mercredi 23 juillet 2014

Festival des dattes 2014 : L’ancien maire de tidjikja explique

Festival des dattes 2014 : L’ancien maire de tidjikja explique

  L’ancien maire de Tidjikja et coordinateur principal du festival des dattes lors de ses quatre précédentes éditions 2010-2011-2012-2013, Monsieur Mohamed Ould Biha a déclaré que le besoin en développement des villes et villages Oasisiens est la raison essentielle qui a conduit à la création et au lancement du festival annuel des dattes qui ne se limite pas seulement aux aspects culturels, et artistiques mais il s’étend également aux avantages économiques de divers types tels : le grand trafic commercial pendant son déroulement et les projets économiques qui y sont lancés périodiquement en collaboration avec des partenaires et des bailleurs de fonds.

Ould Biha qui faisait une déclaration au site officiel du festival des dattes a ajouté que dans le cadre d’une étude réalisée par la municipalité de Tidjikja, en collaboration avec certains partenaires, il a été constaté que les obstacles les plus importants au développement dans les villes et villages Oasiens sont la migration de la population et le non-retour régulier des cadres et hommes d’affaires dans leurs localités d’origine.

De ce fait, il fallait réfléchir à une opportunité qui ne ferait pas seulement revenir les populations dans leurs terroirs mais qui sera tout aussi une occasion de chercher des partenaires et des financiers économiques. C’est à partir de là que naquit l’idée du festival des dattes qui,une fois lancé ne cesse d’enregistrer des améliorations et diversifications à chaque nouvelle édition.

L’ancien maire de Tidjikja Mohamed Ould Biha a indiqué que les retombées du festival dans les versions précédentes ne se limitent pas uniquement à ce qui a été pompé comme fonds et moyens pendant la semaine du festival mais le plus important reste le lancement lors de chaque édition de quatre projets de développement convenus au préalable dans les versions précédentes.

Ould Biha croit que la version actuelle du festival qui se tient cette année à Atar du 7 au 9 juillet, constitue un nouvel épisode de l’expansion du festival et de son évolution et la consolidation de l’intégration entre les Wialaya du Tagant et de l’Adrar, qui partagent de nombreuses caractéristiques dont la rareté de l’eau , l’enclavement, la désertification et le manque de disponibilité des ressources économiques.

Ces deux Wilaya ont la particularité d’abriter trois de quatre villes historiques anciennes (Ouadane, Chiguetti, Tichit) mais aussi les villes de 2eme génération historique tels Atar, Tidjikja, Aoujeft, Rachid.

Dans sa déclaration, Ould Biha a loué la qualité et la diversité des Oasis de l’Adrar . Il a rendu hommage aux populations de cette région qui dit-il : « grâce à leur sobriété, intelligence et générosité feront de cette 5eme édition du festival des dattes, un événement majeur qui atteindra tous les objectifs escomptés ».

Slama
Adrar-Info

Guidimakha : Le village de Tachott Berane sous les eaux

Guidimakha : Le village de Tachott Berane sous les eaux

  Les inondations se suivent et se ressemblent, semant et destruction désolation après leur passage. Cette saison n’est pas en reste. Alors que M’Bout (Gorgol) est encore sous les eaux et que la société civile se mobilisent pour venir en aide à sa population sinistrée, c’est au tour de Tachott Mberane (à 35km de Selibaby) de connaitre une situation difficile à cause des fortes pluies.

Les fortes précipitations enregistrées les 9 et 17 juillet, ont été à l’origine d’importants dégâts, avec sept maisons détruites. De l’avis des populations, L’origine du débordement des eaux serait due à la nouvelle route reliant Kaédi à Seylibaby. Cet axe est construit sur des lieux de passage des eaux de pluie. Ce qui nécessitait des ponts pour permettre à l’eau de s’écouler.

Les populations de Tachott payent aujourd’hui, le prix de cet oubli ou négligence. Adama Kamara étudiant en développement durable à l’université de Versailles en France et ressortissant de la région de ce village à été témoin de ces inondations.

Pour lui, « la route est mal faite. Le goudron est très élevé par rapport au niveau du village. En plus, il n’y a pas de canalisations pour permettre à l’eau de passer. Ce qui fait que le village est devenu un déversoir ».

Aissata N’diaye
Temps Forts

Le pèlerinage de Nimzath démarre samedi

Le pèlerinage de Nimzath démarre samedi   L’édition 2014 du pèlerinage de Nimzath (Mauritanie) s’ouvre samedi, annonce le khalife général des khadres, Cheikh Bounana Aïda, dans un communiqué transmis à l’APS. Nimzath (Mauritanie) est le lieu de pèlerinage des khadres, lors de l’Aïd el-Fitr ou fête de Korité, qui marque la fin du mois de ramadan.

Il abrite le tombeau de Cheikh Saad-Bouh, qui a largement contribué à la propagation de la confrérie. Le "wird" (ordre) khadriya est un "chapelet" transmis du prophète Mohamed (PSL) à Cheikh Abdou Khadre Djeylani, et de Cheikh Abdoul Khadre Jilani à Cheikh Saad-Bouh, 31e fils de Cheikh Mohamed Fadel et 37e petit-fils du prophète Mohamed (PSL).

De par son attachement au soufisme (courant mystique et ascétique de l'islam), la confrérie des khadres a élargi la base de l'islam, particulièrement au 12e siècle, qui a correspondu à la pénétration de cette confrérie en Afrique de l'Ouest.

Cette confrérie d’origine orientale puis maghrébine s’est propagée par ordre chronologique au Sahara, dans l'Adrar, à Walata et à Tombouctou, grâce à ses messagers, oulémas et cheikhs, qui s'adonnaient au commerce.

APS

Déclaration : Solidarité avec les habitants de M’Bout

Déclaration : Solidarité avec les habitants de M’Bout

 Au bout d’une longue attente, dans l’espoir d’une intervention qu’elles espéraient rapide des autorités gouvernementales, les femmes de la ville de M’Bout n’ont eu d’autres recours que de manifester face à l’hôtel de la moughataa, pour dénoncer le retard des secours de la part du gouvernement au profit d’une ville sinistrée à la suite des graves inondations que tout le monde sait, et pour demander plus d’appuis substantiels, consistant à fournir des vivres et des abris, à la mesure de la catastrophe subie.

L’UFP, en observant avec inquiétude l’évolution d’une situation qui devrait s’aggraver avec l’arrivée de la saison des pluies et le retard des interventions du gouvernement, réaffirme :

- Sa solidarité totale avec les habitants de M’Bout dans cette épreuve particulièrement éprouvante ;

- Sa demande appuyée afin que les pouvoirs publics assument toutes leurs responsabilités à l’égard des habitants de M’Bout, en leur apportant dans les meilleurs délais les secours nécessaires ;

- L’appel que le Président du parti, Dr Mohamed Ould Maouloud, a adressé à toutes les forces du pays (partis politiques, société civile, bonnes volontés), lors de la rencontre de El Iftar au siège de Tawassoul, en vue de prendre une initiative pour l’organisation d’un secours urgent au profit des populations sinistrées de M’Bout.

Nouakchott, le 16/07/2014
Département Communication

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Sélibaby/Ouverture d’un Atelier de formation sur l’éducation parentale.

Sélibaby/Ouverture  d’un Atelier de formation sur l’éducation  parentale. A Sélibaby, capitale régionale du Guidimakha, Mr Mohamed o/ Kehe, wali du Guidimakha a supervisé ce lundi .22/7/2014 l’ouverture d’un atelier de la formation à l’éducation parentale basée sur la lutte contre la malnutrition.

Organisé par l’ong SOS Exclus dans les locaux de la salle de conférence de l’auberge Kolo Camara, située sis quartier Ferlo, l’atelier du partenaire du MASEF et de l’Unicef a vu la participation de plusieurs relais communautaires et de nombreuses personnalités.

Ont pris part donc aux travaux de cet atelier consacré à l’éducation parentale, Khadîdja Yero Diallo, coordinatrice du MASEF. Ba Hadjiratou Kalidou, maire de Gouraye et plusieurs autres personnalités au rang desquelles se trouvent d’imams de mosquées ,des instituteurs et des jeunes à qui revient désormais la lourde tache de sensibiliser afin d’obtenir des parents des changements de comportements pour mieux lutter contre la malnutrition.

Après le mot d’Aichetou Camara, la présidente de l’o n g le représentant de l’exécutif régional a souligné l’importance de cet atelier pour les populations de la wilaya du Guidimakha, surtout quand on sait que les femmes et les enfants en sont les premiers bénéficiaires avant d’exhorter les participants à prendre au sérieux les travaux de cette formation pour en fin les restituer.

Au programme de la première journée de cette atelier de formation Mr Kane Souleymane, nutritionniste et facilitateur a présenté un exposé sur les causes, les conséquences et les moyens de préventions de la malnutrition, exposé après lequel les participants ont eu droit à d’amples explications sur les techniques de sensibilisation et de communication, présentation faite par Aichetou Camara.

Après les deux communications, les participants ont été repartis en groupes thématiques pour partager leur expérience dans le domaine Une restitution des travaux de groupe a permis de boucler le programme de la première journée de cette formation.

Une autre communication, relative cette fois ci au développement et à la survie de l’enfant, une présentation sur l’AME et les micronutriments essentiels et une série de débats auront à marquer la deuxième journée.

Les relais communautaires, les imams et instituteurs ayant pris part à cette formation auront droit à une présentation sur les techniques d’animation à l’aide d’une boite à image au terme de la troisième journée de formation.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako

Sélibaby/ Journée de Santé Reproductive.

Sélibaby/  Journée de Santé Reproductive.Le Wali du Guidimakha, Mohamed o/Kehel a supervisé ce lundi, 22 juillet à Sélibaby la journée de la santé reproductive.

Les locaux du centre de santé de Sélibaby ont servi de cadres à la célébration de la journée de santé reproductive qui a vu la participation du personnel soignant, des femmes enceintes et d’allaitantes. Les organisateurs de cette journée se sont fixés pour objectifs :

- la sensibilisation des femmes en âge de procréer sur la mortalité maternelle et infantile - les consultations prénatales - les accouchements assistées - la planification familiale - le don du sang.

La stratégie de cette journée c’est de pouvoir rehausser les indicateurs de santé et de la reproduction Selon Dr Tandia Yacouba, Drass du Guidimakha. Et d’ajouter la célébration de cette journée traduit l’importance qu’accordent le gouvernement, l’Unicef et le F N U AP aux groupes cibles

Dans le cadre de la sensibilisation et la lutte contre le paludisme, des moustiquaires imprégnées sont été distribuées aux femmes enceintes et aux enfants de 0 à 11 mois.

Amadou Bocar Ba