samedi 1 janvier 2011

Adrar / Esclavage : Le phénomène est banni dans les régions Nord bien avant l’Indépendance Nationale.





Jadis, pilier du système social, l’esclavage était largement pratiqué. Il était cependant plus « humain » au niveau des régions Nord, en ce sens que dans ces zones géographiques, les conditions de vie plus dures imposaient le travail manuel à tous.

Chaque membre de famille (père, mère, enfants, esclaves) avait sa tache distincte .Une solidarité collective utilitaire et protectrice unissait les habitants de campement. Ainsi, les esclaves n’étaient pas regroupés dans des Douabas (genre ghettos).

Ils bénéficiaient de contrats juridiques relatifs à l’exploitation des terres (Cherika vi Hritha) ; Entretien des palmeraies (Khoumss ou 1/5eme, Arche, régime, Abboune, Akernaf) ; Gardiennage des animaux (une chamelle laitière pour 10 têtes, un chamelon tous les ans par 40 têtes).

Après la pacification du territoire et l’interdiction en 1919 par l’administration coloniale du versement aux Emirs des Horma et Gavre (droits payés par les tributaires), l’espace de libertés individuelles fut largement ouvert.

Entre-temps, aux anciennes cités de transit et échanges entre le Nord méditerranéen et l’Afrique noire (Ouadane, Chinguitti), étaient crées les villes d’Atar, F’dérick, Nouadhibou et Akjoujt qui ne tardèrent pas à se transformer en véritables plaques tournantes de commerces et rassemblements humains de diverses origines et provenances.

La base militaire Française à Atar (1920-1964), les découvertes du cuivre en Inchiri, du fer au Tiris Zemmour et le poisson de Nouadhibou ont encouragé brassage et métissage des populations. Dans ces centres, les familles d’origine Marocaines, Sénégalaises, Algériennes, Espagnoles, Martiniquaises, Burkinabais, Maliennes, Françaises, vivaient en parfaite harmonie avec les populations autochtones.

Les descendants d’esclaves et autres issus de castes sociales traditionnellement inférieures se confondaient désormais et égalaient en tout sens, les fils de tribus guerrières et maraboutiques. Les mariages mixtes étaient nombreux et les mentalités des générations 1960-1978 ignoraient toutes les formes de discriminations.

Le Président Messaoud Ould Boulkheir en était surpris lorsqu’à 17 ans, il vint pour la première fois à Atar comme commis de l’Etat :

« J’ai constaté qu’en Adrar, les chérifs,les hommes de castes, les guerriers et marabouts travaillaient tous manuellement les terres de culture, alors que dans mon Charg natal, seuls les esclaves et Harratines faisaient ce travail ;C’est ce système social d’égalité en Adrar qui a semé en moi l’idée de lutte pour les libertés et droits humains », déclarait-il dans son discours de campagne électorale du 03 Juillet 2009.

Il est dommage qu’ après le pas de géant franchit en avant par la Mauritanie sous la direction de El Marhoum Moktar Ould Daddah et son équipe, les coups d’Etat militaires ramènent ce pays 32 ans en arrière. Voici comment : Découpage administratif et dénominations régionales telle que cela était du temps des Emirats(1978-1980) ; Application absurde de la Charia, telle qu’elle l’était au 6eme siècle (1981-1984) ; Clientélisme politique tribal, régional et ethnique (1985-2005) ; Néocolonialisme version terrorisme (2006-2011).

Quoi de plus donc normal aujourd’hui, de voir et entendre, à cinquante d’age, que notre patrie, la Mauritanie souffre encore du manque d’entente entre ses fils ?

Ely Salem Khayar



Source :
Adrar Info

Le Pnud ouvre 11 stations de production de l’énergie solaire dans les deux Hodhs





Le programme des nations unies pour le développement (Pnud) vient d’annoncer l’inauguration de 11 stations de production de l’énergie solaire dans les deux Hodhs.

Ces réalisations vont permettre aux femmes dans cette zone de développer leurs activités génératrices de revenus et de contribuer ainsi à la lutte contre la pauvreté par l’insertion des populations rurales dans le tissu économique national.

Le communiqué du Pnud annonçant ces réalisations précise également que ces centres vont « diminuer les charges inhérentes au travail des femmes et renforcer leur participation à l’activité économique et sociale du pays ». Il note aussi que cela doit contribuer à maintenir les populations dans leur terroir et à les inciter à mieux préserver les ressources naturelles en utilisant cette énergie solaire en lieu et place des énergies traditionnelles

Saharamédias

La gendarmerie à Kaedi arrête un homme suspecté d’avoir volé des objets sous scellés et de la drogue au tribunal d’Aleg




Une source sécuritaire au Gorgol a indiqué qu’une unité de la gendarmerie a arrêté, ce mercredi, sur la route reliant la ville de Boghé à celle de Kaédi, un homme suspecté d’avoir volé des objets sous scellés et de la drogue au tribunal d’Aleg.

Des unités de la gendarmerie opèrent, depuis un certain temps sur les axes interurbains et effectuent des contrôles des véhicules et des passagers. Des contrôles qui permettent à ces unités de réussir, de temps à autre, des saisies de drogue, dont la dernière est celle réalisée à l’entrée de Boutilimit, venant du Mali.

Saharamédias

Rosso: Non aux détracteurs de l’ISET !




Dans ce pays, il est strictement interdit de faire ressortir le meilleur de soi même pour un développement durable.

Nous avons tous en mémoire, la meilleure ministre de l’Education que ce pays ait connu : Nebghouha Mint Haba Ould Mohamed Vall. Nous savons aussi que ses détracteurs, n’ayant pas réussi à freiner ses ambitions qui consistaient à assainir le secteur éducatif, ont réussi par des moyens peu élogieux à l’évincer de son fauteuil. Aujourd’hui, les soucieux de l’avenir de nos enfants la pleurent.

Depuis quelques temps, une certaine campagne médiatique est entreprise contre l’Institut supérieur d’Enseignement Technologique (ISET) de Rosso et son directeur.

Pourtant, au niveau des infrastructures et sur le plan organisationnel, l’ISET se passe de tout commentaire car il se situe au même niveau que les universités des pays développés. Il est l’un des rares endroits du pays qui contient des infrastructures cohérentes, qui répondent aux normes internationales en termes d’études technologiques supérieures, d’aménagement paysager, de mesures sécuritaires et de confort ; rien n’est laissé au hasard.

L'objectif principal de cette stratégie de fabrication est de préparer les diplômés à créer des activités génératrices de revenus ce qui réduit leur dépendance à l'emploi de l'État et allège le fardeau du secteur public.

Par conséquent, ce joyau d’Institut est devenu un aimant pour les missions en visite dans la ville de Rosso, en particulier les missions officielles, y compris celles de la présidence de la république.

L’homme qui a réalisé ce chef d’œuvre, qui par ses idées et ses compétences participe au co-développement des populations villageoises et urbaines par des formations et suivis dans les domaines agricoles, artisanaux, élevages et autres, est aujourd’hui encore la cible privilégiée des nostalgiques de la gabegie, du clientélisme, du désordre et de la médiocrité.

L'objectif principal est d'empêcher la sortie du laboratoire des étudiants à la pré- stratégie de fabrication est de préparer les diplômés à créer des activités génératrices de De revenu ce qui réduit leur dépendance à l'emploi de l'État et d'alléger le fardeau.

Le secteur public.

Les étudiants de l’Institut sont dans les meilleures conditions d’études tant sur le plan scolaire que sur le plan restauration et logement. Où est donc le problème ? Quelqu’un disait: « Le directeur de l’ISET dérange ceux qui voudraient s’octroyer des chamelles et des villas au lieu de mettre en place cette école aujourd’hui compétitive sur le plan international. Il dérange surtout tous ceux qui ne supportent pas la différence individuelle et la spécificité du groupe social, ceux-là qui vivent dans le rejet du progrès et se cachent derrière une malhonnêteté intellectuelle caractérisée par l’hypocrisie et le mensonge tacite.

L’ISET est une grosse omelette qui a été réalisée. Pour cela il a fallu casser des œufs. Il faudra en casser bien d’autres pour l’imposer à notre égocentrisme et le sauver de nos intrigues politico-religieuses » Il revient désormais aux mauritaniens épris de justice et d’égalité, soucieux du développement de ce pays qui est le notre, de faire un blocus devant qui chercheraient à stopper ceux des nôtres qui sont animés de bonnes volontés et se sacrifient pour notre bien-être.

Jiddou Hamoud Derdeche
www.cridem.org


Source :
Jiddou Hamoud Derdeche

Boghé : Mémorial Feue Mame Mint Abdel Khader.




C’est dans une ambiance riche en son, rythme et lumière, que les Boghéens et Boghéennes : Jeunes, Hommes et Femmes de Boghé Dow, Escale, Nioly, et des villages environnants ont accueillis cette première édition Mémorial Feue Mame Mint Abdel Khader ici connue sous le Nom « Youmoume Soukabé » la mère des enfants.

Les équipes présentes, après désistement de Saint louis du Sénégal sont : Armée (Filles), Rosso (Garçons et Filles), Nasr (Garçons) et l’école Basket Ball de Ba Djiby. Les matches du 27 et 28 Décembre 2010 ont donné les Résultats suivants : Armée (Filles) bat Rosso (Filles) 31 à 24, Boghé (Garçons) bat Rosso ( Garçons) 55 à 50, Rosso ( Garçons) perd devant Nasr ( Garçons) par 46 à 43.

Le 29 Décembre 2010, les finales ont opposé en première heure, les Filles de l’Armée qui pratiquent un Basket ball de qualité et beaucoup plus déterminées, quant aux jeunes filles basketteuses de Rosso, il reste encore beaucoup de chose à régler et à refaire nous dit un entraîneur.

C’était en présence Du Hakem de Boghé, Mr Ahmed Ould Mohamed Lemine, du Maire de Boghé et en même temps président de la ligue de Basket de Boghé, la Famille du Général Félix Négri à Boghé représentée par son oncle Sy Djiby (ex administrateur) et tous les parents de loin ou de prés étaient là, Mohamed Ould Taba (vice président de la ligue Régionale Basket Nouakchott, Diallo Ibrahima (Trésorier Général de la ligue Régionale de Basket Nouakchott), Lemir Ould Kaba ( chargé de missions au niveau de la Fédération, Hawa Mint M’Bareck Fall, Bakary Simaka, Ba Aissata Souleymane, Capec de Boghé, Hamedine Touré et tous les dirigeants de la maison des associations.

Finalement, à l’arrivée c’est l’équipe de l’Armée qui gagne cette finale des filles 34 à 24.Toulaye, Bébé, Diarry Ba, Mamy Diouf ont été les meilleures dans cette finale.

La Deuxième Finale des Garçons a opposé Boghé face à l’infatigable équipe de Nasr. Le public était là, les supporters bivouaquaient haut et fort leur voix, le premier quart temps et le deuxième étaient en faveur de Boghé : 17 à 4, 20 à 7. Le 3éme et le 4éme quart temps tout changea, on n’entend plus les voix des supporters de Boghé, certains supporters déçus préfèrent rentrer sans attendre la fin, ils ont raison car Nasr n’a pas cessé de marquer et gagne cette 1ére édition 58 à 41.

Dans son allocution de Bienvenue le Maire Ba Adama Moussa a dit « cette compétition, la énième du genre organisée dans cette ville qui fut un des berceaux du Basket national, est dédiée à la mémoire de notre regrettée sœur, Mame Négri Mint Abdel Khader, arrachée à notre affection le 2 mars 2010 à la fleur de l’age. Elle est rehaussée par la participation d’équipes de renom telles que Rosso (en filles et garçons), l’Armée (filles), Nasr (garçons) et Boghé (filles et garçons).

Nous regrettons l’absence signalée en dernière minute de nos amis Saint Louisiens qui avaient largement contribué à la réussite des tournois précédents par leurs sens élevé de fair play et de rigueur sportive. C’est l’occasion pour tous les Boghéens en général et pour toute la famille sportive en particulier, de rendre un hommage mérité à cette femme qui a consacré toute sa vie au développement social, économique et culturel du terroir mais aussi à la promotion de la jeunesse et des sports.

Elle y a déployé à la fois ses efforts physiques mais aussi et surtout ses ressources financières, gages de réussie de toute activité digne de ce nom. Sa contribution à hauteur d’un million d’um lors du dernier tournoi international tenu en octobre 2009, en ce lieu même en constitue une parfaite illustration. Qu’Allah le tout puissant lui accorde sa grande miséricorde et l’accueille en son sein paradis.

Nous saisissons également cette agréable opportunité en notre qualité de maire mais aussi de président de la ligue régionale de basket ball, pour remercier vivement tous ceux qui, de prés ou de loin, ont contribué à la réussite de cette manifestation et ont toujours accompagné la ligue dans ses efforts de promotion du basket local voire national. Je veux nommer les généraux Dieng Ndiaga et Félix Négri, le colonel Dia Adama et le commissaire Diop Ibrahima entre autres pour leur soutien sans faille à la réussite des tournois de ce genre qui ont largement contribué à rehausser le niveau des basketteurs locaux dont certains évoluent aujourd’hui dans de grands clubs.

Nos remerciements s’adressent également à l’ambassade des Etats-Unis D’Amérique qui vient de nous offrir un important lot d’équipements composés de 6 Ballons, de 7 sacs pour entraîneurs, de 105 tee-shirts, de 2 paires de cerceaux et de filets et à l’ADP World Vision de Boghé qui nous a doté de 48 paires de Baskets pour les catégories junior et filles.

La tenue de cette manifestation nous offre aussi l’occasion de nous incliner devant les mémoires de nos illustres disparus qui ont marqué d’une empreinte indélébile, l’évolution du Basket ball : il s’agit de Feu Sabbbar Ould Souleymane et de Feu Samba Laobé dit Baye Dieng, décédés respectivement en 2001 et 2004. » le maire a loué les actions inlassables de ces dignes fils du terroir qui nous ont légué de nobles vertus telles que la probité morale, le sens de responsabilité, le respect de l’autre et l’engagement pour l’intérêt général.

Le représentant de la Famille du Général Felix Négri Mr Djiby Sy a résumé dans une phrase : « toutes les qualités de cette dame musulmane et généreuse et très humaine », lui succédant le Hakem de Boghé a mis l’accent sur l’importance de ce grand rendez vous sportif, et déclare clore cette 1ere édition.

Nous avons tendu notre micro aux nombreuses personnes venues pour la circonstance elles ont salué l’organisation, la table conduite par Idrissa Tandia, Ablaye Koita et Baidy Boye, Ba Djiby et ses cadettes école de Basket ball, les deux arbitres Ablaye Ba et Habib, Makaty Fall professeur ESP et Entraîneur au Brakna.

Diop Mohamedou Abou Dit Hbodiel
CP au Brakna Le Veridique.


www.cridem.org


Source :
Diop Mohamedou Abou