mardi 12 octobre 2010

Un village du département de Wad Naga emporté par une bourrasque




Toutes les habitations (maisons, tantes et hangars et la mosquée) du village de Awlig-Tendila (commune d'Awleigatt) moughataa de Wad Naga, ont été emportées par une bourrasque, qui a également fait au passage.

2 femmes blessées, lundi aprés midi entre 17 heures et 18 heures, a appris mardi Sahara Médias auprès des ressortissants de la localité vivant à Nouakchott.

Le village sinistré ce vent d'une puissance hors norme, se situe à une cinquantaine de kilomètres au Sud-Est de la ville de Wad Naga.

Les habitants de la localité ont tout perdu.

Les autorités administratives ont été aussitôt saisies de la catastrophe, mais jusque là aucune réaction officielle, selon la source de Sahara Médias.

Les ressortissants du village vivant à Nouakchott se sont mobilisés pour apporter les premiers secours (tantes, vivres, médicaments.....).

Totalement en état de choc, les populations, par l'intermédiaire des ressortissants du village présents à Nouakchott, lancent un appel à l'aide à l'endroit des autorités, de la classe politique, des milieux des affaires, de la société et de toutes les bonnes volonté pour les aider face à l'épreuve.


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Nouadhibou: fin des opérations d'enlèvement des habitats illicites à El Jedida


Les autorités administratives de la capitale économique ont achevé lundi après midi les opérations d'enlèvement des habitats précaires illicites du quartier d'El Jedida une semaine après le démarrage de ces opérations qui ont concerné 320 foyers.
Les autorités administratives recherchent, à travers cette mesure, l'élimination du phénomène de la "Gazra" à Nouadhibou avant la fin de l'année 2010.
Dans ce cadre, le hakem de la moughataa, M. Mohamed Ould M'Khaitir a, dans une déclaration à l'Agence Mauritanienne d'Information déclaré que les nouvelles constructions visées ont été édifiées de manière illicite.
Le hakem a relevé que 295 familles sur 320 ont été recensées à El Jedida et leur habitat a été enlevé précisant que ces familles ont retiré les récépissés de lots qui leur ont été attribués dans la zone aménagée et préparée pour accueillir les populations des quartiers précaires de Nouadhibou.
Le hakem a ajouté que la restructuration des quartiers de la ville va coincider avec la commémoration des festivités de l'indépendance nationale notant que l'opération touche à sa fin avec la restructuration du quartier "Bagdad" 3 et de "Dragage", dernier quartier précaire de la ville.
Le hakem a indiqué que les autorités vont prendre des mesures visant à interdire toute manifestation de la "Gazra" à l'avenir au niveau de la ville.
Il convient de noter que la zone aménagée pour accueillir les populations des quartiers précaires de la ville s'étend sur une superficie de 175 hectares et a été viabilisée disposant des services de l'eau, de l'électricité, de la santé et de l'éducation et a accueilli à ce jour quelque 3500 familles.


AMI

Le wali de l'Adrar préside une réunion de sensibilisation sur le cinqantenaire de l'indépendance


Le wali de l'Adrar, M. Sall Saïdou a présidé, mardi dans la salle des réunions de la direction régionale de l'enseignement à Atar, une réunion de sensibilisation à laquelle ont assisté les directeurs des établissements scolaires, les inspecteurs et les membres du bureau régional de l'association des parents d'élèves.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, le wali a insisté sur l'importance du cinquantenaire de l'indépendance nationale, en tant " qu'étape de la réforme et une nouvelle naissance de l'Etat", se félicitant du rôle central de la famille pédagogique dans les différentes manifestations prévues pour la commémoration de ce cinquantenaire.
Il a appelé la famille pédagogique dans la wilaya à redoubler d'efforts et à contribuer efficacement au succès de ces commémorations, invitant tous les établissements scolaires à planter chacun " l'arbre du cinquantenaire pour rappeler aux générations futures la signification et l'importance de l'évènement".
Pour sa part, le Hakem de la moughataa d'Atar, M. Isselkou ould Mohamed Saghir a estimé que le cinquantenaire de l'indépendance est une occasion pour cultiver les valeurs de l'amour de la patrie et de sacrifice dans les esprits de nos générations montantes.
Quant au directeur régional de l'enseignement, M. Mohamedou Ould El Hadj El Gharbi, il a indiqué dans son intervention que l'indépendance porte en elle les concepts de la souveraineté, de la résistance et de la fierté et que la famille pédagogique ne menagera aucun effort pour donner aux élèves les cours relatifs à la citoyennété et à l'histoire du pays, en plus des conféraences et colloques qui glorifient la nation et racontent aux générations montantes son histoire.
Les autres intervenants ont loué le cinquantenaire et appelé à ce que celui-ci soit une occasion pour faire manifester l'unité et la cohésion et faire ressortir le patrimoine et la civilisation du peuple mauritanien.
AMI

Le pont de Kamour cède encore…la route de l’espoir bloquée.




L’hivernage 2010 continue de faire parler de lui, alors que les prémices annonciatrices d’un hiver glacial sont déjà perceptibles sur les passagers grelotant de froid, montés à bord des véhicules.

C’est ainsi que des pluies diluviennes sont tombées hier soir sur les monts de l’Assaba, déversant des millions de mètres cubes sur le pont de Kamour, maintes fois reconstruit, l’emportant finalement, après quelques heures de résistance.

Le pont de Kamour, pour ceux qui ne le connaissent pas, est le nerf routier reliant les deux Hodhs et l’Assaba au reste du pays. Les temps où il n’est pas opérationnel, sont considérés comme des moments difficiles d’agonie commerciale « et de non hydratation économique » d’une grande partie du pays.

Selon le site alakhbar qui rapporte sur sa page web de ce jour, la nouvelle relative à ces pluies et à leurs premières conséquences, le pont a été totalement détruit et s’est transformé en oued, par lequel les eaux des hauteurs du Tagant passent dans leur folle course vers les affluents du fleuve Sénégal et autres « grayer » de l’Aftout, dans le Brakna et le Gorgol.

Résultat : plusieurs camions-remorques et voitures poids légers sont restés bloqués toute la nuit. Des petits véhicules ont tout de même pu se frayer un passage aux premières heures de la journée du mardi, alors que les camionneurs, trop prudents de se retrouver renversés dans le lit de Kamour, avec un chargement de marchandises trempé dans l’eau, attendent encore, avec impatience « une perche de salut ». Pour l’Ener et Attm, c’est l’heure du « grand boulot ».

Mohamed Ould Mohamed Lemine

www.cridem.org


Source :
La Nation (Mauritanie)

La SNIM peut-elle être privatisée ?





Analyse

La Société nationale industrielle et minière (SNIM) vient de créer une autre filiale, TAZADIT-SOUS TERRAIN, dans laquelle les Chinois ont une part de capital de 20%. Un fait qui peut paraître anodin, à première vue, quand on sait que l’Etat mauritanien est majoritaire (78%) dans le capital de la SNIM société qui est le deuxième employeur en Mauritanie, après la Fonction publique. Mais l’arrivée des investisseurs chinois peut ne pas s’expliquer seulement par la volonté des dirigeants de cette société de réaliser ce que ni elle ni son ancêtre, la Miferma, n’avaient réussi en un demi-siècle d’existence : réaliser une exploitation souterraine des réserves restantes après l’épuisement de la fosse à ciel ouvert de ce gisement.

La prise de participation chinoise dans le capital est sans doute une question de stratégie et de partenariat, quand on sait que l’ogre asiatique se positionne, de plus en plus, comme un acheteur clé du fer mauritanien (avec un système spécial de transaction qui permet à Pékin de faire payer ses services avec ce minerai). Devenue depuis 2009 le premier importateur du fer mauritanien, a surtout la Chine cherche sans doute à s’assurer que ses immenses besoins ne vont pas tomber sous la menace d’un épuisement de la ressource ou de l’impossibilité de les extraire du sous-sol. Pour l’année 2009, les importations chinoises ont représenté une part de 59% de l'ensemble des ventes du fer brut de la SNIM, devançant, pour la première fois, l'Union européenne (UE), avec 4,2 millions de tonnes achetées sur 10,3 millions de tonnes de fer produit par la Mauritanie, accusant un déficit de 5,5% par rapport à l'année 2008.

L’objectif, avec Tazadit Sous-terrain (et donc avec les Chinois comme partenaire) est d’arriver, à l’horizon 2012, à doubler cette production pour atteindre le cap des 20 millions de tonnes de minerai de fer.

Société nationale encore, la SNIM peut-elle continuer son développement sans s’ouvrir de plus en plus à des capitaux étrangers ? C’est là la question qui mérite d’être posée aujourd’hui mais que tout le monde a peur de prononcer. Déjà, en 2007, la possibilité de privatiser la SNIM a été effleurée du bout des lèvres et tout le monde s’est mis à crier au scandale. On avait alors parlé de bradage de ce qui faisait la fierté de la Mauritanie et les partisans d’un maintien de la SNIM dans le giron de l’Etat avaient mis en avant le fait que la société n’a pas de difficultés particulières, puisqu’elle continue toujours à dégager des bénéfices. Mais c’était raisonner dans le court et moyen terme. Une perspective de développement économique qui ne tient compte ni de l’épuisement de la ressource ni de la nécessité de prospecter d’autres domaines miniers que la SNIM, à elle seule, ne peut faire. Certes, la Snim avait privilégié, jusque-là, des actions de partenariats ciblés qui ont permis d’ouvrir de nouvelles perspectives : «Le projet Al Aouj qui est un joint-venture avec les Australiens (Sphère) et les Qataris. Avec un investissement de l’ordre de deux milliards de dollars, il vise à mettre sur le marché 7 millions de tonnes de pellettes (produit à forte valeur ajoutée) destinées principalement au marché du Moyen Orient. Et ce projet avec la société chinoise Minmetals pour l’exploitation souterraine de Tazadit 1 qui vise à produire environ 2,5 million tonnes/an de minerais. Cette production supplémentaire devrait démarrer en 2011. Pour beaucoup de gens ce sont des projets similaires qui peuvent ouvrir les portes de l’avenir à la SNIM en lui permettant de lancer de nouvelles exploitations, d’avoir accès à de nouvelles ressources financières, d’employer encore plus de monde et de devenir compétitive au niveau mondial. Seulement on oublie souvent le coup de la production du minerai dans une région difficile d’accès, où l’eau est rare sinon inexistante et l’obligation de toujours chercher à enrichir un minerai pauvre.

Privatisations : le pour et le contre

L’arrivée des Chinois dans l’univers de la SNIM relance les débats sur l’ouverture du capital de la société aux capitaux privés, surtout étrangers. En 2007, déjà, la question était posée avec acuité et débattue même, de manière sérieuse, dans le cercle des spécialistes économiques et financiers. A l’époque, le débat sur le cas d’Air Mauritanie et de la SNIM avait donné l’occasion à une véritable passe d’armes entre partisans de la privatisation et adversaires de ce qui ne paraissaient, à leurs yeux, qu’une simple opération de liquidation. On se souvient que les personnalités présentes supposées être là pour parler le langage de l’économie, à propos de la liquidation presque inéluctable d’Air Mauritanie et de la possible privatisation de la SNIM, n’ont pu s’empêcher de faire des excursions dans le domaine politique ! La position du pouvoir de l’époque, auquel on prêtait l’intention de privatiser la SNIM, avait été bien défendue par des économistes comme Mohamed Saleck Ould Heyine, ADG (Administrateur Directeur général) de la SNIM pendant plus de vingt ans et Chbih Ould Cheikh Malaïnine, économiste de renom, ancien ministre du Plan et président du Front populaire qui ont soutenu, mordicus, que l’idée de céder des parts de celles détenues par l’Etat mauritanien peut ne pas être mauvaise en soi. Si le premier insistait sur la nécessité de privilégier l’aspect développement industriel de la SNIM, dans une perspective mondiale, sur l’apport financier de tout nouveau partenaire, le second mettait plutôt l’accent sur le degré de prévoyance des nouvelles autorités et s’offusquait même du « souverainisme » en matière de politique économique tentant d’expliquer que si une plus grande ouverture du capital – ou la privatisation – de la SNIM peut contribuer à accroître le revenu national, il n’y a aucune raison à faire de la « nationalité » de la SNIM une raison d’Etat.

Dans l’autre camp, deux arguments sont avancés pour refuser la privatisation de la SNIM : la peur d’être floué (et de perdre les commandes) et la crainte de voir le fruit de la transaction dilapidé comme l’ont été, jusque-là, tous les financements qu’ils viennent de l’exploitation des ressources nationales (fer, poisson, pétrole) ou de l’APD internationales. C’est pourquoi le Dr Abdarrahmane Ould El Ghawi n’hésitait pas à poser la question : pourquoi privatiser ?

Dans le développement que ce professeur d’économie à l’université de Nouakchott avait fait, pour démontrer l’incongruité de la privatisation de la SNIM, on retrouve de précieuses indications sur la situation mondiale du fer, notamment la super concentration de la production (trois sociétés en détiennent les 70%) mais aussi sur le prix de ce produit sur le marché international (49 $US, soit une augmentation de 150% au cours des trois dernières années).

Dr Abdarrahmane Ould El Ghawi avait conclut son intervention par cette boutade : « vendons, si c’est pour de simples considérations financières liées à des difficultés de trésorerie mais sachons que nous n’aurons plus une seconde SNIM à vendre » ! Quand on sait que la bonne gouvernance n’a jamais fait bonne recette chez nous, il y a des craintes à ce que l’analyse de cet universitaire ne soit l’exacte réalité de tout le tintamarre qu’on avait fait autour de la SNIM et qui risque de revenir encore sur la table, au rythme où vont les prises de participation au capital de la société.

Sneiba Mohamed

Adrar. Trafic gasoil : Somelec, main dans le sac.






Grâce à la vigilance et au suivi du jeune inspecteur Abdennaser Ould Mohamed Lemine, chef de bureau des douanes d’Atar, les fraudes de Somelec en matière de dépotage de gasoil viennent d’être mises à nu.

Hier, lundi vers quatorze heures, une citerne venant de MEPP Nouakchott, escortée par un douanier, devait déverser sa cargaison de 45 tonnes de gasoil dans les cuves du centre Somelec d’Atar. Le dépotage a lieu comme d’habitude ,sans avertir, tel que stipulé par les lois, le bureau des douanes d’Atar. Les réceptifs locaux ont donc signé le PV de dépotage ,alors qu’une quantité importante de liquide restait dans les caves de la citerne. Interceptée à sa sortie d’Atar, alors qu’elle retournait à Nouakchott, le chauffeur et le douanier d’escorte de la citerne reconnurent que 6 tonnes au moins de gasoil n’ont pas été livrées. La citerne est présentement immobilisée devant les bureaux de la direction interrégionale d’Atar. Le Procès verbal de saisi rédigé est en cours de transmission au tribunal d’Atar.



Il importe de rappeler que c’est pour la première fois, qu’une telle saisie est faite, malgré que tout le monde à Atar et ailleurs en Mauritanie est au courant du trafic de gasoil SOMELEC. Ce coup risque d’emporter de grosses têtes aussi bien au niveau de la douane que la Somelec. D ’ailleurs le directeur général des douanes vient d’adresser ses félicitations au jeune inspecteur Abdennasser fraîchement muté de Tazaiast à Atar.



Ely Salem Khayar Adrar.info.

Le wali du Trarza se réunit avec la commission régionale préparatoire du cinquantenaire



M. Yahya Ould Cheikh Mohamed vall, wali du Trarza a présidé lundi à Rosso une réunion de la commission régionale chargée de la préparation des festivités marquant le cinquantenaire de l'indépendance nationale.
Au cours de la réunion, les présidents des commissions ont présenté des programmes portant sur leur compétences respectives notamment s'agissant des aspects organisation, protocole, culture, jeunesse et sports.
Le wali a exhorté les commissions en question à présenter leurs programmes achevés et ce, dans les délais impartis.
AMI

Démarrage de la caravane de santé de Blawakh vers Iwik




Le Dr. Sidi Mohamed Ould Sidi, secrétaire général du ministère des pêches et de l'économie maritime a supervisé samedi après midi dans la localité de Blawakh (70 km au nord de Nouakchott) le démarrage de la caravane sanitaire organisée par l'Association sociale de protection de la culture des Imraguen (ONG).

Cette caravane sera lancée à partir du village de Blawakh pour faire un certain nombre de villages Imraguen avant de finir son parcours à Iwik.

Dans toutes ces différentes étapes cette caravane va distribuer des médicaments aux pêcheurs et à leurs familles dans ces villages pour contribuer à relever leur état de santé.

Le secrétaire général a loué dans le mot qu'il a prononcé à cette occasion les efforts de cette association relevant qu'ils s'inscrivent dans le cadre du programme du Président de la république.

Il a mis en exergue l'appui que cette ONG présente aux populations de ces villages dans le domaine de la santé remerciant au passage ses partenaires de et ses bailleurs de fonds pour leur contribution à cet égard.

La cérémonie s'est déroulée en présence des autorités administratives de l'arrondissement administratif de M'Haijratt et des élus locaux.

AMI