mercredi 22 mai 2013

Aleg : Aucune trace des détenus ayant fui la prison le mardi dernier

A Le mardi dernier 4 détenus profitant du va-et-vient de travailleurs qui procédaient à des travaux de réfection au sein de la prison civile d’Aleg, ont réussi à prendre la fuite. Une patrouille de la police est tombée sur un autre détenu, ayant fui à son tour la veille, dans une ruelle de la ville d’Aleg. Boubakar Ould Dreimiz, 30 ans, marchait pieds nus avant d’être rattrapé par les policiers. Dans son interrogatoire il a donné les noms des 4 fuyards et les circonstances de leur fuite. Les noms des fugitifs cités par Ould Dreimiz : - Memmé Ould Haroune, né en 1981 en inchiri - Brahim Ould Abdellahi, né en 1987 à Nouakchott - Maalainine Ould Mohamed, né à Kaédi en 1985 - Salek Ould Ahmed Maouloud, né en 1984 à Nouakchott Tous les quatre sont condamnés à plusieurs années de prison ferme avec travaux forcés. Des observateurs n’excluent pas qu’ils aient traversé déjà le fleuve pour se mettre à l’abri des recherches de la police mauritanienne.
Source : Taqadoumy (Mauritanie

Gorgol : Ba Yahya tente de dominer le département de Kaédi

En Mauritanie dès qu’on est nommé à une haute fonction, on se découvre une vocation politique et on entame alors une carrière pour laquelle on n’a pas été le moins du monde, préparé. C’est semble-t-il ce qui est arrivé au tout nouveau, Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Ba Yahya Bocar qui a lancé cette semaine une « OPA » sur les mouvements associatifs de Kaédi. La première action politique que veut exercer ce ministre dont la nomination avait surpris plus d’un, ce « Ministre de la République » (comme il aime se faire appeler) fut de s’attaquer à un noyau de jeunes connus dans tout le département central pour son engagement et son homogénéité bâts au cours des sept dernières années. Ce groupe qui s’était constitué autour de Ba Saidou (cadre à la Somelec) servait d’appui, de relais et de courroie de transmission entre la base électorale des 7 communes du département de Kaédi et le parti ou le gouvernement et était devenu ainsi incontournable dans la politique locale. Après sa nomination à la tête du Département de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Ba Yaya Bocar depuis près d’un mois tente de récupérer ce mouvement de cadres qui ont par la force des choses, une longueur d’avance sur lui pour ce qui concerne l’assise locale. Pour parvenir à ses fins, le ministre aurait dépêchés cinq jeunes avec pour mission de faire main basse politiquement sur tout le département et créer un embryon de base électorale en vue des futures échéances. D’ores et déjà cette équipe a effectué des visites de proximité dans tous les domiciles des hauts dignitaires, des notabilités politiques, des actrices et acteurs politiques et membres de la société civile. Pour le moment les discussions tournent autours des enjeux qui concernent ce département très politisé et qui est une Mauritanie en miniature et dont les acteurs ont développé une certaines animosité ou méfiance les uns vis-à-vis des autres. Contrairement à la logique «composer avec les acteurs préexistants » il semble que le Ministre Ba Yaya privilégie l’action en solitaire en voulant écraser toute la classe politique de Néré Walo, Kaédi, Lexeiba, Ganki, Djoel, Tokomadji et Toufndé Civet. Pour le moment, les leaders locaux et les cadres d’appui du parti UPR sont plus que circonspect devant ce programme décliné par Ba Yahya et qui ne se gène pas pour laisser entendre qu’il est l’envoyé du président Aziz en vue de mettre en œuvre la politique de renouvellement de la Classe politique et qu’il est par ailleurs investi d’une mission gouvernementale pour défendre les projets d’électrification de la vallée. Or ce volet relève des compétences du Ministre du Pétrole de l’Énergie et de Mines Taleb Ould Abdi Vall qui est sans doute plus à même de mener à bien cette mission. Quel que soit le chapeau arboré par ce jeune ministre, les observateurs locaux pensent que s’il continue à vouloir contourner les hommes déjà établis au plan local, il ya de fortes chances qu’il aille dans le mur.
B. C. Source : Le Quotidien de Nouakchott

Kseir Torchane : privé de gaz butane…. a la veille de la Guetna.

Selon « Moudewenit (blog) Atar », les populations de Kseir Torchane, 25 km au nord d’Atar , ont été surprises , il y’a deux semaines, par l’attitude du directeur régional de Somagaz qui s’est déplacé expressément et précipitamment dans leur village pour intimer ses ordres de : « retour immédiat a Nouakchott », au chauffeur de la citerne qui les alimentait généralement en gaz domestique et qui avait commencé par leur livrer une partie de sa cargaison. Face a leurs interrogations et leurs plaintes auprès des autorités administratives régionales, elles ne purent obtenir la moindre réponse convaincante. Que se passe-t-il encore pour cette denrée indispensable déjà très chère ?…Des explications sont nécessaires…. Cette décision inattendue et pour le moins peu chevaleresque, par les temps qui courent, amène les populations de Kseir Torchane et de la région de l’Adrar a craindre une pénurie de gaz , a la veille de la Guetna et du ramadan, qui viendrait s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et manque d’eau du robinet dans la ville d’Atar, en su du manque de l’eau douce dans les quartiers et agglomérations rurales.
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Lettre de démission du RFD de M. Bâ

A Monsieur le Fédéral du RFD à Nouadhibou s/c de la voie hiérarchique
Qu’il me soit permis par la présente de porter à votre connaissance ma décision de démissionner du parti du RFD à partir de ce jour. Cette décision est motivée par le fait que le RFD a pratiquement perdu son âme en se laissant entraîner par des courants on ne peut plus obscurantistes qui refusent de reconnaître pour vraie la réalité politique du pays. Aujourd’hui, à la croisée des chemins, les motivations qui m’avaient poussé à défendre contre vents et marées la ligne du RDF volent en éclat et me laissent perplexe quant à l’aboutissement des idéaux démocratiques en militant dans ce parti. J’ose dire que le grand espoir qui avait soutenu notre action est aujourd’hui inversement proportionnel à la grande déception qui envahit certains militants soucieux de préserver certains acquis démocratiques et une paix sociale, seule gage de stabilité dans une sous région dont le développement est menacé par des soubresauts récurrents. A mon sens le parti s’est fourvoyé en restant prisonnier d’une Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), aux desseins particularistes et calculateurs et portant en son sein même un magma d’idéologies qui ne serviront jamais notre patrie. En tant que militant et responsable politique, je me sens interpellé. Et comme la politique a toujours été pour moi une affaire de convictions, je n’ai pas le droit de trahir ma conscience en m’adossant sur un parti politique dont la voix devient de plus en plus aphone dans un dédale de positions et de partis pris opportunistes. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de démissionner de la Fédération du RFD de Nouadhibou et par conséquent du parti pour ne pas rester ‘’embrigadé’’ par un slogan ‘’tarhil’’ qui devient de jour en jour une expression démodée et sans effet parce que utilisée par ses importateurs dans un contexte totalement différent et complètement en déphasage temporel avec le contexte ou elle a vu le jour. En convergence de vue avec des camarades politiques au niveau local et national, au sein d’une initiative dénommé ’’ justice et bonne gouvernance’’, j’ai décidé en toute indépendance de rejoindre l’UPR et de travailler aux côtés de la majorité présidentielle pour participer au parachèvement de l’œuvre du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a lancé véritablement les bases d’une réconciliation nationale, permis la liberté d’expression et posé les jalons de bonne gouvernance économique et sécuritaire, baromètre éloquent d’indices démocratiques. J’assume par ailleurs toute prise de position ou critique que j’ai eu, par le passé, à porter sur le régime actuel. Simplement, la bonne foi et la sincérité doivent commander tout homme politique à un certain moment de sa vie politique, à faire une introspection franche et admettre la réalité. Et la réalité crève les yeux ! Avec le sentiment que vous ferez bon accueil de cette décision et tout en mettant en avant les relations cordiales et de respect mutuel qui ont caractérisé notre cheminement, je voue prie de croire en l’expression de mes meilleurs sentiments.
BA Djibril Ex Secrétaire Administratif du RFD à Nouadhibou Source : djibrilbandb