vendredi 17 septembre 2010

Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (France) : Dernière minute Dernière mise à jour : 17 septembre 2010.



L’enlèvement le 16 septembre de cinq de nos compatriotes à Arlit (Niger) témoigne du niveau particulièrement élevé de la menace terroriste dans l’ensemble de l’arc sahélo-saharien. Les autorités françaises rappellent qu’elles déconseillent formellement tout déplacement dans les zones signalées en rouge. Elles demandent instamment aux Français qui se trouveraient en ce moment dans ces zones de prendre contact avec l’Ambassade afin de les quitter au plus vite.

Il est formellement déconseillé de se rendre dans les régions situées à l’est de la ligne reliant Fdérik - Chinguetti - Tidjikdja - Ayoun el-Atrouss - Bou Steile (zone rouge de la carte figurant en rubrique « Sécurité »).

Le reste du pays (zone orange de la carte figurant en rubrique « Sécurité ») est déconseillé sauf motif impérieux, notamment d’ordre professionnel.

Sécurité

Risque terroriste


Le rattachement du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) à la mouvance Al Qaida avec la création d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) a sensiblement renforcé la menace terroriste dans la région sahélo-saharienne. Outre les attaques contre les forces armées (jusqu’à présent essentiellement en Mauritanie mais également au Mali) et les attentats-suicide, le mode d’action privilégié de ce groupe se caractérise depuis la fin de l’année 2008 par des enlèvements et assassinats d’Occidentaux.

La Mauritanie semble constituer la cible privilégiée d’AQMI après l’Algérie. Les menaces d’AQMI doivent être considérées avec le plus grand sérieux. Le sort de notre compatriote Michel Germaneau, enlevé (19 avril 2010) puis assassiné (assassinat revendiqué le 24 juillet dernier) par des membres de ce groupe incite à la plus grande prudence.

Dans ce contexte et dans la mesure où les intérêts et les ressortissants français constituent des cibles privilégiées par AQMI, il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones indiquées en rouge et de manière générale les consignes de vigilance et de prudence doivent impérativement être respectées.

L’attentat suicide perpétré contre l’ambassade de France le 8 août 2009 et l’enlèvement récent sur la route Nouakchott-Nouadhibou de 3 Espagnols travaillant pour le compte d’une ONG puis de 2 touristes italiens près de la frontière malienne conduisent à rappeler que des individus ou groupes liés à AQMI peuvent agir dans le pays en dépit des importantes mesures prises par les autorités mauritaniennes pour lutter contre le terrorisme.

Les voyageurs souhaitant néanmoins se rendre en Mauritanie sont invités à s’informer des dernières évolutions de la situation locale avant de mettre au point leur projet de séjour ou de déplacement dans le pays, et doivent en informer systématiquement les services de l’Ambassade et les autorités locales une fois sur place.

Les autorités mauritaniennes ont édicté, le 7 février et le 18 avril 2010, de nouvelles règles prescrivant l’entrée sur le territoire par l’un des 45 points de passage autorisés et soumettant l’accès à une zone placée sous la responsabilité de l’armée, au Nord-Est du pays, à une autorisation expresse de l’état-major ou du gouverneur de la région (voir Entrée/séjour).

Consignes générales :


A l’arrivée à l’aéroport, il est vivement recommandé de se faire accueillir. Sinon, il convient de réserver à l’avance une voiture de location avec chauffeur ou de prendre un taxi agréé.

Les accès routiers à travers le désert à l’Est ou au Nord-Est de la Mauritanie sont formellement déconseillés.

Dans le cas d’un voyage d’affaires ou d’études, il convient de se déplacer accompagné d’une personne de confiance connaissant les lieux.

Les voyages de découverte doivent se faire en groupes organisés par des professionnels et accompagnés d’un guide agréé qui ne s’engagera pas dans les zones formellement déconseillées.

L’intensification du trafic routier et les conditions de circulation (cf. paragraphe Transports) conduisent à déconseiller formellement la conduite de nuit, cause d’accidents fréquents et tragiques.

Hébergement : Il est recommandé de séjourner dans les hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés. L’ambassade de France dispose d’informations sur ces hôtels. Il est suggéré, à l’arrivée de se faire préciser les consignes de sécurité et de conserver les clefs sur soi. En ville, les cambriolages se font plus fréquents et incitent à recommander aux résidents l’embauche de gardiens pour les villas.

Déplacements :
Il est conseillé d’éviter de prendre des habitudes dans les déplacements (varier les horaires et les itinéraires).

A Nouakchott, privilégier les sorties de jour et dans les quartiers du centre. Les plages aux abords de Nouakchott ont été le lieu de plusieurs agressions physiques, y compris en plein jour et à main armée. Ne pas rester seul ou en couple dans une zone isolée.

Dans les grandes villes de province, les mêmes conseils de prudence qu’à Nouakchott s’appliquent. Hors agglomération, les déplacements en groupe doivent être privilégiés et les déplacements de nuit sont proscrits.

Sécurité de la circulation en zone saharienne : Pour toute sortie loin de la capitale, il est conseillé de se déplacer à deux véhicules, d’en vérifier l’état au préalable, de prévoir une réserve d’eau, de vivres et de carburant, d’avoir informé ses proches de sa destination et, le cas échéant, d’être accompagné d’un guide. Les moyens de communications par satellite (valise Immarsat, téléphone de type Thuraya) peuvent être d’un grand secours. Les routes sont généralement en bon état. Le recouvrement par le sable, la visibilité à éclipse sur les routes franchissant des cordons dunaires, la divagation d’animaux, l’état des véhicules en circulation appellent cependant une vigilance particulière.

Sur la piste traversant le no-man’s land séparant le Sahara occidental de la Mauritanie, la circulation dans les deux sens est libre depuis le 1er janvier 2000, sous réserve d’accomplir les formalités de passage (de 8h à 18h00). Les abords de cette piste sont minés et il est impératif de ne pas s’en écarter.

Le quart Nord-Est du pays est une zone inhabitée et de transit, y compris pour les trafics illicites. Il est formellement déconseillé de s’y rendre. De surcroit, la plus grande partie de cette zone est placée sous la responsabilité de l’armée et une autorisation expresse de l’Etat major est requise pour y accéder.

Épreuves sportives : Toute organisation d’épreuves sportives, impliquant un déplacement sur le territoire mauritanien dans des zones non sécurisées, est déconseillée.

Les organisateurs de rallyes aériens devront prendre en compte les risques liés à un environnement naturel hostile (vents de sable fréquents, variations thermiques fortes, terrain fait de dunes et de reliefs) et le fait que les moyens techniques de guidage, d’atterrissage et d’assistance sont limités. Il y a lieu de se rapprocher de l’Asecna (Tel : [222]525.38.38 - [222]525.28.47) pour les consignes, plans de vols et transits au dessus du territoire mauritanien.

Pour les rallyes terrestres, motorisés ou à pied, il convient de requérir impérativement et avec un délai suffisant l’autorisation préalable du Ministère de l’Intérieur, direction de la réglementation.

Image et carte du pays - Régions déconseillées


MAURITANIE-FCV- 01-09-2010 copie


Les régions formellement déconseillées sont indiquées en rouge. Les régions où les déplacements doivent être effectués en groupe et avec la plus grande vigilance sont indiquées en orange. Toute la zone frontalière nord comporte des risques de mines. Seule la piste côtière vers Nouadhibou a été déminée.

Transports

Infrastructure routière

L’état des routes est généralement bon.

Les 60 derniers kilomètres du tronçon Nouakchott-Boutilimit, qui traversent un long relief dunaire, se caractérisent par une visibilité à éclipse et une bande bitumée très étroite. Beaucoup de conducteurs ignorent le code de la route et le trafic de marchandise est intense. L’état des véhicules est généralement vétuste (défaillance des feux de signalisation). Les accidents sont quotidiens et d’autant plus meurtriers qu’il n’existe pas de dispositif public de secours.

Il faut faire attention au sable débordant sur la route (qui peut contraindre à quitter les couloirs de circulation), aux animaux, ainsi qu’aux taxis-brousse, souvent cause d’accidents. Pour toutes ces raisons, il est formellement déconseillé de circuler de nuit, période pendant laquelle se produit la majorité des accidents mortels.

Les voyageurs sont invités à se reporter à la rubrique "Conseils généraux de sécurité" au paragraphe portant sur la route entre Nouadhibou et Nouakchott (chapitre intitulé "Sécurité de la circulation en zone saharienne").

Pour toute sortie dans le désert, se déplacer de préférence à deux véhicules, vérifier l’état du véhicule, prévoir une bonne réserve d’eau, de vivres, et de carburant, être accompagné d’un bon guide, ne pas s’aventurer seul et informer sa famille ou ses amis de son itinéraire

En cas d’accident prévenir la police pour établir le constat (s’il y a blessure ou mort d’homme, les responsables de l’accident sont gardés à vue jusqu’à la détermination par la justice des responsabilités). La souscription d’une assurance est obligatoire à l’entrée en Mauritanie. Lors d’un accident, il convient de s’assurer que le représentant de la compagnie d’assurance est présent.

La location d’un véhicule se fait normalement avec un chauffeur. En cas de panne, d’incident ou d’accident, celui-ci et la compagnie de location sont entièrement responsables. La pratique veut qu’en cas de location sans chauffeur, cette responsabilité rejaillisse sur le locataire.

Réseau ferroviaire

Le train de la SNIM, dans le Nord, qui transporte le minerai de Zouérate à Nouadhibou, accepte à son bord les voitures et les passagers.

Entrée / Séjour

Les modalités d’entrée et de séjour en Mauritanie sont les suivantes:

Le visa d’entrée préalable est obligatoire pour les Français de passage et les personnes entrant pour la première fois en Mauritanie. Les visas sont délivrés par les autorités diplomatiques et consulaires mauritaniennes.

L’accès par voie terrestre au territoire mauritanien doit obligatoirement se faire par l’un des points de passage suivant : PK 55 Nouadhibou, Douera, Tmeimichatt (Dakhlet-Nouadhibou), Choum (Adrar), Chegatt, Zoueiratt (Guelb), F’Derick, Bir Mogrein, Ain Ben Tili (Tiris Zemour), Oualata, Fassala Nere, Bassiknou, Adel Bagrou, Bousteila, Djigueni (Hodh Ech Chargui), Gogui Zemal, Touil (Hodh El Gharbi), Tenaha, Hamod (Assaba), Ould Yenge, Ghabou Débarcadère, Gouraye Débarcadère, Wompou Débarcadère (Guidimakha), Wali, Sagne, Tifounde Cive, Kaedi Débarcadère (Gorgol), M’Bagne, Aere M’Bar, Boghe Débarcadère, Dar El Barka (Brakna), Tekane, Jidrel Mohguen, Bac de Rosso, Diama (Trarza). Dix nouveaux points de passage ont été créés : Touajil (au sud de F’Derick près de la frontière avec le sahara occidental), N’Beiket Lahwach (sud-est), Fereni et Melgue (sud à la frontière avec le Mali), ainsi que Nouma Niere, Djowol, Dioudi Dande Mayo Bababe, Lexeiba, Marsel et M’Boyo au sud à la frontière avec le Sénégal.

Tout voyageur entrant en Mauritanie sans se signaler à l’un de ces postes sera considéré en situation irrégulière.

Dans le Nord-Est du pays, la zone à l’Est du 10ème méridien jusqu’aux frontières avec le Sahara occidental, l’Algérie et le Mali au Nord du 18,3ème parallèle, à hauteur de Tichitt, a été placée sous le contrôle de l’armée. L’accès est soumis à une autorisation expresse de l’état-major des armées et du gouvernement de la région (Tiris Zemour).

Le visa d’entrée ne peut en aucun cas être obtenu en Mauritanie.

Les personnes résidentes en Mauritanie (séjour de plus de trois mois) et munies d’une carte de séjour en cours de validité sont dispensées de visa pour leurs allées et venues, à conditions que leur séjour hors de Mauritanie ne dépasse pas six mois.

L’importation et la sortie de devises étrangères sont légalement soumises à déclaration, ce qui nécessite la conservation des factures de change et d’achat.

Toute entrée d’un véhicule est dorénavant soumise à la présentation d’un carnet de passage en douane. Ce document doit porter les logos de la Fédération internationale de l’automobile (F.I.A.) et de l’Alliance internationale du tourisme (A.L.T.), ainsi que les signatures et cachets de l’un de ces deux organismes. A défaut de ce titre, le dépôt d’une caution garantissant les droits et taxes réglementaires en cas de vente ou de cession du véhicule sera exigée par le bureau des douanes. Cette caution sera restituée au moment de la sortie effective du véhicule du territoire. Toute cession de véhicule est soumise à l’acquittement de droits de douane. Le quitus correspondant doit être présenté à la sortie de Mauritanie.

Sans avoir levé cette réglementation, dans la pratique, les autorités mauritaniennes autorisent l’entrée des véhicules sur leur territoire national, après les avoir inscrits sur les passeports des propriétaires. Ces véhicules, ou, en cas de cession, les quitus correspondant, devront être présentés à la sortie du territoire (pour les instructions concernant les convois humanitaires ou les transports de matériel se reporter à la fiche "Maroc"). En cas d’abandon du véhicule, il faut obligatoirement faire une déclaration au poste de police ou de gendarmerie le plus proche et garder un double de cette déclaration.

{Adresses des missions étrangères en France} (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).

Consulat général de Mauritanie à Paris, 89 rue du cherche midi 75006 Paris. Téléphone : 01 45 48 23 88

Santé

Les voyageurs vers les zones frontalières avec le Sénégal voudront bien se référer au site de conseils aux voyageurs pour le Sénégal, rubrique "Santé".

Le climat en Mauritanie est particulièrement éprouvant à certaines périodes de l’année. Il est vivement conseillé aux personnes qui envisagent de se rendre en Mauritanie, notamment pour des randonnées dans le désert, de ne le faire qu’après consultation médicale, notamment pour les personnes âgées ou ayant des pathologies cardiovasculaires. Il leur est vivement conseillé de souscrire une assurance rapatriement auprès de leur agence de voyage. En cas d’accident grave, cette couverture s’avère indispensable pour permettre la mise en oeuvre rapide des procédures d’évacuation vers une unité de soin susceptible d’intervenir efficacement. Seules Nouakchott et Nouadhibou disposent d’une infrastructure et d’un personnel sanitaire en mesure de faire face à la plupart des urgences. La rareté des liaisons terrestres bitumées entre les régions et Nouakchott fait des rapatriements locaux des opérations risquées.

La Mauritanie n’est pas exempte de rage. Des chiens errants sont fréquemment signalés dans la capitale et sur la plage. Il est conseillé de ne pas s’en approcher.

Il est suspecté des cas de méningite sporadiques. Quant à l’hépatite A et la typhoïde, elles sont endémiques. Il est en conséquence conseillé aux voyageurs de se munir des vaccinations appropriées.

Les conditions climatiques qui prévalent actuellement en Mauritanie, notamment le long du fleuve Sénégal, et dans les zones encore humides, sont favorables à la pullulation des moustiques, agents vecteurs du paludisme et de certaines viroses graves. Lors de séjours dans les régions concernées, il est fortement recommandé de se protéger contre les piqûres de ces insectes, notamment par l’usage de moustiquaires, de répulsifs, d’insecticides et le port de vêtements couvrants entre le coucher et le lever du soleil.

De plus, la zoonose de la fièvre de la Vallée du Rift a été identifiée dans le sud mauritanien et peut se transmettre à l’homme par contact. La forte contamination du cheptel et des conditions éco-climatiques favorables à une extension de la maladie invitent à la plus extrême vigilance.

Paludisme :


Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires...) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2

Numéros utiles

A NOUAKCHOTT

Centre Hospitalier National : 525.21.35
Hôpital Militaire : 525.70.15

A NOUADHIBOU

Centro Asistencial del Instituto Social de la Marina : 5245.183
Consul honoraire de France : M. Jean-Jacques Bernabe (Alliance Française de Nouadhibou - BP 217 - boulevard maritime - Nouadhibou - Tél. et fax : (222) 574.58.71

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter le site de l’INVS, ainsi que celui de l’OMS, qui vous renseigneront sur l’état sanitaire de ce pays, ou les sites de l’institut Pasteur de Lille et de l’institut Pasteur de Paris.

Compléments

Législation locale


L’importation, la vente et la consommation d’alcool sont interdites en Mauritanie.

Les photos de bâtiments publics ou religieux ainsi que d’agents publics exposent leurs auteurs à des poursuites.

Divers

Il est recommandé de se munir d’espèces ou de travellers chèques. Les cartes visa et les chèques ne sont pas acceptés et il n’existe pas de distributeurs de billets.

Climat désertique chaud et sec.


www.cridem.org


Source :
Ministère des Affaires Etrangères et Européennes / France

Les récoltes du désert




Un agriculteur belge parti en Mauritanie revient sur les lieux sept ans après. Grâce à lui, 1500 familles sont aujourd'hui sauvées de la famine et travaillent à la culture de légumes.

Quand on ne fait rien qu'à critiquer ce qui passe à la télé, il est bon, de temps en temps, d'y voir ce que le vrai engagement signifie encore. La vraie vie quoi. Comme celle du baron Gérard Del Marmol et de son bras armé, un brave cultivateur des Ardennes flamandes.

Ledit baron décida, au milieu des années 90, de lancer un projet de développement en Mauritanie pour aider les agriculteurs locaux à tirer le meilleur de leurs terres arides. Contacté par Del Marmol pour collecter des machines agricoles, Léon De Meyer se prend au jeu. Au point d'aller lui-même planter des pommes de terre sur place, à Bassikounou, en 1997. Et d'y revenir douze ans plus tard, sous l'oeil de Thierry Devillet, pour s'assurer que ses conseils ont bien aidé les agriculteurs mauritaniens.

Et c'est avec beaucoup d'émotions que Léon (l'humaniste baron Del Marmol, dépeint ici à travers les yeux de sa famille, est décédé entre temps), figure d'Epinal d'un monde en voie de raréfaction, pose ses yeux sur un petit coin vert en plein désert, symbole d'une réussite où la production autonome de nourriture rime avec espoir et subsistance. Ou quand l'engagement humanitaire d'un improbable binôme a permis à des centaines de familles d'intégrer des notions capitales qui, aujourd'hui, leur permettent de voir l'avenir plus sereinement.

Le documentaire de Thierry Devillet est parfois aussi aride que le désert où il prend place. Mais on peut tout aussi bien se laisser porter par la petite musique qui s'échappe des dunes, celle d'une belle aventure humaine où le don de soi, conjugué au partage de connaissances entre les peuples, fait chaud au coeur.

Les Récoltes du désert, 22.55 sur La Deux (RTBF).
Documentaire de Thierry Devillet.

Guy Verstraeten


www.cridem.org


Source :
Focus Vif (Belgique)

Deux personnes tuées et Six autres blessées dans un accident de circulation sur la route de l'Espoir.



Deux personnes ont été tuées et six autres blessées, jeudi soir, dans un accident de la circulation qui s'est produit sur la route reliant Nouakchott-Boutilimitt, précisément à 20 Km de la ville de Boutilimit.

L'accident s'est produit à la suite d'une collision entre un véhicule de transport (marque Renault 21) et une Mercedes de type 190.



www.cridem.org


Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Météo Des quantité de pluie à l'intérieur du pays



Nouakchott, 17/09/2010 - Les quantités de pluie suivantes ont été enregistrées au cours des dernières 48 heures dans plusieurs localités du pays selon le réseau administratif de commandement du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation:
Hodh El CHarqui:
- N'Beiket lekhwach0..........................10 mm
- Berbare.....................................04 "
- Magham Teissir..............................10 "
Hodh El Gharbi:
- Nayeliya....................................08 "
- Touil.......................................01 "
Assaba:
- Boulehrah...................................32 "
- Bouderaa....................................16
Gorgol:
- Tufundé Civé................................04,5"
- Bouguédra...................................05,5"
- Raha........................................10 "
- El Helle....................................07,7"
- Wali........................................05 "
- Tokoadji....................................02 "
- Wedji Bosseya...............................07,5"
- Monguel.....................................04 "
- Tenza Ehel Imijine..........................15 "
- Mouvetha El Khair...........................08 "
- Lexeiba1....................................03 "
_ Agueneitir..................................10 "
- Bouasla.....................................30 "
- Kraa el Vil.................................25 "
- Lembeidi....................................28,2"
- Ehel Menkouss...............................29 "
- ElVedra.....................................15 "
- Taregue.....................................17 "
- El Khawe....................................27 "
Brakna:
- Moudi.......................................11 "
- Male........................................04 "
- Maghtaa lahjar..............................07 "
- Sangrafa....................................16 "
- Dionaba.....................................07 "
- M'Bagne.....................................04 "
- Edebaye El Hijaj............................05 "
- Niabina.....................................06 "
- Bagodine....................................02 "
Trarza:
- Rosso.......................................18 "
- Jidr El Mohguen.............................05 "
- Keur Macéné.................................10 "

AMI

Vie – Vêtir, Instruire un Enfant : Quant les jeunes s'engagent sur le terrain, à Kaédi [Rep. Photos]


Nous avons reçu chez Cridem les parrains de l’initiative VIE – Vêtir, Instruire un Enfant, un beau titre pour un programme d’une générosité qui n’a d'égal que l’urgence qui sous-tend le projet : Khaly Diallo, qui termine ses études à Dakar, Boubou Lô, doctorant à Sciences criminelles à Perpignan (France), Djibril Diop et Marietou Fall, de Nouakchott.
L’équipe, sous la houlette de Khaly, porte-parole inspiré et habité par sa mission, entend faire bouger les choses afin qu’une solidarité agissante se mette en place pour ''secouer les inerties'' dans notre pays : les quatre jeunes viennent de terminer une mission de distribution de vêtements dans la ville de Kaédi, sinistrée à deux reprises, les 11 et 25 août 2010.

Les jeunes humanitaires reviennent bouleversés du spectacle de désolation qu’ils ont vu sur place, et de l’ampleur des dégâts, et donc de l’ampleur de la tâche à accomplir pour que la population soit remise sur pied, cette population dont une bonne partie est dans un dénuement quasi-total, après avoir pratiquement tout perdu.

Nous avons reçu chez Cridem les parrains de l’initiative VIE – Vêtir, Instruire un Enfant, un beau titre pour un programme d’une générosité qui n’a d'égal que l’urgence qui sous-tend le projet : Khaly Diallo, qui termine ses études à Dakar, Boubou Lô, doctorant à Sciences criminelles à Perpignan (France), Djibril Diop et Marietou Fall, de Nouakchott.

L’équipe, sous la houlette de Khaly, porte-parole inspiré et habité par sa mission, entend faire bouger les choses afin qu’une solidarité agissante se mette en place pour ''secouer les inerties'' dans notre pays : les quatre jeunes viennent de terminer une mission de distribution de vêtements dans la ville de Kaédi, sinistrée à deux reprises, les 11 et 25 août 2010.

Les jeunes humanitaires reviennent bouleversés du spectacle de désolation qu’ils ont vu sur place, et de l’ampleur des dégâts, et donc de l’ampleur de la tâche à accomplir pour que la population soit remise sur pied, cette population dont une bonne partie est dans un dénuement quasi-total, après avoir pratiquement tout perdu.

C’est pourquoi les initiateurs de VIE lancent un appel à tous, autorités, patronat, bonnes volontés afin que tous aident ce mouvement de notre jeunesse qui, ayant un but humanitaire veulent d’une solidarité vert et or, à la mauritanienne, pour dire, au moins une fois : c’est possible, nous pouvons le faire, il suffit de le vouloir…

Les quatre coordonnateurs de Nouakchott sont aidés dans leur tâche par des correspondants dans divers pays, (Marietta Sylla, USA ; Cheikh Oumar Dia, Belgique ; Alassane Laam, Espagne ; Samba Diallo, Danemark ; Papa, Papis Diakhité et Boubo Lô, France), leur initiative n’est pas établie pour le moment en association, mais elle fait appel à leurs amis de l’association secoursnet pour loger les dons éventuels qu’elle pourrait recueillir.

Aider ces jeunes à réaliser leurs projets est donc un devoir pour chacun, autorités établies, entreprises nationales ou simple particulier : la jeunesse engagée et solidaire est le sel de la terre.































Le wali du Trarza se réunit avec une mission de l'Association nationale des parents d'élèves



Rosso, 16/09/2010 - M. Cheikh Ould Mohamed Vall, wali du Trarza, s'est réuni jeudi à Rosso avec une mission de l'Association nationale des parents d'élèves et d'étudiants, conduite par M. Wah Ould Siyam, secrétaire général de cette association.
L'objet de la visite de cette mission consiste à tenir des réunions avec les associations des parents d'élèves et d'étudiants dans la wilaya dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de mobilisation menée par l'Association au niveau national en vue de dynamiser et de relancer le rôle des parents d'élèves et de les associer à l'opération pédagogique.
AMI