samedi 26 décembre 2009

Mairie de Nouadhibou : Sur la tribune du parlement.

Encore une occasion pour un député et conseiller à la mairie de Nouadhibou de nourrir sa vengeance. Lors d’une intervention au parlement, il a dénoncé une situation qu’il a contribuée à son legs alors qu’il était maire de son époque.

Il a oublié les recrutements abusifs qui ont conduit à la banqueroute de la mairie. Il a multiplié les recrutements et surtout les reclassements comme des plantons qui sont passés secrétaires et des chauffeurs contremaitres.

Il n’a jamais assisté à un seul conseil municipal, c’est dire son désintéressement à tout ce qui peut améliorer la situation de la mairie. Il œuvre au blocage de cette institution au lieu de l’aider.

De la tribune du parlement, il profite pour poser des propres problèmes comme à l’accoutumé.



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Adrar/ Parlement : Qu’est devenu le député d’Atar ?



Maître Sidi Mohamed Ould Maham qui, jusqu’en Septembre dernier, crevait chaque soir les écrans de TVM, et chaînes arabes : Al Jazzera , Al Arabya, El Alem etc. ne parait plus sur ces médias. Dans les débats parlementaires à l’assemblée nationale, il ne se montre plus. Que lui est il arrivé ?

Lui, qui avait surpris plus d’un, en remportant le siége du député de la ville d’Atar quand bien même, d’autres plus méritants et plus populaires n’y étaient parvenus . Pourtant, Maître Maham a su exploiter intelligemment ce parachutage à l’Assemblée nationale pour se détourner des problèmes de sa ville, et se consacrer entièrement au « bataillon parlementaire anti-SIDIOCA ».

Il monta au créneau dés la mise en branle du plan de déstabilisation du premier président Mauritanien élu démocratiquement. Il est sur tous les fronts. Il se porta parfois plus royaliste que le roi et interdisait à grands traits rouges (Khatt Ahmar), tout débat sur certaines questions nationales fondamentales. Il en récolta en contrepartie,un grand dividende : sa nomination à la tête de la fameuse haute cour de justice qui ne vit pas encore jour.

Après le report des élections unilatérales du 06/06/2009, on le vit commencer à indiquer quelques signes de fatigue. Des apparitions impromptues dans les coulisses, lors des négociations de Dakar puis son éloignement de la scène publique s’accentua davantage.

Sa mission semble avoir pris fin le jour de l’investiture du nouveau président de la République en Juillet dernier. Maître Maham n’était il qu’un éclaireur courageux qui a su nettoyer et baliser la voie à l’émergence de la « Mauritanie Nouvelle », celle des Profondeurs ( El Aamagh). ? Oui ! sans nul doute.

Aujourd’hui, son silence inhabituel devant tous les problèmes actuels du pays et particulièrement ceux qui touchent directement les citoyens Atarois mérite explications. Le feuilleton d’attaque ciblée des gens de l’Adrar a commencé raconte –t-on ici, le jour de l’éviction de Maaouiya, suivie de l’arrestation du journaliste Abdel Fettah Ould Abeidna ; Le limogeage de cadres compétents à l’image de Mohamed Salek Heyine ex-DG Somelec (tout au moins) ; L’arrestation de Sidi Ould Ahmed, chef centre Somagaz .Et l’affront continue par la mise en tôle de trois grands hommes d’affaires natifs d’Atar.

Monsieur le député Maham sait il que ce matin , sa ville natale est comparable à Bagdad par les patrouilles de militaires Français équipés de jeep et power blindés, à antennes célestes et conduits par des soldats vêtus de scaphandres bardés de gadgets meurtriers ?

Qu’ Atar n’a plus rien à envier au Darfour où les gens chez eux n’ont rien à manger ni boire ( paralysie du tourisme,hausse des prix,retard de salaires etc) ? Qu’Atar ce matin ressemble à Gaza en Palestine par les pleurs et lamentations des femmes réclamant le retour d’un père, fils ou frère mis en prison sans jugement ? Non ! Maître Maham n’est certainement pas au même titre d’information que le citoyen Lambada d’ici.

Certains de ses collègues au parlement ont tenté des démarches pour décrisper la grave situation socio-économico-judicio-politique qui prévaut. Lui, n’était pas là. Le député juge d’Atar attend très probablement le meilleur moment d’agir (avant que : « Docteur après la mort »).

Son absence, lors de la dernière marche organisée par l’UPR pour soutenir la politique du gouvernement , en dit long. En tout cas, les citoyens Atarois ont placé en lui leur confiance.

Ely Salem Khayar


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