mardi 10 décembre 2013

1er tour de l’élection municipale à Bagodine « L’agneau a failli dévorer le lion »

1er tour de l’élection municipale à Bagodine « L’agneau a failli dévorer le lion » A Bagodine où s’affrontaient plusieurs listes candidates, beaucoup d’analystes politiques connaissant le terrain avaient donné leur parole que l’UPR, installé sur le terrain depuis au moins 5 ans, allait remporter les élections dès le premier tour face à l’UDP né localement le 4 octobre 2013. C’était sans compter sur deux facteurs essentiels.

1. La dispersion des voix en raison de la pluralité des listes.

2. Le travail de titan abattu depuis un an en faveur du changement par le duo Oumar Hamidou Dia de Fondou et Oumar Tafsir Bocoum de Bagodine, le premier jouissant d’un important soutien de la part de ses proches établis à l’étranger, le second ayant récolté, surtout auprès des jeunes, des réponses favorable aux discours de changement largement diffusés depuis deux ans tant à Nouakchott qu’à Bagodine.

La grande surprise tient au fait que les importants moyens financiers exhibés par l’UPR, combinés avec les effets d’un véritable laboratoire de fraude actionné par ce parti, n’ont pas suffit pour donner à l’UPR une victoire au premier tour. Au contraire, l’agneau (UDP) a failli dévorer le lion.




Source : Taktakri

Zouerate : Le candidat du Parti Sawab à la Mairie annonce son soutien pour les candidats de l’UPR - [PhotoReportage]

Zouerate : Le candidat du Parti Sawab  à la Mairie annonce son soutien pour  les candidats de l’UPR - [PhotoReportage] Lors d’une rencontre organisée ce mardi 10 décembre 2013 au siège du candidat UPR pour la Mairie de Zouerate, M.Cheikh Ould Baya, le candidat du parti Sawab pour la Mairie de Zouerate au premier tour, M.Dah Ould El Yezid, a annoncé son soutien au deuxième tour des élections municipales et législatives pour les candidats de l’UPR.

« C’est après mure réflexion que j’ai décidé d’apporter son soutien aux candidats de l’UPR, Cheikh Ould Baya pour la Mairie de Zouerate, Hamoud Ould Malha et Mohamed Ould Salek pour les postes de députés. Cette décision je l’ai prise de mon propre chef en mettant en avant les intérêts de notre ville parce que je pense que ce sont les candidats capables de lui apporter quelque chose », a-t-il déclaré.

Poursuivant, il a appelé l’ensemble de ses soutiens à se mobiliser le 21 décembre prochain pour faire gagner la liste qui va « permettre à leur ville de progresser ».

Toujours dans ce même cadre de ralliements, lundi 9 décembre 2013 un groupe de jeunes filles, qui militaient au sein du Parti Sursaut, ont annoncé leur soutien aux candidats de l’UPR. La porte parole du groupe, Fatimetou Mint Mohamed M’Barek, a déclaré qu’il s’agit d’une initiative concertée et qui ne répond à aucune pression :

« En tant que jeunes nous avons soutenu au premier tour les candidats du Parti Sursaut parce que nous croyons en la jeunesse. Pour le deuxième tour, nous nous sommes penchées sur les programmes et nous avons constatés que celui du candidat à la Mairie de Zouerate, M.Cheikh Ould Baya, répond à nos doléances pour notre ville et pour nos ambitions personnelles.

C’est donc en toute âme et conscience que nous avons décidé de soutenir au deuxième les candidats UPR pour les Municipales et Législatives afin de participer à l’épanouissement de la jeunesse et à la modernisation de notre ville », a-t-elle déclaré. C’était au cours d’une cérémonie organisée à la Cité « Korea » en présence de l’un des candidats UPR aux Législatives, Hamoud Ould Malha et de plusieurs membres du directoire de campagne de l’UPR.

Mohamed Feily dit Antar



















Droit de réponse à l’article « Zouerate : Achat de consciences dans les quartiers défavorisés »

Droit de réponse à l’article « Zouerate : Achat de consciences dans les quartiers défavorisés » N’eût été mon profond respect envers les lecteurs de Cridem, je n’aurais assurément accordé aucun intérêt à l’article titré « Zouerate : Achat de consciences dans les quartiers défavorisés » dans lequel l’auteur me cite dans une abracadabrante histoire d’achat de cartes d’électeurs.

Mais à la différence de l’auteur du billet, je respecte l’intelligence de l’opinion publique, qui sait que l’absence de carte d’électeur n’interdit pas du tout de voter, la carte d’identité et l’inscription sur la liste électorale suffisent. Voilà donc pour cette allégation.

Quant à la victimisation des pauvres et des masses laborieuses, le procédé est connu et ne fait plus recette, car la population de Zouerate est parmi les plus éveillées du pays, tant de part son histoire que de part son présent.

Tous ceux qui sont à Zouerate et ailleurs savent que nous avons mené une campagne propre, basée sur le respect de l’autre et la force de la conviction qu’exercent les programmes proposés par nos candidats. Les populations de Zouerate, par leur vote massif au premier tour, ont démontré que leur choix se porte, sans équivoque, sur les personnalités charismatiques portant les couleurs de l’UPR : Cheikh Ould Baya, Hamoud Ould Malha et Mohamed ould Saleck

Le 21 Décembre c’est la qualité de ces candidatures qui pèsera dans la balance, et les populations de Zouerate choisiront en toute liberté et sans aucune entrave ni corruption de quelque nature que ce soit, les candidats de l’UPR parce qu’ils ont su convaincre par leur action dans le passé en faveur des populations, et leur ambition pour cette ville.

Tout le reste est stérile, et ne sert en rien les populations de Zouerate.

Sidina Ould Dedi
Coordinateur de la campagne de soutien des Candidats de l’UPR à Zouerate.

L’ADG du Projet Sucre, Dy Ould Zein au secours de l’UPR à Moudjéria



L’Union pour la République, parti au pouvoir doit affronter, le 21 décembre, date prévue pour le 2e tour des élections municipales et législatives, le parti Sursaut pour la Jeunesse de la Nation à Moudjéria, seul département du Tagant à n’être pas tombé dans l’escarcelle du principal parti de la majorité présidentielle, lors du 1er tour des municipales et législatives.
Sid’Ahmed Ould Ahmed, député sortant et candidat à sa propre succession et Oumkelthoum Mint El Yessa n’ont pas réussi, du moins, lors de ce  1er tour, à convaincre les électeurs de leur circonscription à les faire élire comme leurs  représentants  à la chambre basse du Parlement.
Alors pour réaliser cet objectif, Dy Ould Zein, l’un des artisans de la victoire des candidats de l’UPR à Tidjikja  a vite décidé, nous apprend l'un de ses confidents, de  voler au secours du président de la commission des finances à l’Assemblée Nationale, Sid’Ahmed Ould Ahmed et sa colistière, Mint El Yessa. L’administrateur directeur général de l’usine de sucre, laissait à qui voulait l'entendre, à la veille du lancement de la campagne électorale que tout le Tagant devait basculer à l’UPR. Un objectif pas totalement gagné parce que Lekhcheb et Goudiya ont été gagnés par l'opposition. Toujours selon la même source, la victoire au deuxième tour de l'UPR à Moudjéria est devenu  un impératif. C’est la raison pour laquelle, affirme l'un des  proches de notre ADG, il a passé plus d’une semaine dans le  3e département du Tagant. Selon la même source, Dy  Ould Zein a déjà sillonné les localités de la Tamurt N’Aj, celles du plateau et de la commune de Soudoud (Achram) de Moudjéria  où il dispose d’alliances non négligeables, pour appeler à voter pour les candidats de l’UPR au second tour. Notre source  s’est dite surprise  par un article relayé par certains sites, dans lequel l’auteur spécule sur les 4 personnalités les mieux placées pour occuper le poste de premier ministre. Comment voulez que le président de la République, puisque c’est sa prérogative  puisse porter son choix  sur  un ministre, en l’occurrence Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed El Moctar qui a été incapable de gagner une élection chez lui, pour diriger le futur gouvernemeent ?
 Il faut signaler  que le ministre du développement rural, ressortissant d’Achram  et son collègue de la pêche, Hamadi Ould Hamadi, de N’Beika, au gouvernement depuis plusieurs années  ont été mis en ballotage par  Sursaut de la jeunesse, un jeune parti.

Ce qui importe aujourd’hui pour notre source, c’est de faire gagner  l’UPR, et les hommes comme Dy  Ould Zein qui jure de faire gagner son  parti au second tour, s’y investissant activement depuis que les résultats du premier tour ont été connus.
Aux dernières nouvelles, après un passage éclair dans la capitale, l’ADG reprend, ce mardi, le chemin de Moudjéria.
LE CALAME

Erratum


Erratum Nous nous excusons auprès du fédéral du parti UPR au Brakna à propos de l'erreur qui s'est glissée indépendamment de notre volonté sur notre dépêche intitulée: «Brakna: arrestation de 3 présumés cambrioleurs de la voiture du DG de la SNIM».

L’un des trois (3) voleurs arrêtés par la police jeudi dans la wilaya du Brakna n’est pas un parent du fédéral du parti UPR au Brakna, comme nous l’avions écrit; il est plutôt le parent du président de la section UPR à Aleg capitale de la wilaya.

La police avait arrêté jeudi au Brakna, trois personnes accusés d'avoir dévalisé la voiture du Directeur Général de la Société Nationale Industrielle et Minière.

Voir précédant article.



Hommage posthume à mon père, Ghaly Ould Abdel Hamid - [PhotoReportage].

Hommage posthume à mon père, Ghaly Ould Abdel Hamid - [PhotoReportage]. Le bureau exécutif de la Ligue Mauritanienne des Droits de l'Homme a rendu hommage à Ghaly Ould Abdel Hamid, dans l’après-midi du mercredi 09 janvier 2013, à travers une cérémonie organisée à l'Hôtel Wissal.

Cette cérémonie a regroupé la famille, les amis du défunt, les militants des droits de l'homme et les membres de la société civile. Natif du Tagant Ghaly Ould Abdel Hamid est titulaire d'une licence en droit, diplôme qu'il a obtenu à l'université Mohamed V. Brillant professeur de droit à l'université de Nouakchott, où il enseignait aussi, l'histoire des idées politiques, il s'occupait en parallèle de ses sociétés qu'il avait créées avant de poursuivre ses études supérieures au Maroc.

C'est en mars 1986 que Ghaly Ould Abdel Hamid a crée la Ligue Mauritanienne des Droits de l'Homme, affiliée à la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, dont il fut le premier président, élu à l’unanimité, à l'issue d'une assemblée générale.

De cette date jusqu’à 2002, d'assemblée générale, en assemblée générale, Ghaly Ould Abdel Hamid est élu et réélu à l'unanimité Président de cette organisation pionnière des droits humains en Mauritanie. Durant ses mandats Ghaly Ould Abdel Hamid a été élu Vice- Président de l'union inter-africaine des droits de l'Homme et a présidé la première rencontre inter-maghrébine des droits de l'Homme. Pionnier de son état, Ghaly Ould Abdel Hamid était le directeur de publication de l'un des premiers journaux indépendants, le journal Al Bayane de 1991 à 1993.

Il était parmi les premiers professeurs à l’université de Nouakchott à sa création, dans les années 80 et fondateur du Lion’s Club doyen, affilié au Lion’s Club International. Les participants ayant pris la parole ont rendu de vibrants hommages aussi émouvants les uns, les autres, dans une atmosphère émotionnelle, où les intervenants sont restés dignes dans leur douleur.

L’idée de faire vivre la mémoire de Ghaly, au sein de la société, au sein, surtout des organisations des droits humains, amplement formulée, de part et d’autre, amènera l’assistance à penser à la nécessité de créer un prix Ghaly Abdel Hamid, pour les droits de l'Homme.

Après une brève biographie présentée par le président de la cérémonie, l'ambassadeur Mohamed Saïd Ould Homody, Bâ Mariem Koita, président de la commission nationale des droits de l'Homme a présenté Ghaly Ould Abdel Hamid en ces termes:" En des mots simples et vrais, Ghaly est caractérisé par trois mots, l'altruisme, le don de soi et la générosité.

Ghaly était un homme juste, Ghaly était un homme bon... un homme solide. Tout le monde se souviendra, en Mauritanie, des trois combats qu'il a menés et qu'il a gagnés. Celui en faveur de la protection des droits de l'Homme, tout le monde se souviendra que Ghaly, en véritable soldat, avec quelques compagnons, a été l’un des tous premiers à se lever pour dire que nous ne pouvons pas accepter ce qui se passe dans notre pays.

Quelles que soient les pressions, Ghaly a su résister et mener son combat. Tout le monde se souviendra quand il s'est agi de construire la démocratie dans les années 90, il était le premier soldat chez qui se forgeaient et se formaient les premiers départs. Tout le monde se souviendra aussi qu'il était un parfait combattant pour la liberté. C'était un homme libre, il est né libre, il se comportait comme un homme libre et il créa une plume d'homme libre.

Il a été l'un des tous premiers initiateurs de la presse indépendante. Nous avons tous appris à être polémiques, nous avons tous appris à être critiques à partir des premières lectures que nous offrait son journal Al Bayane et d'autres journaux qui suivront par la suite. Nous savons que dans la sous-région, il était parmi les consciences éclairées que tout le monde respectait.

Il aura contribué à la création des ligues africaines des droits de l'Homme dans les différents pays de la sous-région et parfois au Maghreb. Il aura été aussi celui, qui, après les avoir créées, fera en sorte de les fédérer pour que ces différentes ligues, collectivement réunies, puissent avoir un pouvoir de pressions sur les administrations dans le sens d'un meilleur suivi. Soyons dignes de l'espoir que Ghali nous a donné, soyons fiers du fait que nous avons eu Ghaly sur notre terre, soyons dignes de respecter sa voie, parce qu'il nous a transmis des valeurs impérissables".

Cheikh Tourad Ould Abdel Malick, représentant du commissariat aux droits de l'Homme, présenta les condoléances du gouvernement à la famille et aux proches de Ghaly Abdel Hamid. Il a loué les efforts du défunt et son militantisme sans précédent qui l'ont conduit à créer le premier organe des droits de l'Homme en Mauritanie. Il a demandé à l'assistance de respecter le droit à la mémoire, cher aux militants des droits de l'Homme.

Aminetou Mint El Moctar, présidente de l'AFCF a suggéré une commémoration annuelle à l'occasion du 29 décembre à la mémoire de Ghaly Ould Abdel Hamid.

Maître Yarba Ould Ahmed Saleh ami de longue date, décrira Ghaly comme une personnalité altruiste, généreuse et courageuse. Il mettra en exergue la compassion de l'homme qui s’appropriait la douleur des autres, se rappelant une rencontre entre Ghali, lui, et une veuve des victimes des années 90, où il n'a pu finir l'entretien, tellement il avait mal .

De son combat effréné pour la préservation des droits de l'Homme, Maitre Yarba dira qu'il a observé une lutte sans merci contre la torture en Mauritanie. Il a crée la LMDH pour ce faire. Toujours dans un souci de préserver les droits humains, il s'est aussi investi dans la promotion de la liberté d'expression, loin de prétendre une formation journalistique ou de vouloir tirer profit.

En 1989, il était le premier à dénoncer les exactions commises à l'époque aussi bien au Sénégal qu'en Mauritanie. En 1991, il s'est levé contre les crimes qui ont engendré veuves et orphelins, ce qu'il lui a valu d'être banni, car, à l'époque, son courage était rarissime. Pourtant, aujourd'hui l'opinion nationale et les pouvoirs publics lui ont donné raison après tant d'années...

Sarr Mamadou responsable du forum des organisations nationales des droits de l'Homme (FONADH) dit avoir connu Ghaly Ould Abdel Hamid en 1993 à Banjul, lors de la tenue de la session africaine des droits de l'homme et des peuples, alors vice-président de l'inter-africaine des droits de l'homme." J''étais déporté et je dirigeais la délégation des réfugiés mauritaniens, Ghali m'a abordé, il m'a écouté et m'a soutenu dans la cause des réfugiés. Durant toute la nuit, ensemble, lui et moi avions rédigé la première plainte contre la Mauritanie.

Depuis lors, à chaque fois que nous avons rencontré Ghali, dans des rencontres internationales, il venait vers nous, plaidait notre cause, pendant que les membres de la délégation mauritanienne, y compris ministres et premier ministre nous évitaient comme des pestiférés. Ghaly était un combattant des justes causes, il était l'un des rares mauritaniens à avoir eu le courage de dénoncer ce qui s'est passé en 1989 en Mauritanie. La Mauritanie vient de perdre un Grand Monsieur".

Membre fondateur de la LMDH, actuel Secrétaire Général, Maître Mohamdy Ould Babah, s'est dit honoré d'avoir accompagné Ghaly Ould Abdel Hamid dans la longue lutte pour préserver les droits de l'homme en Mauritanie à un moment où la scène politique avait le plus grand besoin de tribune pour véhiculer une conscience juste.

Nana Mint Cheikhna parlera d’une grande âme qui dédaigne le factice du monde d’ici-bas. « J’aurais souhaité que cette cérémonie se soit déroulée de son vivant. Pourquoi, à chaque fois, nous perdons les meilleurs parmi nous, et nous n’en souvenons qu’après leur mort »

Cheikh Saad Bouh Kamara dira « je tiens à préciser que le défunt et moi partagions trois espaces convergents. D’abord, le lien de parenté, parce que je suis descendant de Sidi Abdoullah Ould El Hadj Brahim, ensuite le militantisme au sein des organisations des droits de l’Homme, puisque nous sommes parmi les pionniers de cette longue marche qui a commencé et qui se poursuivra. Nous avons été des collègues, comme enseignants à l’université de Nouakchott lors de sa création en 1981-82.

Ce que je retiens du défunt c’est comme le disait Frantz Fanon -chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir- je peux dire que les mots de Frantz Fanon ont eu des pratiques en Mauritanie à travers l’exercice et la pratique du défunt Ghaly Abdel Hamid. Nous avons une lourde responsabilité, celle de poursuivre son combat ; notre combat. Je vous prie d’essayer d’être chacun un soldat, un combattant de cet exercice dont parlait l’un d’entre nous et ce devoir de mémoire exercé pour le bien-être des hommes et des femmes de notre pays et de notre continent. »

Momma Ould Ely Cheikh présenta les condoléances au nom de la famille Ehl Momma et à son nom personnel, avant de poursuivre que Ghaly Abdel Hamid était pour lui un grand frère et un grand ami d’une humilité et d’une courtoisie hors du commun. Dans un ton émotif et digne, il adressera des prières au défunt et à toute la Mauritanie.

Sedena Ould Yahya très affecté, a essayé de rappeler une belle amitié indéfectible et les qualités de l’homme qui semble lui manquer à jamais. Il s’est engagé solennellement de se rapprocher davantage de ses enfants et proches, le restant de sa vie.

Mohamed Vall Oumeir « La relation de Ghaly Abdel Hamid avec la presse a commencé depuis le journal Mauritanie Demain, il l’a commencé, pas parce qu’il croit qu’il peut jouer un rôle, c’est parce qu’il croit profondément que le plus grand danger que connait la presse à l’époque et toujours, est l’instrumentalisation des acteurs politiques. Il trouvait qu’il était de son devoir et de celui de tout un chacun d’aider la presse à être indépendante. Il m’a appris beaucoup de choses. Il n’a jamais demandé quoique ça soit à l’un de nous, alors qu'il était directeur de publication, aucune directive, aucune ingérence.

C’est quelqu’un d’un courage exceptionnel, c’est quelqu’un qui a su sortir du lot. Il avait un rôle central de facilitateur, il savait écouter tout le monde et ne prenait jamais de position contre quelqu’un. Il était capable de faire converger tout le monde.

Il a su défendre les droits de l’Homme et dénoncer les exactions. En 89, il n’y avait pas que les sénégalais qui étaient mis à la porte, il n’y avait pas que les sénégalais qui ont souffert, Il y a eu aussi des mauritaniens. Et c’est grâce à des gens comme Ghaly Ould Abdel Hamid qu’on ne peut pas dire aujourd’hui que ce qui c’est passé était un conflit ethnique.

Aujourd’hui on parle d’erreurs d’un régime, d’erreurs commises par un régime. Je voudrais enfin suggérer qu’il y ait un prix des droits de l’Homme, appelé « prix Ghaly Abdel Hamid »
Suggestion exprimée et saluée déjà dans les coulisses par les participants.

Ghaly Ould Abdel Hamid est quelqu’un qui n’est pas raciste et se distingue par la tolérance, il a su nous montrer la voie de la solidarité et de la compassion, dira Boubacar Ould Messeoud.

Mohamed Abdellahi Bellil qui a décrit le défunt comme étant toujours égal à lui-même ; généreux, simple et agréable s’est aussi exprimé dans la poésie mauritanienne avant de lancer : « Je voudrais partager avec vous une idée née, dans la salle qui consiste à organiser dorénavant une journée nationale des droits de l’Homme, elle sera l’occasion de plébiscite et de mémoire.

A la fois, nous allons échanger sur les conditions des droits de l’Homme, à la fois, nous allons décerner le prix Ghaly Abdel Hamid, des droits de l’homme et à la fois nous rendrons hommage aux personnes vivantes et décédées qui se sont sacrifiées pour la cause des droits de l’Homme, à l’image de notre ami et frère, décédé le 29 décembre 2012, Me Ghaly Ould Abdel Hamid. »

Mohamed Ould Mohamed El Hassen dira que la générosité de Ghaly ne s’est pas éteinte avec son décès. Il nous a laissé un grand héritage, traduit par trois belles leçons de la vie. La première est de dire la vérité au moment opportun. Ghali a toujours su dire courageusement la vérité, aujourd'hui, cette vérité lui donne raison.

La deuxième leçon est celle du détachement. Non seulement, il n'était pas intéressé par les biens des autres, mieux encore, il était détaché de ses propres intérêts. Avec Ghaly, nous avons appris que le matériel n’est pas une fin en soi. Il a une particularité qui lui est propre dans sa génération et dont peu de gens en Mauritanie s’en ont fait sienne.

Très jeune, il était déjà homme d’affaires prospère, il a relégué toute sa fortune au second plan pour partir à l’étranger faire des études supérieures. Cette quête du savoir malgré les gros moyens de l'homme démontre encore son intelligence, car il ne suffit pas d'être riche quand on est pas instruit.

La troisième leçon est de pouvoir défendre ses positions modérément, sans passion, sans se faire des ennemis. Ghaly était dans le mouvement des Kaddihines sans que cela ne se sache, parce qu’il était patriote discret, convaincu de son patriotisme jusqu’à ce qu’il soit parti. Il a toujours défendu ses principes et valeur, sans heurter ou léser quiconque.

Aboubecrine Ould Dahoud, neveu du défunt El Marhoum et porte-parole de la famille, a remercié les officiels présents et tous participants pour leurs belles interventions auxquelles il souscrit. Il a précisé que Ghaly Ould Abdel Hamid s’est toujours refusé de collaborer avec les différents régimes. Plusieurs postes de responsabilités lui ont été proposés, il les a tous refusés par principe et pour rester juste dans la défense des nobles causes qui étaient sa priorité.

La cérémonie a été clôturée par une minute de silence où la Fatiha a été lue à la mémoire de Ghaly Ould Abdel Hamid. Comme l'a dit Khattar Ould Alioune, aussitôt la triste nouvelle apprise:le Hatem de ce pays nous a laissés orphelins... Nous sommes à Allah et à Lui nous revenons.

Aicha El Ghaly Abdel Hamid















Lutte contre la Tuberculose et la Lèpre: Formation au profit du personnel médical du Tagant





Après Néma, Aioun  et Kiffa,  Docteur Abdallahi Traoré Ould Khairou  coordinateur  du programme national de lutte contre la Lèpre et la Tuberculose et son équipe ont séjourné à Tidjikja où ils ont initié des activités de supervision et de formation au profit du personnel médical du Tagant.  Les communications faites par Docteur Abdallahi Traoré et le TS Mohameden Ould Salem ont mis l’accent  sur  la prise en charge des malades de la lèpre  en insistant particulièrement sur  les symptômes de la  maladie,  la définition des doses et le rythme des prises de médicaments.
Pour ce qui est de la Tuberculose les débats  se sont plutôt focalisés sur le phénomène des « perdus de vue ».  Il s’agit des patients qui n’ont pas poursuivi leur traitement jusqu’au bout (6mois) et qui deviennent candidats potentiels à la multirésistance. Selon docteur Abdallahi Traoré le phénomène des « perdus de vue » est lié principalement à la mauvaise qualité du service au niveau des centres médicaux (mauvais accueil et mauvaise prestation).  Il a également indiqué que le traitement des tuberculeux multirésistants nécessite plus de temps (deux ans) avec des résultats mitigés. «  Les médicaments contre la tuberculose sont si efficaces qu’à  deux mois  déjà le patient se sent guéri. Ceux  qui sont chargés du suivi des malades doivent donc intervenir en amont pour amener les patients à suivre leur traitement jusqu’au bout (6mois) » dira le coordinateur précisant que l’État prend en charge gratuitement  (soins et consultations) les  malades de la tuberculose.

Le coordinateur du programme de lutte contre la lèpre et la tuberculose a décerné un satisfécit aux responsables sanitaires et au personnel médical du Tagant pour le suivi rigoureux des  malades de tuberculose avant de les inviter à renforcer le volet dépistage. Docteur Yemehlou Dras du Tagant a,  dans ce sens,  émis le souhait d’installer deux à trois laboratoires en appui au labo de l’hôpital de Tidjikja
Notons enfin que les missions de supervision et de formation de la coordination nationale de lutte contre la tuberculose et la lèpre entre dans le cadre de l’ambitieux programme du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz visant l’accélération des OMD. Ces missions  sont instruites par le ministre de la santé Mr Ahmedou Ould Haddemine Ould Jelvoune avec l’appui de la cellule nationale d’accélération des OMD dirigée par Professeur Ball Aissata.
Khalil Sow-Tagant