Le centre de santé de Maghama a
enregistré la naissance de triplés ce dimanche 13 avril 2014 entre 21
heures et 22 heures. La maman de ces triplés, une certaine Djeinaba S,
âgée de prés de 25 ans, a accouché sans aucun probléme, malgré le
manque cruel d’équipements médicaux adéquats pour les accouchements à
risque. Les trois bébés, tous des garçons se portent bien.
« La grossesse s’est bien passée, je n’ai pas fait d’échographie parce qu’il n’en pas à Maghama, bien que je sentais que j’avais des jumeaux, je ne m’imaginais pas avoir des triplés » confie la maman. Sur son visage, se lit une grande lassitude mêlée à une certaine inquiétude, malgré ses efforts pour sourire.
Il faut signaler aussi que cette femme avait quatre enfants avant la naissance de ces triplés. Cela veut dire que l’espacement des naissances, le planning familial n’est pas respecté.
Issue d’une famille démunie, mariée à un cultivateur, cette femme risque d’avoir des problèmes pour la prise en charge de ses enfants à cause de leurs conditions de vie précaires.
La Moughata de Maghama a été identifiée par une enquête nutritionnelle de la Croix Rouge Française et du Croissant Rouge Mauritanien, comme étant l’une des localités les plus touchées par la malnutrition des enfants de 0 à 5 ans. C’est pourquoi la Croix Rouge française et le Croissant Rouge mauritanien ont installé des centres de nutrition dans plusieurs localités du département.
Pour mémoire, le centre de santé de Maghama a enregistré, en juin 2011, la naissance de triplés dont deux mourront à une semaine d’intervalle à cause de la précarité des conditions de vie de leurs parents. Une autre femme avait succombé après la naissance de ses jumeaux.
Certaines femmes qui ont plus de chance, préfèrent aller à Nouakchott, dés leur 6éme ou 7éme mois de grossesse pour y accoucher ; tellement le centre de santé de Maghama se trouve dans un état de délabrement criminel où tout manque : équipements médicaux, lits sans matelas, personnel soignant en nombre insuffisant, le bâtiment et particulièrement la salle d’accouchement présente de nombreuses fissures .
Pendant l’hivernage, les salles du bâtiment se remplissent de flaques d’eaux de pluies qui passent par les fissures du plafond. Cette litanie n’est pas exhaustive. C’est cette situation qui avait conduit des centaines de femmes de la ville de Maghama à manifester pacifiquement le 19 janvier dernier ; pour démontrer leur ras le bol devant la dégradation progressive des conditions sanitaires des femmes dans la Moughata.
Diallo Amadou
Tel : 46432058
Amdiallo52@gmail.com
« La grossesse s’est bien passée, je n’ai pas fait d’échographie parce qu’il n’en pas à Maghama, bien que je sentais que j’avais des jumeaux, je ne m’imaginais pas avoir des triplés » confie la maman. Sur son visage, se lit une grande lassitude mêlée à une certaine inquiétude, malgré ses efforts pour sourire.
Il faut signaler aussi que cette femme avait quatre enfants avant la naissance de ces triplés. Cela veut dire que l’espacement des naissances, le planning familial n’est pas respecté.
Issue d’une famille démunie, mariée à un cultivateur, cette femme risque d’avoir des problèmes pour la prise en charge de ses enfants à cause de leurs conditions de vie précaires.
La Moughata de Maghama a été identifiée par une enquête nutritionnelle de la Croix Rouge Française et du Croissant Rouge Mauritanien, comme étant l’une des localités les plus touchées par la malnutrition des enfants de 0 à 5 ans. C’est pourquoi la Croix Rouge française et le Croissant Rouge mauritanien ont installé des centres de nutrition dans plusieurs localités du département.
Pour mémoire, le centre de santé de Maghama a enregistré, en juin 2011, la naissance de triplés dont deux mourront à une semaine d’intervalle à cause de la précarité des conditions de vie de leurs parents. Une autre femme avait succombé après la naissance de ses jumeaux.
Certaines femmes qui ont plus de chance, préfèrent aller à Nouakchott, dés leur 6éme ou 7éme mois de grossesse pour y accoucher ; tellement le centre de santé de Maghama se trouve dans un état de délabrement criminel où tout manque : équipements médicaux, lits sans matelas, personnel soignant en nombre insuffisant, le bâtiment et particulièrement la salle d’accouchement présente de nombreuses fissures .
Pendant l’hivernage, les salles du bâtiment se remplissent de flaques d’eaux de pluies qui passent par les fissures du plafond. Cette litanie n’est pas exhaustive. C’est cette situation qui avait conduit des centaines de femmes de la ville de Maghama à manifester pacifiquement le 19 janvier dernier ; pour démontrer leur ras le bol devant la dégradation progressive des conditions sanitaires des femmes dans la Moughata.
Diallo Amadou
Tel : 46432058
Amdiallo52@gmail.com
