dimanche 30 novembre 2014

Boghé : Le GRET accusé de détournement et de malversations financières par des maîtres d’ateliers

Boghé : Le GRET accusé de détournement et de malversations financières par des maîtres d’ateliers   Le Programme d’appui au développement de la formation par apprentissage (Pafpa) est un programme de trois ans cofinancé à hauteur de 80% par l'Union européenne et de 20% par l'Agence Française de Développement.

Porté par le Gret, le programme est mis en œuvre dans deux pays, le Bénin et la Mauritanie, par deux structures partenaires: le Bureau d'Appui aux Artisans (BAA) au Bénin et l'Institut national de Promotion de la Formation technique et professionnelle (Inap-FTP) en Mauritanie.

Ses objectifs

Le Pafpa vise à renforcer l’employabilité des jeunes par le développement d’une offre de formation qui soit adaptée dans ses modalités et son contenu, articulée avec le système formel d’enseignement technique et de formation professionnelle (ETFP) et capable de leur fournir les compétences professionnelles dont les entreprises, en particulier celles du secteur informel, ont besoin pour améliorer leur capacité de production et leurs revenus.

Cibles et zones d’intervention

Le Pafpa intervient au niveau de quatre types d'acteurs: les jeunes en apprentissage traditionnel, les maîtres artisans, les centres de formation professionnelles, et les directions techniques publiques en charge de la formation professionnelle. Il se déroule en Mauritanie dans les villes de Nouakchott, Atar, Boghé et Rosso et au Bénin dans les quatorze communes des départements de l’Ouémé et du Plateau.

Son budget est de 1,8 millions d’euros, cofinancé par l’Union européenne, l’Agence Française de Développement et l’Inap-FTP. Le Pafpa a démarré en Septembre 2011 pour une période de trois ans. Il se déroule dans les villes de Nouakchott, Atar, Boghé et Rosso.

Les bénéficiaires jeunes de 14 à 30 ans prioritairement ceux issus de milieux défavorisés et les jeunes femmes, les entreprises, principalement les micros et petites entreprises du secteur informel, qui accueillent des jeunes en apprentissage, les institutions en charge de la formation professionnelle, les centres de formations publics ou privés à but non lucratif entre autres.

Les maîtres d’ateliers accusent

Un groupe maîtres d’ateliers de mécanique, de soudure, de couture accusent les responsables du PAFPA, en l’occurrence le GRET d’avoir failli aux engagements qu’ils avaient pris devant eux. Ces ouvriers que nous avons rencontrés sont très remontés contre le GRET et accusent ouvertement leur partenaire d’avoir détourné les fonds alloués par les bailleurs au projet.

Sow Alhousseynou dit Samba Dabel, Mokhtar O Mohamed, Abdallahi O Mohamed O Elemine, Sogho Mamadou, Abdoulaye Djibril Dia, Cheîkh M’Bow, Diop Mokhtar dénoncent le non respect du GRET, porteur du projet PAFPA des engagements pris en 2011 devant les maîtres d’ateliers qu’ils sont.

Parmi ces engagements, figurent la formation alternante entre le lycée technique de Boghé et les ateliers pour une durée de six mois des apprentis de chaque atelier, le versement d’une bourse trimestrielle de 15 000 Um pour chaque apprentis, la prise en charge des factures d’eau, d’électricité et de la location mensuelle du siège de l’atelier pour une durée ne dépassant pas deux ans, la dotation des ateliers en caisse d’outillage de marque française, de postes de soudure et leurs accessoires, le financement des matières premières pour ces ateliers.

Pendant toute la durée de la formation, affirme ces maîtres d’ateliers, le projet PAFPA ne s’est présenté qu’une seule fois pour verser une subvention à chacun des ateliers variant entre 20 000 Um et 60 000 Um.

Leurs apprentis, n’ont perçu chacun que 4000 Um selon toujours ces maîtres d’ateliers. Et ce, après avoir exigé et obtenu de chacun des chefs d’ateliers ses factures d’eau, d’électricité et le contrat de location de son siège qui s’élèvent à des montants largement supérieurs aux sommes qui leurs ont été versées indique ces maîtres d’ateliers.

En plus affirme M. Soko l’un de ces maîtres d’ateliers, les responsables de PAFPA avaient promis également d’organiser une cérémonie de remise d’attestation de formation aux apprentis en présence de leurs maîtres mais rien de tout cela a-t-il indiqué n’a été honoré les responsables du projet. Au lieu d’attestations pour les jeunes apprentis, ils ont reçu des bulletins de notes délivrés par le Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé.

Les responsables du projet PAFPA se sont servis de nous et de nos documents pour justifier des détournements, a affirmé Mokhtar. Ils nous ont engagés dans des dépenses et à la fin ils n’ont pas honoré leurs engagements vis-à-vis de nous. Résultat, nous sommes menacés d’être traduits devant la justice si nous ne payons pas nos dettes, a pesté Sow Alhousseynou. Les maîtres d’ateliers crient au scandale et dénoncent une gestion opaque du projet PAFPA par le GRET accusé d’avoir organisé une véritable arnaque sur la base des documents qu’ils leurs ont transmis (factures notamment).

Un responsable du projet PAFPA, Diop Alpha que nous avons joint au téléphone a fait savoir qu’il n’est pas en mesure de réagir car étant en voyage et attend de savoir avec précision ce que réclament ces maîtres d’ateliers. Il a promis toutefois de réagir dès le lundi prochain, une fois qu’il sera de retour
Elfoutiyou

Bir Mougrein, une ville en plein essor

Bir Mougrein, une ville en plein essor Après plusieurs années voir des décennies de déclin, le département de Bir Mougrein renoue, aujourd'hui, avec son statut d'antan de pôle d'attraction. Malgré son éloignement de la capitale (plus de 1100km au Nord), son ouverture sur trois pays limitrophes lui offre la possibilité de développer des échanges commerciaux en plus de sa vocation pastorale séculaire.

Ces atouts ont été cependant mis à rude épreuve par l'insécurité et la sécheresse ayant occasionné un exode rural sans précédent et la dégradation des conditions de vie des citoyens resté au terroir. A l'image des habitants des différentes capitales départementales du pays, les 17000 habitants du Zemmour profitent actuellement des avantages des politiques de développement engagées par le Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz depuis son élection à la magistrature suprême.

Le danger des mines antipersonnel et son lourd bilan n'est plus qu'un mauvais souvenir et les populations ont désormais accès aux services de bases : eau, électricité, éducation, santé, produits alimentaires de première nécessité à des prix abordable en plus des services internet, téléphone, télévision.

L'épanouissement de Bir Mougrein se manifeste aussi à travers l'extension du marché qui regorge de marchandises diverse, la qualité des services des auberges et les villas qui y poussent comme des champignons.

Les habitants de ce repère historique des avions long courrier, partagent également avec leurs compatriotes de Bassiknou, de N'Diago, de Chami la joie d'appartenir à une Mauritanie nouvelle fière de son passé glorieux et de son présent rassurant où les libertés individuelles et collectives sont garanties, les droits de l'homme sont respectés, l'égalité, la justice et la paix sociale sont consolidé avec un taux de croissance qui annonce un réel décollage du pays.

Le Hakem de Bir Mougrein, colonel Né Ould Souffi a confié à l'AMI que cette Moughataa symbolique qui a long temps souffert de l'insécurité, de la pauvreté et de l'enclavement est en plein épanouissement grâce à l'efficacité et la fiabilité des programmes de développement exécutés sur instructions du Président de la République. " Depuis l'installation d'unités militaires dans la zone, aucune opération terroriste n'a été enregistrée, les touristes circulent sans problème et le trafic terrestre s'intensifient au bonheur des commerçants qui à un moment donné fondaient leurs espoirs sur l'unique camion de l'armée qui assurait la navette pour le ravitaillement de la ville " a-t-il dit.

Concernant l'approvisionnement de la ville en eau, le Hakem a indiqué que six sondages d'une capacité de 20 tonnes par jour ont été réalisés sur financement de l'état pour mettre fin à la soif des habitants du Zemmour. Il a rappelé que le nouveau centre de santé de la ville et le programme d'urgence d'appui aux éleveurs dont le coup d'envoi a été donné par le Président de la République Son Excellence, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, mercredi dernier à partir de Bir Mougrein, constituent une source de satisfaction pour les autorités et les habitants de cette Moughataa qui apprécient ces réalisations à leur juste valeur.

La sénatrice de la Moughataa, Mme Salma Mint Sidi Ould Alouatt a, au nom des habitants de sa circonscription électorale remerciée le Président de la République pour sa visite à Bir Mougrein qui témoigne de l'intérêt qu'il accorde à tous les mauritaniens notamment ceux qui vivent dans les zones enclavées. Elle a loué les efforts déployés par les forces armées nationales qui ont permis de mettre fin au danger des réseaux terroristes et des trafiquants de drogue.

La sénatrice a demandé aux autorités de procéder au lotissement de la ville et de construire un siège pour les coopératives féminines et un centre de formation professionnelle en plus de l'équipement du centre de santé de la ville et la mise en place d'activités génératrices de revenu au profit des habitants du Zemmour ainsi que la solution des problèmes liés à l'enseignement et à l'eau au sein des localités relevant de la circonscription.

Elle a réitéré son engagement à œuvrer pour le développement de cette Moughataa appréciant les interventions de la fondation de bienfaisance de la SNIM, dans ce cadre, conformément aux instructions du Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le député de Bir Moughrein, M. Mohamed Salem Ould Ahmed Ould Noueiguedh a pour sa part indiqué que la politique du Président de la République a libéré la Moughata de l'enclavement, de l'insécurité et de la pauvreté. Il a salué les efforts entrepris par les différents départements de l'état en vue de développer le Zemmour. Le député a enfin insisté sur l'importance de la création d'emploi et son rôle dans le développement économique local.

Des sentiments partagés par quelques habitants de Bir Mougrein rencontrés par l'AMI ;

M.Mohamed Vall Ould Sidi Mohamed militaire à la retraite a indiqué que la visite du Président de la République à Bir Mougrein illustre l'attention particulière qu'il accorde au suivi des projets exécutés au profit des populations. Il a souligné l'importance de soutenir les retraités dans le cadre des programmes orientés en faveur des franges fragiles car ces derniers représentent une bonne partie des habitants de la ville notamment la construction d'habitations à travers des prêts simplifiés.

Mme Meima Mint Ahmed s'est félicité de la visite du Président de la République avant de souligner l'importance du programme d'urgence d'appui aux éleveurs.

Elle a souhaité l'intégration d'une nouvelle composante au niveau de ce programme sous forme de vente de matières et matériels de construction à des prix raisonnables pour permettre aux citoyens pauvres de se protéger contre les inondations et autres aléas climatiques.

M. Mohamed Ould Alouatt, responsable de la localité de Hassi Loughar a demandé aux autorités de rassembler les localités environnantes pour constituer un regroupement qui mérite la réalisation d'infrastructures à même d'assurer aux citoyens l'accès aux services de base.

Mme Vatimetou Mint Belkheir a souligné l'importance de motiver les femmes afin qu'elles participent au développement du pays à l'image des crédits accordés récemment par le commissariat aux droits de l'homme à certaines coopératives de la ville.

AMI

Prison civile de Sélibaby: un détenu meurt suite à un arrêt cardiaque

Prison civile de Sélibaby: un détenu meurt suite à un arrêt cardiaque

  Un prisonnier de droit commun, Alassane Demba Ba, 46 ans, est décédé suite à un arrêt cardiaque, ce jeudi 27 novembre 2014 à la prison civile de Sélibaby.

Accusé de vol d’animaux dans le dossier 169/2014 puis envoyé en prison suite au mandat de dépôt N17/10/2014 du juge d’instruction près du tribunal régional de Sélibaby, Alassane Demba Ba a senti un malaise aux environs de zéro heures moins six munîtes selon les sources proches du dossier.

Conscients de la gravité de son malaise, les détenus qui partageant la même cellule que lui ont informé les éléments de gardes pénitenciers sur sa situation qui devenait de plus en plus inquiétante.

Alerté, le procureur de la république n’a pas tardé à ordonner son acheminement vers le centre hospitalier de Sélibaby où sa mort a été constatée à zéro heures passées de dix munîtes.

Mort pendant qu’il était en détention préventive, ses deux épouses et proches ont été saisis avant son enterrement qui a eu lieu dans la matinée de ce jeudi 27 novembre aux cimetières situés sis quartier collège.

Selon le témoignage de ses co-détenus devant le magistrat Mohamed ould kebrou, procureur de la république près du tribunal régional de Sélibaby, le coordinateur régional de l’AMDH, les deux épouses et proches de lui qui ne participera pas finalement à l’audience de la cour correctionnelle du 4 Décembre pour laquelle il était programmé, il s’agit d’une mort naturelle.

Car disent ils, ce dernier ne souffrait de rien quand il se couchait . Et d’ajouter que la visite médicale effectuée par le major du centre de santé de Sélibaby au cours de la journée du mercredi 26/11/ justifie que leur camarade ne souffrait de rien. Car les détenus annoncés malades s’étaient fait consultés par ce dernier.

Selon Maissara ould Bilal, Diallo Abdoul Malik et Samba Komé Ba venus témoigner sur les circonstances de la maladie qui a engendré la mort de cet originaire de la commune de Hassi Cheggar, il s’agit d’une mort naturelle. Au cour du moment de regret, les parents et proches du défunt ont loué les qualités humaines dont a fait montre le représentant du ministère de la justice au Guidimakha.

Le Coordinateur régional de l’AMDH au Guidimakha

Amadou Bocar Ba