samedi 13 février 2010

Tagant : Le problème d’eau à Achram en passe d’être réglé



Les habitants du chef lieu de la commune de Soudoud ont été confrontés, la semaine passée, à un sérieux problème d’approvisionnement en eau potable. Ce désagrément est dû, selon certaines sources, au dysfonctionnement du sondage alimentant la ville. Une situation inacceptable selon C.O.M. « Nous sommes étonnés d’apprendre qu’on est redevable à l’ANEPA de la somme de 4.644.000 Um. Les usagers du sondage d’Achram se sont toujours acquittés régulièrement de leur dû. S’il y a problème, il faut le rechercher du côté du gérant de la station. Seul Abderrahmane Ould Sneygui parce que c’est de lui qu’il s’agit, peut s'expliquer sur le sort de cet argent. D’ailleurs, Il n’est pas exclu que ce dernier soit de mèche avec la mairie d'Achram et l’ANEPA, sinon on s’explique mal que l’argent en sa possession n’ait pas servi pour ce à quoi il était destiné » indique-t-il l’air frustré.
Seulement, pour les amis du gérant du sondage d’Achram, il faut mettre cette attaque sur le compte des rivalités opposant le groupe politique de ce dernier à celui de C.O.M.
Saisi de l’affaire, le Wali du Tagant a aussitôt dépêché une mission composée du Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de l’hydraulique, le responsable régional de l’ANEPA et des éléments de sécurité. Sur place, les membres de cette mission se sont réunis avec le maire de Soudoud, son secrétaire général et le gérant de la station de pompage d’Achram, pour tirer l'affaire au clair.
La conclusion à laquelle est parvenue la mission est que, non seulement, les populations locales se sont acquittées de leur devoir en payant, rubis sur ongle, leurs factures, mais que l’argent se trouve entre les mains du gérant qui d’ailleurs n’a pas nier les faits.
Par conséquent, ce dernier est tenu pour seul responsable du dysfonctionnement du groupe par défaut de maintenance.
En quittant les lieux, le Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de l’hydraulique et celui de l’ANEPA, ont pris le soin de sensibiliser les populations sur la nécessité de payer régulièrement leur facture pour permettre à l’ANEPA de faire face à ses charges d’exploitation. Ils ont également demandé au gérant de la station de respecter à la lettre la mission qui lui a été confiée avant de lui préciser qu’un rapport faisant l’économie de la situation sera remis au Wali.
D’ailleurs, ce dernier s’est rendu le lendemain dans la Moughattaa de Moudjeria dans le cadre du programme « clôture des sites agricoles » et il n’est pas exclu qu’il aborde ce problème avec les principaux acteurs (maire, gérant de la station, populations) afin de lui trouver une solution durable.
Une solution qui ne saurait tardée parce qu’un technicien a été déjà dépêché de Nouakchott pour réparer le groupe.
Seulement, autant il est utile de mettre les populations en face de leur responsabilité (payement de leur facture) autant, il faut tenir le langage de la fermeté au gérant à défaut de prendre des mesures strictes à son encontre.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Enlévement de deux personnes par des hommes armés prés de Oualata.

Selon des sources bien informées, un jeune mauritanien et son chauffeur ont été enlevés, vendredi par des hommes armés, prés d’Achemmim, avant d’être libérés sur la frontière malienne, et leur véhicule amené par les inconnus.

Selon ces mêmes sources , le jeune Sid’Elmoctar Ould Sidami et son chauffeur se trouvaient prés du sondage « Ehel Derwich » où il ont été pris de court par deux hommes armés qui les conduiront de force en direction de la frontière, où ils les ont remis en liberté, parés avoir amené leur véhicule 4X4.

Les deux hommes ont réussi à rejoindre la localité d’Achemmim, prés de Oualata.

La piste de l’acte de banditisme demeure privilégiée par plusieurs sources, notamment dans cette zone où sévissent des bandes de trafiquants de tous genres.


www.cridem.org


Info source :
ANI (Mauritanie

La police de Boghé arrête le jeune meurtrier Jidou Ould Brahim


Une histoire triste, complexe voir sanglante : Cette nuit du 9 février 2010 entre 19h et 20h 30, Boghé Dow l’un des grands quartiers de la ville de Boghé, a été le théâtre d’un meurtre douloureux.

La victime, un jeune garçon âgé de 17 ans du nom Ibrahima Saidou Dia, fils de Saidou Dia et Mariam Diallo dite Polel. Il a été poignardé par son compagnon de clan Jidou Ould Brahim, fils de Brahim Ould Mahmoud et de Vatma mint Braika Jabar, le jeune meurtrier est élève en 5eme année, à l’ école 5 de Boghé Dow.

A Boghé actuellement, les actes de banditisme, les vols s’accentuent nuit et jour, certains analystes de la scène, ont donnés la cause de ce déclanchement à la plaine de Boghé et aux jardins autour du canal qui ne sont plus opérationnels cette année. Les jeunes qui gagnaient leur pain aux cultures, n’ont rien d’autres à faire que suivre les films des différentes chaînes où tuer et voler est un mode de vie.

L’origine de l’histoire de ce meurtre, selon les 7 enfants témoins oculaires (dont l’age varie entre 15 et 16 ans) est problème passionnel. La nommée « Mouna » élève dans une école où certains enfants du clan apprenaient sortait avec Ami, avec qui, la victime s’est bagarrée avant d’être poignardée par Jidou ould Brahim.

Jidou a agit pour aider son ami terrassé par terre par Ibrahim Saidou dia. La victime qui n’a pas prêté attention à son meurtrier est tuée sur le champ, il a reçu un coup de couteau planté, directement dans le cœur, le sang coulait partout. Le meurtrier a eu peur et prit la fuite, allant se réfugier chez lui, informant leur parent que son compagnon est mort dans leur querelle. C’est à partir de ce moment que l’enfant cacha son couteau sur le hangar. Les autres enfants qui ont assisté à la scène dramatique sont partis informés la famille de la victime.

Le commissaire de police de Boghé en compagnie de ses quelques éléments ; Youba ould cheikh, Mohamed Ismail, l’agent de police Sy, le major Sidi sont vite sur le lieu et menèrent leur enquête dans les mêmes instants, ils arrivèrent à arrêter Ami le jeune bagarreur, d’autres : Youba et le commissaire sont allés attrapés le meurtrier chez lui et la bande des témoins qui ont assisté à ce meurtre horrible.

Tous les témoins ont affirmé que « c’est Jidou qui a poignardé », et vers deux heures du matin, le meurtrier a cédé, reconnaissant ainsi les faits et il est parti avec Youba et le Commissaire de police chez lui pour ramener l’arme tachée de sang, le couteau retrouvé sur le hangar, dissimulé entre la paille.

Il a affirmé que « son intention n’était pas de tuer, parce que ce dernier dormait souvent chez lui, » c’est grâce à lui que feu Ibrahima a pu récupérer la jeune « Mouna », il a beaucoup pleuré et dit qu’« il accepte, c’est vraiment son destin ».

Selon, nos informations, l’enquête de police dans cette affaire a été l’œuvre du commissaire et de Youba. Nous disons bravo à la police de Boghé pour le service rapide rendu et efficace. La police a pu régler l’affaire de ce meurtre dans une courte durée, en remettant l’ordre à la raison nous confie un parent de ces enfants témoins oculaires.

Notons que les parents, de ces jeunes mineurs sont convoqués le lendemain au commissariat de police et les témoins ont été libérés, il restait à la police que le bagarreur Ami et le meurtrier. Quelle sera la suite de l’histoire dans un pays musulman où il y’a la justice ? Va- t’on vers le « Maslaha » ou les parents de la victime vont comprendre que leur fils est mort selon le destin ? Pour que cessent à jamais ces genres de tueries faudra t–il avancer masquer pour démasquer le Réel. ?

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique au Brakna.


www.cridem.org


Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

Un véhicule enlevé et ses occupants abandonnés au Hodh Charghi




Quatre inconnus armés ont pris d’assaut, jeudi, un mauritanien et son chauffeur, à bord de leur véhicule tout-terrain. L’enlèvement s’est produit aux environs de la localité d’Achemim, au nord-est de Néma (Hodh Charghi).

Les personnes enlevées ont été abandonnées aux frontières maliennes, vendredi, et leur véhicule a été confisqué par leurs agresseurs.

Selon des témoignages en provenance de la région, ce genre d’actes est souvent le produit de bandes de malfaiteurs, de trafiquants ou de terroristes qui écument la zone.

ainrim



www.cridem.org


Info source :
AINRIM (Mauritanie