jeudi 30 juin 2011

Signature d'une convention entre le 'Marathon International de Nouadhibou' et '1RPT'




Cridem – Pouvez-vous Mr Haidara nous parler de cette signature convention de partenariat?


Haidara
– Merci et tu peux me tutoyer, pour nous l’association UN REPAS POUR TOUS (1RPT) a eu à forcer notre estime et gagner notre respect et considération par ses actions bénévoles pour lesquelles nous les félicitons et nous aimerons toujours participer. Il s’agit :

1 – De donner gratuitement des repas équilibrés aux prisonniers et aux aventuriers de Nouadhibou,
2 – D’organiser des caravanes médicales et des distributions de dons dans des villages et hameaux au sud du pays pour ne citer que ces deux exemples.

3 – En plus de ce que je viens de citer 1RPT est si bien organisé avec peu de moyens que le Marathon International de Nouadhibou (MIN) aura beaucoup à apprendre.

Cridem – Quelle sera l’apport du MIN à votre nouvel partenaire (1RPT) ?


Haidara
– Le MIN fera bénéficier à 1RPT :

1 – Son circuit de communication nationale et étrangère,
2 – De ses relations avec les autres associations mauritaniennes et étrangères avec lesquelles le MIN est lié par des conventions de partenariat,
3 – nous comptons confier certaines taches à 1RPT certaines tâches,
4 – Une place dans les stands du MIN à l’étranger comme Marrakech et Marseille pour sa propre réclame.

Cridem – Que souhaite en retour le MIN de l’association 1RPT ?

Haidara
– Un partenariat solide basé sur la confiance et le respect dans un but non lucratif pour développer le sport et aider sans attendre au retour quelque chose dans l’intérêt de nos populations victimes de l’ignorance et du capitalisme sauvage et prédateur.

J’aimerai avec votre autorisation, s’il vous plait, ajouter que dans notre politique et philosophie nous encourageons les associations et ONG locales du simple fait que dans notre pays ou il y’a de très bonnes ressources humaines et beaucoup de compétences. Il est temps à ce que nos populations comprennent que personne ne viendra construire à notre place la Mauritanie et cet esprit d’assistance doit être banni à jamais. Mettons nous au travail pour des résultats.

Cridem – Pourquoi aimes-tu courir vers Cansado ?

Haidara
– Courir sur la route de Cansado est le trajet que j’aime le plus pour les raisons suivantes :

1 – De chez moi à Cansado en passant par la route de Bagdad la distance fait 14Km 500, une bonne distance pour bien suer et faire travailler mon cœur,

2 – Une fois la centrale électrique dépassée jusqu’à Cansado, tout est propre, pas de chèvre et ni d’animaux domestiques et pas des voitures qui stationne anarchiquement

3 – Courir dans Cansado est agréable par les trottoirs, les arbres plantés, la propre de cette cité industrielle qui prouvent que l’on peut bien vivre dans environnement propre et entretenu.

Cridem – Ou en sont les préparatifs de la seconde édition de votre marathon peux-tu nous parler des sponsors qui ont déjà répondu?

Haidara
– Le travail me prend chaque jour pas moins de 3 heures, les coupures d’électricité, et les coupures ADSL si fréquentes à Nouadhibou nous déstabilisent. Avec toutes ces difficultés notre marathon fait son petit chemin. Les sponsors ayant répondu sont :

1 – Mme Cissé Ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sport par un montant de sa poche d’après ce que la personne qui crédité notre compte depuis Nouakchott,
2 – Maersk Mauritanie (mon employeur),
3 – La Snim,
4 – Des promesses

Nous espérons que les sociétés de Télécommunication, les banques, les industries minières, alimentaires et des pêches ainsi que les assurances, les entreprises de consignation, les concessionnaires et les représentants installés en Mauritanie nous feront confiance. Cette confiance va dans l’intérêt de notre jeunesse et de l’Athlétisme. A ce jour nous avons réalisé les 12% de notre projet de budget.

Cridem – Que voulez-vous ajouter ?

Haidara
– Le Marathon International de Nouadhibou est l’affaire de toute personne qui aime le sport et qui réside à Nouadhibou, notre projet pour 2011 est de loin plus ambitieux et plus grand que celui de l’année passée, nos portes sont ouvertes et soyez les bienvenus
Cridem
Signature d'une convention entre le 'Marathon International de Nouadhibou' et '1RPT'

Cridem – Pouvez-vous Mr Haidara nous parler de cette signature convention de partenariat?

Haidara – Merci et tu peux me tutoyer, pour nous l’association UN REPAS POUR TOUS (1RPT) a eu à forcer notre estime et gagner notre respect et considération par ses actions bénévoles pour lesquelles nous les félicitons et nous aimerons toujours participer. Il s’agit :

1 – De donner gratuitement des repas équilibrés aux prisonniers et aux aventuriers de Nouadhibou,
2 – D’organiser des caravanes médicales et des distributions de dons dans des villages et hameaux au sud du pays pour ne citer que ces deux exemples.

3 – En plus de ce que je viens de citer 1RPT est si bien organisé avec peu de moyens que le Marathon International de Nouadhibou (MIN) aura beaucoup à apprendre.

Cridem – Quelle sera l’apport du MIN à votre nouvel partenaire (1RPT) ?

Haidara – Le MIN fera bénéficier à 1RPT :

1 – Son circuit de communication nationale et étrangère,
2 – De ses relations avec les autres associations mauritaniennes et étrangères avec lesquelles le MIN est lié par des conventions de partenariat,
3 – nous comptons confier certaines taches à 1RPT certaines tâches,
4 – Une place dans les stands du MIN à l’étranger comme Marrakech et Marseille pour sa propre réclame.

Cridem – Que souhaite en retour le MIN de l’association 1RPT ?

Haidara – Un partenariat solide basé sur la confiance et le respect dans un but non lucratif pour développer le sport et aider sans attendre au retour quelque chose dans l’intérêt de nos populations victimes de l’ignorance et du capitalisme sauvage et prédateur.

J’aimerai avec votre autorisation, s’il vous plait, ajouter que dans notre politique et philosophie nous encourageons les associations et ONG locales du simple fait que dans notre pays ou il y’a de très bonnes ressources humaines et beaucoup de compétences. Il est temps à ce que nos populations comprennent que personne ne viendra construire à notre place la Mauritanie et cet esprit d’assistance doit être banni à jamais. Mettons nous au travail pour des résultats.

Cridem – Pourquoi aimes-tu courir vers Cansado ?

Haidara – Courir sur la route de Cansado est le trajet que j’aime le plus pour les raisons suivantes :

1 – De chez moi à Cansado en passant par la route de Bagdad la distance fait 14Km 500, une bonne distance pour bien suer et faire travailler mon cœur,

2 – Une fois la centrale électrique dépassée jusqu’à Cansado, tout est propre, pas de chèvre et ni d’animaux domestiques et pas des voitures qui stationne anarchiquement

3 – Courir dans Cansado est agréable par les trottoirs, les arbres plantés, la propre de cette cité industrielle qui prouvent que l’on peut bien vivre dans environnement propre et entretenu.

Cridem – Ou en sont les préparatifs de la seconde édition de votre marathon peux-tu nous parler des sponsors qui ont déjà répondu?

Haidara – Le travail me prend chaque jour pas moins de 3 heures, les coupures d’électricité, et les coupures ADSL si fréquentes à Nouadhibou nous déstabilisent. Avec toutes ces difficultés notre marathon fait son petit chemin. Les sponsors ayant répondu sont :

1 – Mme Cissé Ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sport par un montant de sa poche d’après ce que la personne qui crédité notre compte depuis Nouakchott,
2 – Maersk Mauritanie (mon employeur),
3 – La Snim,
4 – Des promesses

Nous espérons que les sociétés de Télécommunication, les banques, les industries minières, alimentaires et des pêches ainsi que les assurances, les entreprises de consignation, les concessionnaires et les représentants installés en Mauritanie nous feront confiance. Cette confiance va dans l’intérêt de notre jeunesse et de l’Athlétisme. A ce jour nous avons réalisé les 12% de notre projet de budget.

Cridem – Que voulez-vous ajouter ?

Haidara – Le Marathon International de Nouadhibou est l’affaire de toute personne qui aime le sport et qui réside à Nouadhibou, notre projet pour 2011 est de loin plus ambitieux et plus grand que celui de l’année passée, nos portes sont ouvertes et soyez les bienvenus

Nouadhibou : L’ombre d’un candidat




L’ombre d’un candidat plane sur les élections à Nouadhibou. C’est ce que nous voulons démontrer. Les rumeurs sont départagées sur la candidature éventuelle de Monsieur Salah Edine Ould El Bechir aux prochaines consultations parlementaires. Le fait relevant de l’ordinaire a surpris plus d’un électeur à Nouadhibou.

Certains se demandent comment il peut relever ce défi. On lui cherche un parti de taille pour lui assurer une place de député. Eh bien ! Je vais vous surprendre : Salah Dine compte se présenter comme candidat indépendant.

Dans le cas où cela s’avère impossible avec les nouvelles règles qui régissent les candidatures à ces postes politiques tant convoités, un parti est prêt à l’accueillir. Il vous sera communiqué en temps opportun.

La force de ce candidat réside dans le fait qu’il a beaucoup de soutien dans les milieux défavorisés. En plus du soutien qu’il apporte à la commune dans le domaine de la coopération avec les espagnols, il a toujours veillés à la formation, le suivi et la contribution matérielle et physique des petits métiers qui génèrent des revenus à leurs propriétaires.

On peut citer à titre d’exemples : Les jardins qu’il continue à suivre. Un spécialiste étranger fait le déplacement tous les six mois pour apporter conseils et matériels de jardinage. Ce ne sont pas non plus les handicapés qui vont me démentir. Il les a assistés dans tous les domaines en mettant à leurs dispositions béquilles, chaises roulantes, moyens de transport et matériels de sport.

Il a apporté un grand soutien dans le domaine de la santé aux communes de Dakhlet Nouadhibou. C’est ainsi qu’il a fait venir des missions composées de spécialistes en ophtalmologie, dermatologie, médecines générales, diabètes, cardiologie, ect… Des milliers de personnes ont ainsi été soignés et des médicaments ont été distribués et tout cela gratuitement.

Des ambulances ont été cédées pour aider tous les centres de santés de la région. Cet autochtone bénéficiera sans nul doute des siens pour briguer ce mandat. Tous ses atouts et bien d’autres contribueront à le propulser en tête de course. Voilà des réalisations qui méritent bien un fauteuil de député.

Mohd Lemine Zemragui

cridem

Yellitaare Boosoya : Il nous est permis de rêver.





Aucune œuvre humaine n’est parfaite et le pessimisme relève de la lâcheté et la naïveté des hommes. Changer le destin d’une communauté n’est pas une question d’années ou de générations mais demande plutôt une clarté dans la vision, une définition de la mission et un partage des valeurs fondamentales.

La volonté est une vertu mais elle doit être drapée dans des compétences variées, des savoirs faire et savoir être pour se traduire dans les faits. Pour Yellitaare Boosoya, la volonté et l’engagement y sont mais c’est dans les compétences ou le bat blesse car même si elles sont la sont pas exploitées pour le bénéfice de la communauté.

Yellitaare Boosoya et la communauté toute entière a besoin d’un leadership non seulement volontaire et engagé mais compétent, fort et édifié sur les questions cruciales de l’heure.

Yellitaare Boosoya qui se veut le cadre idéal pour accompagner les changements sociaux, économiques et culturels des populations jadis nomades, ne pourra être utile à la communauté qu’elle veut servir si elle n’ose pas interroger certaines pratiques séculaires dans les domaines suivants :

- Dans le domaine social : l’éducation décadente des enfants, l’éducation des filles, les mariages précoces, l’excision, l’égalité entre l’homme et la femme, les clivages claniques, le féodalisme d’antan etc.

- Dans le domaine économique : le mode d’élevage extensif, les cérémonies sociales occasionnant un gaspillage des ressources, le chômage et perspectives pour les jeunes, la façon dont nos émigrés et personnes dites nanties investissent ect…

- Dans le domaine de la culture : quelle éducation donner a nos enfants, la place de la langue « pulaar » dans la mondialisation et la place de la culture peule vis-à-vis des menaces externes etc…

Avec toute humilité, je pense que nos débats, nos préoccupations et nos efforts doivent tous verser dans les problématiques évoquées ci- haut. Yellitaare Boosoya a besoin d’un leadership compétent, volontaire et agressif qui doit faire preuve de tact et de pédagogie pour avancer des pistes de solutions aux nombreux défis soulevés en évitant de bousculer les pratiques séculaires ancrées dans le quotidien de la communauté.

L’homme est au début et à la fin de toute action de développement. Dans ce contexte mondiale marqué par l’incertitude du libéralisme, les ressources financières externes deviennent de plus en plus rares et leur mobilisation est devenue une aubaine même pour les pays en voie de développement étranglés par le poids de la dette et les conditions d’obtention de l’aide publique au développement devenues insupportables, Yellitaare doit être stratège en élaborant une stratégie de mobilisation interne/locale des fonds.

Pourquoi ne pas tenter de commencer par une banque communautaire a l’instar de nos parents et grands parents ? Certains diront que les contextes sont différents mais je pense que le moment le plus opportun c’est aujourd’hui. Si le principe est acquis, rien n’empêche sa faisabilité après l’analyse des problèmes, des objectifs et des risques.

Notre communauté n’est pas très pauvre mais ce dont elle a besoin c’est un bon encadrement et une bonne organisation pour investir dans les secteurs porteurs pouvant créer la croissance et absorber le chômage surtout des jeunes. Des initiatives personnelles et des synergies collectives sont souhaitables dans ce sens.

Il est de la responsabilité de la crème de Boosoya tant au niveau national qu’a la diaspora d’œuvrer pour relever les nombreux défis se posant a la communauté loin des clivages claniques, politiciennes et générationnelles. Espérons que l’heure de la vérité et de la participation a sonné et que l’élite a murie pour jouer le rôle qui lui sied pour mener une réflexion stratégique et consensuelle pour accompagner la communauté dans ces changements socio-économiques mondiaux pour ne pas rater le train du développement durable.

Il est loin du but de cet article de minimiser les efforts des uns et des autres soient- ils sociaux, culturels, économiques ou politiques ni une prétention de donner une leçon a quiconque mais un cri de cœur pour une synergie en vue de bâtir tous ensemble l’avenir de cette communauté et de redorer son blason.





www.cridem.org


Source :
TufndePinal

mercredi 29 juin 2011

Nouadhibou : le Célestène un danger pour la vie des citoyens.




Le Célestène, ce médicament pourtant interdit de consommation est toujours disponible dans toutes nos pharmacies à la cité économique, prescrit par nos médecins, et aucune mesure n’est entreprise par les services de santé pour le retirer du marché .

Le médicament est accusé d'entraîner de graves problèmes de santé ( hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforation et hémorragie digestive ; des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant.) La situation est pour le moins confuse.

Il est grand temps que nos médecins sachent qu ils sont responsables de la vie des citoyens par les ordonnances qu ils prescrivent.

Les services de santé doivent impérativement intervenir pour retirer ce médicament en obligeant les médecins de ne plus le prescrire aux patients au risque de se voir traîner devant les juridictions, et de mener une campagne auprès des pharmaciens pour le retirer de leur officine pour éviter aux citoyens tous les effets indésirables possibles de ce médicament.

www.cridem.org


Source :
Oumtounsy (Mauritanie)
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Rosso : la grande affluence pour le permis de conduire




Après plusieurs années, la Commission de permis de conduire est à Rosso depuis dimanche 26juin. Comme il fallait s'y attendre, plus d’un millier de candidats au permis dont beaucoup venus de Nouakchott et d'autres régions se bousculent au bureau des transports.

Certains passent la nuit devant les locaux des TP et il faut tout le savoir faire des forces de sécurité pour maintenir l'ordre. Une telle affluence s'explique par le fait que les candidats doivent nécessairement passer devant la commission contrairement à ce qui se faisait il y a encore quelques années. La transparence est donc de rigueur.

La commission comprend le président, le vice président, et trois membres dont le commissaire de police de Rosso et le commandant de brigade de la gendarmerie de Rosso. Le candidat au permis doit se présenter à la commission muni de son reçu d'inscription pour passer un examen oral sur le code de la route. Par la suite rendez-vous lui est donné pour l'examen pratique.

Il faut noter que jusqu'ici tout se déroule dans la transparence. Aucun candidat ne se plaint de quoi que ce soit. Selon le président, la commission devrait être à Rosso pour cinq jours mais que du fait de l'affluence, elle pourrait prolonger son séjour.

La journée du mardi 28 a été consacrée à l'examen pratique au stade Ramdane de Rosso où les candidats devaient suivre un circuit en forme de 'S', faire la marche arrière en passant entre des jalons et faire d'autres manœuvres. Le chef de service régional des transports, M. Mohamed Ali Ould Mohamed interrogé sur place a réaffirmé que la commission était là pour donner le permis aux conducteurs qui le méritaient.



www.cridem.org


Source :
rjtcd2011

Nouadhibou : Une mission de l’U.P.R pour aplanir les tensions.




Une délégation de l’Union Pour la République présidée par l’actuel directeur général de la SMCP Ba Abdoulaye et comprenant Ould Tibari et Mint Ahmed Ouah a séjourné dans la cité économique pour préparer et écouter les avis des militants de ce parti en vue des élections législatives et municipales de cette année.

L’union pour la république a encore du mal à convaincre ses militants sur le rôle qu’il entend jouer lors de ce scrutin. Au cours des réunions tenues au siège de la fédération sis quartier Dubai par la mission dépêchée de Nouakhcott par le parti pour une éventuelle mobilisation des militants en vue des consultations d’octobre prochain, le constat a été fait au sujet du mécontentement qui règne au sein de ce parti qui n’arrive pas à décoller depuis que sa fédération a été mise en place.

Les militants de l’UPR ont exprimé leur désarroi au cours d’une réunion des cadres au siège de la fédération qui n’a pas mobilisé les militants, Seuls 40 personnes, militants et responsables confondus ont répondu à la convocation.

La composante négro-africaine, les hommes d’affaire Ont été les grands absents à cette réunion. Les participants ont dénoncé la rupture observée entre la base et les dirigeants du parti à Nouadhibou notamment sur la ligne directrice à adopter pour redynamiser les structures de la fédération, et ne veulent pas entendre qu’on leur impose un candidat aux prochaines consultations sans tenir compte des propositions des militants de la base.

A la lumière de ces divergences de vue et interventions parfois violentes, force est de constater qu’une crise latente couve actuellement au sein de ce parti à la cité économique qui lui enlève toute réussite aux prochaines consultations. Une crise qui trouve son explication dans la rupture entre le sommet et la base. L’UPR est aussi fragilisée par la guerre que se livrent les clans tribaux, régionaux et les sensibilités politiques telles que le forum et EMEL.

Pour un grand nombre d’analystes, l’Union Pour la République ne pourrait pas aplanir toutes les tensions observées actuellement au sein du parti à quatre mois des élections législatives et municipales.

www.cridem.org


Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Politique / Messaoud Ould Boulkheir à Tidjikja



Le Président de l’Alliance Populaire Progressiste est arrivé à Tidjikja lundi 27 juin à la tête d’une forte délégation composée de responsables, cadres et élus de l’APP. Reçu avec faste par un imposant public, le Président de l’APP a animé un meeting populaire dans l’après-midi avant de présider une réunion des cadres organisée après un fastidieux diner qui lui a été réservé par la coordination régionale de l’APP du Tagant.
Le discours tenu par Messaoud Ould Boulkheir à Tidjikja n’a pas différé de ceux qu’il a tenus dans les autres régions. Il est revenu invariablement sur le souci de sauvegarder la paix et la cohésion nationales. Il a insisté sur les derniers développements de la situation sociopolitique du pays porteuse, selon lui, de germe d’insécurité. Le président de l’assemblée nationale s‘est prononcé ouvertement contre la violence et la révolution aveugle, insistant au passage sur l’impérieuse nécessité d’aller au dialogue seul moyen de conjurer les menaces qui pèsent sur le pays. Par la suite, Ould Boulkheir a fait allusion à certains milieux de l’opposition qui l’accusent de collaborer avec le pouvoir en place et qui depuis quelques mois incitent les mauritaniens à la violence et à la révolution qualifiant la rumeur de mensongère. Messaoud Ould Boulkheir n’a pas oublié, pour autant, de s’excuser auprès de ceux qu’il aurait portés préjudice à travers un mot déplacé ou par un comportement offusquant venant de lui.
Le Président de l’Assemblée Nationale a joué à fond la carte de l’apaisement aussi bien vis-vis d’une certaine opposition qui avait jugé son attitude suspecte (aller au dialogue avec ou sans l’opposition) que vis-à-vis la majorité invitée à plus d’ouverture pour permettre la tenue d’un dialogue national franc.
La COD au rendez-vous
On a noté par ailleurs la présence de quelques responsables des partis de la COD dont certains, à l’image de Dah Ould Abdel Jellil ont accueilli le Président de l’APP à la tête d’une forte délégation de partisans. Il y a également la présence des éléments de l’UFP et celle plus discrète des militants du RFD. L’accueil réservé au Président de l’APP à Achram par Abdallahi Ould Souleymane est aussi un fait majeur à signaler. De façon générale, on peut dire que le meeting animé à Tidjikja par le Président de l’APP a permis de faire converger plusieurs acteurs politiques et militants de tout bord. On a même noté la présence en masse des militants De l’UPR.
La fausse note du boycott
D’autre part même si, Messaoud Ould Boulkheir a été conciliant tout au long de son discours tenu à Tidjikja, il n’a pas daigné commenter l’acte posé par les militants de l’APP regroupés en comité de crise et qui ont décidé en signe de protestation de boycotter l’accueil réservé à Tidjikja au leader hratine. Au contraire, de sources proches de ce groupe, Messaoud aurait saisi les autorités administratives régionales pour leur demander de retirer la banderole portant l’inscription « Nous sommes contre la dissolution d’El Hor » soulevée par les partisans de ce groupe. En effet, quelques minutes après, non seulement la banderole a disparu subitement, mais ses porteurs ont été conduits dare-dare à la police pour une garde à vue qui aurait duré plus de quatre heures d’horloge. Il a fallu, toujours selon notre source, l’intervention de Messaoud Ould Boulkheir pour que les détenus soient libérés. Cet acte au lieu d’apaiser les esprits a fait monter d’un cran l’ire des partisans du boycott qui ont publié dans la soirée une lettre de protestation fustigeant l’attitude de l’administration régionale et le comportement autocratique du Président de l’APP.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr




mardi 28 juin 2011

Mosquée de Djingué : gestion Partisane et Suspecte des autorités locales ?




Djingué, est une localité à dominante peule, dans la commune de lexeïbe1, Moughata de Kaédi. Après la deuxième guerre mondiale, ce village avait construit une mosquée, et son premier Iman fut EL Hadj Abou Ba, un érudit hors pairs.

Elle était la propriété de trois quartiers : Lao, Djingué 1 et Sinthiano. Pendant les années 90, les habitants de Djinguée voulaient renouveler ce lieu de culte, mais ils n’arrivent pas à tomber d’accord sur l’emplacement. Ce malentendu dura 12 ans et toutes les autorités qui se sont succédé ont demandé à chaque localité de construire là où ils veulent en laissant l’ancienne Mosquée.

Au mois d’avril passé, la visite inopiné du Directeur de l’orientation Islamique de Chef d’arrondissement LexeÏbe 1 dans le quartier Est sans même avertir l’autre partie qui est l’Ouest laissent beaucoup de questions sur des lèvres.

Ainsi le Directeur de l’orientation Islamique ordonna à l’une des parties (quartier Est) détruire l’ancienne Mosquée pour en construire une nouvelle, à l’autre partie (quartier Ouest) d’aller construire chez eux. Quelle mascarade ? Cette décision de droit d’héritage légués par leurs ancêtres qui ont construit ce culte à la sueur de leurs fronts, en vendant leurs taureaux et bœufs sacrifice du bon créateur.

Ce qui ressortirait de cette décision ce que les gens de l’Est aurait monnayé pour avoir l’autorisation de construire une nouvelle mosquée. Leurs ressortissants, la plupart « Flamiste », aux Etats Unis et en France ont envoyé de l’argent, une somme de 2 500 000 UM aux mains de Sall Hamidou, Directeur d’une Ecole privée, Alpha Malick Sall, qui avait même fondé son école sur la charité qu’il faisait pour le compte de cette mosquée.

Cette cagnotte, selon la version de Sall Moussa Demba, aurait été versé Directeur général Moustapha Ould Abdarahmane Chef d’arrondissement de lexeÏbe 1 et au préfet de Kaédi. Le Président Aziz avait raison de dire, lors de visite aux Port de l’Amitié « la corruption à dénaturer notre personnalité et notre culture », elle vient de franchir un seuil extrême, en atteignant le domaine de Dieu.



Source :
baba ly

Un policier accusé de viol sur une mineure déferré en prison à Aleg




MLOB, c’est son nom. Ce policier jusque là en service au commissariat de police de Darel Barka a été arrêté depuis le dimanche, 19 juin par la Brigade de gendarmerie de cette commune suite à une plainte déposée par les parents de Fatimetou M.L., âgée de 14 ans en état de grossesse de 4 mois selon une source sécuritaire et qui accuse le flic d’avoir abusé d’elle.

Pour l’heure, le flic dort en prison à Aleg et il attend son jugement.

Les faits selon nos sources se sont déroulés dans la localité de Cham, localité située à 8 kilomètres du village de Darel Barka et où se trouve un poste de contrôle policier. (nous y reviendrons dans nos prochaines éditions)

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna



Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Source militaire : Un salafiste s’est rendu à l’armée mauritanienne près de Fassala.




Une source militaire a indiqué à Sahara média qu’un combattant d’Al qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) s’est rendu hier mardi à l’armée mauritanienne près de Fassala.

D’autre part, une source militaire malienne, citant des témoins oculaires, a indiqué au correspondant de Sahara média à Tombouctou, que 15 voitures d’Al qaeda ont été vues se dirigeant vers le terrain des combats entre cette organisation terroriste et l’armée mauritanienne.

Cette source a également affirmé que les accrochages dans la zone de la forêt de Wagadou on cessé depuis deux jours.

A noter aussi que, selon des sources sur la route de l’Espoir, des renforts militaires ont été vus quittant Nouakchott vers l’est du pays.



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Politique/ L’UPR sillonne le Tagant



Mohamed Hassen Ould Mohamed Saad, est arrivé à Tidjikja, samedi dernier, à la tête d’une mission de sensibilisation chargée de vulgariser le discours politique du parti au pouvoir. Accueillis par le fédéral du Tagant Mohamed Ould Abdy et par de nombreux cadres de la région, les missionnaires de l’UPR ont tenu, au lendemain de leur arrivée, une réunion de sensibilisation à Tidjikja élargie aux responsables des structures de base locales et aux cadres et aux élus UPR de la Moughataa.
A l’entame de la rencontre, Mohamed Hassen Ould Mohamed Saad a indiqué à l’assistance que le but de la mission, qu’il préside, s’articule autour de trois points essentiels. Il s’agit selon de lui de l’ouverture du nouveau siège du parti, de la sensibilisation des militants de base autour des questions de l’heure (révision des listes électorales, discipline du parti, situation politico-économique locale, régionale et internationale …) et collecter les doléances et griefs formulés par la base.
Au cours de la réunion, Ould Mohamed Saad est revenu longuement sur les dernières mesures prises à l’encontre des militants qui ont refusé de se plier aux décisions du parti. Il a indiqué que dans un souci d’hégémonie et de discipline interne l’UPR sévira vigoureusement contre toute forme d’indispline.
Il a par ailleurs mis l’accent sur la lutte contre la gabegie, la sécurisation des frontières, le terrorisme, des sujets qui préoccupent actuellement le pays.
Il a appelé les militants de la Moughataa de Tidjikja à plus de discipline et à travailler, constamment, à l’ancrage de leur parti pour lui permettre d’aborder les prochaines élections jumelées (municipale et législative) avec confiance et sérénité.
Prenant la parole à son tour, madame Gouffe Mint Amnech cadre au ministère de l’Education nationale et membre de la délégation de l’UPR a insisté sur le rôle et la responsabilité qui incombent à la femme sur le plan politique. Elle a rappelé le quota accordé à cette dernière au niveau de l’administration et sur le plan politique (présence significative sur les listes électorales). Elle a également fait mention du programme de l’UPR et des réalisations du gouvernement.
La parole est revenue ensuite à l’assistance et plusieurs intervenants se sont succédés pour évoquer des questions liées à la révision des listes électorales, le recensement à des fins d’état civil, le manque de coordination entre le sommet et la base, les tiraillements partisans ect.
En réponse, Mohamed Hassen Ould Mohamed Saad a indiqué que pour ce qui est de la révision des listes électorales, des mesures sont prises pour que tous les militants UPR soient inscrits et des registres sont déjà mis à leur disposition. Il a ensuite invité les militants de la Moughataa de Tidjikja de rester souder et de participer activement aux activités du parti qui seront définies et exécutées localement à travers un plan d’action qui sera mis en place incessamment par la section de Tidjikja. Il a enfin invité les militants de son parti à plus de discipline et de rigueur.
Le groupe de Temtemlel amené par Zeindane Ould Tfeil candidat UPR aux sénatoriales prochaines et la coordination des groupes politiques de Tensiqh pilotée par Meymoune Ould Soumbar se sont déplacés en masse pour assister à la rencontre.
Absence remarquée du maire de Rachid et son groupe
La réunion de sensibilisation tenue à Tidjikja l’après-midi du dimanche 26 juin a été marquée par l’absence remarquée du groupe politique piloté par Sid’ Ahmed Ould Dié maire de Rachid. De sources sûres, ce dernier aurait décidé de boycotter la délégation de l’UPR en signe de désaccord par rapport aux dernières décisions disciplinaires qui ont été prises à son encontre. Candidat indépendant aux élections sénatoriales prochaines, Sid’ Ahmed n’avait pas accepté de retirer sa candidature pour cautionner celle de Zeidane Ould Tfeil candidat officiel de l’UPR pour la Moughataa de Tidjikja. Fort du soutien indéfectible de plus de 45 conseillers, le charismatique maire de Rachid tient mordicus à passer comme futur sénateur de Tidjikdja, un poste qui selon certains observateurs devrait revenir logiquement à El Wahat du fait de son poids électoral. Les alliés naturels du maire de Rachid ne se sont pas fait prier pour afficher à leur tour leur désaccord. En effet, le groupe de Hamoud Ould Abdy et la députée Qhlana Mint Hadhana s’est absenté sans raison n’apparente que celle d’être solidaire de la position du maire de Rachid. Une position que d'aucuns jugent pourtant peu confortable pour l’UPR qui normalement devrait normalement compter avec le poids électoral du maire de Rachid très populaire du reste et qui ratisse large au Tagant et au-delà en Assaba, au Guidimakha , dans les deux Hodhs….
Moudjéria après Tichitt
Après les audiences accordées dans la soirée aux militants de Tidjikja qui en avaient exprimé le souhait, la délégation de l’UPR conduite par Mohamed Hassen Ould Mohamed Saad s’est rendue le lendemain à Tichitt pour les mêmes motifs de sensibilisation autours des idéaux de l’Union Pour la République, son fonctionnement interne, son programme politique, sur la campagne d’enrôlement en cours et sur les défis de l’heure. A Tichitt, la délégation a été reçue par les deux groupes politiques locaux : celui du député de Tichitt et celui du sénateur représenté par le maire de Tichitt. Mercredi prochain, la délégation UPR qui sillonne le Tagant se rendra à Moudjéria, dernière étape de sa tournée régionale.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr.

Brakna : Bientôt, la confiture de bissap sur le marché local grâce à la Fondation MON3



L’Ong International Espagnole très active dans notre pays ces dernières années vient de boucler une session de formation de deux jours en faveur de 50 femmes, représentantes de coopératives maraîchères basées dans la Wilaya du Brakna. Une session de formation consacrée à « La Transformation du Bissap en Confiture ».

La dite formation rappelons le, s’est déroulée du 14 au 15 juin 2011 dans les locaux du Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé. Elle était assurée par deux dames, expertes en dans le domaine de la transformation du bissap en confiture et qui avaient été dépêchées à Boghé par la coopérative Marhaba, basée elle à Rosso, la capitale régionale du Trarza.

Durant quarante huit heures, les participantes ont suivi avec une attention particulière des cours de théorie et de pratique axés sur les techniques de transformation du bissap en confiture. La technique de transformation du bissap en confiture proprement dite, n’est pas difficile à assimiler selon l’une des femmes qui a subi cette formation et que nous avons interrogé.

Mais le plus difficile, a-t-elle dit, c’est de savoir respecter les conditions d’hygiène qui doivent entourer la mise en œuvre des différentes phases de production de cette crème. Les participantes ont été reparties en plusieurs groupes de travail et chacune d’elles a exécuté toutes les phases de l’opération sous le contrôle des formatrices. A la fin, les stagiaires ont produit plusieurs échantillons de bouteilles remplies de confiture prête à la consommation.

La coopérative « Marhaba » qui a formé les maraichères du Brakna pour le compte MON3 est créditée d’une solide expérience dans la production de la confiture de bissap. A ce jour, elle ravitaille plusieurs épiceries de la capitale nationale en confiture de bissap selon l’une des formatrices qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la session de formation en présence des autorités locales.

Plus loin encore, elle ne parvient plus à satisfaire la demande de plus en plus forte des épiceries de Nouakchott a ajouté notre interlocutrice. Les femmes ont reçu à la fin de la formation leurs attestations délivrées par le Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé. Le Brakna en général et Boghé en particulier sont des zones agricoles où la culture du bissap est très développée.

Cette formation constitue une véritable opportunité pour les maraîchères qui, à terme pourront tirer un profit inestimable dans la production et la transformation de cette plante. Rappelons qu’au cours de la cérémonie inaugurale, le directeur du Lycée de Formation Technique et Professionnelle M. M’Rabih O Abdel Razak a profité de l’occasion pour faire une présentation de son établissement et le rôle qu’il joue dans le développement socio économique de la Wilaya.

Cet établissement dévient de plus ouvert sur les forces vives du terroir et de la région depuis la propulsion de l’actuel directeur ; Ould Abdel Razak à la tête de l’institution. Autrement dit, on sent une plus grande lisibilité de son action. Peu avant l’intervention du directeur, c’est le représentant de MON3 qui est lié au Lycée Technique par une convention partenariale qui a prononcé une allocution dans laquelle, il a relaté l’ensemble des activités menées par son Ong dans le pays.

Il a indiqué que ce séminaire s’inscrit dans le cadre du programme intitulé : « Création d’un espace de formation, de diffusion, technique et supérieure, et de recherche agro-sylvo-pastorale sous la perspective d’un développement régional durable » financé par la mairie de Barcelonne.

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna




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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Succès de la mission UPR en Inchiri.




La mission de l’UPR conduite par Zeinabou Abdoul, membre du Conseil national du parti au pouvoir et comprenant Maimoune Ould Wena et Ahmedna Ould Minnih respectivement chargé des relations extérieures de la commission nationale des jeunes et membre de la commission est arrivée samedi dans la commune de Benichab en compagnie de Mohamed Ould Mrabih Ould Abidine, Fédéral de l’UPR pour la wilaya de l’Inchiri.

A son arrivée, la mission a été accueillie par le maire UPR de Benichab et par le président de la sous-section du parti. Une importante réunion avec les présidents des comités de base a été tenue et suivie d’une série d’audiences marathon avec les cadres et les notables de la localité.

Dans l’après-midi, un meeting populaire a été organisé au cours duquel, la présidente Zeinabou Abdoul a fait un important exposé sur la situation du parti, sur les réalisations du président de la Républiques et sur les défis majeurs que le pays doit relever dans un contexte mondial difficile.

La présidente de la mission a notamment exhorté les militants de l’UPR à redoubler de vigilance face à la menace terroriste et à contrecarrer la perfidie des campagnes d’intoxication d’une certaine opposition aux velléités sournoises. Zeinabou Abdoul a par ailleurs appelé les partisans de l’UPR à resserrer davantage leurs liens et à s’inscrire sur les listes électorales en vue des prochains scrutins municipaux et législatifs.

Pour leur part, les membres de la mission El Maimoune Ould Wena et Ahmedna Ould Minnih ont consacré leur intervention sur des aspects techniques et didactiques comme la vulgarisation des nouvelles circulaires de l’UPR visant la dynamisation des activités politiques et les relations entre les différentes structures du parti.

En amont comme en aval, le fédéral de l’Inchiri, Mohamed Ould M’Rabih Ould Abidine a balisé le champ des interventions en fustigeant comme à l’accoutumée le tribalisme et le clanisme. Dans une brillante conclusion, il dira notamment que l’UPR est résolument décidé à la promotion de la citoyenneté au détriment de toutes les considérations rétrogrades voire désuètes.

Dans la même foulée, il mettra en garde tous les militants contre le trafic d’influence et ceux qui en font leur sport favori. Il dira notamment que la vision révolutionnaire et ambitieuse qu’a le Président de la République pour la Mauritanie n’est pas compatible avec les vieilles méthodes comme le trafic d’influence, le tribalisme et le clientélisme. Et moins avec la gabegie qui a toujours constitué un champ fertile au tribalisme et au clanisme.

Rappelons que la mission de l’UPR avait procédé vendredi à l’inauguration du siège de la section du parti à Akjoujt avant d’avoir une série d’entretiens fructueux avec les militants, cadres et notables de la ville.

En quittant la wilaya, Zeinabou Abdoul s’est félicité du succès de la mission et a tenu à félicité spécialement le Fédéral de l’Inchiri, Mohamed Ould M’Rabih Ould Abidine pour sa disponibilité constante, son esprit d’ouverture et pour son dynamisme politique. La présidente a salué également l’enthousiasme et la ferveur des militants de l’UPR en Inchiri. Elle se dit rassurer quant à l’issue des prochaines élections.


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Source :
Rim24 (Mauritanie)

Ibrahima Moctar Sarr et la délégation de L’AJD/MR en tournée dans le Gorgol et le Guidimakha.




(L’Etape d’Achorguitt et Kaedi )
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Le samedi 25 Juin 2011, la délégation de l’AJD/MR à sa tête le Président Ibrahima Moctar Sarr et composée de Mamadou bocar Ba, Tourade ould Haiballa, Malal Seck, Maimouna bocar Ba, lamine Tall et Hamidou Bathily a entamé une tournée dans le Gorgol et le Guidimakha à la rencontre des militants.

Comme prévu, la délégation s'est arrêtée dans le village d’Achorguitt à 35 km d’Aleg où l’attendait Mr Tourad ould Haiballa membre du parti. Il était accompagné de notables d’Achorguitt à leur tête Mr le Maire Sidi ould Meyloud et l’Imam du village Ahmed Mahmoud.

Un déjeuner débat qui a durée plus de quatre heures était organisé et les discussions tournaient autour de la situation politique du pays, et plus particulièrement sur les prochaines échéances électorales.

Lors de sa prise de parole, le président Ibrahima Moctar Sarr rappelle que l’existence même de la Mauritanie dépend de cette unité nationale, il insiste sur la nécessité de la vérité et de la justice tout en prônant le pardon. Enfin, le président réaffirme son attachement au vrai Islam, mais pas celui utilisé pour servir des intérêts personnels.

L’étape d’Achorguitt fut vraiment intéressante et riche en enseignement. La délégation a quitté Achorguitt en direction de Kaëdi où l’attendaient Mr Fara Oumar Ba et certains militants à l’entrée de la ville.

Une rencontre fut organisée avec les militants de cette localité et plusieurs thèmes furent abordés. Le Président Ibrahima Moctar Sarr fera l’historique de la politique mauritanienne de 2005 à nos jours, expliquant aux militants la position du parti lors du coup d’Etat contre SIDIOCA, de la décision du parti à participer à l’élection présidentielle, du problème de la constitution et de l’adhésion de l’AJD/MR au sein de la CPM.

Il rappellera les sept points d’accord avec la majorité. Le président incite les militants à se mobiliser pour les prochaines échéances électorales. Enfin le Président Ibrahima Moctar Sarr reviendra sur les problèmes actuels liés au recensement, pour en apprécier les difficultés posées et la détermination du parti à ne pas laisser les choses en l'état.

Après plusieurs interventions des militants, la réunion se terminera dans une ambiance bon enfant.

Malal Seck

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Source :
AJD / MR

Nouadhibou : Les matelots manifestent pour l’augmentation de salaires Cliquer pour une photo plus grande




Des dizaines de matelots ont manifesté, lundi, devant la wilaya de Dakhlet Nouadhibou, pour exiger la hausse de leurs salaires.


Dans une déclaration à l’ANI, le porte-parole de matelots Mohamed Ould Sid’ Ahmed a affirmé que les salaires des matelots n’ont pas connu de révision à la hausse depuis 2005 et ce malgré la montée en flèche des prix des denrées de consommation de base.
Ould Sid’Ahmed a également mentionné que les centrales syndicales n’ont pu infléchir la volonté du patronat qui perpétue cette situation.
La ville de Nouadhibou a connu, ces derniers jours des mouvements de protestation, notamment chez le dockers et les « journaliers », pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
ANI

dimanche 26 juin 2011

Mission de sensibilisation de l’UPR au Hodh Gharbi





Dans le cadre de ses missions au niveau des structures régionales du parti à l’intérieur du pays, la mission chargée du Hodh Gjarbi, présidée par Ali Ould Alada,membre du Coneil National, a démarré ses travaux, aujourd’hui, à Tamchekett.

Au cours des rencontres avec les responsables des structures, Ould Alada a insisté sur l’accompagnement de la révision de la liste électorale, en prévision des échéances législatives et municipales d’octobre prochain, afin que les électeurs profitent du recensement.

Le missionnaire du parti a fait également mention du programme de l’UPR et des réalisations du gouvernement.

Notons que la moughataa de Tamchekett compte cinq sous-sections de l’UPR.

canalrim.info

Offensive de l’armée mauritanienne contre AQMI : Bilan Officiel




Le bilan officiel de l’offensive de l’armée mauritanienne contre une base d’AQMI dans l’ouest du Mali a été rendu public dimanche 26 juin vers 19 heures. «Du coté mauritanien, il y a eu sept blessé et deux ont succombé à leur blessures. Les deux morts ont été rapatriés en territoire mauritanien et y ont été enterrée.

Du Coté de l’ennemi, il y a eu 15 morts et un nombre indéterminé de blessé » a annoncé le colonel Teyib Ould Brahim (notre photo), directeur de la communication et des relations publiques de l’armée mauritanienne.

Ould Brahim qui tenait la conférence de presse avec le Colonel Brahim Vall Ould Cheibany, Chef du bureau des opérations, a également révélé que l’opération a été mené conjointement avec l’armée malienne et que cette dernière a fait 09 prisonniers parmi les terroristes dont 08 sont de nationalité mauritanienne.

Khalilou Diagana

Cridem

Mali - L'Armée malienne arrête neuf membres de l'Aqmi





L'armée malienne a arrêté dans la nuit de samedi à dimanche neuf membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans l’ouest du Mali, près du lieu où l'armée mauritanienne a lancé une offensive contre cette organisation, a appris dimanche l’AFP de source militaire.

"Nous avons arrêté entre Nara et Sokolo neuf membres d’Al-Qaïda au cours d’une opération de sécurisation et nous sommes en train de les convoyer vers Bamako", a déclaré cette source. Les personnes arrêtées sont six Mauritaniens et trois personnes d'ethnie peule dont la nationalité n'a pas été précisée, a-t-elle ajouté.

L'armée mauritanienne a lancé vendredi dans le secteur de la forêt de Wagadou une offensive contre Aqmi, quatre jours après le début d'opérations menées conjointement avec l'armée malienne le long de leur immense frontière commune.

Le Mali et la Mauritanie sont parmi les pays les plus touchés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie où cette organisation a ses racines. Elle possède des bases dans le nord du territoire malien d'où elle organise dans le Sahel des attentats et des enlèvements - essentiellement d'Occidentaux - ainsi que divers trafics.

AFP



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Source :
Afreekelection (Côte d'Ivoire)

Nouvelle offensive militaire sur Aqmi : Objectif atteint ?




Deux dépouilles mortelles et des blessés militaires seraient arrivés hier à la ville de Bassiknou, dans l’est du pays, non loin de la frontière malienne. Aucune confirmation officielle n’a été encore donnée sur le bilan exact de cette nouvelle offensive militaire menée la veille par l’armée sur un camp d’Aqmi dans la zone de la forêt du Wagadou, située à l’Ouest du Mali.

Si le camp terroriste visé a été entièrement démoli, comme l’auraient indiqué des officiels mauritaniens, peut-on parler alors d’objectif atteint avec le minimum possible de pertes ? Cela fait plusieurs semaines que l’armée mauritanienne mobilise l’opinion nationale et internationale sur sa capacité de frappe ainsi que sur la modernisation de ses équipements et de ses éléments, notamment par l’organisation de visites de terrain au profit de leaders politiques, de parlementaires, de maires, de journalistes.

Parallèlement, l’armée mettait à échec de nombreux cas d’infiltration de réseaux terroristes ou narcotrafiquants qui tentaient de pénétrer le pays, certains que la Mauritanie n’était pas encore parvenue au stade élevé de sécurisation de son vaste territoire.

Dans la foulée de ces coups de médiatisation, l’armée préparait discrètement cette seconde offensive militaire au delà des nos frontières qu’elle venait de mener vendredi dernier, réussissant selon plusieurs sources à démolir entièrement un campement d’Aqmi. Il faut encore du temps pour avoir tous les éléments nécessaires sur ces accrochages qualifiés par les maliens de très violents.

Entre temps, les première nouvelles, non encore officiellement confirmées indiquent que l’armée mauritanienne aurait perdu dans l’affrontement 2 soldats. Il y a eu également des blessés, dont deux grièvement» dans l’offensive, selon ces informations, qui confirment l’entière démolition du campement d’Aqmi, ciblé par l’assaut mauritanien.

Côté malien, des sources précisent que l’armée malienne, contrairement aux exigences de la coopération commune régionale contre Aqmi, n’a pas participé à l’attaque proprement dite, bien que l’affrontement se soit déroulé dans une zone relevant de son territoire. Ces premières informations qui évoquent la destruction d’ un campement d'Aqmi conduisent à se demander su on peut parler d’objectif atteint neuf mois après sa première offensive en solo en territoire malien, menant une opération plus au nord contre l'organisation.

On se souvient, en juillet 2010, l'armée mauritanienne avait mené un raid avec l'appui de la France contre une unité d'Aqmi dans le Sahara malien, avant de mener seule, en septembre, une offensive dans la région de Tombouctou, près de la frontière mauritanienne.

Amadou Diaara

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Source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

Tagant : Messoud boycotté par le comité de crise APP du Tagant.




les militants APP de Tidjikja et de Moudjéria regroupés au sein d’un comité de crise ont décidé de boycotter les activités et manifestations visant à accueillir le Président de l’APP à Tidjikja le 27-6-2011.

Cette décision fait suite à une réunion tenue à Tidjikja la soirée du samedi 25 juin regroupant le fédéral APP chargé du Tagant, le secrétaire général de la jeunesse, la secrétaire générale des femmes, certains membres de la coordination régionale et plusieurs cadres de l’APP.

Le comité de crise a rendu publique une déclaration dans laquelle, il est fait état des motifs à l’origine de cette décision :

Déclaration


Vu la crise qui secoue le parti APP depuis plusieurs mois dont le bureau exécutif présidé par Messaoud Ould Boulkheir semble ignorer délibérément ; Vu l’attitude unilatérale affichée par le Président de l’APP et son groupe qui ont décidé de fermer les yeux face à toute revendication aussi légitime soit-elle,

Nous militants de la coordination régionale du Tagant et des sections de l’APP de Tidjikja et de Moudjéria regroupés en comité de crise, avons décidé de boycotter toutes activités et manifestations visant à accueillir Messaoud Ould Boulkheir à Tidjikja le 27- 6-2011.

Nous considérons que l’APP s’est complètement désorientée par rapport à sa ligne politique initiale en dissolvant le mouvement El Hor. Aussi nous demandons par la même occasion à l’UPR de ne pas interférer dans nos affaires internes.

Les signataires


Section de Tidjikja

-Mohamed Ould Oumar , Coordination Régionale du Tagant
-Mohamed Mahmoud Ould Brahim ,Coordination Régionale du Tagant
-Sidi Mohamed Ould Mohamed El Moctar , Coordination Régionale du Tagant
-Mohamed Ould Mohamed Lemine Coordination Régionale du Tagant
-Dah Ould Mohamed Mahmoud Ould Bilal, Coordination Régionale du Tagant -Mohamed Lemine Ould Slama, Coordination Régionale du Tagant

-Moustapha Ould Saleck, Coordination Régionale du Tagant
-Ahmed Oud Saleck Ould Swelem, Coordination Régionale du Tagant
-Moctar Ould Sidi Moloud, Coordination Régionale du Tagant
-Mohamed Ould Sidi Moloud, Secrétaire général chargé de la Jeunesse
-Dada Mint Sidi Moloud , Secrétaire générale chargée des femmes
-Mohamed Lemine Ould Sweid, cadre

-Mohamed Ould Bey , Cadre
-Oumar Ould Sidi Ould Oumar, cadre
-Lekhliva Ould Varajou, cadre
-Abdallahi Ould Sidi Mohamed Ould Abeîd, cadre
-Hamany Diory Bey, Cadre
-Abdarahmane Ould Saleck, cadre

-Oumar Ould Moustapha, coordination jeunesse
-Vatimetou Mint Mohamed Lemine, coordination femme
-Slama Ould Mohamed Lemine, coordination jeunesse
-Moctar Ould Mohamed Lemine, coordination jeunesse
-Loueily Ould Oumar, coordination jeunesse
v -Khadijetou Mint Hamedy Ould Blal, coordination femme
-Mariem M/ Med d Saleck O Soueilim coordination femme
-Khadijetou M/ Ahemd O Bilal, coordination femme
-Khadijetou M/ Dah O Bilal, coordination femme

Section de Moudjeria

-Cheikh Ould Messoud, fédéral APP au Tagant
-Oumar Ould Zoueine, Coordination départementale
-Sghair Ould Moubarek, Coordination départementale
-Sidi Mohamed Ould Abeid El Barka, Coordination départementale

-Sidi Ahemd Ould Aweje, Coordination départementale
-Mahfoud Ould Khatry , Coordination départementale
-Sidi Mohamed Ould Mahmoud , Coordination départementale
-Ahmed Ould Vadel, Coordination départementale

Oumbeirik Ould Cheikh, Coordination départementale
Mohamed Ould Mabrouk, Coordination départementale

Comité de crise APP/Tagant
Khalil sow
khalil1965@yahoo.fr

Yellitaare Boosoya: garder l'espoir pour batir ensemble l'avenir.




Cette association de développement créée en 2002 et reconnue en 2007 dont l’objectif était d’œuvrer pour le regroupement et la sédentarisation des populations nomades commence à récolter les fruits de ses efforts dans la sensibilisation des communautés cibles.

Créée a partir du néant et voulant une rupture totale avec la vie associative traditionnelle informelle, elle fut dirigée par des jeunes engages ayant des ambitions inégalées pour accompagner les changements socio-économiques des populations nomades pour que leur transition vers la sédentarisation se passât en douceur sans heurts majeurs.

Avec ses moyens financiers quasi- inexistants, elle a pu suscite un éveil des associations villageoises qui se sont beaucoup inspirées de son savoir faire. Faute des capacités internes de mobilisation des financements internes et externes couplées a l’instabilité politique dans le pays, les activités de Yellitaare Boosoya ont drastiquement diminué.

Faire le développement dans un pays en voie de développement n’est pas évident pour les associations de ce genre et dans des pays ou une association ou une ONG locale ne sont qu’une affaire de famille ou une propriété individuelle.

Les hommes sont responsables de leur propre processus de développement et la société civile peut jouer un grand rôle pour une plus grande équité dans la répartition des richesses, pour que chacun ait accès aux services et aux ressources sans exclusion aucune pour réduire les inégalités.

Malgré le contexte politique et institutionnel national favorable a la décentralisation et à la participation de tous pour la réduction de la pauvreté, les opportunités de participation et d’implication de la société civile restent cependant relativement limitées. Pouvons - nous espérer qu’avec le changement politique actuel que l’état met tout son poids et son soutien pour que la société civile ait la place qui lui sied comme acteur incontournable de développement et de gouvernance loin des considérations opportunistes?

Yellitaare Boosoya, sous la présidence éclairée de Ba Idrissa Zakaria lance un appel à tous ses adhérents et sympathisants à s’impliquer davantage dans la vie de l’association afin de l’aider à continuer sa vision et d’atteindre les objectifs qu’elle s’est assignés.

Yellitaare Boosoya a besoin des compétences et des ressources financières de tous ses adhérents et sympathisants aussi bien au niveau national que dans la diaspora pour aller vers le chemin du développement durable dans ce contexte mondiale axé sur la compétitivité pour l’accès aux financements. Rechercher des financements externes est une bonne chose mais capitaliser sur le Self help peut être le chemin obligé pour réussir le pari du développement.





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Source :
TufndePinal

Bababé : Atelier de formation sur les techniques d’ATPC




Un séminaire de formation de 30 relais communautaires (facilitateurs), s’est ouvert à Bababé, le lundi dernier et a pris fin ce vendredi à l’auberge sis centrale thermique. Une rencontre qui a pour but de former les communautés sur les techniques de l’ATPC (assainissement, total piloté par la communauté), pour les pousser à mieux appréhender l’interdiction de la défécation à l’air libre.

Traitant d’ un sujet tabou nécessitant une certaine pédagogie, les formateurs, Mohamed Oud Tolba directeur de la station de radio Mauritanie à Aleg, membre du comité régionale de suivi du programme ATPC brakna, Dia Mariétou, coordinatrice régionale du programme ATPC brakna et présidente de l’ONG Faabuya, ont d’entrée de jeu expliqué simultanément en français et en pulaar aux séminaristes que la facilitation requiert une certaine pédagogie de la part du facilitateur et surtout une largesse d’esprit.

C’est pourquoi dans ce genre de thèmes il y aura plus de réprobation que d’adhésion de part des communautés ciblées.

C’est ainsi que dans la visite de terrain, quatre groupes se sont formés pour rencontrer les communautés. Ce qui a permis une meilleur appréciation de la marche de la honte (visite de terrain avec l’ensemble leaders villageois que sont le chef de quartier, les imams, les présidents des associations et autres membres de la communauté). Elle a déclenché le dégout chez les communautés, les relais ont pu eux même constaté de visu les dégâts qu’ont pu causer les dépôts de cacas fait à l’air libre et évaluer leur nombre à la périphérie de la ville.

Les participants ont eu droit à un exposé très détaillé sur la défécation à l’air libre, et aux moyens de vulgariser quant à ses effets nocifs pour les populations avoisinantes. La défécation à l’air libre causerait des maladies diarrhéiques et d’autres maladies contagieuses comme le cholera, la tuberculose.

D’après les formateurs il serait intéressant pour les personnes ne disposant pas de latrines chez eux, effectuant leur besoin dans les airs de défécations de creuser un trou et d’enfouir les cacas pour éviter que certains animaux domestiques et de la basse cour (vaches, chevres, chiens, poules, canes,) soient en contact avec cacas et les transmettre aux personnes dans les cités.

Le vent, et les mouches ont attirés l’attention des facilitateurs sur leurs capacités de transmission rapides des maladies causées par la défécation à l’air libre.

Il a été surtout, question dans cette approche du respect des coutumes et des normes villageoises. Ceci pour ne pas heurter l’amour propre des populations et les déranger dans leur vécu quotidien. Du coup le facilitateur aura comme première mission de contacter les chefs de village ; les imams de mosquées, les leaders des femmes et des jeunes dans toutes localités visitées. Surtout leur demander eux même de proposer les lieux et la date de la reunion, puis écouter tout le monde.

Sans de discrimination d’âge ou sexe. Enfin demander aux populations eux même de faire la cartographie leur propre localité, de proposer le chronogramme des activités qui s’en suivront.

A la fin de la cérémonie, les relais, ont eux même remercier les formateurs et ont pris des engagements que dorénavant, ils n’attendront ni la autorité encore moins des formateurs pour commencer à se prendre en charge sur le plan de l’assainissement et du suivi. Comme dira un intervenant, il leur manquait les outils nécessaires pour faire passer le message. Ce qui fut fait par cette approche sur les ATPC.

Armya Deme



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Source :
Armya Deme

samedi 25 juin 2011

Sy Abdoulaye, maire de la commune de MBagne « Le maire c’est une coquille vide On ne peut même pas signer un jugement établi par le cadi… ».





Les populations ont-elles été organisées de manière à pouvoir se rendre à MBagne pour se recenser sans difficultés ?

Oui c’est notre rôle ! Parce qu’en tant qu’élu nous devons quand même éveiller les populations. C’est un enjeu très important. Ceux qui ont leurs documents d’état civil doivent se recenser. Ceux qui n’en ont pas doivent se battre pour avoir le droit de se recenser.

Nous avons prévu dans chaque village de faire une soirée d’animation pour attirer l’attention des gens qu’ils doivent s’inscrire. Ce n’est pas parce que c’est loin de mon lieu de résidence que je ne vais pas me rendre à MBagne pour me recenser. C’est un devoir civique que les populations doivent remplir. Il y va de leur avenir et de celui de leurs enfants aussi. Nous allons sillonner les villages de la commune pour tenir des réunions d’information sur le recensement.

Pour éviter les bousculades au niveau du centre d’accueil, nous avons proposé que les populations s’organisent au niveau de la commune. Ainsi nous allons donner à chaque commune un temps limité. Durant ce temps limité, la commune qui va se recenser s’organiser à son tour au niveau du village de sorte que chacun va passer à tour de rôle devant la commission dans le délai qui lui est imparti.

Et la révision des listes électorales, comment cela se passe ici ?

Officiellement l’opération a commencé sur toute l’étendue du territoire mais dans la moughataa de MBagne nous sommes handicapés par l’absence du hakem. Il est membre de la commission de même que le président du tribunal. MBagne n’a pas de président du tribunal départemental, c’est celui de Bababé qui assure l’intérim et qui est en même temps président du tribunal de Bababé et de MBagne. Donc il vient une fois tous les mois.

C’est lui le président de la commission. Si tout le monde était là, nous allions commencer automatiquement. Nous avons désigné les conseillers qui nous représentent dans cette commission. Nous n’attendons que l’arrivée des autres responsables, le hakem et le président du tribunal pour démarrer.

Sur un tout autre sujet M. le maire, les conflits entre agriculteurs éleveurs sont récurrents dans le département de MBagne pour ne pas dire dans votre commune. Qu’est-ce qui expliquent ces conflits qui finissent souvent par des accrochages sanglants entre les protagonistes ?

Moi je situe le problème à deux niveaux. Il y a d’abord le surpâturage parce que nous sommes dans une zone très restreinte où les animaux sont devenus beaucoup plus nombreux qu’avant. Ensuite l’absence de sécurisation des cultures. Je m’explique. Les populations ne sont pas conscientes des réalisations consenties par l’Etat en mettant à disposition des grillages de protection des cultures. Parfois ces grillages sont coupés, ce qui permet aux animaux de s’en prendre aux cultures et provoquent souvent, de la sorte, des conflits entre les éleveurs et les agriculteurs. Il faut que le travail se fasse à ces deux niveaux.

Premier niveau, sensibiliser les populations afin qu’elles comprennent que ces grillages mis à dispositions par que l’Etat, c’est à leur profit donc dans leur intérêt. Qu’il ne faut pas les détruire mais au contraire il faut les préserver. Je pense qu’il y a lieu de mettre sur pied des comités de surveillance parce que cela aide à protéger les cultures. Pour ce faire, il y a un travail de conscientisation à mener au niveau des populations.

Deuxième niveau, il faut que les éleveurs comprennent une chose, l’élevage sentimental est révolu. Il ne faut pas garder les troupeaux pour le plaisir de les contempler seulement. Les sécheresses passées, 20 % à 30 % du cheptel ont été décimés, alors qu’il valait mieux transformer ce cheptel en d’autres sources de revenus. Pourquoi, par exemple, ne pas stimuler les boucheries ou alimenter certains circuits de commercialisation de bétail pour ne pas créer un surpâturage au niveau de la commune ?

Cette année nous avons été plusieurs fois interpellés par les uns et les autres. Les agriculteurs qui se plaignent des éleveurs qu’ils accusent d’avoir détruit leurs champs et vice versa, les éleveurs qui se plaignent des agriculteurs qu’ils accusent de les empêcher de faire paître leurs troupeaux à certains endroits où il n’y a pas de culture etc… Donc c’est des problèmes vraiment récurrents auxquels nous avons eu à faire face cette année.

Ici comme ailleurs à l’intérieur du pays on prie nuit et jour pour voir les premières gouttes de pluie tomber. Y a-t-il des préparatifs pour la campagne agricole ?

Nous avons un partenaire, World Vision, dans le cadre d’un programme financé par l’USAID. Nous avons quelques paysans qui ont été sélectionnés pour expérimenter certaines semences à cycle végétatif court depuis fin avril début mai. Nous avons donné la liste des paysans ciblés mais en général ils tardent à réagir. Ils viennent après que les paysans ciblés aient utilisé les semences traditionnelles.

Donc dans leur mentalité, ils ne peuvent pas comprendre qu’on leur demande de détruire ce qu’ils ont déjà semé pour autre chose. C’est pourquoi à chaque fois il y a un échec des campagnes agricoles. Du côté de l’Etat, rien n’a été mis à notre disposition comme semences alors qu’effectivement, comme vous l’avez bien dit, l’hivernage s’approche et les gens sont actuellement entrain de préparer leurs champs.

En matière de sécurité alimentaire quelle est la situation dans votre commune ?


Nous sommes dans une zone très pauvre qui était autrefois un grenier à mil mais au fil du temps la production a régressé pour plusieurs raisons. Nous avons des terres qui restent inexploitées faute de bras. Parce que les baisses successives de productions ont découragé les cultivateurs au point qu’aujourd’hui nous sommes dépendants sur le plan alimentaire. Il y a eu des tentatives pour créer des SAVS (Stock Alimentaire Villageois de Sécurité) alimenté par le PAM dans plusieurs villages de la commune mais aujourd’hui ces SAVS sont en veilleuse. Pour cause, dans beaucoup de villages les populations les ont très mal gérés. Maintenant je suis entrain de relancer un plan de reprise de ces SAVS par Caritas.

L’Ong nous promis une banque de céréales. J’ai eu à discuter avec eux pour leur dire que donner de l’argent aux gens pour faire des stocks c’est bien, mais le moyen le plus efficace serait de leur donner les moyens de produire pour qu’ ils puissent acheter dans leur excédent plutôt que d’aller acheter ailleurs. Il faut d’abord que cela s’accompagne de la modernisation de l’agriculture, de projets agricoles.

Au lieu de crois que si nos bailleurs écoutent bien nos conseils, ils ne viendront pas seulement débourser des enveloppes pour acheter des produits, je pense plutôt qu’il faut leur donner les moyens de produire et de racheter ce qu’ils ont produit. Cela va les inciter à produire davantage parce qu’ils savent qu’ils disposent désormais d’un circuit pour écouler leurs produits en surplus. C’est bénéfique pour eux et pour les populations.

Quel est l’apport du Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) ?


Le CSA a mis à la disposition de la moughataa un certain quota de blé qui était essentiellement destiné à la commune de Hijjaj. Ici en 2010 on a bénéficié d’un important quota de vivres mais en 2011 rien n’a été fait. Pourtant Dieu seul sait que les populations sont dans le besoin. Nous sommes dans une poche de pauvreté, la production y est très faible et les populations sont systématiquement dépendantes.

L’autre aspect est qu’il faut louer, malgré tout, les boutiques de solidarité ouvertes dans la commune et d’une manière générale dans toute la moughataa. Toutefois elles sont insuffisantes parce que toute la moughataa n’a que 5 boutiques : Deux à MBagne, une à Bagodine, une à Niabina et une à Hijjaj.

C’est insuffisant par rapport aux besoins de la population et les villages sont distants les uns les autres que cela ne vaudrait pas le coût pour quelqu’un qui habite à Winding de venir à MBagne pour n’acheter que deux kilos de riz. J’avais posé le problème à l’administration pour qu’elle voit s’il est possible d’accorder une faveur aux villages distants de 7 ou 8 km en leur permettant de payer une ration de cinq ou six jours. Il m’a été répondu que non, le CSA ne peut accorder une telle dérogation.

Malgré la bonne volonté affichée des autorités et cela à toutes les occasions, la moughataa de MBagne est toujours enclavée. Alors à quand la construction du tronçon de route de 15 km devant la relier au grand axe ?


Effectivement le grand mal de MBagne c’est l’enclavement. Dans notre plan de développement communal nous avons dit que notre première priorité demeure le désenclavement parce sans infrastructure il n’y a pas de développement. C’est pourquoi nous avons posé ce problème comme première priorité pour le développement de MBagne. Il faut désenclaver MBagne ! Nous avions cru qu’avec la promesse faite par le président Ould Abdel Aziz que ça allait se faire très rapidement.

Mais voilà, les années passent et les jours se suivent et se succèdent. Le ministre de l’équipement et des transports était là, nous l’avons interpellé, il nous a promis que cela va être fait très rapidement. En 2011 des études ont été faites (études techniques, études environnementales) mais ces études dorment dans les bureaux du ministère. Nous espérons que peut-être avant la fin de l’année que l’essentiel sera fait. En tout cas c’est le vœu des populations.

L’électricité aussi ne semble pas encore être une réalité bien qu’il ait une centrale déjà construite. Qu’en est-il de ce volet ?


Je ne dirais pas que ce n’est pas une réalité parce que nous sommes très proches de la réalité. En fait les travaux de réseau sont faits, les groupes électrogènes sont montés et c’était le plus difficile. Mais ce qui a retardé un peu le démarrage c’est que la centrale de MBagne doit fonctionner en même temps que d’autres centrales comme à Barkéol par exemple. En fait ils ont plusieurs centrales à faire en même temps. D’ailleurs, aux dernières informations ils sont à Barkéol. A MBagne ils avaient fait un travail pour la partie lotie. Il restait deux quartiers traditionnels qui ne sont pas lotis.

Donc ils ne pouvaient pas se hasarder de mettre des poteaux électriques. Ils ont exigé un plan que la mairie a commandé pour ces deux quartiers. C’est fait maintenant puisque nous l’avons envoyé au projet. Ils ont dit qu’ils vont faire les rectifications nécessaires. D’ailleurs ils nous ont envoyé les poteaux qui vont compléter le réseau à MBagne. Donc c’est une question de semaine désormais parce qu’avant la fin de l’année MBagne sera éclairée.

Vous êtes en fin de mandat, pouvez-vous nous faire un bilan de votre exercice ?


Je n’ai pas fait un mandat complet pour votre information. Je suis élu ici en novembre 2009 pour compléter un mandat. J’ai 1 an un mois à la tête de la commune. Quand je suis arrivé, la situation qui prévalait n’était pas propice au travail ni au développement. C’était la suspicion, la politique politicienne. Donc quand je suis venu, la première chose à laquelle je me suis attaquée c’était de former une équipe cohérente, au-delà des appartenances politiques. Je suis de l’UPR mais je collabore avec les gens de l’UDP, l’APP. Disons que tout le monde est traité sur le même pied d’égalité, je n’ai pas de préférence pour tel ou tel conseiller parce qu’il est de mon parti.

C’est cette dynamique d’abord qu’il fallait créer. Ensuite avoir une vision car on ne peut pas travailler sans cela, sans avoir un objectif. C’est pourquoi quand j’ai été investi, j’ai sollicité à un partenaire, World Vision, pour m’aider à monter un plan quinquennal 2011-2015. Ce plan quinquennal, je ne reviendrais pas dans les détails, est un travail extrêmement important qui a été fait.

C’est une approche participative. L’équipe qui devait faire ce plan s’est rendue dans les villages pour préciser les besoins de chaque village pour en faire un document où ressortent les priorités de la commune. Cela c’est une grande réalisation.

Pour ce qui est des réalisations concrètes que j’ai eu à faire, nous avons entre MBagne et Dabbé un pont où il n’y avait pas de garde-fou de sorte que quand les eaux du fleuve montaient, il y avait plusieurs noyades par an. Sans compter Il y eu les charrettes qui y sont tombées. il y a eu beaucoup d’accidents. Donc nous avons pensé qu’il faut faire des garde-fous pour au moins guider les gens pendant la saison des pluies.

Nous avons aussi dans chaque village, réalisé selon nos moyens en tenant compte des besoins exprimés par le village, quelque chose. A MBagne nous avons contribué au coulage du hangar du cimetière. A Ferralla, au profit de la santé et l’éducation, nous avons contribué par la mise à disposition du ciment nécessaire à la fabrication des briques pour la construction. A Haïmedatt, Dabbé même chose. A Winding, pour la sécurisation de leurs cultures, nous avons donné des grillages. Donc dans chaque village nous avons tenu compte des besoins de la population pour agir.

Et les populations étaient très fières parce que depuis quelques années, cela n’a jamais été réalisé. Mais avec le peu de moyens, grâce à notre FRD, nous avons pu réaliser dans chaque village un tout petit peu. C’est avec l’aide de nos partenaires (Caritas et World Vision) que nous avons réalisé un hangar, une boucherie (appui Caritas), une tannerie financée par world Vision avec un fonds de roulement pour les femmes qui travaillent dans cette tannerie.

A Dawalel et Winding nous avons deux boucheries financées par World Vision. Nous avons aussi pour les jardins maraîchers de la commune, des grillages qui ont été donnés par World Vision. En si peu de temps, mais grâce à nos partenaires, à l’action du Conseil, nous avons pu réaliser pas mal de choses.

Compte de votre expérience de la gestion communale, que pensez-vous de la réalité de la décentralisation ?
Je pense que c’est une très bonne initiative mais je dirais que c’est un projet mort-né. Il ne peut pas y avoir développement si les populations ne se prennent pas en charge. Malheureusement l’Etat est là pour donner de la main ce qu’il reprend de l’autre. La décentralisation n’est pas effective, pas du tout. Le maire c’est une coquille vide. On ne peut même pas signer un jugement établi par le cadi. Il faut que le hakem le signe alors que je suis un officier d’état civil. Ça ne se comprend pas parce que peut-être on n’a pas confiance aux maires ou je ne sais pas.

En tout cas la décentralisation n’est pas effective dans la réalité ! Il y a beaucoup de prérogatives qui devraient revenir aux maires mais on les a privés de ces prérogatives. Un autre exemple de la décentralisation, je crois que le fonds régional de développement tel que réparti dans les communes ne répond à aucun critère. Il faut privilégier les zones pauvres. Il faut essayer d’aider plus les zones pauvres que les zones riches.

Si aujourd’hui c’est Nouadhibou, avec tous les moyens dont elle dispose, c’est elle reçoit plus l’aide de l’Etat que la commune de Hijjaj, c’est aberrant. L’Etat devrait concentrer plus d’efforts sur les communes pauvres. Cela a un double avantage, dès lors que cela permet de sortir de la nécessité mais également de fixer les bras valides. Aujourd’hui dans nos terroirs tout le monde va à Nouakchott, à Nouadhibou, en Europe pour chercher à faire vivre sa famille.

Parce que on n’a pas donné aux populations, aux communes, les moyens pour retenir les gens. Donc l’Etat devait, en répartissant ces fonds qui sont destinés à l’investissement, penser à créer des projets agricoles dans ces zones rurales. Nous sommes dans une commune agro-sylvo-pastorale, nous avons plusieurs terres et nous n’avons aucun projet agricole dans la commune de MBagne sauf à Winding où nous avons un périmètre irrigué qui ne fonctionne pas.

Donc nous avons des terres, si l’Etat aménage au profit des populations, cela va permettre de retenir les bras valides, de lutter contre la faim, de produire et peut être va contribuer à l’autosuffisance alimentaire de la Mauritanie. Donc la décentralisation n’est pas du tout effective. Ou bien on fait une décentralisation au vrai sens du terme ou bien il n’y a pas de décentralisation. En réalité les maires ne sont que des exécutants du ministère de l’intérieur.

Moussa Diop depuis MBagne


Cridem

Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Deux morts et quatre blessés de l’armée mauritanienne arrivent à Bassiknou.




Selon le correspondant de l’ANI au Hodh Charghi, 4 blessés et deux dépouilles mortelles de militaires de l’armée mauritanienne sont arrivés , samedi matin à Bassiknou , dans l’est du pays, non loin de la frontière malienne.

Des troupes mauritaniennes ont attaqué, vendredi soir, un camp d’AQMI dans la forêt de Wagadou dans le nord malien.

Les informations concernant concernant ces combats ayant filtré, jusqu’à présent, des deux camps, restent largement contradictoires.




Source :
ANI (Mauritanie)

La Mauritanie détruit un campement d'Aqmi au Mali, au moins 4 blessés




L'armée mauritanienne a "entièrement détruit" vendredi un campement d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en territoire malien lors d'un assaut au cours duquel quatre de ses hommes ont été blessés, a annoncé à l'AFP une source militaire mauritanienne.

L'opération militaire mauritanienne a été confirmée à l'AFP à Bamako par une source militaire malienne, le capitaine Ousmane Diarra, qui a indiqué que "les combats ont été très violents".

Aucun bilan n'était immédiatement disponible sur les pertes d'Aqmi et "l'armée malienne n'a pas participé à l'attaque proprement dite", qui s'est déroulée dans la zone de la forêt du Wagadou (ouest du Mali), près de la frontière mauritanienne, a précisé la source militaire mauritanienne jointe depuis Nouakchott.

Des moyens aériens ont été utilisés lors de cet assaut qui "a eu lieu vers 17H45 (locales et GMT)". Le campement d'Aqmi "a été entièrement détruit" mais les "terroristes" ont riposté avec "un armement lourd", a-t-elle affirmé.

Selon elle, quatre militaires mauritaniens ont été blessés, dont deux grièvement lors de l'assaut.

"Le bilan définitif côté ennemi ne sera fait qu'à la levée du jour samedi matin, mais il doit être important. (...) Les tentes du campement et trois véhicules ont été détruits au sol avec leurs occupants" dont le nombre n'est pas encore déterminé, a-t-elle expliqué.

"De fortes déflagrations ont été entendues sur un rayon de 20 km, probablement celles de munitions de haut calibre stockées dans le campement", a encore dit la source militaire.

Plusieurs sources militaires avaient affirmé récemment à un journaliste de l'AFP basé à Bamako qu'Aqmi tentait actuellement d'installer une nouvelle base dans la forêt du Wagadou.

Selon la source militaire mauritanienne jointe depuis Nouakchott, le mouvement des hommes d'Aqmi avait "été suivi et leur lieu d'implantation localisé avant l'attaque" de vendredi après-midi. "Actuellement, nous contrôlons la situation, la zone est entièrement sécurisée", a-t-elle assuré.

Le capitaine malien Diarra a de son côté expliqué à l'AFP à Bamako: "Vendredi en début de nuit, il y a eu de violents combats entre Aqmi et l'armée mauritanienne en territoire malien".

L'affrontement s'est déroulé "sur des positions que les Mauritaniens tenaient dans le cadre des opérations militaires communes. (...) Les combats ont été très violents", a-t-il souligné, indiquant ne pas disposer de "bilan précis pour le moment".

Des centaines de militaires maliens et mauritaniens mènent depuis le 21 juin et "pour quelques semaines" des opérations communes le long de leur frontière contre Aqmi et la criminalités organisée, d'après des sources au sein des deux armées. D'après des témoins joints cette semaine par l'AFP depuis Bamako, des hélicoptères participent à ces opérations.

Le Mali et la Mauritanie sont parmi les pays les plus concernés par les activités d'Aqmi, avec le Niger et l'Algérie, où cette organisation est née et se livre dans le Sahel à des attentats, des enlèvements et divers trafics.




www.cridem.org


Source :
Le Point (France)

Aïoun: Examen du permis de conduire: la session est ouverte à tous



Après cinq longues années d’attente, les personnes désireuses d’obtenir leur permis de conduire viennent d’avoir l’opportunité de passer l’examen pour l’acquisition de cette pièce. L’épreuve tant attendue, maintes fois reportée, a été organisé, à Aioun, sous la supervision d’une commission de la direction des Transports terrestres, du Ministère de l’Equipement et des Transports (MET). Il aura fallu quatre jours, du 12 au 16 juin, pour passer en revue plus de mille candidats. Une affluence à la mesure de la longue patience des candidats qui ont attendu si longtemps, avant de se voir offrir une telle opportunité. L’examen s’est déroulé en deux parties. La première, théorique, où le candidat devait répondre à une série de questions relatives à la signalisation, tirées du code de la route mauritanien. Une fois passé le module théorique – c'est-à-dire après que la commission d’évaluation ait déclaré admissible le candidat – il s’agissait de passer à la vitesse supérieure, la conduite proprement dite qui constitue la seconde et ultime étape de l’examen.
Mais ce que les candidats rencontrés par «Le Calame» ont le plus apprécié, au cours de cette session, ce sont les conditions de transparence dans lesquelles ils ont passé les épreuves, précisant qu’ils n’ont pas dépensé la moindre ouguiya: même les timbres qui faisaient, habituellement, partie de la composition du dossier, pour renflouer les caisses, n’ont pas été exigés, cette fois-ci. Seuls les admis les présenteront, au moment de la livraison des permis.

MOUSTAPHA OULD BECHIR

Aïoun: Le réseau Internet de Mauritel périclite: désagréments et dommages collatéraux


Les coupures du réseau ADSL de Mauritel et de ses lignes spécialisées, à Aïoun, continuent à causer de nombreux désagréments et de dommages collatéraux, pour ses abonnés. Des désagréments qui se font le plus sentir au niveau des banques, des projets et autres organismes qui disposent, pourtant, de lignes spécialisées. Comme eux, les administrations, les cybers et autres abonnés connectés à l’ADSL subissent, depuis quelques temps, les mêmes problèmes. Tous les abonnés au réseau Internet de Mauritel éprouvent des difficultés à communiquer.
Les conséquences de ces coupures se traduisent, au niveau des banques, par de longues files de clients qui se voient répondre avec désolation, aux guichets: «veillez patientez. Il est impossible, pour le moment, d’exécuter des retraits sur vos comptes car la connexion Internet de Mauritel n’est pas disponible». Durant tout le mois de mai, ça s’en va et ça revient et, quand il lui arrive de revenir, c’est avec beaucoup de lenteur, ce qui explique le retard des opérations comptables.
Selon les responsables régionaux de Mauritel, la société attribue la récente perturbation de son réseau ou, plus exactement, sa disparition des écrans, plusieurs jours durant, à la désorientation du signal dont le faisceau aurait été dépointé par le vent. Une première mission est arrivée, pour la réparation, mais est repartie sans réaliser la mise au point du signal égaré. Une seconde, de la société française chargée de la maintenance, s’est déplacée le 16 et, cette fois, c’était la bonne: la connexion est revenue, ce dimanche 19 juin. Mais va-t-elle rester imperturbable? Du moins, combien de temps?

MOUSTAPHA OULD BECHIR

vendredi 24 juin 2011

Brakna : Le sommet de l’UPR renoue avec sa base




Mme Cissé M/ Cheikh O. Boïde, Secrétaire exécutive de l’Union pour la République, par ailleurs ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, accompagné des professeurs Aly Fall et Barikallah a présidé vendredi, à Aleg, dans les locaux du siège de la section du parti au pouvoir, une réunion d’information et de sensibilisation avec les responsables des structures de base (sections, sous-sections, unités de base) en présence de :

MM. Mohamed O. Jahloul et Moustapha O. Ouda’a, respectivement secrétaire fédéral du Brakna et secrétaire général de la section UPR d’Aleg. MM. Mohamed El Mokhtar O. Mohamed Maouloud, Fary Djery Bâ, Tarou O. Ahmeddou et Ibrahima Sow, tous membres du bureau fédéral ainsi que le maire de Cheguer, M. Mokhtar O. Isselmou et le 4e adjoint au maire d’Aleg, M. Oumar Ndiaye étaient également au rendez-vous.

Ouvrant la séance, Mme Cissé M/ Cheikh O. Boïde a d’abord indiqué que « l’objet de cette mission est d’informer et de sensibiliser les responsables des structures de base sur les orientations du parti » avant de souligner que « l’adhésion à un parti suppose la croyance à des idées politiques et des principes ».

Elle a cependant reconnu que le chemin est parsemé d’embûches mais que cela entre dans l’ordre naturel des choses car les problèmes auxquels sont confrontés les partis sont le reflet de ceux dont le pays est confronté. Mme la ministre a ensuite exhorté les responsables des structures de base à redoubler d’efforts pour défendre et expliquer les positions du parti sur les grandes questions nationales et internationales ainsi que la politique du gouvernement. Pour ce faire, elle appelle à une concertation plus large entre le sommet et la base du parti.

Lui succédant, M. Ali Fall, ex-secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, a d’abord exprimé toute sa joie de participer « à l’inauguration du beau siège de la section UPR d’Aleg, symbole du dynamisme et de l’engagement de ses militants » avant de souligner que « le bilan du gouvernement actuel est largement positif dépassant de loin celui des gouvernements qui se sont succédé depuis 50 ans et ce en dépit d’un contexte de crise internationale marquée par la rareté des ressources ».

Pour M. Fall, « les adhésions massives enregistrées par l’UPR malgré son jeune âge sont le résultat tangible de l’action du président de la république ». « Ces adhésions seraient sans effet si nos militants ne s’inscrivent pas sur les listes électorales », a-t-il cependant lancé avant d’appeler les responsables des structures de base à jouer pleinement leur rôle d’encadrement et d’embrigadement pour amener les militants à s’inscrire sur les listes électorales qui sont ouvertes à cet effet car « les indicateurs de performance d’un parti se mesurent par le nombre d’inscrits ».

En réponse, les secrétaires généraux des sous-sections communales de Bouhdida, de Cheguer, d’Aghchourguitt et de Male, ont réitéré leur engagement aux idéaux du parti avant de mettre l’accent sur la nécessité de consolider son unité en respectant le choix des candidats, l’absence de communication entre le sommet et les instances de base, le manque de moyens, la lutte contre le clanisme au sein du parti etc.

Notons que la secrétaire exécutive de l’UPR présidera samedi, dimanche et lundi, des réunions similaires avec les responsables des structures de base, les élus locaux et les acteurs politiques dans les autres mouqata’a du Brakna (Maghta Lahjar, Boghé, Bababé et Mbagne.).

Dia Abdoulaye



Source :
Dia Abdoulaye