samedi 10 avril 2010

Zouerate - Les parents d’élèves de l’école 4 se mobilisent pour bloquer la construction... ... des boutiques dans les murs leur école.





Tôt ce matin, les parents d’élèves de l’école 4 se sont mobilisés pour bloquer la construction des boutiques dans les murs leur école. Une école qui avait été construite en 1982 par les habitants du quartier. La première pierre a été posée par l’ex président Mohamed Khouna Ould Heidalla .

Une réfection qui avait été faite par l’ancien Maire Mohamed Bouya Ould M’heimed , après la destruction des murs par une inondation, avait réduit l’espace de l’école pour des raisons budgétaires selon certains témoins de l’époque ; mais les fondations du vieux mur ainsi la vielle porte de l’école sont restées là pour rappeler les limites de l’espace réservé à l’école.

Cette école fait l’objet aujourd’hui d’une réfection totale par la Marie de Zouerate en collaboration avec la KSW (Allemagne). Les parents d’élèves ont soumis l’idée qui faut profiter de l’opportunité pour ramener les murs de l’école à leurs limites réelles.

Le commerçant qui est arrivé sur les lieux a aussitôt demandé aux habitants du quartier de quitter les lieux en leur disant qu’il avait son permis signé par les autorités alors que l’école n’a aucun papier qui atteste même qu’il devait y avoir une école ici dit il. Une discussion c’est alors engagée avec une vielle dame accompagnée de son petit fils. Elle affirma qu’elle avait participé à la construction de cette école pour le bien de la communauté et qu’elle ne laissera jamais l’intérêt d’une personne l’emporter sur l’intérêt général.

L'homme d'affaire qui était accompagné de trois maçons a passé plusieurs minutes au téléphone, avant de revenir pour persuader les parents d’élèves de quitter les lieux avant l’arrivée des autorités. Le commissaire de police arrive quelque minutes après et engages un dialogue avec les manifestants.

Il arrive à les convaincre, après les avoir écouté, de se disperser pour revenir dimanche prochain de même qu’il demande aux maçons qui étaient sur le chantier de repartir. Les habitants qui ont pu arrêter le chantier avant de se disperser, promettent de revenir pour en finir avec l’homme d’affaire que veut leur grignoté une partie de leur espace éducatif qui constitue l’avenir de la Nation.


www.cridem.org


Info source :
Mohamed Brahim

Après les dernières inondations: La BAD au secours de Rosso




On se rappelle que les 27, 28 et 29 août 2009, des pluies diluviennes, en quantités exceptionnelles par rapport à la moyenne pluviométrique annuelle (près de 200 mm en 24h) de la zone, se sont abattues sur la ville de Rosso, provoquant des inondations dans les quartiers périphériques de Sattara (le plus peuplé de la ville) et Tounguène, et, hélas, des pertes en vies humaines...

Des dégâts matériels considérables, plus de 1500 habitats à ce point détériorés que les populations de Sattara ont dû être déplacées, dans un camp de fortune, au PK7 de Rosso, des hectares et des hectares de cultures et de pistes rurales anéanties, isolant des zones entières de production.

Après plus d’un mois d’études et de conciliabules, le gouvernement soumettait, le 20 octobre de la même année, une requête pour une assistance d’urgence, en vue de la prise en charge des dépenses liées aux conséquences des inondations et de soulager, ainsi, les nombreuses familles en détresse.

Ayant reçu cette requête par l’intermédiaire de sa mission de revue de portefeuille de la Mauritanie, qui avait pu constater les dégâts, sur le terrain, du 13 au 20 octobre 2009, la Banque Africaine de Développement (BAD) décida d’apporter une aide humanitaire d’urgence afin de répondre aux besoins immédiats des victimes et de prendre en charge certaines dépenses liées à la réparation des dommages causés par les intempéries.

Il s’agissait, essentiellement, d’assister le gouvernement mauritanien, dans ses efforts de fourniture de nourriture et de matériel de secours, d’aider les coopératives agricoles affectées à reprendre leurs activités économiques et de remettre en état de fonctionnement certaines infrastructures économiques et sociales fondamentales, de manière à rétablir, rapidement, la normalité dans la vie des populations sinistrées. Cette aide de la BAD est, désormais, acquise.

Elle s’élève à plus de 250.000.000 d’UM, soit 1 million de dollars américains, sous forme de dons à prélever sur le fonds spécial de secours (FSS). Elle est le fruit de la signature d’accord entre la BAD et le gouvernement mauritanien, le vendredi 12 février 2010 à Tunis. Dans ledit protocole, la BAD propose la répartition suivante, pour un montant total de 262.000.079 UM:

- Fourniture des produits alimentaires : 87.286.079 UM
- Approvisionnement en matériel et équipement de secours : 67.000.000 UM
- Viabilisation du site d’accueil : 4.880.000 UM
- Aménagement et réaménagement de périmètres maraîchers : 100.214.000 UM
- Audit : 2.620.000 UM

Et, conformément aux directives de la BAD en matière d’aide d’urgence, l’exécution de cette opération doit être confiée à une institution spécialisée opérant sur le terrain ou à un organisme gouvernemental compétent. C’est à ce titre que le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) assurera la gestion financière, le suivi et la coordination des activités financées sur les ressources du don, ainsi que le contrôle et la surveillance de l’exécution des travaux de réhabilitation.

Le CSA est, ainsi, doté d’une réelle autonomie de gestion. Souhaitons que celle-ci soit saine et que le don parvienne, largement, aux bénéficiaires.

JIDDOU HAMOUD/ ROSSO
hjiddou@yahoo.fr



www.cridem.org


Info source :
Jiddou Hamoud