vendredi 2 juillet 2010

Le Hakem de D’Har s’appelle Abdel Daïm Ould Moustapha

D’Har, la nouvelle Moughata qui a été inaugurée cette semaine par le Président de la république a désormais son Hakem.

Abdel Daim Ould Moustapha vient d’être nommé par le Conseil des ministres du jeudi 1er juillet à la tête de cette localité administrative créée dans la wilaya du Hodh Ech Chargui. Le nouveau préfet du département de D’Har, Abdel Daïm Ould Moustapha, était wali mouçaid dans la wilaya du Tiris Zemmour à Zouérate. Des sources proches du gouvernement ont rapporté que le ministère de l’intérieur a proposé le poste de Hakem à plusieurs eprsonnes qui ont incliné l’offre trouvant que la localité était très éloignée et enclavée.

Mohamed Ould Abdel Aziz avait effectué une visite dans le Hodh Ech Chargui pour la pose de la première pierre de la ville de Nbeiket Lehwach capitale de la nouvelle localité de Dh’Har. Il avait promis aux populations de cette localité de mettre en place tous les services sociaux de base.

Brakna /Boghé : La FLM forme ses partenaires sur la gestion des situations d’urgence:




La Fédération Luthérienne Mondiale a organisé mercredi et jeudi à la Maison des associations de Boghé, un atelier sur « la préparation et la gestion des situations d’urgences locales » à l’intention des représentants d’ONG opérant dans le domaine humanitaire dans les Wilayas du Brakna et du Gorgol à savoir le Réseau droits humains et MGF du Gorgol qui regroupe 11 ONG, l’ABEFDB (Mbout), Relevons ensemble le défi (Maghta Lahjar), le Réseau droits humains et MGF de Maghta Lahjar, l’AMDH, l’ADB, ESD, New Vision (Boghé) et le Réseau des ONG du Brakna.

Selon le responsable de zone et le coordinateur des urgences, respectivement MM. Maky Coulibaly et Ball Mohamed El Hady, l’objectif du présent atelier est « de constituer des structures locales de prévention des catastrophes (inondations, feux de brousse, choléra, accidents de circulation), de faire une analyse des vulnérabilités et des capacités de réponses aux urgences et de dresser une évaluation rapide des besoins humanitaires nés de la catastrophe ». La maîtrise de ces données permettra une intervention efficace et adéquate du réseau mondial de secours.

Ouvrant les travaux de la session de formation, le Hakem de Boghé a d’abord indiqué que « ce thème qui est d’une grande actualité contribuera sans doute à développer les capacités des ONG et des organisations communautaires de base de ces deux wilayas dans le domaine de la gestion locale des situations d’urgence, de manière générale ».

Poursuivant, le chef de l’exécutif départemental a d’abord rappelé « qu’en plus des victimes qu’elle cause, ces crises, qu’elles soient d’origine humaine ou naturelle peuvent réduire à néant nos efforts de développement et accentuer la pauvreté des populations les plus vulnérables » avant d’indiquer que « l’intervention de l’Etat face à des situations extrêmes et imprévues doit être accompagnée par l’action de la société civile locale au regard de l’ampleur des dégâts occasionnés par les désastres naturels et les besoins d’urgence à couvrir ». « Nous considérons en effet que les ONG ont un rôle primordial à jouer dans ce domaine en raison de leur proximité avec les populations qu’elles côtoient et appuient », a-t-il enfin souligné.

Durant deux jours, les participants ont suivi des exposés portant sur les formes de situations d’urgence locales, les réponses adéquates pour y faire face ainsi que des démonstrations de gestes de premiers secours. Des exercices de simulation ont sanctionné ces exposés théoriques lors des travaux de groupes.

Cet atelier, le 1er du genre organisé dans cette Wilaya contribuera sans nul doute à la réduction des effets causés par les catastrophes et la gestion plus efficace des situations d’urgence. En effet, dans toutes les régions de notre pays, les populations, surtout les plus vulnérables, sont exposées aux risques de catastrophes, les outils de prévention et de gestion des urgences étant souvent insuffisants.

Il y a quelques années, un incendie a dévasté un marché à Rosso et il a fallu l’intervention des services de protection civile de Richard Toll (à 15 km sur la rive gauche) pour circonscrire les flammes. Plus récemment, le 13 juin 2010, un incendie a réduit en cendres le poste de transformation BT N°2 de Boghé Escale menaçant la vie des populations riveraines. Les secouristes avaient dû apporter les extincteurs de l’Agence locale de la BMCI et ceux du Centre médical pour éteindre le feu. Les régions de la vallée sont confrontées durant l’hivernage à des inondations parfois catastrophiques liées aux fortes précipitations et à la montée des eaux du fleuve.

A cela s’ajoute les naufrages collectifs dont le dernier en date est celui de Séno Boussobé le 6 avril dernier qui avait coûté la vie à 13 personnes. Les pouvoirs publics, en étroite collaboration avec les organisations de la société civile, doivent œuvrer à la création de structures fonctionnelles de prévention et de gestion des situations d’urgence : formation d’équipes de secouristes, installation d’extincteurs dans les lieux exposés, distribution de gilets de sauvetage, de mallettes de sable dans les stations d’essence, interdiction formelle de lotissements dans les dépressions, le relogement des quartiers précaires entre autres.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

Une ville nouvelle pour contrecarrer Al Qaïda et le trafic :



Pour combler le vide au sud mauritanien qui profite aux trafiquants et surtout aux éléments armés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Nouakchott vient de jeter les bases pour la construction d’une ville nouvelle sur ses frontières avec le Mali.

Lundi 28 juin, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a lancé le chantier de la nouvelle ville qui sortira bientôt du désert, et qui a été baptisée N’Beïket Lahwach. L’objectif est de maîtriser la situation sécuritaire dans cette vaste zone du territoire mauritanien qui souffre encore d’un vide urbanistique.

Le projet est financé sur fonds propres de l’Etat mauritanien pour plus de 1,6 milliard d’Euros). Il comprend le lotissement et l'équipement de 2000 parcelles résidentielles, la construction de bâtiments administratifs, centre de santé, école, etc.

Le premier lot de ces équipements a été attribué le 12 mai 2010, à la société BATIR TP de l’ancien colonel de gendarmerie Mohamed Mahmoud Ould Deih. Mais de grandes rivalités opposent déjà les chefferies des deux grands ensembles tribaux, les Oulad Daoud et les Mechdhoufs, pour le leadership local d'un arrondissement.

Animé par le souci de sécuriser la frontière avec le voisin malien et de couper les bases arrières des terroristes et des trafiquants d’armes et de drogues, le président mauritanien Ould Abdel Aziz a tenu à faire le déplacement en personne, même en temps de grande canicule, pour lancer ce grand projet.

Les moyens humains et matériels font défaut à des pays comme la Mauritanie ou ceux du Sahel, qui peinent à contrôler leurs frontières et les mouvements des éléments suspects agissant pour le compte de réseaux terroristes ou de trafic de drogue et d’êtres humains.



www.cridem.org


Source :
Maghreb Intelligence