dimanche 5 octobre 2014

Boghé : la Fête d’El Id Al Adha a été célébrée dans de bonnes conditions

Boghé :  la  Fête d’El Id Al Adha a été célébrée dans de bonnes conditions [PhotoReportage] Ce dimanche 5 Octobre 2014, la fête d'El Id Al Adha a été célébrée, à l'instar de la communauté musulmane.

Une grande prière à Boghé Escale et dans toutes les localités du département. A Boghé- Escale, cette année c’est Thierno Saidou Nourou Tall qui a dirigé la prière en présence du grand Marabout Thierno Abdallah Dia (de la confrérie Tijania Nassiéne).

La prière s'est déroulée en présence d’un grand public venu des quatre coins de la ville pour la circonstance. La grande prière a eu lieu tout prés de le stade municipal à Boghé Escale.

Dans son prêche (Khoutba), l’imam Saidou Nourou Tall s'est appesanti sur les vertus et avantages du sacrifice d'Al Adha, ses qualités et ses règles, articulant qu'il s'agit d'un acte religieux recommandé pour les personnes qui disposent les moyens, loin de l'endettement, du gaspillage et de l'orgueil.

  Élucidanten arabe et en Pulaar les conditions d'accomplissement du sacrifice d'El Adha, l’imam Saidou Nourou Tall, pour la prière fois a dirigé ici la prière en présence de Thierno Abdallah Dia a fait référence dans sa Khoutba à des versets du Saint Coran et des paroles du Prophète Mohamed Paix et Salut sur Lui (PSL).

Il a, également, appelé à la tolérance, à la fraternité, à l'entraide et à la solidarité entre les membres de la société, réitérant ces comportements sont recommandés par l’Islam.

Cette année encore le nombre des fidèles musulmans est plus remarquable et la prière a commencé à 9H sous une chaleur accablante.

Diop Mohamedou Abou dit H.Bodiel (Hebdomaire- Mauritanoix).




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Hebdomaire Mauritanoix 

Environnement & Météo/ Des quantités de pluies enregistrées dans certaines wilayas du pays

 Le réseau administratif de commandement (RAC) relevant du ministère de l'intérieur et de la décentralisation, a fait état de précipitations enregistrées au cours des dernières 24 heures dans plusieurs wilayas du pays.

La répartition de ces précipitations se présente comme suit:

Hodh Charghi:

Chamiya 10 mm

Néma 05 mm

Hodh El Gharbi:

Doueirare 07.5mm

Egueni Ehil Zeine 16 mm

Ghelig Smalile 15 mm

Dimechgh 10 mm

Adrar: Choum 04 mm

Aoujefett 01 mm

Tiris Zemmour: Chami 09 mm

Nouamghar 02 mm

Inchiri: Asma 30 mm

Benechab 03.5mm

Taziazet 03 mm



AMI

Cérémonie de distribution de 750 charrues à traction animale au profit des populations des Hodhs

Cérémonie de distribution de 750 charrues à traction animale au profit des populations des Hodhs [PhotoReportage]

  Dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de lutte contre la pauvreté organisés par son agence, le Directeur Général de l’Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l’Esclavage, l’Insertion et la Lutte contre la Pauvreté, Maître Hamdi Ould Mahjoub, s’est rendu, du 16 au 20 Septembre 2014, en mission dans les wilayas des Hodhs.

L’objectif de cette mission consistait en la distribution de sept cents cinquante charrues à traction animale au profit de vingt communautés paysannes présentes dans les Moughataa de Tintane, Aioun et Kobeni, au Hodh El Gharbi, Djigueni, Timbédra, Amourj et Bassiknou, au Hodh Echarghi.

Cette opération est suivie par un corps d’encadrement technique et organisationnel spécialisé dans l’encadrement de proximité des populations paysannes.

Outre la diffusion de thèmes techniques de vulgarisation agricole se rapportant à la conduite des animaux de trait, notamment en ce qui concerne leur nourriture et leur santé, ce corps d’encadrement s’attèlera à introduire, chez les paysans de ces Moughataa, dans le même temps que l’usage de la charrue, des techniques culturales améliorées (préparation du sol, fertilisation organique, labour).

Il usera des techniques de vulgarisation agricole appropriées pour conduire à des résultats durables en vue d’accroitre la production agricole dans les zones ciblées (zones d’intervention rapprochée).

Dans le même temps, il veillera à ce qu’il y ait un transfert de savoir-faire souple et adéquat à ce qu’il convient d’appeler une zone d’intervention diffuse, notamment au niveau des villages et regroupements villageois voisins. Maître Hamdi Ould Mahjoub était accompagné, au cours de cette visite dans les deux Hodhs, par les directeurs de la communication et de l’insertion à Tadamoun respectivement Mohamed Ould El Kory et Issa Damo Diallo.




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Ould Elkory Mohamed 

Selibaby: Grogne des conseillers municipaux

Selibaby: Grogne des conseillers municipaux

Les commandes de la municipalité de Selibaby sont revenues à l’Union pour la République (UPR) formation au pouvoir qui a promis monts et merveilles aux populations de la capitale du Guidimakha à l’issue du second tour des élections législatives et municipales de Novembre 2013.

Avec dix (10) conseillers dont un régisseur de la commune également, l’UPR a obtenu l’essentiel des postes d’adjoints au maire. Cependant d’élus de cette formation n’ont mis que de temps pour s’ajouter aux neuf (9) de l’APP qui a dirigé la commune de 2000 à 2013 pour constituer un bloc contre le Maire et président de l’Association des Maires du Guidimakha.

Le maire, initiateur des marches et mouvements de soutien au président de la République candidat à sa proche succession aux présidentielles passées était objet de critique de l’APP et des milieux proches de l’opposition pour avoir adressé des lettres de licenciement à trois employés de la mairie avant de faire son arrêté.

Lors de la visite du président de la République pour inaugurer la centrale électrique de Selibaby et la pose de pierre d’adduction d’eau à Gouraye, Haddramy Woddad a été à tort ou à raison critiqué de vouloir faire cavalier seul pour l’accueil, reproche qui vient s’ajouter à d’autres pour faire des populations de l’ère APP.

Mais la goutte de trop dans le vase, c’est la décision relative à la délégation des pouvoirs du maire qui a consisté à dessaisir le premier adjoint au maire et les déléguer à la deuxième adjointe.

Celle qui était quelque temps avant les élections fédérale adjointe du parti Choura pour le Développement pour être phagocyté par la suite pour le compte de l’UPR, de la tendance proche de Sidney Sokhona. Cette décision est intervenue quelque temps après la visite du vainqueur au premier tour des présidentielles de 2014.

Cinq des dix conseillers de l’UPR se sont joints aux neuf de l’APP formant ainsi un bloc contre la personne du Maire qui avait nourri espoir de changement. Ainsi après avoir refusé de répondre à deux convocations, les dix neuf conseillers de la commune de Selibaby se sont retrouvés au cours d’un conseil communale le vendredi 03/10/2014, conseil au cours duquel trois points étaient inscrits à l’ordre du jour :

-évaluation du troisième trimestre de l’année 2014-10-04

-création de la commission de gestions des marches

-le jumelage avec la commune de Nouadhibou.

Selon une source proche du dossier aucun des trois points n’a été validé car 14 conseillers sur 19 ont catégoriquement rejeté les propositions faites par le premier citoyen de la ville de Selibaby au motif de manque de transparence dans la gestion des biens de la commune et volonté de gestion solitaire.

Selon Mboyrik ould Lagdhaf, bien que nous appartenions au même parti que le maire, nous ne pouvons pas cautionner des telles propositions surtout celle relative à la commission des gestions des marches. Sa décision est après qu’il ait fait des travaux de l’abattoir, la réfection et la construction du portail de la mairie sans consultation du conseil municipal.

Et d’ajouter rien n’a été dit des deux autres trimestres de l’année. Pis pas un seul mot sur le cas du conseiller qui continue de percevoir son salaire de régisseur. A cela s’ajoute à la gestion des robinets par un fonctionnaire de l’état n’étant membre du conseil de la municipalité. De dire aussi qu’au cours des voyages périodiques qu’effectue le Maire à Nouakchott, certaines affaires de la commune sont gérées par un intrus.

A un autre conseiller de la même tendance que le maire avant de tourner de veste de souligner la commune, c’est le conseil municipal et non le Maire, un minimum de transparence est une nécessité pour nous.

En attendant de savoir ce que l’avenir réserve, il y a lieu de s’interroger sur ce que peuvent espérer les électeurs quand le changement cède la place au désaccord ?

Amadou Bocar Ba