé (chez toi, il en existe 1 depuis des années), à Niabina, à M’Bagne mais c’est leur fonctionnement qui pose problème. Et pour conclure, je vous dirai simplement que le développement ou la pauvreté de notre département ne peuvent être réduits à la personne de Bâ Bocar Soulé ou de Bâ Houdou. Non, ces problèmes dépassent le cadre de ces personnalités politiques qui du temps où elles occupaient de hautes fonctions dans l’Etat, agissaient d’abord pour toute la république avant d’agir pour leurs localités d’origine. Le développement de notre Moughata’a est encore une fois de plus l’affaire de tous les fils du terroir (cadres, intellectuels, enseignants, médecins, paysans, éleveurs, pêcheurs, Imams, ingénieurs, immigrés, les élus en tête).

Alassane Abdarrahmane Diop dit Aliou Thiofi, conseiller municipal à M'Bagne.

Adrar/Pluies : La ville d’Atar menacée par les eaux.




A la suite des pluies tombées vendredi dernier sur les environs d’Atar, Les Oueds Nord: Tawaz, Tengharada et Tayaret ont drainé d’importantes masses d’eau, qu’ils ont déversé presque en même temps dans la Batha d’Atar. Obstruée par la pousse sauvage de tamarix , l’implantation mal étudiée de nouvelles palmeraies,seuils de retenue d’eau et parfois habitations, la Batha regorgeait à déborder en plusieurs endroits : Aghseissila (niveau : digue protection prés de la Daira) ;Toueirsatt (niveau météo face à la compagnie de gendarmerie); Ragbett Kanaoil (niveau ancien site : tir à la cible sous Tenouarathy) ; R’Gueiba ( niveau frontière Tinery/Doueiratt). Pendant ce temps, les eaux de ruissellement provenant du plateau de l’Est, sinuaient entre les habitations et ruelles des quartiers Aghnemrit, Ifriquia et Kanawal avant de joindre la même Batha déjà bien remplie. Au vu de ce constat embarrassant, les autorités régionales tentent de lancer le plan d’urgence (ORSEC) de prévention et gestion des sinistres, préparé depuis quelques jours. Après visite de l’ensemble des quartiers de la ville, la commission départementale dirigée par le Hakem et le Maire, s’est aperçue que :

- La Batha principale n’est plus à mesure d’évacuer à temps les eaux qui lui viennent de toutes parts.

- Les voies traditionnelles de passage des eaux dans les quartiers de Aghenemrit et Tenouarathy à Kanaoil sont maintenant obstruées.

- Les populations dont la plupart ont des habitat en banco, sont très inquiètes.

Aussi, les risques de sinistres – en cas de fortes pluies- deviennent particulièrement grands au niveau de Adebaye, Hay Koueika, Aghanemrit, Ifriquia, Toueirsatt, kanaoil, Tinery et R’Gueiba. Soit la quasi-totalité des quartiers de la ville.

Face à cette situation, la seule solution sérieuse pour sauver la ville d’Atar contre les eaux de pluie reste, selon le Hakem, le Maire et les techniciens qui les accompagnent : « Le prolongement du barrage de protection de la ville depuis Aghseissila jusqu’à Tinery et le prolongement de la digue de protection (dhalaa) de l’aéroport jusqu’au niveau de l’abattoir actuel. ». Un grand projet sur le long terme qui nécessite des moyens énormes.

En attendant, un plan d’évacuation rapide des populations vers des zones sures, semble être la solution préconisée en cas de…

Les pluies tombées hier et aujourd’hui sont fines (Eredana), le ciel demeure cependant assombri par de gros nuages noirs qui risquent à tout moment d’asperger violemment la ville.

Ely Salem Khayar Adrar.info

Affaire Ould Salma : Zouérate, arène de lutte entre le Maroc et le Polisario ?




Selon une dépêche de la MAP (agence officielle du gouvernement du Maroc), publiée ce matin, Mostapha Ould Salma Ould Sidi Maouloud "se trouve actuellement à Zouirate en attendant l’accomplissement des procédures administratives pour quitter le territoire mauritanien".

Ould Salma, ancien inspecteur général de la police du Polisario qui a rallié le Maroc, avait quitté la ville de Smara au Sahara occidental, il y a quelques jours, pour rejoindre les camps de Tindouf (siège du gouvernement de la RASD) où il a l’intention de "défendre la proposition d’autonomie au Sahara pour résoudre ce conflit artificiel et mettre un terme aux souffrances des sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf" avait-il déclaré lors d’une conférence de presse le 9 aout dernier.

Selon certains observateurs, le caractère politique de cette affaire, risque de mettre les autorités mauritaniennes dans une position indélicate dans la mesure où la position de neutralité de la Mauritanie affichée dans le dossier saharien est un facteur d’équilibre qui a longtemps joué en faveur du pays.

Il est à rappeler que la ville de Zouérate est devenue depuis plusieurs années une zone de lutte d’influences entre le Maroc et le Polisario.

canalrim.info

www.cridem.org


Source :
Canalrim (Mauritanie

La gendarmerie sauve un bus et ses passagers emportés par les eaux sur l’axe Ndb-Nktt.




Selon le correspondant de l’ANI à Dakhlet-Nouadhibou, un bus appartenant à la société de transport SONEF avec à son bord une dizaine de passagers a été emporté, au PK 221, par les eaux de pluie qui s’abattaient le long de l’axe Nouakchott-Nouadhibou.

Le bus qui partait à destination de Nouadhibou et ses passagers n’ont du leur salut qu’à l’intervention d’une équipe de la gendarmerie venue leur porter secours alors que les eaux de pluie avaient déjà entrainé le bus à quelques 25m du bitume.

Il est à noter que ces eaux et les ruissellements ont coupé en deux la route, obligeant les véhicules de transports à s’arrêter de part et d’autre des destinations.


Source :
ANI (Mauritanie)

Kaédi ; Pour bénéficier du don présidentiel, il faut prouver sa nationalité.




Dix jours après l’arrivée du don présidentiel de 125 tonnes de vivres, la majorité des familles n’ont pas encore pu disposer de leur quota faute de la présentation de la pièce d’identité nationale de leurs parents propriétaires.

Le président de la commission, un conseiller du premier ministre, est catégorique. Il exige que chaque exploitant inscrit sur la liste des bénéficiaires présente sa carte d’identité nationale sinon il sera privé du don.

Il est important de rappeler que les parcelles sont enregistrées au nom des premiers propriétaires qui sont pour la plupart décédés avant l’établissement des nouvelles cartes d’identité nationale. Pourtant c’est avec ces mêmes noms que les familles des exploitants continuent de contracter les crédits auprès de l’UNCACEM.

L’état peut bien s’occuper de la distribution s’il n’a pas confiance aux représentants des exploitants, mais aller jusqu’à priver, pendant plus de dix jours, ces pauvres familles d’un appui qu’elles attendent depuis bientôt 3 ans, cela n’est difficilement justifiable. « Cette aide peut paraître insuffisante, mais nous en avons fortement besoin surtout en cette veille de Korité » , nous a piteusement confié ce père de famille.

Selon cet exploitant « il s’agirait d’une preuve manifeste de mauvaise volonté sinon, une telle situation, dans un contexte aussi particulier et entre des gens qui se connaissent tous, pouvait trouver une solution en l’espace de 30 minutes.»

Ce que les membres de cette commission ne savent pas ou peut être font semblant d’ignorer c’est que les exploitants d’un périmètre agricole ne sont pas comme les habitants d’une Gazra . Ce sont des personnes qui se connaissent toutes entre elles et qui n’ont tricheront jamais pour avoir un sac de riz de 50 kg s’ils n’en ont pas droit.

www.cridem.org


Source :
Baliou Coulibaly

L’axe Chinguitty-Atar coupé par les eaux.




Des pluies diluviennes se sont abattues, samedi, sur la ville historique de Chinguitty, aujourd’hui isolée du reste du pays, après la coupure de l’axe la reliant à Atar, communément appelé « route Ould Ebnou ».

Le marché de la ville et ses principales rues sont envahies par les eaux, ont ajouté les mêmes sources.

Deux médecins espagnols ont été sauvés in extrémis par des habitants, après que leur véhicule a été emporté par le torrent, rapportent des témoins oculaires. Le chauffeur du véhicule des espagnols a eu la jambe fracturée en plusieurs endroits, indique-t-on de mêmes sources.

Des ont été organisés pour protéger les habitants de cette cité aux portes de la « Majabat Alkoubra » ( Grandes traversées), où plusieurs habitations ont cédé sous la pression des eaux. Le 3 septembre, plusieurs dizaines de bâtiment se sont effondrés et des routes ont été coupées suite à des pluies diluviennes à Tidjikja.


ANI

Nouadhibou : Les pluies diluviennes détruisent des habitations à Cheilkheit Leghtouta et tuent du bétail



Les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit du samedi et aujourd’hui sur la commune de « Chelkheit Leghtouta », dépendant de Dakhlet-Nouadhibou, ont occasionné la destruction de 14 maisons et la mort de 20 têtes de bétail. De même, les eaux ruisselantes ont submergé totalement le tronçon de la route Nouakchott – Nouadhibou compris entre la localité de « Chalkha » et celle de « Lghaicha » (entre le km 150 et le Km 200 de Nouadhibou), occasionnant un arrêt total de la circulation.



Dans un contact avec Sahara média, le maire de Boulenoir, Ahmed Ould Bari, a indiqué que la zone vit une situation difficile qui nécessite une intervention rapide pour voler au secours de personnes sans toits et assiégées par les eaux, selon ses propos.
Saharamédias