samedi 30 juillet 2011

Des inondations prévues dans six régions mauritaniennes (météo).




Six régions mauritaniennes situées sur la vallée du fleuve du Sénégal, dans le centre et le sud-est, seront victimes d’inondations consécutives à des pluies torrentielles prévues du 30 juillet au 4 août, a averti l’Office mauritanien de météo (OMM).

L’office précise dans ses prévisions que les habitants des bas-fonds, des lits d’oueds et des lieux de dépression seront les plus touchés par les inondations. Ce faisant, l’OMM appelle les habitants à faire preuve de vigilance durant toute cette période.

Ces prévisions, faites à partir de l’interprétation des images satellitaires, ont suscité la panique au sein des habitants qui en font référence dans toutes leurs discussions.

L’hivernage n’a pas encore commencé en Mauritaniennes mais les habitants se souviennent toujours avec angoisse des inondations de Tintane, de Nouakchott, de Rosso et de Kaédi.


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Source :
Agence de Presse Africaine

Enregistrement des réfugiés au Sénégal : Plus de 5 000 Mauritaniens laissés en rade à Podor.




Quelque 5 200 réfugiés vivant dans la vallée du fleuve Sénégal ont été zappés par le Hcr lors des opérations de recensement destinées à leur rapatriement en Mauritanie. Aussi exigent-ils des indemnisations et leur réintégration dans la fonction publique.

(Correspondance) - En assemblée générale à Jolli, dans la communauté rurale de Ndiayène Pendaw, les réfugiés de la vallée ont tous décidé désormais de faire face au Haut commissariat des réfugiés et aux gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie. Et pour cause, voilà maintenant 22 ans qu’était survenu le différend entre les deux pays.

Et à leurs yeux, cette situation vieille aujourd’hui de plus de deux décennies est de loin la source de leurs problèmes. Selon Mamoudou Wane qui porte la parole de ses réfugiés, leurs difficultés demeurent toujours et elles ne cessent de s’accentuer.

Et pour preuve, la plupart des réfugiés qui ont accepté de rentrer au bercail restent toujours des réfugiés chez eux. Puisque nombre d’entre eux n’ont pu reprendre leurs terres. Au contraire, c’est quelques lopins de terre et quelques têtes de bétails qu’ils ont reçus du Hcr. Et pourtant ce qu’ils ont laissé chez eux est dix mille fois plus important, soutient Wane.

Ce dernier de se demander pourquoi cette précipitation à vouloir ramener tout le monde alors que même les dispositions élémentaires n’ont pas été prises. Pour Wane, le recensement laisse à désirer. Pis, il y a eu beaucoup d’erreurs dans ce rapatriement.

‘Comment expliquer que, dans une famille, le père ou la mère soit autorisé à rentrer au moment où l’on empêche à un de ses fils de ne pas retourner avec eux. Il y a vraiment amalgame’, s’indigne Wane. Et le plus grave, c’est que des quinze mille rentrés effectivement, la plupart sont des mécaniciens, menuisiers, électriciens et que seul le peu qui travaillait dans la fonction publique, c'est-à-dire quelques enseignants, ont été repris. A ce jour, ils sont plus de 5 200 réfugiés à être laissés en rade au niveau de la vallée, selon le porte-parole des réfugiés.

Selon les réfugiés, l’accord tripartite entre les deux pays, d’une part, le Haut commissariat des réfugiés, d’autre part, n’a été qu’une arnaque. Car, selon Moctar Sy, un des membres de l’association des réfugiés de la vallée, tous ceux qui sont partis sont plus que des réfugiés chez eux.

Aucun bien laissé au pays n’a été restitué. Pis, ‘nous n’avons bénéficié d’aucune indemnisation de la part de l’Etat et nombre d’entre nous vivent dans des zones loin des villes, sans électricité ni eau encore moins une bonne alimentation avec des conditions d’hygiène qui laissent à désirer’. Ces réfugiés s’insurgent contre ces mesures qu’ils jugent discriminatoires et qui ne concernent que les négro-mauritaniens. ‘Le Hcr, aux yeux du monde entier, croit avoir résolu ce conflit vieux de 22 ans entre les deux peuples frères, mais nous pensons que tout ce qui a été fait jusqu’ici l’a été sans que nous soyons associés au processus.

Alors que nous sommes les principaux concernés. Pour preuve, tous ceux qui ont été choisis dans ce processus de rapatriement n’ont jamais été délégués par l’association. Et jamais nous n’avons mandaté qui que ce soit dans ce processus à aller défendre nos intérêts auprès de la commission tripartite. C’est pourquoi, nous demandons solennellement aux différents responsables des deux pays de revoir cette politique du règlement définitif des problèmes des réfugiés.

Et nous exigeons ici le rapatriement des 5 200 réfugiés laissés en rade au niveau de la vallée’, déclare le porte-parole des réfugiés. Ces derniers exigent que justice soit faite pour tous ceux qui ont été tués. Des propos tenus au cours de cette assemblée générale à laquelle ont pris part les responsables de la section locale des Forces de libération armée de Mauritanie.

Pour rappel, la plupart des réfugiés de la vallée sont depuis 22 ans éparpillés entre Pété, Dodel, Aéré Law, Ndioum, Tarédji, Jolli, Bohhol, Dagana, Rosso et Richard Toll.

Abou Kane



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Source :
Walfadjri (Sénégal)

Chinguitty : L’ambassadeur du Japon passa la nuit sur la dune !




Après sa visite de deux jours à Atar, qui s’est achevée par une promenade sur le site historique d‘Azougui capitale des Almoravides, Son Excellence l’ambassadeur du Japon ne pouvait quitter la Wilaya de l’Adrar sans faire un détour par la septième ville sainte de l’Islam.

Le maire d‘Atar acquiesça à la demande de son hôte et le jeudi après midi ils se rendirent à Chinguitty où les attendait le Maire Amara. Une soirée de gala est organisée en leur honneur. A la fin de celle-ci, l’ambassadeur Japonais décida de passer la nuit à la belle étoile.

Le maire d’Atar et son hôte se dirigèrent le plus simplement du monde vers la grande muraille de dunes qui protège de l’Est les palmeraies et habitats de Chinguitty.

A pieds et sans chaussures ils escaladèrent jus qu’ au sommet. La nuit étoilée et le vent léger les couvèrent de leurs bienfaits naturels jusqu’au matin. Vers 9 Heures, la délégation visita l’ Ancienne ville , ses rues tortueuses et ses maisons détruites ; Mosquée où affluent ce matin de vendredi les fidèles venant de toutes les directions : bibliothèques et musées sauvegardées dans de vieilles bâtisses accommodées ; Batha ; Et enfin l’Hôpital de la Moughataa.

L’après midi, visiblement satisfait et promettant d‘apporter appui de son pays aux projets socio éducatifs en Adrar, Son Excellence Hiroshi Azouma et madame reprirent la route de Nouakchott. Au fait ! Qui a déclaré et peint en zone rouge Chinguitty pour cause d‘insécurité ?

Source :
AdrarInfo (Mauritanie)

Terrorisme: un salefiste abandonne un véhicule suspect à Rosso.




Cheikh Brahim, c'est le nom de celui qui a écrit: "Je pars à destination du nord Mali pour acheter des armes et rejoindre Aqmi", dans la lettre découverte, vendredi, dans un véhicule abandonné à Rosso, a ajouté le correspondant d'Alakhbar.

Le jeune salfiste, récemment gracié par le Chef de l'Etat, a même confirmé, par téléphone, à ses parents qu'il aurait rejoint les camps d'entrainement d'Aqmi, au nord Mali. C'était avant qu'il demandait à son frère d'aller récupérer le véhicule là où il l'avait abandonné dans une station services à Rosso.

Le véhicule a été abandonné depuis le 28 novembre dernier. Les gérants de la station avaient, alors, averti la police. Celle-ci, leur avait demandé de ne pas toucher au véhicule et de le laisser à sa place, mais d'avertir la police au cas où quelqu'un venait le récupérer.

En premier temps, deux jeunes sont venus séparément déclarer être le propriétaire, avant de prendre la fuite en sachant que la police y était mêlée. Finalement, c'est le fils du vrai propriétaire du véhicule qui se présente et accepte d'aviser la police avant de récupérer le véhicule que son père avait déjà déclaré perdu depuis des mois.

Ainsi, en fouillant à l'intérieur du véhicule les policiers ont découvert la lettre en question. Elle était écrite par un autre fils du propriétaire du véhicule. C'est-à-dire, le frère du dernier qui est venu récupérer le véhicule.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Brakna / Boghé Escale : Tostan évalue à mi-parcours son programme 2010-2013




Dans le cadre de l’exécution de son programme intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision », l’ONG internationale Tostan a organisé, ce vendredi, à la Place de l’indépendance (Boghé Escale), une grande rencontre inter villageoise qui a rassemblé 60 communautés (dont 30 anciennes bénéficiaires du programme 2007-2010) issues des zones d’Aleg/Maghta Lahjar, Boghé/Dar El Barka et Bababé/ Mbagne.

Il s’agit de dresser avec les superviseurs, facilitateurs, membres des CGC et partenaires de la société civile (notamment LEXDEF, New Vision et Nissa Banque), un bilan à mi-parcours des projets de Tostan en Mauritanie six ans après le démarrage de leurs activités.

Après la lecture de quelques versets coraniques par Thierno Dialo Ly, le maire de la commune de Boghé, M. Bâ Adama Moussa, a prononcé une allocution de bienvenue aux participants dans laquelle il a d’abord exalté « le combat inlassable que mène Tostan international pour l’éradication des mutilations génitales féminines et la promotion des droits humains ».

Ce qui, a-t-il rappelé, avait abouti à une grande déclaration publique d’abandon de l’excision, le 25 mai 2010 à Mbagne. Pour l’édile de Boghé, « cette pratique qui est encore fortement ancrée dans nos traditions, viole les droits humains et met en danger la santé de 3 millions de filles et de femmes en Afrique et au Moyen-Orient ».

Avant de terminer, M. Bâ a salué « les réalisations grandioses accomplies par Tostan dans les domaines de l’éducation mais aussi de la promotion des AGR » (micro crédits, dons de téléphones portables et de kits solaires) contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté dans la Wilaya.

Lui succédant, M. Mamadou Baba Aw, coordinateur de l’ONG en Mauritanie, a d’abord remercié les autorités administratives et municipales pour leur étroite collaboration avant de préciser « qu’une rencontre d’une telle envergure a pour but de faire un bilan à mi-parcours du présent programme six mois après son démarrage au bénéfice de 30 nouvelles communautés du Brakna et d’échanger des expériences ».

Quant à Mme Kadiata Alassane Diba, coordinatrice du CGC de Boghé Escale, hôte de la rencontre, elle a remercié à son tour l’ONG Tostan et ses partenaires pour leur appui aux efforts nationaux de lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes et à l’éveil des consciences.

Après un sketch présenté par les apprenantes de Boghé Dow sur les violences faites aux femmes, les représentants des trois zones Aleg/Maghta Lahjar, Bababé/Mbagne et Boghé, respectivement Abdallahi O. Bey, Hawa Diallo et Fatou Fall se sont succédé à la tribune pour louer « le combat inlassable que mène Tostan pour faire reculer les frontières de l’ignorance et de l’analphabétisme à travers des actions multiples ».

Au nom de leurs zones respectives, ils ont magnifié « l’appui constant de cette ONG dans des domaines variés tels que la démocratie, les droits humains, l’hygiène, le processus de résolution des conflits et la promotion de l’abandon de pratiques néfastes telles que les mariages forcés ou précoces et l’excision entraînant ainsi une véritable révolution des mentalités ».

Même son de cloche chez les porte-parole des anciennes communautés bénéficiaires du programme 2007-2010 pour qui « l’impact des actions de cette ONG sont lisibles dans les esprits et visibles sur le terrain à travers l’éducation, les micro crédits, les AGR, la distribution de téléphones portables et de kits solaires de rechargement ».
Clôturant ce ballet de discours, M. Bakary Simakha, inspecteur départemental du MCJS, a souligné que le programme que Tostan exécute en Mauritanie depuis 2007, apporte de l’eau au moulin du gouvernement et des collectivités locales et mérite ainsi d’être encouragé et soutenu.

Un chant entonné par le jeune Amadou Sarr sur l’action de Tostan pour le développement communautaire et sa contribution dans la consolidation de l’unité nationale a bouclé cette rencontre qui, malgré la chaleur étouffante qui régnait sur les lieux, a mobilisé plus de deux heures d’horloge, des personnes issues d’horizons divers du nord au sud, d’est en ouest de cette Wilaya où le brassage culturel constitue un motif de fierté et une source de richesse intarissable.

Le CGC de Boghé Escale, par la voix de sa coordinatrice, Mme Diop Kadiata Alassane Diba, se déclare fier d’accueillir cette rencontre, la 1ère du genre organisée par Tostan depuis le lancement de son nouveau programme 2010-2013 et remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à sa réussite.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna