lundi 7 mars 2011

Zouerate : meeting du Front National de l’Action Syndicale Commune.





Décidément, la cité minière est dans la ligne de mire des syndicalistes. C’est dans cette ambiance de démonstration syndicale qu’une mission du FNASC Composée de 10 centrales syndicales a tenu un meeting ce samedi 5 mars 2011 en vue de sensibiliser les travailleurs sur les questions de l’heure.

La délégation syndicale était composée de Kane Moctar secrétaire général de l’USLM, Cheibani Ould Bilal secrétaire général de l’USOTEM, Alioune Ould Sidi SG. de l’UNSA, Ali Ould Zemzem SG de la CMLT, Mohamed el Moctar ould Ahmed SG de la CSTM, et du secrétaire général de l’UNCTM Moctar ould Meîssara.

Devant l’assistance, les membres de la mission ont rappelé l’histoire du mouvement ouvrier syndical de la cité minière en saluant la mémoire des tués en 1968. Ils ont assuré les travailleurs qu’ils sont avec leurs revendications, souhaitant le renforcement de l’union syndicale.

Les syndicalistes ont rappelé les effets de la crise économique : cherté de la vie, baisse du pouvoir d’achat des populations. Les syndicalistes ont valorisé les mesures prises par le gouvernement visant à soutenir les couches les plus vulnérables pour l’intérêt porté à la vie des citoyens.

Ils ont, néanmoins, jugé ces mesures insuffisantes souhaitant leur généralisation pour contribuer à l’instauration de la paix sociale en appelant à l’élaboration d’une stratégie basée sur des éléments tels que : généralisation des boutiques de solidarité dans toutes les zones résidentielles, accélération de l’ouverture d’un dialogue social tripartite en vue d’engager une négociation collective sérieuse de nature à résoudre les problèmes en suspens, financement des boutiques spéciales pour les travailleurs avec une carte d’approvisionnement mensuel…

Les membres de ce front ont expliqué à l’assistance les doléances consignées depuis le 29/01/2011 au nombre de 26, parmi lesquelles : révision du SMIG, augmentation de 100% des salaires face à la flambée des prix, révision du code général du travail, révision de la convention collective générale qui date de 1974, révision du système d’assurance maladie, augmentation des allocations familiales du secteur privé et public, accélération de la politique de l’habitat sociale révélée par le gouvernement au cours de l’année écoulée, révision du statut des fonctionnaires et agents de l’Etat et application du système des cycles, protection de la main-d’œuvre nationale etc.

Les syndicalistes ont déploré la situation des travailleurs de la sous-tance qu’ils ont assimilé à de l’esclavage, affirmant que leurs salaires sont ponctionnés à 60 ou 70% , ajoutant que même si la sous-traitance est légale, elle n’est pas dans les normes de la législation internationale du travail. Ils ont appelé à mettre cette main-d’œuvre occasionnelle dans de bonnes conditions, souhaitant œuvrer à leur insertion.

Un représentant de cette catégorie de travailleurs a rappelé qu’ils sont contre toute récupération de leur problème, annonçant qu’ils sont loin de toute action visant à toucher la sécurité et la tranquillité du pays, ajoutant qu’ils œuvreront à recouvrer leur droit conformément à l’engagement du Président de la République à régler définitivement leurs difficultés.

A ajouter que le collège des délégués du personnel de la Snim a suspendu le préavis de débrayage prévu le 10 courant après l’engagement du Directeur des Ressources Humaines de l’entreprise à revenir à Zoueratt le 15 Mars pour les négociations autour de l’augmentation générale de salaire considérable (30%), gratification de 05 salaires en Avril. Le collège souhaite conclure un accord avec les responsables de la société pouvant être soumis au Conseil d’Administration en Avril exigeant toutefois l’élaboration d’un Procès Verbal de toutes les prochaines rencontres.

Compte-rendu Djibril Sy
CP/ Tiris Zemmour.

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Arrestation d’un gang de voleurs à Timbedra.



Des éléments de la police de la ville de Timberdra, à l’Est du pays, dans la région du Hodh Charghi auraient arrêté un gang composé de 6 voleurs, accusé de plusieurs cambriolages et d’imposer une terreur dans cette localité.

Le gang en question sévit depuis plusieurs mois et aurait à son solde de nombreux vols commis dans cette ville.

Les auteurs de la bande, qui selon alakhbar sont tous originaires de Timberdra auraient déjà reconnu les faits dont ils sont accusés.

Reste à savoir si ce groupe démantelé détient encore entre ses mains des objets recelés par vol nocturne ou par usage de l’arme blanche contre les paisibles citoyens qu’il pourrait restituer sous la menace policière à leurs propriétaires.

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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

2 ans sans salaire Lo, chauffeur de la Dren du Gorgol crie sa colère !



Il a été recruté à la DREN du Gorgol comme chauffeur. Selon lui, il n’a jamais reçu un pécule de l’Etat depuis cette date. Pour rentrer dans ses fonds, il a saisi le service de la gestion prévisionnelle des personnels du ministère de l’Education nationale depuis le mois de juin de 2010. Un appel resté jusqu'à présent sans succès. Il, c’est Lo Tahirou Souleymane, chauffeur de la Dren du Gorgol.

La cinquantaine, marié, 2 femmes, 15 enfants, M Lo n’a pas caché sa déception pour clamer ses déboires avec son ministère de tutelle. Il raconte sa désillusion « En 1991, je remplace mon oncle décédé à la Dren du Gorgol comme chauffeur. Poste que j’ai occupé bénévolement jusqu’en1996, date à laquelle, une note de service du ministère me nomme comme chauffeur titulaire.

En 1999, je suis remplacé par un autre chauffeur sur ordre du Directeur régional. Un renvoi certifié par la note de service No 0225/MEN, du 27 avril 1999 signé par le SG de l’Education National de l’époque M Mokhtar, Ould Hmeyada. »



Après 10 ans de galère, il retrouve le bout du tunnel grâce au nouveau Directeur régional qui fait appel à lui de nouveau. Cette fois ci, son recrutement a été fait par la note de service No 890/MEN/SG du 30 juin 2009 qui stipule « que le nommé Lo Tahirou Souleymane est, pour compter de la signature de la présente note de service, agent payé sur crédit délégué en qualité de chauffeur et affecté à la Direction Régionale de L’Education Nationale du Gorgol, signé par le SG du MEN, M Isselkou Ould Mohamedou ».

Mais depuis son embauche, il déclare être resté deux ans sans salaire « De 1996 à 1999, on me payait par le crédit délégué, mais depuis le 30 juin 2009, date de mon recrutement, je ne perçois plus de salaire. J’ai réclamé partout, je me suis adressé à tous ceux auquel je devrais m’adresser, mais je n’ai reçu aucune suite. »

Sur conseil de son Directeur, il décide de saisir le 15/09/2010, le service de la gestion prévisionnelle des personnels du ministère de l’Education nationale. Après vérification, le chef de division de recrutement, Mme Roughaya Mint Moustapha atteste que M Lo fait partie des agents payés sur crédit délégué pour le compte du MEN (dren Gorgol) de la période allant de 1996 à 1999. Mais, la commission des finances n’a encore rien prévu pour lui. « J’ai des bouches à nourrir, s’ils ne peuvent pas me payer, ils n’ont qu’à me renvoyer et me payer mes droits. ».

Brandissant la note de service No 890/MEN/SG du 30 juin 2009, il crie sur tous les toits du monde qu’il a été victime d’une injustice et il réclame l’arbitrage du Président de la République. « J’ai envoyé une lettre d’audience au Président de la République M Ould Abdel Aziz pour attirer son attention sur ce problème qui est d’ailleurs, connu de toute la hiérarchie de MEN. La demande d’audience a été déposée le 01/03/2011, mais elle est restée jusqu’à présent sans succès. » Pour le moment, M Lo continue de manger son pain noir, tout en espérant un dénouement heureux de ce problème qui l’a éloigné des siens depuis deux semaines

Dialtabé

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Alerte à Ouadane : plus de peur que de mal après le signal de trafiquants.




La vie reprend son cours normal après une nuit de grande panique vécue par les habitants de la ville de Ouadane, au lendemain du signalement donné hier de véhicules suspects, dont le déplacement discret avait laissé penser qu’il s’agissait de voitures terroristes bourrées d’explosifs cherchant à atteindre des objectifs administratifs ou militaires, quelque part dans la région de l’Adrar.

Mais finalement, il y a eu, au grand bonheur des populations de cette citée antique, plus de peur que de mal, car, selon le correspondant d’alakhbar, il s’agit bel et bien de trafiquants de produits alimentaires qui veulent écouler incognito leurs marchandises.

En effet, ils sont nombreux ces commerçants cupides qui s’adonnent régulièrement à ce type d’activités informelles, à leurs risques et périls, dans l’espoir d’échapper aux frais d’imposition et aux contrôles, surtout après la flambée des prix qui a frappé le pays.



Quelle folie peut aussi pousser les gens à cette avidité du gain qui pourrait les exposer parfois à des bombardements aériens, puisque rien ne permet de les différencier avec les voitures terroristes et puisqu’il est aussi prudent dans l’avenir de ne considérer tout véhicule signalé dans des conditions similaires comme chargé de marchandises alors qu’il est bourré du TNT.







Source : Le Véridique (Mauritanie)

Nouadhibou : Les profs du secondaire réclament leurs primes d’éloignement et des parcelles.





Les professeurs de l’enseignement secondaire travaillant à Nouadhibou ont organisé, ce lundi, un sit-in devant les bureaux de la wilaya et à un arrêt de cours de deux heures pour réclamer le payement de primes d’éloignement et l’octroi de parcelles de terrain.

Le porte-parole de ce groupe de professeurs contestataires, Mohamed Lemine Ould Elmane, a déclaré à Sahara média que ces enseignants demandent le règlement de primes d’éloignement et la distribution de terrains à usage d’habitation « promis par le Président, le Premier ministre et la ministre de la Fonction publique », selon son expression.

Ould Elmane a indiqué que les professeurs ont remis, en octobre dernier, aux autorités administratives de la wilaya la liste de leurs noms en vue de bénéficier de la distribution de terrains « mais ont constaté que tout ce qui leur a été dit ne relève que des promesses ».



Il a ajouté que vivre auprès des établissements scolaires « est devenu chose impossible, à cause des usines qui ont pollué la plupart des quartiers de la ville, contraignant les professeurs à chercher ailleurs des logements hors de leur portée », selon ses dires.



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Source : SaharaMedias (Mauritanie