jeudi 25 juillet 2013

Al-Niema, la ville « courtisée » par Aziz

Al-Niema, ou Néma est, selon ses habitants, une ville souvent oubliée au niveau de la planification socio-économique malgré son impotence électorale. Mais, dans les prochains jours elle va sans doute devenir la ville la plus « courtisée » par excellence dans l’attente d’une visite présidentielle. Les coutumes obligent! Cependant, la question que posent vraiment les amoureux de Nema est celle de savoir qu’est ce qu’une telle visite présidentielle va apporter à la vile de Nema réellement et non pas les « meurettes » de maquillage ou de 'camouflage' de la dure réalité sur le terrain. A titre d’illustration, , on vient d’apprendre que la SOMLEC est sur le point de camoufler temporairement ses lacunes en transportant un générateur électrique de la vile d’Atar vers la ville de Nema. Mauvaise habitude dont la Nema elle-même fut victime il ya quelque années lorsque l’État a pris la décision de transférer les équipements de l'aéroport de Néma vers la ville de Zoueirat ??? Et Néma jusqu'aujourd’hui est restée une ville sans aéroport digne de ce nom. Malgré son impotence cardinale en tant que bassin électoral, Néma soufre sur plusieurs niveaux. Mais l’enclavement aéronautique est l’un de ses maux qui perdurent. Aucune compagnie civile, ni même la Mauritanie Airways,ne propose la déserte l’aéroport de cette ville située à 1200 klm à l’este de Nouakchott. Il vous faut parcourir cette distance en presque 24h sur une longue route peu entretenu alors qu’il y avait la possibilité de la parcourir en moins de deux heurs en Avion.Outre la question de l’aéroport, Nema soufre de temps à autre de la pénurie de l’eau. Certes, il existe un projet d’approvisionnement de la ville à partir du lac de D’har mais le mois que l’on puisse dire à cet égard est qu’il s’agit d’un un projet qui traîne depuis pas mal d’années. À la veille de la visite présidentielle dans le cadre du fameux « liqa al-chaab », ou la rencontre du peuple, on va certainement entendre beaucoup des « bonnes » paroles, sur les très « grandes » réalisations, des amplifications et des enjolivements outrés de l’Existent médiocre et des exagérations sans limite vont s'enchaîner en cascade pour camoufler la réalité et sous-estimer l’ampleur des besoins locaux. Mais, une chose est sûre! Les habitants de Nema ne sont plus dupes. Au-delà de beaux discours, ils attendent de l’État et du gouvernement …des actes concrets pour améliorer leurs conditions de vie dans la durée.
Source : mauresky

Evacuation sur Madrid d’un ingénieur de Tasiast contaminé par le cyanure

Un ingénieur mauritanien, répondant au nom de Dah Ould Abderrahmane, employé de Mauritania Tasiast aurait été récemment victime d’une intoxication sur le site de la société, qui aurait fini par le plonger dans un coma inquiétant, nécess. Selon le site azzam.info qui rapporte la nouvelle, la société avait décidé de l’évacuer d’urgence sur un vol aérien vers la capitale Nouakchott pour subir des soins intensifs à la clinique Ibn Sina où il est interné depuis une semaine. Malgré les nombreux examens faits sur le patient par une équipe médicale composé d’éminents spécialistes, le mal dont souffre Dah demeure toujours mystérieux voire complexe, puisqu’il se trouve toujours dans un coma total, sans que les médecins parviennent à identifier les origines de cette inconscience absolue. Du fait que les conditions de l’interné ainsi que son dossier médical font l’objet d’un grand blackout et que les parents insistent pour être édifiés sur l’état de santé de leur fils, la société a décidé de l’évacuer de nouveau à bord d’un vol spécial vers la capitale espagnole Madrid, pour bénficier des soins utiles, mourir ou vivre loin des regards indiscrets des médias et des syndicats des employés. Selon les confessions de l’un des médecins mauritaniens du comateux avant son évacuation, Dah aurait été contaminé par du cyanure, qui est un produit meurtrier et interdit d’utilisation à l’échelle internationale. Le cyanure est utilisé dans l'extraction minière et dans l'industrie pour extraire l'or 6 et l'argent en remplacement du mercure. Il est utilisé également pour réaliser l'électrodéposition (électrolyse) de certains métaux (argent, or, cadmium, cuivre, mercure…). Présent dans certains fruits, le cyanure est un poison particulièrement efficace pour donner la mort. En effet, seulement 200 mg de cyanure de potassium versés dans un verre de boisson suffisent pour tuer en moins d'une minute. L’ingestion d’une dose peu élevée de cyanure provoque maux de tête, vertiges, vomissements et palpitations. L'intoxication par une forte dose conduit à une mort rapide, qui ne passe pas nécessairement par toutes ces étapes. Elle entraîne des convulsions, une baisse de la tension et du rythme cardiaque, et des troubles respiratoires. Puis, la perte de connaissance conduit au coma, et au décès. En Russie, l'énigmatique Raspoutine a survécu à un empoisonnement au cyanure. Son assassinat avait été soigneusement préparé. Invité à dîner, il devait consommer des gâteaux contaminés par une dose de cyanure. Raspoutine se rassasia des pâtisseries, sans pour autant s'effondrer d'empoisonnement. Ceci s’expliquerait par le contact du cyanure avec le sucre des gâteaux dans lequel il avait été ajouté : sucre et cyanure auraient pu former des composés non toxiques, éliminés par l'organisme. Le cyanure a été utilisé aux États-Unis à partir des années 1920 pour exécuter les condamnés à mort dans des chambres à gaz. Mais, cette méthode a été abandonnée car jugée trop douloureuse et cruelle. Ce poison fut également employé dans les chambres à gaz des camps d’exterminations nazies, sous la forme du zyklon B, un insecticide composé de billes de gel de silice imprégnées de cyanure. À la fin de la seconde guerre mondiale, plusieurs nazis (dont Rommel, Hitler, Goebbels, Himmler ou encore Goering) eurent recours au cyanure pour se donner la mort.
rapide Info

Somelec : Mise au point

Dans un article publié sur votre site le 24/07/2013 et intitulé « Nouadhibou sans eau ni électricité » l’auteur qui a préféré garder l’anonymat affirme que la ville de Nouadhibou est sans électricité depuis le premier jour du Ramadan (10/07/2013) à cause d’un manque de carburant pour faire fonctionner la centrale électrique. Les habitants de Nouadhibou démentiront cette information sans fondement et en seront surpris, comme nous à la Somelec. Il n’y a aucun problème d’approvisionnement en combustibles de la centrale électrique de Nouadhibou et les seules perturbations enregistrées au cours du mois de juillet et que la Somelec regrette du reste, ont eu lieu entre le 18 et le 23 et n’ont duré qu’entre 27 et 50 minutes précisément, le temps de réparer le défaut. En outre, ces interruptions ont eu lieu le jour alors que l’article fait état du recours des habitants de Nouadhibou à l’utilisation des lampes, des torches et des bougies ! Une certaine presse privilégie l’exagération comme figure de style dans le traitement de l’information, ce qui est déjà suffisamment répréhensible, mais on a rarement affaire, comme c’est le cas dans ce billet, à une contrevérité inventée de toutes pièces.
Dahane Taleb Ethmane, Conseiller chargé de la Communication de la Somelec