samedi 26 février 2011

PROPOSITION DE RECRUTEMENT D'UN CHEF DE CENTRE DE RESSOURCES A TIDJIKJA (Tagant)

Le Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation propose un poste de Chef de Centre de Ressources au Tagant dans le cadre du programme PERICLES.
Le profil du candidat doit répondre aux spécifications suivantes :
- être administrateur civil en activité au MIDEC,
- avoir une maîtrise parfaite de l'arabe et du français,
- avoir une pratique avérée dans le domaine de la décentralisation,
- avoir une bonne capacité de gestion du travail en équipe,
- avoir un bon sens du relationnel avec les différentes catégories d'acteurs en matière de décentralisation.
- avoir une bonne maitrise de l'outil informatique.
- avoir été autorité administrative territoriale pendant une période d'au moins 10 ans serait un atout majeur,
Le Chef du Centre de Ressources est appelé à mettre en oeuvre les termes de référence ci-dessous :
• Gérer, animer et coacher une équipe composée de cadres et de personnel d'appui conformément à la mission assignée à un CR, dans le cadre de la mise en œuvre par le MIDEC/DGCT d’un dispositif pérennisable à vocation nationale, soutenu dans sa phase test par un Programme,
• Assumer la gestion administrative, technique, opérationnelle et budgétaire du CR, en utilisant les différents outils mis à disposition par la Coordination et en tenant compte des consignes transmises,
• Contribuer à l’application des textes réglementant le fonctionnement des CR et à la capitalisation des actions réalisées par le CR et le réseau des CR, dans le cadre de l’approche processus du Programme,
• Contribuer à l’actualisation et à l’application de la stratégie de communication du CR et du Programme, de manière concertée avec la Coordination et la DGCT,
• Contribuer à l'identification des activités permettant d'atteindre le plus efficacement possible les objectifs visés avec les communes adhérentes, à leur validation, à leur (re)planification et à leur budgétisation, dans le cadre de la mise en œuvre de plans d'accompagnement glissants qui sont soumis à la coordination selon différentes périodicités,
• Superviser le suivi évaluation des actions réalisées (en terme d’effets, notamment à travers des missions ponctuelles et l’application annuelle de l’outil de mesure des performances des communes), ainsi que sa documentation à travers un système de rapportage (par ex. rapport d’activité périodique, rapport de mission, rapport thématique), de publication (par ex. bulletin des CR) et de réunions régulières avec la Coordination et la DGCT,
• Superviser l’équipe du CR (en conformité avec les termes de référence de chacun) et contrôler la qualité des documents produits en arabe, comme en français, pour optimaliser le fonctionnement du CR dans le cadre de la mise en œuvre du Programme et du réseau des CR,
• Contribuer à la définition, à la disponibilisation et à la mise en œuvre de stratégies, approches et moyens nécessaires pour fournir un accompagnement et une offre pérennisable de services de qualité à la carte aux communes adhérentes et, en tant qu’ATN, contribuer directement à la délivrance de services, dans au moins un des domaines couverts par un CR type,
• Mobiliser les acteurs locaux et régionaux autour des enjeux de la décentralisation et du développement local, contribuer à leur bonne information,
• Veiller à la mise en cohérence des actions de renforcement de capacité des communes lorsque plusieurs intervenants sont présents dans la zone couverte par le CR et dans le cadre du fonctionnement du réseau des CR du Programme,
• Veiller à la mise en cohérence des résultats des actions de renforcement des capacités des communes adhérentes avec l’accès aux fonds d’investissement communaux (Cf. cycle d’apprentissage en lien avec la mesure annuelle des performances des communes),
• Contribuer à faire du CR, notamment à travers son Centre de documentation, une interface pérenne offrant un plateau d'échanges, d'apprentissages et de concertations entre les communes adhérentes et entre elles et les différents acteurs œuvrant dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation, du renforcement des capacités et de l’autonomie financière des communes (élus, personnel communal, société civile, services techniques déconcentrés, etc),
• Si nécessaire, planifier, mobiliser et évaluer, conformément aux principes retenus au sein du réseau des CR, des expertises complémentaires (pool d’expertise locale, réseau CR, prestataires nationaux, assistance technique internationale) s’inscrivant dans une triple logique d’apprentissage mutuel, d’augmentation de la diversité/qualité des services fournis et d’autonomisation des CR,
• Contribuer et/ou initier, si nécessaire, certains espaces de réflexion et d’analyses prospectives sur le dispositif d’appui conseil, de formation, d’accompagnement et d’intermé-diation aux collectivités territoriales et participer, au besoin, aux échanges sur ces thèmes au niveau national, voire international,
• Réaliser dans le cadre du travail en équipe et du bon fonctionnement du CR toute tâche non spécifiée qui relève de ses compétences et qui s'avère nécessaire.
Le Chef du Centre de Ressources sera basé à Tidjikja.
Les dossiers de candidature doivent comporter les éléments suivants :
- une lettre manuscrite de motivation d’une page en français et d’une page en arabe (présentation en recto verso),
- un curriculum vitae en français comprenant notamment l’adresse complète du candidat, son adresse E-Mail, ses coordonnées téléphoniques et sa photo,
- la copie des diplômes,
- la copie des lettres de recommandation ou des attestations de travail,
- la copie de l’acte de naissance ou de la carte d’identité.

Tout dossier de candidature doit être déposé sous pli fermé avec la mention « poste Chef de Centre de Ressources de Tidjikdja » au plus tard le lundi 07/03/2011 à 12H00 au niveau du bureau de la Coordination du PERICLES situé à ilot C, sur la route du casernement des Sapeurs Pompiers-BASEP, face à la Résidence Teizent. Tel: 45 25 09 06
Tout dossier incomplet sera rejeté. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour prendre part aux tests écrits et oraux. La prise de fonction se fera directement à l’issue du processus de sélection.

Le ministre de la communication inaugure le lancement des programmes de la radio régionale de Sélibaby



Le ministre de la communication et des relations avec le Parlement, M Hamdi Ould Mahjoub, a supervisé vendredi soir à Sélibaby le lancement des programmes de la station régionale de Radio Mauritanie au Guidimakha.
Dans un mot prononcé à cette occasion, le ministre a indiqué que cette réalisation traduit les orientations du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz qui a ordonné l'ouverture de la Radio du Coran et la généralisation des stations régionales pour permettre au citoyen, où qu'il soit, de faire parvenir sa voix et d'exprimer ses points de vue au sujet des questions nationales.
Il a appelé les habitants de cette wilaya à faire de cette radio une tribune de communication et d'échanges d'opinons sans réserve aucune, précisant que la liberté d'opinion est garantie pour la presse et pour les journalistes.
Auparavant, le directeur général de Radio Mauritanie, M. Mohamed Salem Ould Bouke, a affirmé que la réalisation et le montage de cette station ont été exclusivement accomplis par les techniciens de la Radio.
Il a ajouté que la diffusion de cette station régionale couvrira une zone de rayon entre 30 et 50 kilomètres et qu'elle émettra pendant 10 heures par jour en arabe, en pullar et en soninké.
De son côté, le maire de Sélibaby, M. Mohamed Vall Ould Mekhalla, a souligné l'importance de la radio régionale pour les populations de cette wilaya frontalière avec deux pays voisins d'où émettent des radios locales. Il a considéré que cette station jouera un rôle important dans le développement local.
La cérémonie de lancement des programmes a eu lieu en présence du wali, M. Isselmou Ould Abderrahmane Ould Meinouh, et d'un certain nombre d'élus et de responsables régionaux.

AMI

Elle menace de se dévêtir pour 300.000 UM !




A Chinguitty, à la veille de la fin de la 1re édition du Festival des villes anciennes, une femme y est allée fort, en menaçant, pour 300.000 UM, de se dénuder si on ne lui donnait pas son argent.

Cette dame en question avait transformé sa maison en site d’hébergement pour y accueillir des journalistes de la Télévision de Mauritanie afin de profiter certainement elle aussi du Festival des villes anciennes pour gagner des sous.

Finalement, on lui remettra l’argent, alors que ce n’était pas prévu. Cette femme peut se vanter d’avoir réussi à empocher les 300.000 UM en mettant les organisateurs dos au mur. Ceux-ci ont cédé devant cette femme pour éviter un scandale qui ébranlerait tout Chinguitty.

Babacar Baye Ndiaye




Source :
Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

Route de Nouadhibou : attention à la vitesse excessive




Ce vendredi à 15 heures, je revenais de déjeuner après la prière, et descendais la Route de Nouadhibou, de la Mosquée blanche en direction du Carrefour N° 1, [pour assister à la manifestation des jeunes] lorsque, à la hauteur de la station Total, vers le trottoir opposé des objets divers sur la chaussée attirent mon attention : ce sont des débris de pare-chocs, des morceaux de phares de véhicules;

Sur la droite un attroupement commence, et c’est la vision d’un véhicule, de type Avensis, avant gauche enfoncé, je me gare soigneusement, et rapidement, 50 mètres plus loin [note : ceux qui s'arrêtent pile sur les lieux d'un accident courent le risque d'en provoquer une série d'autres, une route étant un endroit dangereux].

L’accident s’est produit il y’a deux minutes, car les personnes impliquées sont encore présentes : un monsieur d’un certain âge, qui conduisait une BMW, se fait transporter à la clinique Ibn Sina toute proche, je saurai plus tard qu’il ne souffre que d’une coupure au visage, et de contusions sans gravité.

Quant aux deux jeunes hommes, dont l’un conduisait l’Avensis qui roulait à toute vitesse, et qui a embouti la BMW, qui sortait de chez le réparateur de pneus, le premier saigne du front, et son accompagnateur souffre de douleurs à la clavicule droite, sans doute fracturée, une blessure classique en la circonstance.

Compte tenu de la violence du choc, et sous réserve que les radiographies ne révèlent pas d'autres traumatismes, notamment cervicaux chez les protagonistes, on peut dire que ces personnes ne s’en sortent pas trop mal. Cet accident pose l’eternel problème de la vitesse, excessive sur cette portion de route.

Il faut comprendre une chose : à partir du Centre émetteur, et même avant, la Route de Nouadhibou n’est plus une route nationale, mais une avenue qui traverse une agglomération, dans une zone peuplée avec beaucoup d’enfants, d’animaux, de véhicules, etc…

Il faut trouver les moyens de casser la vitesse de ceux qui s’y engagent, et de limiter les possibilités d’accidents, l’un des dangers étant la circulation à contresens (mais oui !), et le fait que beaucoup de conducteurs ne sachant pas tourner à gauche correctement, ‘’coupent leur virage’’, et se retrouvent nez à nez avec ce qui, venant de leur gauche, veulent tourner, à droite, et sont, eux, dans le bon sens.

A ceux qui ne voient pas ce que je veux dire, je dis : c’est compliqué, mais la vie est compliquée, sauf si on veut bien essayer de comprendre.

Ahmed Baba Ould hamoud

www.cridem.org