samedi 23 avril 2011

Monde carcéral: Un nouveau bagne pour Aleg.




Aleg, capitale régionale du Brakna, a bénéficié tout récemment d’un grand bagne. Construit à environ trois kilomètres à l’Est de la ville, ce pénitencier dispose suffisamment d’outils modernes comme les grandes geôles du monde.

Véritable forteresse avec une hauteur dépassant les quinze mètres et un mur bien édifié, cette prison civile est différente à celles de Nouakchott, dont les enceintes construites, il y a longtemps, avaient fait plusieurs fois, un grand nombre d’évasions de prisonniers. Des groupes de dangereux délinquants et de tueurs avaient pu s’évader en creusant des tunnels.

La construction du nouveau bagne d’Aleg résout un vrai problème avec une capacité de plus de huit cent pensionnaires. Les prisonniers, détenus dans la vieille prison de la ville d’Aleg, construite dans le cœur de la capitale du Brakna, ont leurs places dans ce pénitencier édifiant.

On s’attend quand même à un transfert de centaines de prisonniers de la prison civile de Dar Naïm, dont notamment ceux des grands délinquants, vers le nouveau bagne d’Aleg, ce qui permettra de désengorger les prisons de Nouakchott, qui accueillent quotidiennement un beau monde de délinquants de tous genres, affirme une source carcérale.

La prison civile de Dar Naïm, qui avait été mise en service depuis quelques années, ayant une capacité de places pour 800 prisonniers environ, abrite aujourd’hui, plus d’un millier de détenus. Plusieurs décès, dont les causes n’ont pas été décelées, avaient été signalés, ces dernières années, dans cette prison. Parmi ces décès, figurait un certain nommé Mamadou Malal Bayo, sénégalais, natif de 1967 à Dakar pour son appartenance à un réseau de trafiquants de chanvre indien à Nouadhibou, capitale économique du pays.

Balla LY

Une caravane médicale au profit des populations du village de Dar El Barka et ses environs




Le forum social et culturel des cadres de la jeunesse ressortissant de la wilaya du Trarza a organisé vendredi dans le village de Dar El Barka relevant de la commune de Rosso une caravane médicale au profit des habitants du village et de ses environs.
Dans une déclaration au correspondant de l'AMI, le médecin Mohamed Fall, responsable de la caravane a indiqué que le but de cette caravane qui dure deux jours est de donner des soins et des consultations dans diverses spécialités de manière gratuite.
Il a ajouté que le forum a pris l'habitude d'organiser diverses activités sanitaires et culturelles, d'apporter un appui aux équipes sportives de la wilaya et de prendre en charge certains orphelins.
Des bénéficiaires ont exprimé, pour la circonstance, leurs remerciements pour le forum pour les services qu'il dispense aux populations les plus démunies.
La caravane dispose de deux ambulances mises à sa disposition par la commune de Rosso pour faciliter le transport des malades.
AMI

Ouverture d'un seminaire à Nouadhibou sur la jeunesse et le développement



L'hôtel " El Jezzira" à a abrité vendredi le deuxième seminaire organisé par l'organisation des jeunes pour la réforme et le développement relevant du parti "Tewassoul" sous le thème de :" les jeunes et le développement: rôle et place".
Le seminaire qui dure trois jours vise à explorer le rôle que peut jouer la jeunesse dans l'impulsion du développement. Plusieurs conférences relatives au thème de la rencontre seront données pour la circonstance.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, M. Cheikhani Ould Beiba, vice-président du parti "Tewassoul" a insisté sur l'importance de la ville de Nouadhibou pour son parti avant de parler de la relation qui existe le parti et l'organisation des jeunes, précisant que le but de cette rencontre est d'unifier les vues pour sortir avec des objectifs communs sur les moyens permettant de développer le pays.
Pour sa part, le président de l'organisation des jeunes de "Tewassoul", M. Soubhi Ould Weddadi a indiqué que l'organisation de cette rencontre qui vient après celle de Nouakchott a pour but d'attirer l'attention sur le lien étroit entre qui existe entre le décollage économique et la participation des forces vives de la société, en particulier les jeunes.

AMI

Zouerate : Atelier de Formation et Exposition d’arts plastiques à la Maison de la Société Civile.




La Commune de Zouerate a organisé un atelier de formation au profit des clubs de jeunes et des lauréats des écoles primaires et une exposition d’arts plastiques à la Maison de la Société Civile en collaboration avec l’Union des Artistes Plasticiens de Mauritanie.

Cette expo, la première du genre dans la ville minière donne un véritable coup de pousse à la seine culturelle dans cette ville située au nord de la Mauritanie. Khabed Aly Dide Moulay Idriss Président de l’UAPM et animateur de la formation s’est dit satisfait de l’organisation de cette activité.

L’utilisation du dessin et des arts plastiques comme moyen d’expression doit être développé chez les jeunes, a-t-il précisé.

Durant cinq jours, les jeunes ont eu l’occasion d’étaler leurs talents et imaginations sur des feuilles et des toiles, crayons et pinceaux à la main. Les couleurs et les traits se sont entremêlés pour donner des formes, images, paysages et expressions.

Le Maire de Zouerate, Monsieur Yacoub Ould Salem Vall, a affirmé que le conseil municipal prendra toutes les initiatives nécessaires à l’émancipation des jeunes et au développement des talents. L’exposition qui a débuté hier, doit s’achever le 30 avril au grand bonheur des Zoueratois.


www.cridem.org


Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Kaédi, une ville comme la notre




Introduction.


La ville de Kaédi est la plus importante agglomération de la vallée du Gorgol. Ville attachante du sud mauritanien, jadis grenier du Fouta, centre culturel et artistique, elle évoque d'impérissables souvenirs pour les habitants de la sous région, notamment les plus anciens.

Chaque kaédien peut apporter le meilleur à la ville. Ce qui apparaît parfois aujourd'hui dans les comportements des habitants comme le pire à travers des contradictions est en réalité la somme de volontés individuelles, non organisées, de faire progresser la commune.

Ces comportements rendent difficile voire impossible, dans certains cas, la capacité de porter en commun des projets dans la durée. Les attitudes individuelles à l’œuvre ne peuvent pourtant trouver leur réelle efficacité que dans une organisation collective réfléchie qui mobilise toutes les bonnes volontés.

Le présent texte n’a pas vocation à porter un quelconque jugement sur les comportements des uns et des autres. Il n’a pas pour objet de faire la moindre remarque sur les choix politiques de chacun d’entre nous. Il ne veut donner de leçons à qui que soit. Loin de moi ces sordides tentations. La naïveté ne guide pas non plus son écriture. Cet écrit se veut donc comme un profond cri du cœur. Il a pour but d’attirer - pour une fois de plus - notre attention collective sur la situation désastreuse de notre bonne ville, de susciter l’intérêt commun et au-delà de proposer quelques pistes, non exhaustive, pour répondre de la crise de gestion à l’œuvre dans la ville de Kaédi.

Les réponses apportées à l'insoutenable situation nécessiteront forcément des efforts et des sacrifices de la part de chacun. Des freins, venant de là où on ne les attend pas, pourraient ralentir les ambitions collectives. Mais il ne faudra pas y céder. Seule la volonté de faire avancer la ville doit être le fil conducteur de tous nos engagements communs.

Au risque de choquer certains, je pose le postulat selon lequel, pour sortir définitivement la commune de sa décadence actuelle, il est d'abord et surtout indispensable de transcender les clivages politiques, ethniques et sociaux. Sans cette prise en compte, tous les efforts entrepris seront vains et n’auront aucune efficacité dans la durée.

Un développement urbain totalement en panne


Située à près de 500 kilomètres de la capitale, l'agglomération s'étend le long du fleuve Sénégal. Ancienne étape du mythique bateau « Le Bou El Mogdad », communément appelé «Bouyel » qui reliait jadis Bakel (Sénégal) à Saint-Louis (Sénégal), la ville recèle de nombreux atouts. Les larges bandes de terres agricoles du Walo, les potentialités d'élevage et même les terres sablonneuses du Djiéri constituent des opportunités inestimables pour son développement économique. Les freins sociaux et politiques empêchent cependant la valorisation de ces atouts, générateurs de revenus pour les habitants.

La région est de plus en plus sinistrée. Seuls quelques équipements réalisés par les migrants apportent une légère amélioration au cadre de vie dans les villages. Kaédi, la capitale régionale, n'a bénéficié d'aucune réalisation récente. Le temps s'est arrêté ici depuis plusieurs décennies. Alors que nombre de villages alentours bénéficient de jumelages qui contribuent à accompagner leur développement, elle reste le parent pauvre de la coopération décentralisée, attendant encore une hypothétique commune jumelle. La mobilisation des habitants pour pallier à cette carence demeure faible voire même inexistante à certains moments.

De plus, la structure nationale en charge de la question ne fait visiblement rien pour aider la ville à trouver un vrai partenaire. Elle a même eu tendance à bloquer quelques initiatives, comme pour figer durablement la plus grande ville du sud dans les abîmes de l'isolement. La signature d'une convention de jumelage peut certes contribuer au développement de la ville, mais elle ne réglera pas tous les problèmes.

La commune ne peut pas non plus attendre tout de l'Etat mauritanien qui est lui même en panne et se cherche encore malgré les volontés exprimées par ci et par là. Le contexte économique et social y est dramatique. Isolée, bafouée et méprisée, elle fait face à une redoutable crise urbaine, sociale et économique qui a atteint un niveau sans précédent. Faute d’équipements capables de retenir sur place les populations, de nombreux jeunes gens désertent la ville pour aller grossir les rangs des damnés de la capitale. Certains tentent leur chance à l'étranger.

A la quête d'un hypothétique bien être, tous rompent progressivement leurs liens avec leur ville natale. En la quittant, ils prennent le risque de ne plus jamais y retourner s'installer. Aux autochtones en place, s'ajoute désormais une nouvelle population qui se sent appartenir à la ville. L'agglomération accueille en effet depuis le début des années 70 de nombreuses populations rurales.

Des quartiers entiers sont ainsi sortis de terre, habités exclusivement par ces nouveaux migrants, chassés par la brousse, en quête d'un bien être qu'il est bien difficile à trouver sur place. Devenues toutefois de vrais kaédiens, ces populations doivent construire désormais avec les anciennes, sans distinction entre elles, l'avenir de la ville à laquelle elles sont toutes foncièrement attachées.

Au cours des trois dernières décennies, le visage de la ville a profondément changé. Elle s'étend désormais de manière anarchique sur des zones inondables, en sursis, qui ont été en partie détruites par les violentes pluies de 2010. La stupidité des occupations arbitraires et des choix d'urbanisation, contraires à toute règle de l'urbanisme moderne, s'est révélée au grand jour. Les vieux quartiers de Touldé et de Tantadji regardent tranquillement le fleuve. Epargnés par la violence des pluies du fait de l'ingéniosité des anciens qui sont leurs promoteurs, ils poursuivent cependant leur lente mutation urbaine.

Le quartier Gataga, plus à l'ouest, loin du fleuve, est quant à lui progressivement défiguré par la construction de petits immeubles, peu adaptés au mode de vie locale. Je porte moi-même une part de responsabilité dans cette transformation physique, ayant reconstruit ma maison familiale en dur comme beaucoup d'autres habitants. La volonté de rentrer dans la modernité est en train de changer le paysage de ce territoire de sorte que si les défunts revenaient de l'au-delà, ils ne reconnaitraient point leur propre domicile.

Le pronostic vital de la principale ville de la quatrième région est engagé. Les indifférences, conscientes ou non, ne doivent pas démobiliser les énergies populaires pour relever les défis auxquels la commune est confrontée. Les seules réalisations emblématiques, devenues des ruines au fil du temps faute d'entretien, ont été effectuées avant le milieu des années 70, sous la direction de feu Youssouf Koïta. Ces équipements, susceptibles d'accueillir des activités économiques, se sont dégradés et certains sont devenus des refuges pour animaux errant.

Les équipes municipales qui se sont succédées depuis cette période, n'ont pas eu de politique urbaine ambitieuse, ni même de politique volontariste. Elles n’ont effectué aucun véritable diagnostic pour appréhender des difficultés locales et y apporter des réponses au cas échéant. Elles ont été surtout spectatrices de la dégradation de la ville, devenue à certains endroits un dépotoir d'ordures à ciel ouvert et une concentration humaine totalement exclue des circuits de la maigre économie locale. La gestion urbaine ne nécessite pourtant pas forcément de moyens financiers importants. Son efficacité est limitée lorsqu'elle s'organise simplement à travers des actions ponctuelles sans réels liens entre elles.

Améliorer le cadre de vie locale et structurer des équipes techniques compétentes et efficaces sont des objectifs nécessaires à atteindre pour sortir la commune de sa torpeur. Mais l'essentiel passera d'abord et surtout par la préparation d'un véritable projet urbain cohérent et ambitieux, porté par des élus compétents et une société civile volontaires qui ont comme unique but de tirer la ville vers le haut et non de nourrir d'inutiles ambitions personnelles qui pourraient encore bloquer durablement l'épanouissement des habitants.

L'indispensable volontarisme collectif pour relever les défis


Un défi majeur se dresse devant nous. Il rend ainsi urgent de dépasser les sordides querelles et les inutiles divisions. Il nécessite en outre que chacun avale son égo pour regarder dans le même sens et de bâtir ensemble sans discrimination sociale et ethnique un solide projet pour notre chère ville. Aussi, est-il capital d'admettre que nous ne pouvons pas être tous des chefs.

Pour bien et efficacement fonctionner, tout groupe, quel qu’il soit, doit être doté d'une discipline irréprochable. Il doit être organisé et avoir des buts précis, sous la conduite d'un leader, reconnu par tous. La vie est ainsi faite. La nécessité de s'organiser dernière un leader que nous aurons choisi et que nous soutenons fermement pour porter nos ambitions collectives s'impose plus que jamais. Celui ci pourra nous conduire vers des victoires collectives. Tout comme nous l'aurons choisi pour porter notre parole et défendre l'intérêt général, nous pourrons le destituer s'il s'écartait de ces attentes.

Nous devons donc nous rassembler pour réussir ensemble. Pour le seul intérêt de Kaédi. C'est uniquement dans cette perspective que notre ville redeviendra exemplaire, s'appuyant sur un développement réussi et une unité retrouvée. C'est possible avec la rigueur et la force de conviction qui nous caractérisent souvent.

Kaédi mérite tout. Elle a tout donné à chacun d'entre nous. A notre tour, rendons la ce qu'elle attend depuis longtemps maintenant. Sans rechigner, ni prétexte. Elle a besoin de tous quelque soit nos compétences, notre situation sociale et économique, notre origine ethnique, notre lieu de résidence et notre ancienneté en tant que kaédien. Chacun dispose d'un talent utile pour l'avenir de la ville.

Rassemblés, nous mobiliserons alors des compétences qui rendraient jaloux et pâle plus d'une équipe gouvernementale. Rassemblés, nous serons forts et capables de soulever toutes les montagnes du monde et de lever les freins qui bloquent le développement de la ville. Au-delà de nos différences politiques et sociales, il y a un objectif essentiel qui doit nous unir : l’avenir de notre commune. La construction de cet avenir vaut plus que toute idéologie politique et tout prétexte fallacieux. Alors que les sociétés maghrébines se révoltent pour casser la chape de plomb qui les étouffe et pour recouvrir leur liberté, les kaédiens sont toujours empêtrés dans leurs insensées contradictions qui continuent à les affaiblir.

Personne ne pointe publiquement ces carences, mais tous les reconnaissent pourtant dans les huis clos des conversations de salon. Il n'est alors pas étonnant que la ville, depuis plusieurs années, n'est pas envoyé un seul ministre aux différents gouvernements du pays alors qu'elle regorge de l'une des plus fortes densités de cadres et de talents du pays. Il n’est pas surprenant non plus que les villages alentours tendent à la supplanter et à mieux occuper désormais l’espace politique régionale.

Je suis peiné, comme beaucoup d'entre vous, par cette situation ubuesque qui ne changera que par notre seule volonté. Personne ne la modifiera à notre place. Alors soyons donc courageux et assumons clairement nos responsabilités. L'histoire ne nous jugera pas par nos réussites individuelles - même si c'est important - mais par nos réactions et nos comportements collectifs pour la réussite de cette belle terre qui nous a vus naître et grandir.

La capitale de la quatrième région ne ferait plus rêver les villageois alentours comme autrefois. Mais elle pourrait être, grâce au nouvel élan que nous impulserons collectivement, la capitale stratégique, le centre économique, le pôle culturel et la ville mythique qu'elle a toujours été dans le passé. Elle susciterait ainsi l'intérêt qu'elle revêtait jadis pour les populations de la vallée du fleuve Sénégal.

Les dysfonctionnements urbains, sociaux et économiques actuels à l'oeuvre ne sont pourtant ni inéluctables, ni une fatalité. La spirale de l'exclusion n'est pas non plus irréversible. En promouvant des structures d’accueil et d’accompagnement efficaces, nous pourrons juguler ces difficultés. Nous sommes tous fières et attachés à notre ville. Nous en parlons toujours avec enthousiasme et ferveur. Nous nous y identifions dès que possible.

Alors pourquoi sommes-nous incapables de nous rassembler pour en faire un havre de vie paisible et exemplaire? Pourquoi sommes-nous frileux lorsqu'il s'agit de nous mobiliser pour porter concrètement ensemble un projet commun auquel chacun apportera sa contribution? Pourquoi nous privons nous de rêver ensemble pour construire une ville radieuse dont nous serons encore plus fière ?

Je rêve du moment - que j'espère imminent - où rassemblés, nous montrerons au monde notre capacité à redonner une image positive et enviée à notre chère ville. Je rêve de l’instant où rassemblées, nous attirerons vers la perle du Fouta des investisseurs enthousiastes, des centres de formation performants, des établissements scolaires efficaces, des artistes talentueux et bien d'autres acteurs économiques, éducatifs et culturels qui contribueront à son rayonnement.

Nous referons ainsi de ce haut lieu des spiritualités le symbole d'un développement harmonieux, prenant en compte toutes les questions actuelles de la ville (environnement, économie, action sociale, emploi, formation…).

Conclusion


En définitive, pour relever le défi qui se dresse devant nous, il ne s'agira point d'exclure qui que ce soit. Quelque soit notre ancienneté dans la ville, nous sommes tous kaédiens et devons porter ensemble le nouveau souffle qui s'impose désormais à nous de manière urgente.

Il sera indispensable de transcender les clans, les clivages et les factions qui hypothèquent notre nécessaire rassemblement. Rien ne sera toutefois simple, des empêcheurs de tourner en rond seront toujours à l’œuvre. Mais avec la détermination, la persévérance et la clarté d'esprit, nous pourrons réussir.

Je suis prêt - en ce qui me concerne et sans condition, ni intérêt personnel - à assumer pleinement ma part de responsabilité dans ce défi pour Kaédi. J'y prendrai toute ma part et souhaite que chacun d'entre nous participe activement et sans complaisance, ni calcul quelconque à cette aventure pour hisser vers les sommets cette ville qui nous appartient tous et qui sera, quoiqu'il en soit et quelque soit notre attitude, notre fierté ou notre honte…

Tidiane M’Paly KOÏTA
(FRANCE)

www.cridem.org


Source :
Tidiane M'Paly Koïta (France)