mercredi 20 octobre 2010

Ziara annuelle à Zouérate, dédiée à Thierno Moctar Tall: Prières et dévotion.



Des milliers de fidèles de la Tariqa Tidjaniya, venus de la Mauritanie, du Sénégal et d’un peu partout, ont convergé, massivement, vers la capitale du Tiris Zemmour où s’est déroulé, le week-end dernier, la ziara annuelle en l’honneur de Thierno Moctar Tall.

Cette grande manifestation religieuse de la Tidjaniya est devenue, au fil des ans, un rendez- vous majeur du calendrier religieux, à Zouérate où d’importantes conférences sur l’islam et des veillées religieuses, dédiées à Seyidina Muhammad – Paix et Bénédictions sur Lui (P.B.L.) – ont été animées par d’éminents chercheurs et universitaires de tous horizons.

Chaque année, les fidèles effectuent le déplacement de la cité minière, afin de se ressourcer, en masse, au puits intarissable du grand maître du Saint Coran qu’est Thierno Moctar Tall.

Revenant sur la ziara – recueillement – celui-ci a souligné qu’elle fait partie des recommandations divines. Elle permet de raffermir la foi du musulman, d’obtenir le pardon d’Allah, la pitié et la prospérité, tout en tissant des relations avec d’autres musulmans rencontrés au cours de l’évènement. Trois jours de prières, de recueillement et de dévotion, initiés par le marabout de Touldé et bâtisseur de la mosquée, inaugurée l’an dernier, qui est en train de devenir un véritable centre de formation, d’éducation et d’enseignement en sciences islamiques.

Les milliers de fidèles ont, au cours de ces soixante-douze heures de dévotion, rendu grâce à Allah Le Tout Puissant – qu’Il soit loué et exalté – d’avoir révélé cette injonction au Sceau des Prophètes, Seyidina Muhammad – P.B.L.: «Rappelle! Rappeler est toujours utile au croyant». Le clou de la manifestation aura été la séance de prière formulée en faveur de la paix et de la stabilité du pays. Thierno Moctar Tall a souhaité que «la Mauritanie puisse continuer son envol et que règnent la paix, la concorde et la cohésion sociale, dans le pays».

Les représentants des chefs religieux présents à la cérémonie officielle ont pris la parole pour exhorter les fidèles à se vouer au culte exclusif de Dieu et s’éloigner du Satan. La manifestation s’est déroulée dans de bonnes conditions, avec une excellente organisation qui a fortement mobilisé de la communauté islamique.



Source :
Le Calame (Mauritanie)

Marché de l’enlèvement des épaves de Nouadhibou Adjugé, en attendant la non objection de l’Ue!





Un grincement de dents de certains soumissionnaires accompagne le processus d’évaluation des offres pour l’enlèvement des épaves de Nouadhibou. Le dossier est actuellement entre les mains de l’Ue pour non objection, condition sine qua non de son financement.

Ajourné au moins deux fois (entre 2005 et 2008), le projet d’enlèvement et de démolition de 57 épaves submergées dans le chenal d’accès du Port Autonome de Nouadhibou est aujourd’hui entre les mains de l’Union Européenne qui le finance.

Celle-ci examine en dernier ressort (non objection au financement) le rapport de la Commission qui a dépouillé récemment les offres déposées depuis le 17 août 2010. Mais déjà des interrogations sont soulevées sur le rôle de la Commission et de certains de ses membres.

Des spasmes douloureux.

Sur fonds Stabex, un financement de l’ordre de 26 millions d’euros a été alloué depuis quelques années maintenant, pour l’enlèvement et la démolition de 57 épaves obstruant le chenal d’accès du Port Autonome de Nouadhibou. Dans le cadre de son programme de coopération internationale, l’Ue avait, après une étude de faisabilité menée en 2003 (pour 55 épaves), avait décidé de mettre les fonds nécessaires.

D’ailleurs une convention de l’ordre de 26,5 millions d’euros avait été paraphée, à cet effet, le 10 octobre 2006, à Nouadhibou par Mohamed Ould El Abed et Jean Eric Paquet alors respectivement ministre mauritanien des affaires économiques et du développement, et ambassadeur délégué de l’UE.

Outre le danger que ces épaves submergées font courir à la navigation, elles posent également de sérieux problèmes environnementaux pour toute sa baie. Leur enlèvement s’imposait donc. Un accord entre les autorités et l’Ue avait été ainsi scellé. La partie mauritanienne s’occuperait des épaves à moitié ensevelies sur les plages de Nouadhibou alors que l’Ue financerait l’enlèvement des épaves submergées dans le chenal d’accès au port. Le statut juridique de ces épaves submergées était bien clair (plus d’exercice de droit de propriété).

Les épaves dont l’Ue devait financer l’enlèvement et la démolition sont répertoriées au nombre de 57 unités au total. Pourtant, ce projet a été par deux fois ajourné. Une première fois parce que l’appel était infructueux. Les offres «sortaient de l’enveloppe» prévue pour cette opération, soit les 26 millions d’euros. Une seconde fois, le marché est allé jusqu’à une phase avancée d’adjudication (2008) à la société Eurodémolition pour une enveloppe de 17 millions d’Euros.

Mais le gel des financements européens -à cause du coup d’Etat intervenu le 6 août 2008- n’avait permis de faire aboutir une telle passation. Rebelote donc début 2010 avec le retour à la coopération. Un nouvel appel d’offres à travaux est lancé.

Commission et souci de transparence !

Une société hollandaise est semble-t-il «mieux lotie» que ses autres concurrents pour la passation de ce nouveau marché. Elle a été retenue pour une offre de 20 millions d’euros. A l’Union Européenne où on épluche encore le rapport de la Commission d’attribution du marché, avant d’avaliser le choix de la Commission (ou le réfuter) on s’en tient à une certaine rigueur.

Le silence est de mise pour probablement ne pas «gêner » l’auscultation sereine tant financière que technique de l’offre de la société hollandaise retenue par la Commission. Par trois fois, nous avons tenté de joindre le responsable des transports et des infrastructures au siège de la délégation à Nouakchott, pour l’entretenir de ce sujet, sans succès.

Mais dès à présent, la Commission est indexée pour certains soumissionnaires pour «favoritisme » ou «trafic d’influence». Sur le plan technique, le principal grief contre la commission tiendrait au délai trop long pris pour délibérer des offres pour un projet qui était à son «troisième» dépouillement. Les retards accumulés par des membres tenus à siéger dans la commission ont déphasé la célérité du marché. Une preuve peut être également du manque de professionnalisme. Pire encore, certains soumissionnaires qui gardent l’anonymat évoquent une «compromission» de certains éléments de la Commission qui rouleraient pour des entreprises concurrentes.

Jedna Deida



Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Rapatriement des réfugiés : 2 500 Mauritaniens sur le chemin du retour.




Avec la reprise des opérations de rapatriement des réfugiés, quelque 121 personnes, issues d’une vingtaine de familles, vont rentrer en Mauritanie. Ce processus de retour organisé des victimes des évènements de 1989 va concerner plus de 2 500 personnes.

Après une pause de plusieurs mois, le rapatriement volontaire des réfugiés a repris avant-hier. Ils étaient un peu plus de 121 personnes enfants, adultes issus de la communauté rurale de Bokhol département de Dagana à avoir traversé le bac de Rosso. C’est aux environs de 9 heures que les réfugiés ont quitté la commune de Richard Toll par le biais des camions du Haut commissariat des réfugiés (Hcr) sous escorte des hommes en bleu pour faire cap sur la frontière.

Leur traversée sur le fleuve Sénégal entre les deux Rosso n’aura duré que cinq minutes. Mais à l’arrivée, ces réfugiés ont mis presqu’une heure pour pouvoir descendre du bac.

Retard dû à de fortes précipitations qui sont tombées toute la journée. Cette pluie a même obligé les officiels de la Mauritanie, qui attendaient ces réfugiés au bord du fleuve, à rebrousser chemin.

Si certains réfugiés continuent à avoir en mémoire les pénibles évènements, survenus en 1989 puisque toujours gagnés par la peur, d’autres par contre se disent très satisfaits de retourner au bercail. Demeurant à N’diarème, M. Diop avoue : ‘Nous sommes contents de retourner chez nous après 21 ans de déportation et nous pensons que de pareilles situations ne se reproduiront plus jamais’.

Sa compatriote Mlle Bâ soutient pour sa part : ‘Je suis venue ici à Gaya à l’âge de deux ans seulement et aujourd’hui j’ai presque 21 ans. Je ne connais pas trop ce qui s’est passé, mais mes parents m’ont tout de même expliqué l’histoire entre les deux pays. Et je pense que compte tenu des dispositions qui sont prises par le Hcr depuis que nous sommes là, nous n’avons pas à nous inquiéter sur ce que nous allons retrouver en Mauritanie’.

L’Agence nationale d’insertion et de réinsertion qui a organisé la traversée transportera ensuite ces réfugiés jusque dans les différents centres d’enregistrement. Une fois arrivés sur les sites, ils seront logés sous des tentes. Et chaque réfugié recevra une ration alimentaire pendant une durée de trois mois, un lopin de terre habitable et un permis d’occuper le site.Toujours dans le cadre de l’assistance à la réinsertion, les réfugiés recevront de l’organisme onusien une assistance financière d’un montant de moins de 35 mille francs Cfa pour chaque adulte et de moins de vingt mille Fcfa pour chaque enfant de moins de 17 ans rapatrié.

Une moustiquaire et une couverture par personne rapatriée seront également mises à leur disposition. Ce n’est pas tout, puisque chaque femme (âgée de 12 à 59 ans) recevra également un kit hygiénique.

Après leur traversée au niveau de la frontière, munis de leur formulaire de rapatriement volontaire et des extraits d’acte de naissance de leurs enfants nés au Sénégal, ces réfugiés, une fois en Mauritanie, rempliront les formalités pour l’obtention de leur pièce d’identité mauritanienne avant d’être acheminés vers leur village d’origine. Pour rappel, ce nouveau processus de retour organisé des victimes des évènements de 1989 et qui concerne cette fois-ci un peu plus de 2 500 personnes intervient à la suite du retrait du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Abou Kane

www.cridem.org


Source :
Walfadjri (Sénégal)

Le hakem de Moudjeria préside des réunions sur le cinquantenaire de l'indépendance nationale


Le hakem de Moudjeria, M. Mohamed El Mustapha Ould Sedigh, a présidé mardi dans cette ville des réunions pour la programmation des activités commémoratives du cinquantenaire de l'indépendance nationale au niveau de la moughataa.
A l'issue de ces réunions, trois commissions et plusieurs sous-commissions ont été désignées pour coordonner la préparation des activités programmées.
Elles comprennent les chefs de services régionaux, les directeurs des lycées, collèges et écoles fondamentales et les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile.
ANI