vendredi 18 octobre 2013

Zouérate: les citernes sensées abreuver les citoyens sont l'objet de trafic et de commerce illicite

Hier, le 17 octobre 2013, nous avons eu droit à deux reportages inédits dans le Téléjournal de la TVM (http://www.bellewarmedia.com/journal/). Tous les deux portent sur la soif chronique que connaissent les habitants de Zouerate, dans la Wilaya de Tiris-Zemour. Cette soif est tellement chronique et critique que la TVM n’a eu d’autre choix que de rapporter la catastrophe. Dans ces reportages, tour à tour, le Maire et le Wali de la Ville de Zouerate sont venus nous rassurer sur la solution éminente à ce problème criant et récurant. Pour le Maire, la charge d’une citerne se vend à 250 ouguiyas la tonne, avec un maximum de 3000 UM le voyage et pas plus. La mairie répond aux besoins des citoyens!! Quant au Wali, il y a un problème de capacité de transport et de distribution, lesquels seront résolus au début de l’année 2014! Pour les citoyens interpelés dans le reportage, ils disent mourir de soif et le prix de l’eau à 26.000 ouguiyas est devenu inaccessible pour eux. Il faut dire que tant le Wali que le Maire de la ville de Zouerate ne disent pas la vérité. Au contraire, ils désinforment intentionnellement les autorités centrales sur ce problème majeur dans cette région. En effet, il y a huit citernes à la disposition des habitants de la ville de Zouerate : quatre à la Wilaya et quatre à la Mairie. Malheureusement, ces citernes ont été détournées de leur raison d’être. Car, au lieu de distribuer l’eau aux citoyens, elles ont été carrément réquisitionnées par les responsables de la ville et leurs charlatans à des fins commerciales et impropres. En effet, avec le lancement des projets de construction de 600 logements et la clôture de l’aéroport, le Maire et son Secrétaire général ont mis en place un gigantesque dépôt de briques, de sorte que toutes les citernes de la ville y ont été assignées, presque 24h/24h. Donc, au diable les citoyens. Quant aux citernes de la Wilaya, les gestionnaires, à leur tête un policier corrompu (que tout le monde connait), les ont soumis à un trafic abominable et exclusif d’enrichissement : vingt six mille ouguiyas (26.000) la citerne de 12 tonnes et pas une ouguiya de moins!!!! Et comme c’est à ce prix, il n’y a que les entrepreneurs des projets qui peuvent se les permettre, au grand dam des citoyens de Zouerate. Pourtant ces citernes sont sensées abreuver les citoyens gratuitement ou un prix modique. Elle est où la logique de ces responsables manifestement corrompus???? Tout le monde à Zouerate connait parfaitement l’existence de cet abominable système de trafic et d’enrichissement illicite, y compris le nouveau Wali qui ne peut prétendre l’ignorer. Le policier en question (SM) est devenu un richissime entrepreneur de tout genre. C’est quand même incroyable et dégueulasse de voir des responsables de ce niveau (Wali et Maire) se défendre, devant une situation grave et majeure, par leur propre turpitude. Marieme Mint Mohamed, Zouerate
Source : Marieme Mint Mohamed

Tidjikja : Mohamed Ould MBarreck contre le travail des enfants

Le président de l’ONG « Lutte contre le discours extrémiste» Mohamed Ould MBarreck a annoncé, jeudi dernier à Tidjikja, son engagement à mener une guerre sans relâche contre l’exploitation honteuse des enfants par des adultes qui les font travailler. Ould MBarreck s’est dit déterminé à livrer cette guerre à Tidjikja et partout en Mauritanie contre le travail des enfants de la tranche d’âge de 5 à 11 ans. « Je trouve inhumain que ces êtres innocents soient exploités par des adultes sans vergogne. L’impunité a longtemps duré, il est temps d’y mettre un terme et je m’emploierai à mettre à nu cette pratique en dénonçant ses auteurs » dira-t-il avant de renchérir : « j’ai vu un enfant de 10 ans qui tirait un bidon de 20 l et qui se faisait rabrouer par une méchante femme sans cœur qui lui donnait par moment des coups. J’ai vu le regard triste et implorant de l’enfant et depuis ce jour j’ai pris sur moi l’engagement de venir en aide à tous les enfants victimes de la méchanceté des adultes ». Mohamed Ould MBarreck précisera toutefois que la lutte qu’il mène n’est pas de diviser les mauritaniens, elle n’est pas, non plus, inscrite dans le cadre de la lutte contre l’esclavage et n’a aucune connotation raciale : « Ma lutte s’adresse à tous les enfants mauritaniens blancs et noirs qui sont exploités et qu’on fait travailler précocement » devait-il préciser. Il fera savoir par la suite que son ONG sera très sévère et traquera tous ceux qui s’adonneront à cette activité sordide. Elle dénichera les enfants qui ne sont pas scolarisés et qui sont maintenus dans les maisons pour des taches domestiques afin de les libérer de leur joug. Dans l’une de ses digressions, Ould MBarreck , s’en prendra sévèrement aux politiciens qui font de l’achat de conscience leur fond de commerce pour gagner les élections en vue. « Je suis entrain de réunir les preuves et le moment venu je les publierai pour confondre ceux qui continuent encore à perpétuer les anciennes pratiques en porte à faux avec les orientations et recommandations du Président de la République. Il invitera enfin l’agence Tadamoum à apporter le plus vite possible le soutien nécessaire aux populations des Adawaba. « Je ne suis pas sûr que Ould Mahjoub , actuel directeur de cette agence de lutte contre les séquelles de l’esclavage, soit le mieux indiqué pour bien la gérer. C’est un homme honnête et sérieux mais il lui manque l’efficacité. L’ONG « Lutte contre le discours extrémiste» propose qu’on le remplace par un administrateur (ancien Wali ou ancien préfet) connaissant bien les réalités socioéconomiques de ces Adawabas et que ce dernier soit entouré par des filles et fils de ces Adawabas » devait-il conclure.
Khalil Sow –Tagant

Commune de Djéol–AFDE : Ensemble pour l'assainissement et l'hygiène scolaire

Au moment ou l’effervescence née des préparatifs liés aux prochaines élections municipales de novembre 2013 semble marquer par sa dose d’ivresse les différents états major politiques au point de mettre en veilleuse les activités normales des communes, la commune de Djéol située à 18km de Kaedi, par delà de l’issue incertaine des futurs récipiendaires n’en perd pas du moins en cette fin d’exercice, la volonté de toujours apporter aux populations son assistance. C’est ainsi que par le truchement de la décentralisation qui donne une certaine autonomie d’action aux collectivités locales, que la Commune rurale de Djéol s’est positionnée dans la perspective d’un auto développement à travers des partenariats divers pour répondre aux sollicitation nombreuses des populations. En plus des programmes nationaux, les responsables s’investissent pour créer un cadre de vie plus adapté et plus sain, permettant à toutes les couches de s’épanouir et plus particulièrement la couche la plus sensible constituée des enfants en milieu scolaire. Pour répondre à ce souci majeur dont la résolution constitue un apport sérieux dans le maintien des enfants à travers un cursus scolaire amélioré, une convention de partenariat liant d’une par la commune à l’association Mauritanienne pour le développement de la femme et de l’enfant (AFDE) et d’autre part à la coopération espagnole Manos Unidas pour un financement de 24000 euros destinés à l’assainissement et l’hygiène en milieu scolaire au bénéfice de plus de 2500 élèves et enseignants répartis dans les 12 écoles ciblées sur le 16 que comptent la commune. Selon Aboubacrine Abderrahmane Touré coordinateur de l’ong AFDE, le projet, se décline sur deux axes fondamentaux : la construction de 24 latrines et la réhabilitation de 10 autres pour une durée de 12 Mois. Exprimant toute sa confiance dans la réalisation de travaux à temps échus, le coordinateur s’est dit confiant quant au suivi et l’entretien des infrastructures qui ne peuvent servir et servir mieux les bénéficiaires sans le concours de tous les partenaires scolaires pour « l’ancrage des bonnes pratiques d’hygiène » jusque là timidement pris en compte dans la planification scolaire. Saisissant l’occasion de la pause de la première pierre des latrines à l’école de Tinzah, le Maire de la Commune Ba Abdoulaye Moussa n’a pas manqué de souligner l’importance d’un tel projet dont les « effets induits » amélioreront les conditions d’apprentissage dans un contexte marqué par des abandons précoces le plus souvent constatés chez les jeunes filles. Par la suite le Chef de village de Tinzah Cheikh Ould Youba a, au nom de tous les habitants exprimé toute sa reconnaissance aux autorités et aux partenaires qui ont bien voulu assister l’école pour « aider les enfants à s’approprier des bons comportements à l’école lieu privilégiée d’acquisition du savoir » en créant des conditions « normalisées » de nature à favoriser la concentration et la motivation des touts petits qui entament leur année scolaire. En présence des parents d’élèves dont la contribution au projet est plus que nécessaire, l’accent a été mis sur la généralisation de celui-ci à travers toutes les écoles de la commune pour offrir davantage d’opportunité à tous les enfants afin qu’ils s’approprient des vertus d’une éducation qui allie hygiène et performance. Après les civilités et les discours, la joie indicible se lisait aussi bien sur les visages des touts petits que leur géniteurs, une façon à eux, dans l’humilité de témoigner de leur reconnaissance.
S.Diagana

L'UPR et ses erreurs...

Quoi de plus surprenant, en vérité, que de découvrir la condamnation de la fédérale de l’UPR, Mariem Mint Dahoud, par la chambre civile du tribunal de la moughatàa de Nouadhibou, à restituer une somme de trente mille Euros, en liquide, à une ressortissante espagnole répondant au nom de Sonia L. Aguilar. Mariem Mint Dahoud, installée à Nouadhibou en 1999 avec son mari le colonel Mohamed Mahmoud Ould El Aouef muté à l’époque à la direction de la surveillance maritime, s’est lancée dans le milieu associatif. Elle rencontra, en 2009 à Las-Palmas de Gran Canarias, Sonia, dans le cadre d’une réunion des comités de pilotage d’organisations caritatives. Par la suite, l’espagnole remet la somme de trente mille euros à Mariem Mint Dahoud pour un investissement à caractère touristique à Nouadhibou. Multipliant les navettes entre Las-Palmas et Nouadhibou pour son organisation caritative, Sonia découvre que son argent n’a pas été utilisé pour les besoins du projet arrêté en commun accord avec Mint Dahoud. Elle décida alors de porter l’affaire devant la justice. Cette condamnation tombe mal pour Mariem Mint Dahoud, fraîchement désignée par l’Union Pour la République (UPR) pour diriger sa fédération dans la capitale économique. Moi je me demande pourquoi ? La Ministre de la jeunesse et des sports Mme Cissé Mint Boida a été limogée de ses fonctions tout simplement parce-que son ex mari est impliqué dans un détournement, et cette femme occupe un poste clé dans le parti au pouvoir il y-est sans crainte depuis qu'elle fut condamner par le tribunal régional de Nouadhibou a rendre la rançon qu'elle a détourné a une ONG Espagnol. Cette personne est tellement nuisible qu'elle a rétrograder son parti jusqu'au niveau le plus bas de son existance dans la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou. Mr Aziz, vous risquez de ne plus voir dans votre parti pas plus que quelques vieux qui n'ont personnes derrières eux. Mint Dahoud n'est rien qu'une professionnelle de détournements de fonds.
Ahmed Kelly Greimich