mardi 1 juin 2010

Santé / Distribution du Plumpy’doz aux malnutris du Tagant


Santé

Chefs de poste, agents de santé et relais communautaires des Moughatttas de Tidjikja et de Tichitt participent du 1 au 2 juin 2010 à un atelier de formation organisé par la Drass du Tagant. Les communications qui seront faites au cours de cet atelier portent sur la présentation du Plumpy’doz (aliment de supplément pour la prévention de la malnutrition) et sur le mode d’emploi des fiches techniques du programme de distribution pour un meilleur suivi des enfants dépistés.

Tous les enfants de la tranche d’âge de 6 mois à 3ans, quelque soit leur état nutritionnel, recevront du Plumpy’doz le 13 de chaque mois pendant trois mois successifs (juin, juillet, aout). Et les malnutris sévères recevront, en plus du Plumpy’doz, un autre supplément dénommé Plumpy’nut ; supplément qui sera également administré dans des structures de santé aux enfants malnutris sévère de plus de 3ans à 5ans.

Le 3 et 4 juin prochain un atelier similaire sera organisé à Moudjéria pour la formation des agents relais de cette Moughattta pour leur permettre d’assurer le suivi régulier des différentes phases de l’opération (dépistage, distribution et suivi). La même formation sera, également, dispensée le 11 et 12 juin aux agents relais de Soudoud considérée comme commune test où les malnutris bénéficient d’un suivi particulier (évaluation de l’impact, mesure de poids) de la part des responsables du programme dans le but de comparer les résultats de cette commune à ceux du reste de la région.

Pour rappel, le programme de distribution du Plumpy’doz qui vient d’être lancé en Mauritanie à partir du Tagant a été déjà appliqué au Niger, en Somalie et au Malawi avec des résultats satisfaisants.

Selon Mohamed Lemine Diakité du service nutrition du Ministère de la santé, le programme distribution Plumpy’doz pourrait être étendu aux autres régions du pays si ses résultats au Tagant s’avèrent probants.

Enfin, il est à noter que le programme de distribution du Plumpy’doz est exécuté par le Ministère de la santé et des affaires sociales avec la collaboration de l’UNICEF représenté au Tagant par Marine Pytkowski consultante à la section nutrition.

khalil sow

khalil1965@yahoo.fr




Le Hakem de M’Bagne interdit l’ouverture du forage de Niabina.




Décidément, les populations de Niabina et de M’Bahé ne comprennent pas le comportement du premier responsable administratif du département à leur égard.

En effet, après avoir ordonné l’arrêt des travaux du forage que partage les deux villages faute d’autorisation (en Août 2009), le Hakem revient à la charge en interdisant cette fois-ci les branchements sociaux pour les populations en cette période de canicule dans la zone qui d’ailleurs a fait des décès.

A souligner que ledit forage est l’œuvre d’une bonne volonté du département expatrié en Hollande, qui d’ailleurs a fait d’autres actions volontaires dans la zone, et mériterait les récompenses des autorités au sommet de l’Etat au lieu de saper ses entreprises.

Le forage en question est situé entre les deux villages susmentionnés, il constitue une extension pour les habitants de Niabina qui en avaient un mais n’alimentait pas tout le village.

Une tuyauterie d’un kilomètre a été entamée aboutissant à des raccordements sociaux pour les populations, c’est ainsi que le gérant du premier forage (un commerçant et homme d’affaires de Niabina) a porté plainte auprès du Hakem pour signifier que les gérants de la nouvelle extension vont empiéter sur ses tuyaux de canalisation voire les casser ou y provoquer des dégâts.

Alors que les autres affirment que les tuyaux étaient le fruit de leur cotisation, les habitants des quartiers avaient pris en charge l’achat de la tuyauterie pour les raccordements. Elles ajoutent qu’elles ne comprennent pas cette décision hasardeuse et impopulaire du Hakem de la Moughata’a qui au lieu d’encourager les bons donateurs cherche à contrecarrer leurs entreprises.

Ces populations sont stupéfaites devant cette décision surtout en cette période de bouffées de chaleur accablante qui d’ailleurs a fait ses premières victimes chez des personnes âgées dans le département pendant laquelle les populations ont cruellement besoin du liquide précieux.

Sy Djibo

www.cridem.org


Info source :
La Tribune n°503 via Barrada.unblog