samedi 3 mai 2014

Tawassoul accueille la marche pacifique des déportés


Tawassoul accueille la marche pacifique des déportés - [PhotoReportage]   Une délégation du Rassemblement National pour la Reforme et le développement (Tawassoul), dirigée par son Président Mohamed Jemil Mansour a rendu visite vendredi matin 2 mai 2014, aux rapatriés mauritaniens, qui effectuent depuis 25 mai, une marche pacifique de protestation sur Nouakchott.

La délégation du parti Tawassoul était composée des membres du Bureau politique, le Fédéral de Trarza, des parlementaires dont les 2 députés et le Maire de la commune de la Moughataa de Wadnagha. La rencontre avec les marcheurs pacifiques c’est déroule à 55km de Nouakchott au environ de 3 km de la commune de Wadnagha.

A cet effet la délégation a exprimé sa solidarité avec les déportés en ce qui concerne tout leurs doléances, qui sont les droits les plus élémentaires pour chaque citoyen, à savoir l’Etat civile, la santé, l’éducation et la restitution des terres confisquées.

Le Président du Parti Mohamed Jemil Mansour a affirmé que « cette visite n’a pas pour but de faire une récupération politique, même si nous sommes des politiciens mais de se solidariser avec des frères, qui subit l’injuste et qui réclamer leurs droits ».

Il a appelé le peuple mauritanien à les soutenir tout en demandant au président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz de prendre ses responsables vis-à-vis de nos frères rapatriés, qui ont subit toute forme d’injuste de la déportation et de la spoliation de leurs terres et biens afin de les remettre dans leurs droits».

Il faut noter que certains parmi les parlementaires se sont exprimés comme, la députée Aminata Niang, qui a encouragé les marcheurs, à ne pas se décourager afin de continuer la lutte noble, que soutien le parti Tawassoul.

Commission de communication du parti


Avec Cridem, comme si vous y étiez...











Source : Tawassoul

Réunion cruciale entre la SNIM et les délégués des travailleurs

  Les délégués des travailleurs de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) et les représentants de l’administration sont revenus à la table des négociations pour tenter de trouver une solution à la crise qui secoue la plus grande entreprise de Mauritanie depuis la nuit du 1er mai.

C’est le directeur des ressources humaines de la SNIM qui est actuellement en conclave avec les délégués des travailleurs dans ce qui est considéré comme une réunion cruciale pour tenter de trouver un accord après que leurs points de vue se soient rapprochés, dans la nuit de samedi, lors d’une réunion présidée par le wali du Tiris Zemmour, Abderrahmane Ould Khattry.

La SNIM a déclaré, au cours de cette réunion, qu’elle ne peut accorder une augmentation générale des salaires sans l’accord du conseil d’administration (et qui tiendra sa première session début septembre prochain) mais les délégués cherchent à obtenir un accord de principe écrit.

Les trois parties (administration, SNIM et délégués des travailleurs) ont de grands espoirs que la réunion de ce samedi permette de trouver un compromis. Le directeur des ressources humaines est arrivé ce matin à Zouerate pour superviser ces discussions au nom de la direction générale de la SNIM.


Abdellahi Ould Ahmed, rescapé d’Inal

Abdellahi Ould Ahmed, rescapé d’Inal  « En 1990, je travaillais à Nouadhibou comme directeur de la SRCNI (société de représentation commerciale et de nettoyage industriel). Le 27 octobre de cette année, un inspecteur de la police et deux agents sont venus chez moi. Ils m’ont dit que je suis convoqué à la police pour affaire me concernant.

Sur le chemin du commissariat, nous sommes passés chez Moussa Ly (entrepreneur). Il a été embarqué par les policiers et nous nous sommes retrouvés au commissariat du 5eme robinet de Nouadhibou où nous avons trouvé toutes les cellules remplies de negromauritaniens. Les tortures ne cessaient.

Ly Moussa, le même jour, est mort sous l’effet des ces tortures. Nous avons passé une dizaine de jours au commissariat. Le 10eme jour, vers 02 heures du matin, nous avons été transférés à Lagouira où nous avons passé trois nuits sous la torture
.

Ensuite nous avons été transférés à Inal. Nous avons passé 150 jours atroces avec tortures, mutilation, fusillades, enterrement dans des fosses communes. Dans le groupe, il y avait trois Hartani. Maouloud Ould Maham, Abderrahmane Oud Ahmed et moi-même.

Les libérations sont intervenues au bout de 150 jours de détention. Les arrestations, la longue détention, les libérations… tout s’est déroulé sans aucune forme de justice. Aujourd’hui, les tortionnaires circulent librement en toute impunité. On était 96 rescapés d’Inal. Certains ont perdu la vie à cause des séquelles des mauvais traitements subis pendant la détention.

En 2011, j’ai été l’état major général de l’armée à Nouakchott. J’ai rencontré un colonel qui m’a mis en contact avec un général. Ce général m’a dit que ce qui s’est passé est une simple réplique. J’ai ensuite rencontré le commissaire aux droits de l’Homme. Il m’a promis de trouver une solution tout en me conseillant de rester discret. Mais aucune suite…

Maintenant, je demande au gouvernement mauritanien jugement. Ce jugement permettra de savoir si mon témoignage est vrai ou faux.
»

Abdellahi Ould Ahmed

Le 03/05/2014

Le nouveau bureau de l'association des maires du Brakna

Le nouveau bureau de l'association des maires du Brakna - [PhotoReportage]Après les discours et les témoignages de quelques personnes ciblées pour célébrer cet événement: le 56 éme anniversaire du congrès d'Aleg, les 21 Maires du Brakna se donnèrent rendez vous chez le Fédéral de l’UPR Mohamed Diahloul pour élire un bureau de l’association des maires du Brakna.

Parmi ces 21 Maires du Brakna 16 sont de l’UPR parti au pouvoir et 5 maires seulement sont issus des autres tendances à savoir : le sursaut, UDP, El Wiam et PUD c'est-à-dire le maire de Dar El Barka, M’Bagne Diop Abdoulaye dit Diéye, El Vor Mohamed Ould Sambott, Debbaye Hijjaj Kélly Issagha.

Ainsi sur proposition d’une commission des maires sous la conduite de Ba Bocar Soulé le bureau suivant a été retenu :

- Président des Maires du Brakna Mr Mohamed Ould Soueïdatt (Maire d’Aleg)
- Vice président : Mr Dia Hamady Hachemiou (maire de Boghé)

- Secrétaire Général : Baba Ould Moustapha (maire de Maqtar lahjar)
- Secrétaire général Adjoint : Dr Mohamed Ould Boubakar (maire de Cheguerre)

- Trésorier général : Mr Dieng Mamadou Abdoulaye (maire d’Aéré M’Bar)
- Trésorier Général Adjoint : Maire de Dar El Barka Mr Mohamed Ould Bilal

- Commissaire aux comptes : Diop Abdoulaye dit Diéye (maire de M’Bagne)

Le programme du congrès s’achèvera dans la soirée par une nuit de folklore et des poèmes pour les artistes.

Notons que dans l’après-midi il y’a eu au stade d’Aleg un match de Foot ball.

Diop Mohamedou Abou Hbodiel


Avec Cridem, comme si vous y étiez...











Tiris-Zemour : On peut soutenir avec la force et l’écho de nos populations

 Au nom de la Wilaya de Tiris-Zemour, certains cadres se sont réunis à l’Hôtel Tfeila, à Nouakchott, à l’un des candidats déclaré et grand favori: : http://www.zoueratemedia.info/index.php/news/276-2014-05-01-02-54-41

Bien que le geste et l’objectif de cette réunion soient louables, il n’en demeure pas moins que le «lieu» (Nktt) est manifestement inapproprié, compte tenu de l’importance de l’événement.

Je peux comprendre que la région de Tiris-Zemour est loin, très loin, de la capitale Nouakchott et qu’à ce jour seulement sept (7) Kilomètres d’asphaltage de la Route F’Dérick-Atar ont été réalisé, sur trois (3) longues années de travaux!!!???

Mais, cette Wilaya demeure encore si enclavée et si isolée que tous ses cadres et populations doivent, à chaque fois que l’occasion se présente, attirer l’attention du reste de la Mauritanie sur cette anomalie anachronique et insupportable.

Une réunion donc aussi importante, aurait due être tenue au cœur même de la Wilaya, et ce, afin de donner à ses populations la chance d’y participer, de la porter, d’exprimer à travers elle leurs besoins et ainsi valider toute initiative prise en leur nom.

De cette façon, le Président apprécierait encore plus ladite initiative, compte tenu de son caractère populaire, inclusif et systémique.

Et pour être honnête, vraiment honnête, la situation en ce premier mai 2014, n’est pas de tout repos. En effet, ces jours-ci la Kédia fait l’écho assourdissant des cris des revendications des ouvriers et journaliers de la SNIM, qu’on vient à croire insolubles, et le vent de l’harmattan n’ajoute que chaleur et confusion aux positions contradictoires, mais unanimes qu’une solution définitive doit être trouvée le plus rapidement possible!

Les problèmes de la région sont donc criants et portés par toutes les couches de la population, laquelle mérite au moins de voir ses cadres, ses portes étendard et ses distinguées figures, debout à ses côtés, ce qui aurait donné encore plus de crédibilité, de poids et de raisonnante à l’initiative de soutien au Président et auprès de celui-ci.

Il est donc évident que tenir dans les circonstances une activité de soutien aussi importante en dehors de la Wilaya, dénote un détachement que certains on de la difficulté à expliquer raisonnablement.

Maître Takioullah Eidda, avocat
Zouerate, Mauritanie

Une jeune fille se suicide à Kiffa


Une jeune lycéenne nommée Fati Samba Dia née à 1986 s'est donnée la mort hier soir tard dans la nuit,
dans le quartier de Sagatar( kebet Demba ). La victime s'est pendue à l'aide d'une corde qu'elle avait suspendue à la fenêtre du domicile dans lequel elle réside. D'après ses proches, la victime souffrirait de problèmes gastriques chroniques intenses. Elle habitait avec son frère et fréquentait le lycée de Kiffa . C'est une peule de l'Assaba de la localité de Ghaarat Samba relevant de la commune de Legrane 45km à l'ouest de Kiffa<
KiffaNews

Aleg : un journaliste tabassé par un des organisateurs des activités commémoratives du Congrès



Notre confrère Brahim O/ Ely Salem, correspondant du Calame au Brakna a été victime d’une brutalité de la part de l’un des organisateurs de la soirée artistique qui se tient en ce moment même dans le cadre des activités commémoratives du 56e anniversaire du Congrès d’Aleg.
Dans le cadre de l’exercice de sa profession, M. Brahim O/ Ely Salem était assis sur les chaises de la tribune officielle aux côtés d’autres collègues lorsque M. Mohamed Salem O/ Sabbar leur intima sur un ton brutal qui frise le mépris de se lever.  Notre collègue lui fit remarquer poliment qu’il aurait pu le faire dans les règles de l’art. Alors, notre organisateur ne trouva pas mieux que de lui administrer un coup de poing sur la figure.
Le Réseau des journalistes du Brakna condamne cet acte répréhensible qui est contraire à nos valeurs hospitalières et exige des excuses de la part de son auteur.
Le RCPB