dimanche 27 octobre 2013

Election municipale à Bagodine : Le 23 novembre, est-il fatidique pour les Bagodinois ?

C’est la première fois dans l’histoire des élections municipales de la Commune de Bagodine qu’il y a autant de candidats tête de liste issus de différents partis politiques. Voici les cinq candidats, qui représentent les partis politiques dans la Commune de Bagodine : Ba Bocar Soulé pour UPR, Ba Samba Hamady pour AJD/MR, Dia Oumar Hamidou pour UDP, Kane Ramata Hamidou pour Sursaut, N’gam Adama pour Tawassoul. La démocratie est fondée sur le multipartisme, chaque parti est libre de se présenter aux élections dans la commune dont il estime avoir un soutien de la population locale. La candidature de plusieurs partis politiques n’est pas une fatalité, c’est plutôt une richesse. Ce qui permet à chaque citoyen de la Commune de choisir librement le programme du parti qui répond entièrement ou partiellement à la volonté de développer la commune. Le vote est précieux, avant de mettre son bulletin dans une urne, il est indispensable de réfléchir afin de donner ce sésame, le choix à un parti qui le mérite. Dans ce cas, la population de la Commune Bagodinoise doit montrer sa maturité politique. Chaque personne inscrite exprime sa voix pour un parti politique qui œuvre pour le développement, alors évitons cette habitude de voter pour un clan ou pour un village. Je vous rappelle que tous les partis qui sont représentés dans la Commune de Bagodine sont issus de la majorité présidentielle sauf le parti AJD/MR. On peut dire que tous ces partis à l’exception de l’AJD/MR soutiennent le programme du parti du Président Abdel Aziz. L’émergence de nouveaux candidats tête de liste dans la Commune de Bagodine est-il un signe de défis, une ouverture politique ? Le choix est entre les mains des citoyens de la commune de Bagodine.
N’Diaye Oumar Bruxelles - Belgique

Mauritanie-Brakna: Arrestation de l'adjoint-maire de Jeloir

La police a arrêté, samedi soir, l'adjoint maire de la commune de Jeloir, dans la wilaya du Brakna, après avoir remis un chèque sans provision à son créancier, a appris le correspondant d'Alakhbar. Le détenu demeure toujours dans le commissariat de police à Aleg dans l'attente d'être transféré au parquet général. Par ailleurs, l'adjoint-maire en question fait partie de la liste candidate du parti Sursaut de la jeunesse dans la même commune.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Urgent : Un jeune tue à balles réelles son frère à Yaghrev

Un jeune a tué à balles réelles son frère cadet dans la localité rurale et hôtelière de Yaghrev à mi-chemin sur l’axe Akjoujt-Atar, à environ 60 km de la capitale de l’Adrar, au bas-fond de la vallée des monts Dhar avant Ain Ehl Taya. Selon anbachargh qui rapporte la triste et l’effrayante nouvelle, l’arme utilisée dans le meurtre est un fusil de chasse. Evoquant les mobiles de ce drame, selon les aveux du tueur, le cadet exécuté n’obéissait pas aux ordres de son frère ainé, disant qu’il était contraint de le tuer pour l’obliger à se soumettre à ses instructions vif ou mort. Les parents assument incontestablement une grande responsabilité dans ce qui est arrivé, parce qu’ils préfèrent gâter leurs enfants par des TV occidentales et des fusils de chances qu’ils sont tentés de reproduire les séquences au lieu de leur assurer une éducation saine permettant aux frères de se respecter mutuellement sans recourir à ces violences fréquentes mais à des degrés divers dans le pays.
Source : Le Véridique (Mauritanie)

Sit-in devant la Wilaya: Les habitants de Tidjikja réclament un spécialiste en gynécologie

Les populations de Tidjikja ont tenu un sit-in devant les locaux de la Wilaya du Tagant, ce dimanche, pour exiger que l’hôpital régional soit doté d’un spécialiste en gynécologie. Ils ont manifesté devant le Wali du Tagant leur ras-le-bol face aux nombreux cas de décès de femmes au moment de leur accouchement. Selon la porte-parole des manifestants quatre femmes ont trouvé la mort à l’hôpital de Tidjikja suite à des fausses couches. Ces femmes sont victimes selon elle de la négligence de l’État et ses promesses sans lendemain. «Nous avons à plusieurs reprises attiré l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité d’envoyer un gynécologue à Tidjikja pour mettre un terme aux évacuations couteuses se soldant la plupart des cas par le décès des patientes. Nos demandes n’ont jamais été suivies d’effet. Le gynécologue Egyptiens qui officiait à l’hôpital de Tidjikja est parti depuis l’année dernière et personne n’est venue le remplacer. Nous ne pouvons plus supporter de voir nos filles, nos mamans et nos tantes mourir devant nos yeux sans qu’on puisse leur être d’aucun secours. Nous sommes sortis aujourd’hui en nombre pour dire aux autorités régionales et à travers elles le Président de la République que nous n’en pouvons plus de supporter l’insupportable. Nous attendons de sa part qu’il agisse vite pour nous sortir de ce trépas. Nous le tiendrons désormais responsable de tout décès qui interviendra à l’hôpital de Tidjikja que nous qualifierons d’acte de non assistance à une personne en danger » devait-elle préciser. Face au Wali du Tagant, elle a insisté sur le fait que ce dernier représente l’État et par conséquent il devait faire siennes les préoccupations de ses administrés et chercher à leur trouver des solutions. « Vous devez être notre porte-parole auprès des pouvoirs publics et poser nos problèmes à qui de droit. Nous n’accepterons plus que cette situation perdure et userons s’il le faut de méthodes plus musclées pour faire entendre notre cause » lance-t-elle à l’intention du Wali. Le Wali qui est sorti accueillir les manifestants leur a promis qu’une solution sera trouvée sous peu insistant sur le fait qu’il ne ménage aucun effort pour doter l’hôpital de Tidjikja en personnel qualifié. « Je suis en contact avec le ministre de la Santé à ce sujet et j’espère que la solution au problème que vous avez posé ne saurait tarder. D’ailleurs je suggère que vous désigniez une commission qui se chargera de suivre avec moi l’évolution de la situation » dira le Wali. Notons que l’hôpital de Tidjikja créé en 1986 par les Koweitiens se trouve actuellement dans un état lamentable. Les patients y meurent par négligence, d’autres du fait de l’absence d’un minimum.
Khalil Sow –Tagant