dimanche 25 août 2013

Les habitants de Sangrava barrent la route de l’Espoir

La route de l’espoir a été bloquée ce matin à hauteur de Sangrava à mi chemin entre Nouakchott et Kiffa. Les populations de cette localité du Brakna rassemblées sous la bannière « Initiative la Jeunesse de Sangrava » ont décidé ce matin de passer à la vitesse supérieure et de couper la route nationale qui relie l’Est et l’ouest du pays. Motif du courroux de ces populations l’absence d’eau et d’électricité et c’est organisé ce mardi matin un sit-in de protestation contre la pénurie d’eau que connait cette localité du Brakna depuis quelque temps. Les membres de cette initiative se sont rassemblés tout le long de la route de l’Espoir, qu’ils ont fini par bloquer en y disposant des pneus et des blocs de pierre. Rappelons que la jeunesse de cette localité a entamé en Avril et Mars dernier son mouvement de protestation par des sit in organisés devant la primature et le ministère de l’Intérieur. Cette même démarche de protestation avait été suivi auparavant dans la ville de Maghta-Lahjar, chef lieu du département jusqu’à ce que les autorités après de longues péripéties aient décidé de l’approvisionner à partir de « Bouhchicha », au nord d’Aleg, et distant de 100 km de leur localité.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Indiscrétions sur la dure bataille de la députation au sein de l’UPR dans certaines villes du pays

Le parti au pouvoir rencontre d’énormes peines dans ses tractations officieuses pour dégager dans toutes les circonscriptions parlementaires du pays, des candidats aux sièges des députés à pourvoir à la future Assemblée nationale qui jouiraient de l’unanimité de toutes les forces politiques locales. A quelques exceptions près, où des prétendants se dessinent clairement, les missions de l’Union Pour la République sont contraintes de reprendre à chaque fois les concertations pour pousser les antagonistes à s’accorder sur un candidat unique qui garantit les intérêts politiques des uns et des autres. Ci-après les cas de Barkéol, Timbedra et de Maghtalahjar. De cette dure bataille parlementaire, des sources indiquent que le député de Barkéol Mohamed Ould Bebana a été réinvesti pour ce siège pour un second mandat, avec l’attribution de la mairie au groupe des haratines. Toutefois, les mêmes sources soulignent que Ould Bebana Oncle demeure un obstacle pour le député Mohamed, en raison de l’opposition du premier à l’attribution de la mairie à d’anciens esclaves tout en tenant aussi à être reconduit. D’autres échos révèlent que l’accréditation de la candidature de l’ex ministre des affaires sociales, de la famille et de l’enfance Mme Moulaty Mint Moctar pour la liste nationale avec l’attribution de la mairie de Timbedra au fils de l’ex maire feu Ely Ould Cheikh Mohamed Lemine sont quasiment acquises. Toutefois des tiraillements persistent en raison du déséquilibre tribal né de ce choix politique, puisque des ensembles ethniques tel que Mechdhouv ne se voient pas réellement représenter par ces personnalités. A Maghtalahjar, le maire de la commune M. Taher Ould Veroua, ex transfuge de Hatem aurait claqué la porte aux concertations en cours menées par la mission de l’UPR pour lui choisir un successeur, qualifiant cette volonté d’exclusion d’humiliante à son endroit. Selon des proches du maire, l’homme pourrait rejoindre d’autres partis de la majorité particulièrement El Wiam, pour défendre sa popularité. Sur un autre plan, cette fois gouvernemental, des indiscrétions indiquent que l’actuel secrétaire général de l’agence nationale Tadamoun et ancien wali de Nouakchott M Sidi Maouloud Ould Brahim, mènerait une campagne tout azimut pour succéder à M. Mohamed Ould Boilil aux commandes du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, s’appuyant pour cette fin, sur l’appui de groupes haratines et du Premier ministre pour des considérations tribales.
Source : Rapide Info (Mauritanie)