vendredi 21 juin 2013

Grande soif a Atar

Ces jours ci,commence l’été en Adrar et le manqué d’eau a atteint un seuil dangereux dans la capitale regionale : Les ¾ de la population de la ville ne reçoivent plus d’eau douce qui reste limitée aux seuls habitants de la zone résidentielle la plus basse géographiquement. L’eau saumâtre coule a peine dans certains robinets et le baril de 200 litres a atteint le prix record de 800 Ouguiyas. Très indignées, les populations ne cessent d’exprimer leurs inquiétudes aux autorités et sociétés concernées. En vain…Certains citoyens ont confié aux médias « que le président Ould Abdel Aziz n’est pas informé de cette situation qu’on continue a lui cacher ».
Source : Mourassiloun.com

Tidjikja - Affaire de moeurs : Droit de réponse

Hadith chérif : « Raconter tout ce que l’on entend suffit déjà pour être ungrand menteur.» Il est vraiment lamentable qu’un moyen valeureux à l’image de celui de l’information soit utilisé pour diffuser des rumeurs tapageuses, monter des accusations et provoquer la rue contre les individus pour plus sur la justice afin qu’elle dérape et dévie le chemin de l’objectivité qui doit être le sien. La recherche acharnée de « l’avance informationnelle » ne doit aucunement amener nos vaillants journalistes à mettre leur crédibilité en jeu, trahir leur noble mission en diffusant, sans vérification, tout ce qu’ils entendent, faisant ainsi fi des conséquences qui pourraient en découler, tant pour eux-mêmes que pour les autres. A juste titre, l’exemple le plus illustre est bien ce qui a été publié le 08/06/2013, par le site : mourassilou.com, faisant état de cas de viol survenu à Tidjikja, le vendredi 07/06/2013. « Monsieur M.A.B. a amené une jeune fille dans sa maison et lui a offert une boisson alcoolisée afin de la navrer. De surcroît, il est connu être l’un des plus grands distributeurs d’alcool dans la ville. » Notre fameux internaute, a hélas, oublié, qu’il fallait, avant de porter ces accusations graves contre un citoyen, s’assurer de prime, à bord, de la sincérité de ce qu’il va porter à l’attention de l’opinion publique. Si l’auteur de cet écrit avait fait un petit peu preuve de professionnalisme, d’impartialité donc, en procédant au recoupement des informations tirées de toues les sources potentielles il aurait évité de semer la zizanie et créer la confusion sur une affaire, encore entre les mains de la justice. Voici quelques éléments qu’il aurait pu rassembler pour éviter de porter atteinte à un présumé innocent, en attendant que la fin de l’enquête et le jugement, si on en arrivait jusque là. La jeune fille en question est sortie de chez elle, le vendredi 07/06/2013 traversant la ville, au vu et au su de tout le monde, accompagnée de son frère à destination du marché du bétail, pour y vendre un bouc. Après avoir vendu leur marchandise, la fille s’est dirigée vers le marché avoisinant. Là, elle subit un malaise dans l’une des boutiques. Ce cas de figure chez la fille est fréquent et connu de tous les habitants de Tidjikja. Voilà les faits vérifiés et vérifiables que votre honorable site aurait pu rassembler avant de mettre en ligne ses graves accusations contre la personne de M.A.B 1- Le vendredi 07/06/201, très tôt le matin, des gens sont venus chez Monsieur M.A.B, l’ont trouvé endormi dans sa maison et l’ont réveillé pour la prière du vendredi, et passé tout le reste de la journée avec lui sans s’en séparer jusqu’à l’arrivée de la police. Ils l’ont déclaré à la police. Cela exclut totalement les allégations de notre cher internaute. Les témoignages devant la police étaient concordants sur le fait que Monsieur M.A.B, s’est abstenu, tout au long des semaines qui ont précédé son arrestation, de prendre les appels téléphoniques répétés provenant de ladite fille. celle-ci avait même recours aux téléphones d’autres personnes pour pouvoir le joindre après qu’il a fermé ses téléphones, pour éviter les appels de celle-ci, sans lui avoir signifié, avec un ton grave, de cesser de lui téléphoner. Monsieur M.A.B a vivement demandé à la police qui instruit l’interrogatoire, d’ordonner aux sociétés de communications d’extraire tous ses appels, au cours des semaines précédant son arrestation, pour s’assurer de la véracité de ses déclarations. 2- On n’a non plus trouvé aucune trace de substance enivrante, ni dans sa demeure, ni dans sa boutique ; ce qui confirme que les accusations dont il a été victime ne sont que de pure calomnie. 3- L’opinion répandue à Tidjikja indique que Monsieur M.A.B est un homme sage et sérieux dans son travail et ses relations. Son brio en matière de commerce et de culture de palmiers a émerveillé tous ceux qui le connaissent, et lui a valu leur respect. Cette réussite serait à l’origine de ce que d’aucuns commencent à lui envier, en essayant « d’inventer» cette mascarade, montée de toutes pièces et dont l’intéressé en est totalement innocent.Allah dit en substance: « Ô croyants, si un crapule vous apporte une information, tâchez à ne pas préjudicier les autres. Alors, vous aurez des remords pour ce que vous avez commis."
Youba Ould Béchir

Une famille de Bassiknou accuse la police d'avoir tué leur fils

La famille Ehel Marra accuse les éléments du commissariat de police de Bassiknou d'avoir torturé à mort leur fils, Ahmed Ould Marra (28 ans) qui était inculpé dans le meurtre de Zeine Dine Ould Cheikh (70 ans) , a-t-on appris de sources informées présentes dans la ville. Ahmed Ould Marra, devant la commission d'enquête de la police judiciaire , a nié les faits portés contre lui avant d'entamer une grève de faim dans sa cellule, ajoute une source proche de sa famille. Cependant, d'autres sources ont révélé qu'il a subi des "tortures atroces" de la part d'un groupe de policiers. Quelques jours après son arrestation, il est tombé malade et son état de santé s'est dégradé, ce qui a conduit les forces de sécurité à l'évacuer dans la nuit du mardi dernier, au Centre hospitalier de Néma ,où, il a rendu l'âme, ce jeudi à 10 heures, apprend-on de la même source. La famille Ehel Marra accuse les policiers en service dans le commissariat de Bassiknou et demande à ce qu'une enquête indépendante soit ouverte pour élucider les véritables circonstances dans lesquelles leur fils a été tué.
Source : Tawary (Mauritanie)