mercredi 7 juillet 2010

Nouadhibou: Les parlementaires sensibilisent sur l’environnement… :




Six sénateurs et huit députés membres du réseau national de parlementaires et élus locaux de l’environnement (REPELE) a organisé ce 03 juillet à Nouadhibou un atelier de sensibilisation des habitants sur les risques environnementaux et l’importance de la protection de l’environnement.

Plusieurs représentants d’organisations œuvrant dans le domaine ont participé à cet atelier. Le président du réseau, le député Cheikh Ahmed Ould Khliva, a rappelé que la protection de l’environnement est un des axes majeurs de la politique du chef de l’Etat, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Quand à l’hôte de l’étape, le sénateur de Nouadhibou, Monsieur Mohamed Ould Beibou, il a dit que cette caravane du littoral vise à sensibiliser et conscientiser les populations de la wilaya sur les problèmes environnementaux.

Pour Ould Beibou, la baie de Nouadhibou est polluée par les hydrocarbures et que son assainissement est une priorité. Ceci a des conséquences sur la pêche d’où cette nécessité de sensibiliser les acteurs. Le sénateur a ajouté que les élus ont le devoir moral d’agir pour donner l’exemple.

Le maire de Nouadhibou, Monsieur Mohamed Vadel Ould Aboubekrine a rappelé, quand à lui, que Nouadhibou est une presqu’ile qui subit tous les aléas climatiques et qu’il est du devoir de tout le monde d’agir. Les participants ont suivi des exposés sur le réchauffement climatique et les menaces pesant sur l’environnement. Suite au débat avec les participants, le réseau a promis de prendre en considération toutes les remarques et suggestions pour la préservation de l’environnement marin.

Parmi celles-ci celle concernant l’élargissement de la zone de pêche artisanale et la préservation de la ressource. Les pêcheurs avaient sollicité auprès du réseau une plaidoirie pour l’exonération des hydrocarbures et l’aide aux pêcheurs artisans surtout ceux vivant sur le littoral afin qu’ils continuent à exercer cette activité liée à leur mode de vie .Ces pêcheurs occupent le littoral de Ndiago au Cap Blanc.

Et leur vœu est exaucé

Quarante huit plus tard, une bonne nouvelle qui réjouit opérateurs des pêches industrielle et artisanale tombe : Par arrêté conjoint N 16691 du 04 juillet 2010 du ministère de l’énergie et du pétrole et du ministère du commerce, de l’artisanat et du tourisme, il est stipulé que :

Article 1 : Le fonds de solidarité à incorporer dans le prix de vente pour le Groupement d’intérêt Economique Avitaillement du secteur Pêche (GIE-AHP) et les prix de vente de l’ensemble des opérateurs du secteur de la pêche est fixé comme suit :

Essence : 0 ouguiya par litre.

Gasoil : o ouguiya par litre.

Avant cet arrêté la taxe du fonds de solidarité Nouadhibou était de :

Essence : 20 ouguiyas par litre.

Gasoil : 13.78 ouguiyas le litre.

Cette exonération était une vieille revendication des acteurs de pêche. C’est donc avec soulagement qu’elle a été saluée par la FNP (Fédération Nationale des Pêches). Précisons que la FNP avait été reçue en audience par le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz à qui elle fait part de cette demande d’exonération.

Le résultat de cet arrêté spécifique est une diminution du prix au litre. Cela va donner un coup de main au secteur quelques jours après la fin du repos biologique 2010.

Rappelons que depuis deux ans, un fonds de solidarité de 12 à 20 ouguiyas sur le litre de carburant a été instauré.

Info source : La Voix de Nouadhibou

www.cridem.org


Source :
La Voix de Nouadhibou

Pris sans licence de pêche au large de Ndiago : Des pêcheurs sénégalais arrêtés par des gardes côtes mauritanien.



Deux pirogues venues de Saint-Louis ont été saisies dimanche dernier, au large de Ndiago, par les gardes-côtes mauritaniens et les membres de leurs équipages remis aux gendarmes.

Le poste de Ndiago de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (Dspcm) a arraisonné dimanche dernier, 4 juillet, deux pirogues sénégalaises en action de pêche illégale dans les eaux mauritaniennes. Les deux pirogues et leurs moteurs ont été saisis par le poste, et les membres de l’équipage ont été remis à la gendarmerie.

Les eaux territoriales mauritaniennes sont souvent exploitées illégalement par des pêcheurs sénégalais. Ces derniers, en provenance de Saint-Louis, n’ont pas en général de licence de pêche et tombent souvent dans les filets de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (Dspcm).

L'accord de pêche entre les deux parties octroyait au Sénégal trois cents licences pour les bateaux de pêche de surface, à la condition que 15 % de leurs captures soient débarquées dans les ports mauritaniens. Dix autres licences étaient également accordées au Sénégal, pour les bateaux de pêche industrielle, réservées exclusivement à la capture du thon. En vertu du même accord, la partie mauritanienne se voit accorder cinq licences de pêche industrielle dans les eaux sénégalaises et l’emploi de ses ressortissants à bord des bateaux sénégalais.

La Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer est chargée du contrôle et de la surveillance civile des activités de pêche dans les eaux intérieures territoriales et le plateau continental de la Mauritanie. Sa mission principale reste la surveillance et le contrôle des pêches, mais elle est également chargée de faire respecter les lois et règlements de l'État en mer.

Pour appréhender les pêcheurs fraudeurs, la Dspcm dispose de différents outils dont des patrouilleurs hauturiers, des embarcations (10-12 et 18 mètres), trois stations radars au nord et quatre postes côtiers au sud de Nouakchott, des inspecteurs et un groupe d'observateurs en mer.

La lutte contre les fraudes et trafics illicites en mer est un problème qui préoccupe, à la fois, le Sénégal et la Mauritanie. Au mois d’avril 2009, l’ancien ministre d'Etat, ministre sénégalais de l'Economie maritime, Souleymane Ndéné Ndiaye, était en mission en Mauritanie pour plaider en faveur des pêcheurs sénégalais dont les pirogues avaient été arraisonnées par les gardes cotes mauritaniens. Ceux-ci avaient violé la législation mauritanienne en pêchant dans les eaux territoriales mauritaniennes sans licence.

Mame Seydou Diop

www.cridem.org


Source :
Walfadjri (Sénégal)

Début de production à la mine d'Askaf dans « 18 mois »



La société minière Sphere Minerals, spécialisée dans l’exploitation minière en Afrique de l’ouest, se fixe un délai de 18 mois pour démarrer la production à la mine de fer d’Askaf (Nord de la Mauritanie) dont les réserves sont estimées à 319 millions de tonnes.

La société envisage de mettre en œuvre un plan de développement stratégique dont la première phase devrait lui permettre de produire 2 millions de tonnes de fer, rapporte le site spécialisé Mining Weekly consulté par Ouestafnews.

La deuxième phase, celle de l’expansion, devrait permettre la production de 4 millions de tonnes par an, tandis que la troisième, prévue en 2015, devrait amener à une production de six millions de tonnes par an.

Environ 200 millions de dollars (soit plus de 100 milliards de francs CFA) sont nécessaires pour la première phase du projet d’exploitation dont le démarrage est prévu dans le quatrième trimestre de l’année 2011.

Selon Mining Weekly, l’objectif de Sphere Minerals, société basée en Australie avec une filiale en Mauritanie, est de profiter de la montée actuelle du prix du fer.

Le flux de capitaux généré par la première phase, qui est en avance de 18 mois sur le programme initial, devrait financer la phase d’expansion d’un coût de 320 millions de dollars (plus 160 milliards de francs).

Depuis l’époque coloniale, la Mauritanie a toujours été un grand producteur de fer, selon des recherches effectuées par Ouestafnews.

Toutefois, en 2009, la production de fer avait chuté d’environ 9 % en raison de la crise financière internationale et de la baisse de la demande sur les marchés internationaux.

La production de fer en Mauritanie avait commencé par la région de Zouérate, région qui doit d’ailleurs son existence à la découverte de ce minerai.

Avec une production annuelle estimée à plus de 10 millions de tonnes, la Mauritanie se situe au 13ème rang mondial et le fer constitue la principale sources de devises pour le pays.

Ouestaf

Jeunesse AJRMDJ à l’Espace culturel Dadié de Socogim : : «Les jeunes de Maghama font la différence»




Samedi dernier, à la Socogim, l’Espace culturel retentissait au rythme de sketchs, de pièces de théâtre et de poésie. Un «plat», garni de variétés culturelles, était servi au public par l’Association des jeunes ressortissants de Maghama pour le développement (AJRMD).

L’AJRMD, association apolitique dont l’objectif est «le développement de Maghama, indispensable pour l’épanouissement de la Mauritanie», a également animé un débat sur la «Place de l’Homme dans la société».

Parmi les invités, il y avait Bâ Mamadou Alassane, président du parti PLEJ et Abderrahmane Ould Ahmed Salem, directeur de la Maison des cinéastes, qui n’a pas manqué de saluer l’initiative «Les jeunes de Maghama font la différence.»

De son côté, Abdou Mbodj, vice président de l’AJRMD, a déclaré : «Nous sommes réunis pour échanger et tirer des conclusions à appliquer pour le développement de Maghama au plan éducatif, sanitaire, hygiénique, et autres. Notre thème cette année, c’est la «Place de l’Homme dans la société» pour mettre en exergue les droits et devoirs ainsi que le rôle social et religieux de l’Homme.»

C’est ainsi qu’à été entamé le débat qui a permis à Samba Diengui Barray de retracer l’histoire du pays, pour bien définir le rôle des ressortissants de Maghama. Il a cité l’exemple de El Hadji Mahmoud Bâ, ressortissant de Maghama, ancien Inspecteur général de l’enseignement qui était parmi les premiers à ouvrir une école arabe en Mauritanie.

«Un exemple qui n’envie pas la réalité actuelle, car Maghama souffre, aujourd’hui, d’une pénurie d’enseignants» dira-t-il en s’interrogeant «Seulement à qui la faute ?» alors que dans les coulisses deux jeunes, affirment : «Pourtant un ressortissant de Maghama fut à la tête du ministre de l’Education nationale» (Ba Mamadou Alassane, ndlr).

«Attention, avertit Thiam Hamet Abdel Kader, président de la commission culturelles. Si l’on se base sur le recensement de 1998, il n’y a que 7% de la population qui sont étudiants. Ce faible taux national se répercute sur tout le pays»
Et Harrouna Soumaré d’ajouter : «Si Maghama est en retard du reste du pays, c’est parce que notre élite n’a pas joué son rôle. Il y a, aussi, notre manque de savoir partager et les difficultés de converger nos idées. Cependant, la solution ne viendra que de nous. J’invite donc les jeunes à prendre des initiatives.»
«Des initiatives ? Voilà une bonne idée, renchérit Aminata Thiam. Mais, les jeunes ont, aussi besoin de financements à leurs projets et de trouver des débouchés.» «S’i vous plait, temporise Ba Mamadou Alassane. Ne faisons pas du débat un conflit de génération. Les anciens et nouveaux ont besoin les uns les autres. Mon conseil aux jeunes, c’est d’avoir un esprit critique, mais aussi d’apprendre et d’obtenir des diplômes.

N’oublions pas non plus notre langue. Sinon, elle sera vouée à la disparition. Notre mal remonte plus loin. Depuis les indépendances le pulaar est synonyme du pauvre, parce que l’union est à peine réalisée et les opportunités ne sont toujours pas exploitées»

Après le premier volet du débat, un autre intervenant s’est appesanti sur «le rôle des religieux (islam)». Ba Mamadou Alassane s’interpose à nouveau: « l’Islam ne s’arrête pas au bout de la langue. Il lutte contre l’inégalité et prône l’idéalisme dans la société». «D’ailleurs, le Coran le confirme, a ajouté, Abdoul Sadgh Kébé, qui regrette, toutefois qu’aujourd’hui, le pouvoir de l’argent gagne le terrain religieux».

Après les débats fructueux, les sketchs traitant de plusieurs thèmes ont tenu en haleine le public. Ils traitaient de la sécheresse à Magahma, la vie égoïste des citadins. Il y avait, aussi de la place aux feuilletons télévisés et au football : deux obstacles des jeunes au travail à l’école. Pour l’anecdote : une élève, en classe révèle : «Monsieur, on vous a vu regarder Vaidehi! (le feuilleton indou)». Eclats de rire dans la salle.

Du rire encore : Youmma Gallé (la mère), émancipée, peine, toutefois, à s’imposer devant les enfants, comme le fait, facilement, Baba Gallé (le père). Enfin, Aby Kébé, dans un vocal poétique a appelé les jeunes de Maghama, de la Mauritanie et de toute l’Afrique à l’unité. Pourquoi pas un seul président pour toute l’Afrique, s’interrogeait-elle.

Mohamed Diop

www.cridem.org


Source :
Mohamed Diop