samedi 19 décembre 2009

Le problème foncier : Litige foncier Tékane.




Le problème foncier opposant des populations de la commune de Tékane et l’homme d’affaire Haba ould Med Vall, au niveau de Mleyga, pour l’aménagement d’un canal traversant tout le bas delta du bras de koundi à la ligne séparant la chémama au diéri, a abouti à l’arrestation de six responsables des localités avoisinantes.

L’information relayée par les ressortissants de la commune à Nouakchott a suscité la descente du Wali du Trarza à Tékane le jeudi 17 Décembre 2009. Réuni avec les populations à Tékane en présence des autorités administratives, une délégation est désignée pour se rendre sur les lieux.

Arrivés au lieu des travaux, le Wali et les responsables qui l’accompagnaient ont tenu une réunion avec l’homme d’affaire Haba.

Selon les sources des personnes qui ont assisté à cette rencontre, ce n’est que Mr Sy Alioune Badara qui a pu attesté sa propriété avec un titre de concession en appui de ces terres en litige. Ainsi le Wali de Trarza a ordonné l’arrêt des travaux d’aménagement, et sommé Mr Haba de présenter la preuve de sa propriété dans un plus bref.

Tandis que les notables des différentes localités qui sont arrêtés depuis le jeudi 17 Décembre, et mis en garde à vue au commissariat de Tékane, sont toujours retenus en détention depuis ce jour , pour faute selon le Wali de l’impossibilité de contacter le procureur de Rosso qui reste injoignable au téléphone.

Les personnes arrêtées sont :

• Amadou Sy Clédor , Tékane

• Ely ould Awami, Oumoulghoura

• Hobeyiba ould Sidi, Aker

• Maham ould Sibty , Oumoulghoura

• Bouteley ould Abeyé, Basra

Dans les temps qui courent de la lutte contre la gabegie et l’arbitraire, il est inconcevable que ce genre de problème persiste et qu’il soit impossible à des autorités de prendre une décision rapide devant des cas d’abus pareil.

Mamadou Kane, ressortissant de Tékane


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Info source :
Mamadou Kan

Sélibaby , la société civile s'organise ....

Depuis ce matin , la société civile de Sélibaby a un forum; la Coordination des Associations de Sélibaby. En effet la C.A.SE qui vient de voir le jour d'une façon formelle s'est dotée en même temps d'un bureau provisoire de 9 membres.

Cette coordination qui se veut comme interlocutrice privilégiée de toutes les associations extérieures intervenant à Sélibaby, s'est fixée comme objectif d'aider tous les intervenants, par sa connaissance du terrain, la composition et la disponibilité de ses membres .

Composée de cadres, citoyens connus de Sélibaby la C.A.SE se définit comme une structure totalement apolitique bien que certains des membres sont dirigeants ou membres locaux de partis. Ce qui n'est pas incompatible si on s'en tient aux objectifs fixés par la structure créée.

Voici la composition du bureau provisoire:

Président: Fofana Yacouba directeur de collège
Vice-président: Mahfoudh ould Chighaly directeur des études au lycée
S.G: Demba Diallo ministère de la jeunesse Guidimakha

S.G adjoint: Aboubacrine ould Mokhaitir DREN sélibaby
Trésorier: Sow Oumar professeur au lycée -Sélibaby
C.aux Comptes: Karamoko Yathé Surveillant général Lycée Sélibaby
Chargé de relations extérieures: Eideu ould Boughrein

Animateur Chargé de l'organisation: Zakaria Traoré professeur Collège de Sélibaby Chargé de l'information: Mamoudou Kamara Animateur-artiste




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Info source :
nemahaidara

Rosso de charybde en scylla.

Chassez le naturel et il revient au galop dit l’adage. Le vaste mouvement effectué au sein de la police avait fait naître l’espoir chez la population que les choses allaient enfin s’améliorer sur la frontière et que les tracasseries, qui étaient légion au débarcadère, ne seraient plus que des mauvais souvenirs.

Mais c’est mal connaître la cupidité de certains de ces hommes de loi. A peine arrivée les nouveaux n’ont pas manqué de montrer qu’ils n’avaient rien à envier à leurs prédécesseurs.

C’est le retour à la case de départ ; le semblant d’ordre qui avait été instauré a volé en éclats et les policiers rivalisent de brutalités autant physiques que langagières.

L’enceinte du débarcadère qui était interdite aux voitures est aujourd’hui une réplique de la gare routière. Les chauffeurs et leurs rabatteurs font la course à la pêche des voyageurs. La situation sécuritaire dont vit le pays est en partie due au laxisme des autorités face au phénomène de la corruption des hommes de loi. Aucune excuse ne peut justifier un tel comportement. Si une volonté politique forte était engagée combinée à l’application des textes le fléau diminuera.

Mais le malheur en est que l’on se tient à des discours creux et sur le terrain c’est le statut quo, or la sécurité passe d’abord par un comportement civique de tous les citoyens et surtout de ceux qui en ont la charge. Une prise de conscience des dangers qui sont liés à la corruption est nécessaire. Il est grand temps que les règles de bonne conduite soient appliquées à la lettre, surtout sur des points aussi sensibles que la frontière.

Cette image peu glorieuse donnée du pays par ceux là même censés appliquer la loi laisse perplexe pour une éventuelle efficacité du système sécuritaire du pays. Un représentant de l’ordre qui s’habitue à la corruption en guérit rarement. Il est vrai que les citoyens doivent respecter l’uniforme qui symbolise la loi que tout le monde partage, mais que ceux qui la portent soient les premiers à transgresser la loi impunément alors qu’ils devraient en être les gardiens et ramener ceux qui s’en écartent.

Que vont faire les autres alors ? Le clientélisme et la complaisance ne doivent plus être de mise des sanctions exemplaires doivent être prises à l’encontre de ceux qui transgressent les règles quelque soient leurs grade et leur rang social. C’est seulement à ce prix la que nous pourrons juguler ce fléau.




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Info source :
kaaw

Identification des personnes enlevées, hier soir, dans l’est mauritanien

Les deux personnes, ayant été enlevées, avec leur chauffeur, hier soir aux environs de Kobonni, plus de 1500 km à l’extrême est de la Mauritanie, ont été identifiées, apprend-t-on de sources sécuritaires.

Il s’agit d’un ressortissant italien répondant au nom de Sergio Séguélla et de sa conjointe burkinabée naturalisée italienne Data Bazeri Silma, qui devraient traverser la frontière malienne à destination du Burkina Faso.

Le couple, touriste, et son chauffeur, dont le nom n’a pas encore été connu, ont été interceptés par une bande armée, à Mneicira, 18 Km au-delà de Kobonni, en direction du Mali, pour être amenés dans une direction inconnue. Ils étaient à bord d’un bus de type « Suzuki » de couleur beige, précisent des sources.

Jusqu’ici, cet enlèvement, le deuxième en moins d’un mois survenu en Mauritanie, n’a pas encore été revendiqué.



Info source :
ANI (Mauritanie)

Le rapatriement des mauritaniens déportés en 1989 se poursuit au Guidimakha... ...mais des questions restent posées.




Après le Trarza, le Brakna et le Gorgol c’est le tour du Guidimakha d’accueillir des éleveurs peulh qui étaient déportés il y a vingt ans au Sénégal.

C’est dans ce cadre que Djam Djam (une localité dans la commune de Gouraye et qui est également le premier point de concentration de la fraction peulh Uulnaabe de la grande famille des fulaabe) a été choisi comme site d’accueil de dix sept des dix neuf familles composées de soixante quatorze personnes

Revenues le 18/05/09 passant par Gouraye où il ya des années elles étaient passées des larmes aux yeux et le cœur plein de chagrin.

Boroudji (un autre village dans la même commune où en 1990, les premières exécutions ont eu lieu) a lui aussi accueilli une famille, alors qu’une femme du même groupe avait choisi Sélibéby.

Le dimanche, 24/05/09 un autre groupe composé de cent cinq personnes avait fait sa traversée à Gouraye pour passée la nuit à la maison des jeunes de Sélibaby qui était choisie par les autorités administratives comme lieu de repos avant de continuer sur Kankossa, Gourel Falli et Woriguel dans l’Assaba.

Cependant il noter que le délégué régional du Ministère de la culture, de la jeunesse et des sports leur avait refusé des nattes, des matelas, car il avait voulu soutirer une somme de quatre cent milles ouguiya des représentants l’organisation onusienne qui s’occupe des refugiés. Alors que le matériel de la S AFRA de 2008 donné à la jeunesse de la wilaya a servi à d’autres fins pendant la campagne électorale passée.

N’était le concours de la coordination régionale de l’AMDH au Guidimakha, ces pauvres victimes d’injustice et qui ont besoin être aider et soutenu allaient passer la nuit à même le sol. Ce genre de comportement et tant d’autres permettent de poser des questions comme celles de savoir si vraiment il y a volonté d’accepter ces rapatriés afin qu’ une confiance s’établisse entre eux et ceux qui sont restés sur place ? en attendant de trouver de réponse, il faut dire que des efforts dans ce sens doivent être redoublés.

Le 14/12/09, quatre vingt deux personnes reparties entre vingt quatre familles s’ajoutent à ceux qui sont installés à Djam djam. Alors que vingt cinq autres personnes ont quant à elles choisi Sélibaby. Le 17/12/009, un autre groupe de trois cent vingt personnes soient soixante dix familles et treize regroupement familiaux passe la nuit à Sélibaby avant de continuer sur Kankossa, Woriguel et Gourel Falli d’où ils étaient embarqués pour être déportés arbitrairement.

Il faut noter que si le HCR , les ONG partenaires comme L’Inter Sos, L’AMDH et La GTZ n’ont ménagé aucun effort pour mener cette opération de rapatriement dans des bonnes conditions, le gros du problème reste encore posé car dans cette région il a eu des exécutions sommaires d’ éleveurs et d’agriculteurs (à Boroudji, Moudji, Feytass), (Gourel Mamoudu et autres ), (Woyndouyol) respectivement dans la commune de Gouraye, Wompou, Sélibaby et ailleurs sans parler des vingt disparus de Mouta alla dans le département d’ Ould Yengé.

Mais Ces cas ne sont jamais évoqués dans le cadre du règlement du passif humanitaire alors que les veuves et les orphelins des ces morts ont eux aussi droit aux terrains, et autres avantages accordés aux veuves et orphelins des militaires.

L’autre grand problème qui mérite d’ être étudier avec rigueur et sérieux est celui du foncier, car plusieurs villages revenus en 1993 dans le Guidimakha se trouvent aujourd’hui et/ou spoliés ou obligés de s’implanter ailleurs sans pouvoir accéder à l’eau, à l’éducation et à la santé (Digogny dans la commune de Khabou qui n’a ni école ni poste de santé et encore pire on refuse à ce village le forage de puits alors qu’il est distant du fleuve de cinq km) .

Maire a été empêché de forer un puits pour ce village dont les occupants ont été contraints de laisser leurs terres à d’autres dans le département de Ould Yengé. En attendant, il faut dire que le rapatriement des anciens déportés est une question de justice et d’honnêteté .Mais il ne faut pas aussi oublier qu’établir les veuves et les orphelins de civils dans leurs droit, redonner les terres aux ayant droit est un devoir .

Signé Amadou Bocar Ba. .



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Info source :
AmadouBocarBa

Urgent:Un italien et sa conjointe enlevée à Kobonni

Un ressortissant italien et sa conjointe, ont été enlevés par des terroristes , à Mneissira, aux environs de Kobonni, localité située à plus de 1500 km à l’est de la capitale, en zone frontalière avec le Mali, apprend-t-on de sources sécuritaires.


L’incident est survenu, hier soir, aux environs de 21 heures dans la localité de Menssiéra à 18 km à l'est de Kobonni, en direction du Mali.
Selon des témoins oculaires, rapporte une source administrative, une bande armée a tiré au dessus du bus, dont le chauffeur avait refusé de s'arrêter. Les assaillants, qui retrouvaient à bord d'une 4X4 avait alors tiré sur les roues pour immobiliser le bus et venir en extraire les deux personnes, notamment un italien et sa conjointe.

Soirée culturelle mauritanienne.




L’association des ressortissants de Sélibaby (Mauritanie) en France A.R.S.E.F invite l’ensemble des africains, des mauritaniens, tous les amis de la musique et de la culture africaines à la soirée culturelle qu’elle organise

Le 09 janvier 2010
à la salle Jacques Brel de Villiers-le-Bel

en face du commissariat de police , bus 268 à partir de la gare RER D de Villiers-le-Bel arrêt Louis Perrein (2ième arrêt).

Venez nombreux voir les artistes invités : Sira Drame - Demba Diarra - Malick Dia et soutenir ainsi nos actions futures pour Sélibaby et le Guidimakha mauritanien ...


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Info source :
nemahaidara