mercredi 15 décembre 2010

Fin à Boghé de la Journée spéciale pour les handicapés.




C’est une journée de sensibilisation sur l’ordonnance de la loi 043 et aussi de la célébration de cette journée à l’intention des Handicapés du département de Boghé. L’initiative émane de l’antenne sociale du département de Boghé, sous couvert du Ministère des Affaires Sociales de l’enfance et de la Famille.

Etaient invités à cette journée le Hakem de la Moughataa, le Maire de Boghé, le chef de l’ADP World Vision de Boghé, le Député de la commune de Boghé, les représentants des institutions internationales, les chefs des villages, les directeurs d’écoles, du collège et lycée, les artistes, les directeurs des écoles privées et parents des handicapés du département.

Dans son discours Madame Bâ Aissata Souleymane, responsable de l’Antenne Sociale a dit : « permettez moi d’abord au nom des personnes handicapées, qu’à mon nom personnel, de vous remercier de bien vouloir accepter de présider la cérémonie principale de cette journée de sensibilisation par notre pays, le mois d’Avril dernier, il nous revient tous de veiller à la mise de son application de cette convention et du dit décret en promulguant les décrets d’applications.

Nous devons également œuvrer à sensibiliser et à faire connaître ces textes chez les personnes handicapées ainsi que les partenaires de la société civile, les partenaires de développement et de toute la communauté nationale. C’est dans ce cadre que l’antenne sociale a signé un protocole avec World Vision pour l’appui de l’accès des personnes Handicapées à leurs droits.
Le protocole comprend : l’organisation des journées de sensibilisation, des fêtes du 17 octobre Canne Blanche pour les Aveugles, 3 Décembre Fête Internationale des Handicapées et 29 Juin. Des projets ont été soumis et financés par World Vision ADP Boghé, des machines à coudre, du matériel audiovisuel, des nattes, des matelas, une Tente, des tissus et des produits de Teinture, Formation professionnelle en couture et teinture dés la fin de la reconstruction de l’antenne sociale de Boghé.

La mobilisation, La sensibilisation et le plaidoyer constituent les principales bases de nos activités en vue de permettre aux personnes handicapées de retrouver la confiance en soi et de connaître leurs droits et la façon de les réclamer d’une part en vue d’attirer l’attention des décideurs et de la communauté nationale sur les obligations et leur responsabilité envers cette frange importante de la population qui représente 10% de la population soit trois cent mille entre Hommes,Femmes et Enfants.

La Moughataa de Boghé renferme 263 handicapés de 0 à 18 ans, soit 173 dans la commune de Boghé, 90 dans la Commune de Dar El Barka, considérant que ces droits sont stipulés par décret 043 du 23/ 11/ 2006.ainsi que la convention internationale sur les droits des personnes handicapées signée par l’assemblée Générale des droits des Nations Unies et ratifiée. »

Enfin Madame Bâ se félicitera du programme présidentiel accordant une attention particulière aux personnes handicapées pour qu’elles retrouvent leurs droits et pour qu’elles aientt égalité des chances pour vue que la nouvelle administration traduise dans les faits le programme du gouvernement du Docteur Moulaye Ould Ahmed Lagdaf sous forme de respect des engagements et l’application de cette volonté politique..

Elle remerciera tous les partenaires de l’antenne sociale du département et surtout World Vision ADP de Boghé qui a été toujours à leurs cotés, qui les accompagne, assiste dans toutes les activités et chaque année les aide à organiser des Fêtes et continue à les financer pour une vie meilleure, active pour éviter la mendicité.

Madame Bâ Aissata Souleymane, lancera un appel aux différents partenaires présents et au Ministère de l’Education à les aider, à avoir une Classe expérimentale pour les Enfants Sourds muets. Des personnes handicapées ont intervenu, félicitant World Vision, et demandant encore

D’aide à toutes les personnes de bonne volonté de prés ou de loin.

Diop Mohamedou Abou Dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.


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Source :
Mohamedou Abou Diop

Frottements entre policiers et militaires à Rosso.




Une rude altercation a opposé, hier après-midi, des éléments de la police en service au Bac de Rosso (point de passage fluvial entre la Mauritanie et le Sénégal) à des militaires.

L’incident s’est produit lorsqu’un militaire, mécontent du traitement qui lui a été réservé par les policiers, est arrivé avec un renfort de ses camarades-soldats.

L’intervention des responsables régionaux de la sécurité a permis le contrôle de la situation et d’éviter de regrettables dérapages.



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Source :
Canalrim (Mauritanie)

Baie de l’Etoile: Comment concilier les vocations ?




Une rencontre initiée par le ministère délégué auprès du premier Ministre, chargé de l’environnement, et le ministère de la pêche, a lancé une vaste concertation autour de la Baie de l’Etoile (BE). Cette concertation a passé en revue les enjeux de conservation de ce site écologique soumis à d’énormes de pressions de l’activité humaine.

Qui en Mauritanie n’a pas entendu parler du site privilégié des «Cabanons» à Nouadhibou? Prisé par les autochtones, pour leur «mise au vert», les week-ends après les jours de labeur, ce site touristique, par excellence, a fait la renommée de la ville de Nouadhibou.

Et l’endroit, avec ses cabanes en bois bordant la berge, sa lagune et ses bras de mer, se prêtait bien à cette fonction de villégiature, de dépaysement et de bien être des vacanciers. Mais au-delà de cet aspect estival, le site regorge aussi de vies écologiques diverses parfois insoupçonnées.

Un bouillonnement de vies qui joue un rôle important pour la reconstitution de nos stocks halieutiques. Mais avec le temps, la forte pression de l’anarchie urbanistique liée à une démographie galopante (prévisions de 130 milles habitants en 2010) et l’action irréfléchie de l’Homme (pêche, déchets domestiques…) font aujourd’hui craindre le pire avec le début de dégradation observé sur le site.

Etats des lieux : Parer en urgence à l’agression humaine.

Lundi, dans la petite salle de réunion du gouvernorat de Nouadhibou, l’ambiance est sérieuse. La première rencontre de la Commission d’orientation et de suivi de la directive d’aménagement du littoral (COS DAL), en dépit de l’absence des parlementaires, relève les nombreux défis auxquels la COS DAL doit faire face.

Les participants ont discuté des missions dévolues à la COS DAL mais également du cadre logique du programme triennal et du plan d’action 2011. Le premier souci est sans doute de passer à l’action et d’éviter de verser dans des rencontres qui se soldent par des engagements, sans lendemain.

La raison à cet engouement des membres de la COS DAL est de prendre à bras le corps le sauvetage, avant la sauvegarde, du site de la Baie de l’Etoile. Le constat dressé par les participants qui regroupent tous les acteurs chercheurs, administrations locales, société civile et bailleurs de fonds, est alarmant.

L’état des lieux montre combien la tâche est ardue et l’urgence pressante. En effet, le déséquilibre dans les vocations d’occupation de l’espace, de tourisme local et de conservation écologique inquiète. Au premier rang de cette inquiétude l’anarchie urbanistique qui a poussé ses tentacules jusqu’à annexer un domaine public maritime inaliénable.

Le phénomène est favorisé depuis des lustres par l’implication des anciens gouverneurs, par la démission des administrations, l’inapplication des lois sur le développement urbain et le déficit de coercition pour décourager l’espace public. Devant une telle démission, les squatters ne sont pas gênés.

Les cabanes ont laissé place à des occupations en dur. Comment donc faire face à un tel état de fait? Les nouvelles autorités régionales sont prises à cet héritage laissé par leurs prédécesseurs mais s’engagent à ne ménager aucun effort pour rectifier le tir.

Mais il y a pire encore, l’extension de la ville qui ne suit pas un schéma de développement conséquent (quartier Lemgheyti) déborde sur le site inondable d’où le risque de sinistre avec les marées hautes. Autres défis, l’ensablement du site par sa partie Nord, la pêche semi-commerciale sur le site, le désherbage de la lagune pour les besoins d’aliments de bétails.

A ces donnes qui entament le site, le diagnostic de la situation révèle des questions narcissiques comme le conflit d’intérêt non seulement entre les vocations économiques, foncières et biologiques de la BE mais également des conflits de compétences entre administrations. A l’issue d’échanges parfois houleux entre les participants, l’on s’accorde finalement sur les priorités.

Les recommandations font la part belle au gel de l’occupation anarchique du domaine public maritime.

Elles exhortent à clarifier la situation juridique de l’occupation de l’espace (ligne de démarcation entre la berge et les quartiers lotis, les permis d’occuper provisoires sur la berge), à mettre en place une police environnementale sur le site, à sensibiliser à un comportement citoyen (proximité du site pour l’éducation environnementale), à la recherche de financement d’activités en relation avec la meilleure péréquation des vocations de la BE. Un accent a également été mis sur les activités de sensibilisation et de mobilisations des populations riveraines.

COS DAL, un nouvel instrument pour la BE.

La Baie de l’Etoile est un site exceptionnel de 12 km carrés. Il a toujours suscité un intérêt particulier pour sa productivité biologique. Les scientifiques ne s’y trompent pas et tous les travaux de recherches ont révélé l’importance économique et pour la biomasse de la conservation de ce site. Ils ont également décelé l’impact sur le site d’une pression sans précédent modifiant le trait même de sa côte.

D’où l’urgence d’action pour renverser une tendance favorisée l’agression du milieu et l’inaction de l’Administration pour parer à la dégradation continue. Soucieuses donc d’éviter une catastrophe sur ce site, et conformément à leur agenda commémoratif de l’année internationale de la biodiversité, les autorités publiques semblent plus sensibles aux conclusions de la recherche scientifique.

Une commission d’orientation et de suivi de la directive d’aménagement du littoral (COS DAL) de la Baie de l’Etoile a ainsi été mise en place à l’effet, entre autres, d’«encadrer, faciliter et suivre le processus de gestion de la directive d’aménagement du littoral de la Baie de l’Etoile».

Cet effort est soutenu par un premier bailleur de fonds qu’est l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (Uicn). Cet aboutissement est le fruit d’un processus de gestion intégrée lancé dont la démarche avait été inaugurée depuis 1994, explique l’expert Mohamed Ould Mayiv, et dont la consécration a été l’adoption en 2005 du plan directeur d’aménagement du littoral (PDALM).

Conséquemment de ce plan est née la directive spécifique pour la BE. Et les chercheurs de conclure (conclusions du Groupe de Travail de l’IMROP) qu’il faut dès à présent accorder un statut privilégié à la BE, doublé de la mise en place d’un plan directeur d’aménagement et d’un programme de suivi environnementale.

Jedna Deida
Envoyé spécial à Nouadhibou

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Un enfant blessé dans l’explosion d’une mine à Fdérick.




Une mine a explosé au beau milieu d’un troupeau de chèvre, près de la ville de Fdérik, nord de la Mauritanie, causant la blessure d’un enfant berger, et créant l’effroi au sein des populations de la zone.

Le correspondant de Sahara média a Zouerate qui a rapporté la nouvelle, a indiqué que les habitants ont d’abord cru à une attaque d’Al Qaeda avant de connaître la réalité de cette explosion. Ce genre d’incident, fréquent dans la zone, cause annuellement la mort ou la blessure de nombre de personnes.

Cependant, le programme national de déminage humanitaire pour le développement, relevant de l’autorité du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, a réussi à détruire plus de 220 mines ou munitions, au cours de la période 2008-2010, et à déminer une superficie de 26 km2 sur un total de 76 km, considérés comme zone dangereuse dans le pays, dont 5 millions de mètres carrés dans la seule wilaya du Tiris Zemmour.

Des organisations non gouvernementales mènent, elles aussi, des campagnes de sensibilisation auprès des populations pour les amener à prendre conscience des dangers que constitue la présence des mines dans la zone.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Coopération Mauritanie, Union Européenne : 11 milliards d'UM pour assainir la Baie de Nouadhibou.



La coopération entre la Mauritanie et ses partenaires Européens vient de se renforcer à travers le lancement du projet d'enlèvement des Epaves de la Baie de Nouadhibou, financé par l'Union Européenne pour un montant global de 11 milliards d'UM (soit 28.8 millions d'€). La signature du contrat déjà finalisé a eu lieu ce Lundi 13 décembre à Nouakchott au Ministère des Affaires Economiques et du Développement.

Présidée conjointement par le Ministre des affaires économiques du Développement (Ordonnateur National) monsieur Sidi Ould Tah, et par SEM Hans-Georg Gerstenlauer, Ambassadeur - Chef de la Délégation de l'Union Européenne en Mauritanie, ce projet, selon les termes du communiqué final sanctionnant l’attribution de l’accord :

« est une pierre angulaire dans le développement du Port Autonome de Nouadhibou ainsi que sa zone côtière, avec pour objectif principal la mise en valeur du Port et des retombées économiques positives liées au retrait des épaves ».

Mais dans les faits, il s’agit de l'enlèvement des 57 épaves gênant la circulation maritime dans la baie et ce, en respectant l'équilibre environnemental du site tout en permettant l'activité économique et commerciale du Port Autonome de Nouadhibou pendant les travaux. La durée de mise en œuvre opérationnelle de ce financement est estimée à 19 mois.

Les bénéfices attendus de ce projet sont multiples. Ils se traduisent par un développement économique de la zone portuaire mais aussi une amélioration de la qualité de vie des riverains par la mise en valeur de la Baie délestée des épaves. En effet, il a été donné aux usagers de cette baie de constater un amoncèlement d’épave de bateaux hors d’usage qui rendent l’accès du port difficile.

Selon CERES, institut de recherches et expertises Sous-marines et Spécialiste dans les études sur le démantèlement, ou la déconstruction, de navires : « la baie de Nouadhibou est encombrée, depuis de nombreuses années par des épaves de navires de pêche, de diverses nationalités, dont l'exploitation a été abandonnée pour des raisons techniques ou commerciales. Beaucoup d'unités ont été échoués à la côte, d'autres, mouillés dans la baie, ont fini par couler, certaines enfin sont encore à flot, mais toutes sont hors d'état de naviguer ».

Les chercheurs de cet institut avaient indiqué que le « mouillages anarchiques, parfois à l'intérieur des chenaux de navigation, rendent l'accès au port de Nouadhibou difficile et même dangereux pour les autres navires de pêche, mais surtout pour les navires de commerce. Cette situation réduit l'attractivité du port malgré son fort potentiel ».

Des travaux d'enlèvement partiels ont été menés par le passé, mais ont rapidement été abandonnés en raison des difficultés rencontrées. Précisions que pour ce qui est des épaves les plus dangereuses pour la navigation, des travaux d'enlèvement partiels ont été menés par le passé, mais ont rapidement été abandonnés en raison des difficultés rencontrées, L'Union Européenne, dans le cadre de son programme de coopération internationale, a décidé de reprendre le dossier.

Le financement qu’elle vient d’octroyer à notre pays dans le cadre de l’assainissement de la baie de Nouadhibou est fait suite, justement, à une étude de faisabilité qui avait été menée en 2003.

Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Accident en haute mer : quatre pêcheurs portés disparus.




L’équipage d’une embarcation de pêche artisanale est porté disparu depuis deux jours dans la zone maritime de Nouadhibou.

Cinq personnes se trouvaient à bord dont une seule a été rescapée et qui est encore sous le choc et se trouve sous surveillance médicale à Nouadhibou.

L’inobservation de règles de sécurité, notamment le port de gilet de sauvetage serait à l’origine de la disparition des victimes.
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Source :
Canalrim (Mauritanie)

Kidal : Le colonel Gamou démantèle un réseau de voleurs de véhicules.





Dans la région de Kidal, les vols de véhicules portent un énorme préjudice à l’Administration d’Etat et aux partenaires au développement qui œuvrent dans la capital de l’Adrar des Ifoghas.

Ces enleveurs de véhicules poussent souvent leurs tentacules jusque dans la région de Gao pour y exécuter leurs basses besognes. Les auteurs de ces méfaits n’avaient jamais été appréhendés auparavant.

Ceux qui sapent le processus de paix dans cette partie du Mali, et qui n’ont jamais toléré la présence du Colonel Gamou sur le front de bataille, avaient même fait circuler le bruit que c’étaient les «miliciens» de ce dernier qui s’adonnaient à ces pratiques. Cette diffamation est d’ailleurs remontée jusqu’à Koulouba.

Mais, aujourd’hui, la réalité est bien connue, puisque, de fil en aiguille, le Colonel Gamou et ses hommes ont mis, le jeudi 9 décembre dernier, la main sur le chef d’un réseau de vols de véhicules. Il s’appelle Achef Ag Hita. Il a été appréhendé en même temps qu’un dénommé Baye Ag Bakabo.

Bien cuisinés, tous les deux ont finalement craqué et ont dénoncé tous leurs complices. Dont, entre autres, Mohamed Ali Ag Wadossène, fils de l’ancien député CNID de Kidal (2002 – 2007), Hona Ag Nini. Tous ces hommes sont activement recherchés.

Le chef de cette mafia aurait affirmé à la police que les véhicules volés sont systématiquement cédés aux éléments d’AQMI présents dans la zone, notamment au groupe d’Abdoul Krim le Targui. Ce dernier, on le sait, collabore avec un ramassis de jeunes gens issus des rangs de l’Alliance du 23 mai pour le changement.

A suivre.

22 septembre (Mali)
Chahana Takiou


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Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)