dimanche 2 mars 2014

Accident mortel sur la route de Rosso

Accident mortel sur la route de Rosso

 Samedi, 1er Mars aux environs de midi, un camion porte-char chargé d’un char roulait sur le tronçon Rosso-Nouakchott à destination de Nouakchott quand une Toyota 4x4 en provenance de Mederdra à destination de Rosso surgit de la piste parsemée d’arbres au niveau du PK14 de Rosso près de la localité de Riyad.

Et quelques petites secondes d’inattention ont été fatales. Le chauffeur de la Toyota n’a pas vu venir le porte-char à sa gauche au moment où il devait monter sur le goudron. La Toyota entre en collusion avec le camion de travers. Triste bilan : un mort et quatre blessés.

Le chauffeur de la Toyota, répondant au nom de Vefal ould Cheikh, est mort sur le coup et quatre occupants de sa voiture de transport sont grièvement blessés. (Voir photos pour mesurer la violence du choc.)



AASDI met un terme à la longue soif des populations du PK 12/ Rosso

AASDI  met un terme à la longue soif des populations du PK 12/ Rosso Grâce au dévouement de l’association aide et soutien pour un développement intégré, les populations du village PK12 peul (anciens déportés au Sénégal) ont définitivement rompu avec la soif.

En effet, l’organisation précitée avec le concours de quelques bonnes volontés a fini d’y installer un point d’eau potable. Cette réalisation a coûté plus de six cent mille ouguiyas. C ‘est le jeudi 27 février que le puits en question a été réceptionné.

Les populations ont profité de l’occasion pour adresser leurs vifs remerciements à l’ONG pour « cette œuvre de bienfaisance qui témoigne de son souci constant de venir en aide aux populations démunies » selon les mots du chef du village Monsieur Ely Bara Sow.

Intervenant à l’occasion Monsieur le Président de AASDI Yacouba Mohamed Lebkam a dit que le geste de son organisation vient en soutien aux efforts constants de l’état pour amener nos concitoyens pauvres à accéder aux services sociaux de base. Il a aussi remercié les autorités administratives locales pour leurs conseils et soutiens qui ont toujours profité à l’organisation qu’il dirige, ainsi que toutes les bonnes volontés qui ont travaillé à concrétiser ce projet cher à AASDI.

Il a noté que les populations ont exprimé à l’organisation leur volonté de s’adonner aux maraîchages maintenant qu’ils ont de l’eau pour et ont demandé à avoir un grillage pour clôturer le terrain qui est destiné à l’activité. Les responsables de l’ONG ont promis de faire le nécessaire pour satisfaire cette doléance de la coopérative féminine du village.

Brahim Fall

Moustapha Kane humilie les kaédiens

Moustapha Kane humilie les kaédiens En un pas irréfléchi, le Député Moustapha Kane a avili les siens par sa candidature à la présidence de l’Assemblée Nationale ; où il n’a obtenu qu’une seule voix (Sa propre voix), sur les 147 de la chambre basse du parlement.

Cette candidature dont le résultat a été déshonorant pour le député, ainsi que pour la ville de Kaédi qu’il représente, a été, pourtant, déconseillé par son parti Alkarama, qu’il a rejoint en quittant l’UPR.

Le renouvellement de la classe politique, fait perdre aux vieux adeptes des méthodes PRDS le sens de la mesure.

Mohamed Ould Salem de Kaédi

Zone Franche de Nouadhibou (ZFN): en ligne de mire de nouveau

Zone Franche de Nouadhibou (ZFN): en ligne de mire de nouveau   Dans les heures qui avaient suivi la diffusion de l’actuel gouvernement, qui d’entre nous n’a pas pris part à des discussions où on a commenté la composition rendue publique après plusieurs jours d’attente et d’impatience même.

Ces discussions abordaient la nouvelle équipe par rapport aux critères ‘’compétence’’ et ‘’représentativité’’ déclarés par le Premier Ministre lors de sa première sortie médiatique après sa reconduction à son poste. Qui aussi d’entre nous n’avait pas remarqué que les discussions débordaient souvent sur les questions de région et de localité des anciens et nouveaux ministres, de leur race, ethnie, tribu et autres subdivisions de la société.

Parmi tous les commentaires que j’ai dus entendre et celui qui a le plus retenu mon attention, était « le départ du Président de l’Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou sera catastrophique pour ce projet déjà trop ambitieux et mal compris tant par la population que par certains promoteurs économiques nationaux ».

Pour l’auteur dudit commentaire, le Président sortant a accompagné le processus de genèse du projet jusqu’à sa concrétisation à travers un siège, un personnel et un Plan Directeur que les spécialistes du projet étaient entrain de décliner en feuilles de routes pour le court et le moyen terme.

La valeur intrinsèque de l’homme, son expérience à l’aménagement du territoire et à l’urbanisme et sa parfaite connaissance de la philosophe derrière la création de ce rêve économique, l’avaient aidé dans l’élaboration rapide des textes juridiques relatifs à la définition des missions, à la délimitation géographique du champ de compétences, à l’ancrage administratif, aux avantages des personnels, etc.

Cet ancien Président était, poursuit le commentateur, le seul en mesure réellement de distinguer le côté ambition et rêve de la nouvelle création par rapport à ce qui est raisonnable et réalisable dans le contexte particulier de notre pays et de notre continent où environ 30 zones franches ont vu le jour à partir de 19962 (plus de 50 ans).

L’incertitude qui plane sur ce projet de Zone Franche de Nouadhibou, semble le mettre de nouveau en ligne de mire et non dans le collimateur, nuance facilement saisissable par nos classes guerrières, sinon par les spécialistes linguistiques.

Cette question revient en effet aujourd’hui dans les discussions, mais sous un autre angle et les préoccupations à son sujet seraient aussi d’un ordre tout à fait différent de celui des discussions précédentes (pour avoir une idée des enjeux, lire l’article intitulé « La Zone Franche de Nouadhibou: une ambition à inscrire nécessairement dans une vision prospective », publié sur Cridem du 23 Juin 2013).

Concernant son nouveau Président, rien à dire. C’est un jeune dévoué et grand connaisseur d’un terrain que ces ancêtres fréquentaient depuis des temps lointains et a donc toutes les chances d’être accepté par les populations locales.

L’autre atout est qu’il ait dirigé l’une des plus importantes institutions de l’Autorité (Port Autonome de Nouadhibou) et ait participé à l’élaboration du Plan Directeur sur lequel repose les grandes orientations de la politique de l’institution ainsi que le travail à réaliser dans le but de relever le défi consistant à transformer le rêve en une réalité vécue.

En conséquence, l’inquiétude au sujet de la ZFN vient, en partie, du risque de voir les Ministères ayant cédé une part importante de leurs attributions et missions revenir réclamer la révision des protocoles signés alors à la hâte et avant de bien saisir ce que sont les missions d’une zone franche en général et ce que devraient être celles de la nôtre.

Le reflux d’enthousiasme constaté face au projet de façon générale, peut en effet pousser certains à demander l’organisation d’une rencontre entre les principaux départements concernés et un nouvel arbitrage sur les concessions à faire.

Les départements ministériels qui oseraient organiser des Etats Généraux pour redéfinir les attributions tronchées de leurs Ministres respectifs (et stratégies sectorielles), découvriront, sans peine, cette nécessité de repenser les domaines de compétences de ce pôle de développement du nord du pays (ou pour le nord du pays).

Il n’échappe à personne que des voies s’élèvent pour dire que l’Autorité de la ZFN doit surtout se concentrer sur les voies et moyens de rendre l’espace où elle exerce son autorité une zone suffisamment attractive pour les investisseurs étrangers, c'est-à-dire les véritables clients en faveur desquels ce projet devrait initialement être créé.

Ainsi, il s’impose de bien distinguer les activités que les investisseurs mauritaniens peuvent faire pour valoriser nos ressources naturelles afin d’éviter qu’ils soient déloyalement concurrencés par des étrangers et de savoir enfin qu’il n’est guère suffisant d’élire domicile dans le territoire de la ZF pour bénéficier de ses multiples avantages, notamment fiscaux.

En dehors des privilèges en matière de réglementation, de fiscalité et de la simplification des procédures administratives (guichet unique), le travail prioritaire de notre fameux projet devrait donc cibler toute autre action destinée à encourager l’accueil d’entreprises étrangères et leur délocalisation chez nous. Il s’agit d’assainir davantage la justice et de développer, sur ses propres comptes, les infrastructures de transport (routes et aéroports), de télécommunication, de santé et d’éducation, les hôtels, l’eau et l’électricité, etc.

Un autre axe en constitue la disponibilisation d’une main d’œuvre suffisante et hautement qualifiée, à commencer par les domaines prioritaires selon la vocation de la zone (pêche tourisme par exemple) et la nature des entreprises visées ou souvent délocalisables par ailleurs ; l’installation de ce genre d’entreprises exportatrices, est généralement le plus recherché pour ses impacts sur l’emploi, la consommation et le développement, localement, d’activités connexes.

Par ailleurs, tout adepte de la vision prospective disposerait d’une évaluation actualisée de l’expérience des zones franches créées dans des pays dont la situation serait comparable à la nôtre ; l’Assemblée Nationale pouvant se réveiller un jour et soumettre l’octroi des financements nécessaires à la promotion du caractère attractif de la ZF à la viabilité et à la rentabilité de ce projet économique par excellence.

Dans le monde des affaires, les prévisions pessimistes font partie du jeu et peuvent parfois constituer une source d’inspiration pour de bonnes initiatives comme l’évaluation à mi-parcours pour une éventuelle rectification des tirs ou le courage de renoncer tout simplement à poursuivre un chemin conduisant à un échec fatal.

Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb

Boghé : les hommes du Feu ont célébré la journée internationale de la protection civile


Boghé : les hommes  du Feu ont célébré la journée internationale de la protection civile -  [PhotoReportage] Pour la première fois dans son histoire,la ville de Boghé célèbre,à l’instar de la communauté internationale ,la journée mondiale de la protection civile.

Cette cérémonie a noté la présence du Hakem de la Moughataa de Boghé Mr Hameda ould Khattra, le représentant du maire de Boghé(le 2éme adjoint ) Mr Ngaidé Abderrahmane, Mr Mouhamedoul Habib Macina chef de Centre des Impôts de Boghé, le médecin chef du Centre de santé de Boghé, les notables, chefs des villages, les autorités de la sécurité et tous les chefs de service.

Les soldats du feu basés à Boghé ont fêté ce 1°Mars 2014 cette journée qui leur est dédiée et instituée depuis 1999 par l'Organisation Internationale de la Protection Civile.

Le rôle essentiel de ces hommes dévoués ,au péril de leur vie, est de gérer tous les risques dont les populations peuvent être confrontées.. Le Commandant du Centre de la protection civile de Boghé N’Diaye Hassan (adjudant Chef) a , dans son discours d’ouverture déclaré ceci.

: « la mission du personnel de la protection civile communément appelé Sapeurs Pompiers ou soldats du Feu est une mission d’activité permanente en temps de guerre ou en temps de paix. Elle est encore très méconnue des populations, cela mériterait une grande caravane de sensibilisation dans les différentes localités de la Moughataa.

Le rôle du sapeur pompier par essence est de prévenir pour parer à toute éventualité et d’intervenir en toute circonstance. Les Sapeurs pompiers en plus de leur rôle qui consiste à éteindre les feux de brousse et autres incendies apportent secours aux sinistrés, noyés, évanouis, asphyxiés, accidentés, blessés entre autres.

Notre devoir d’intervenir pour porter aide et assistance à toute personne en danger ou en détresse fait que nous sommes chargés d’organiser, coordonner et évaluer les actions de prévention des risques et de secours en cas de catastrophe , de participer à l’élaboration des plans de secours, de veiller à la sensibilisation et à l’information du public.

Les dispositifs ne peuvent être efficaces que s’ils trouvent l’appui constant des populations à travers les chefs de village, les chefs de quartiers, les notables et les différents acteurs de la société civile. Le centre de secours de la protection civile de Boghé a été crée depuis le 5Mars 2013 et jusqu’à présent mes éléments et moi-même sommes toujours dans un abri provisoire et sans moyen suffisant de fonctionnement. »

Mr N’diaye rappellera à l’assistance que c’est la mairie de Boghé qui avait demandé au MIDEC l’implantation d’un centre de secours et sur les 53 Moughataas du pays, Boghé est la seule à disposer d’un tel service. Sur les quatre (04) communes qui s’étaient engagées à prendre en charge le carburant et l’alimentation des éléments de la caserne,seule la commune de Boghé est à jour pour les contributions. Dar El Barka, Dar El Avia et Ould Birom ont douze( 12) mois d’arriérés.

L’adjudant chef évoquera ensuite les difficultés financières et brossera un tableau du bilan des interventions : Il y ’a eu 67 interventions dont 40 incendies, 24 assistances de sécurités aux manifestations culturelles et sportives, 1 transport d’un cadre noyé, 1 sauvetage d’un véhicule submergé au niveau de la digue de protection, 1 exercice de simulation de secours et de sauvetage.

Enfin, le commandant du centre lancera un appel solennel à l’endroit des populations pour leur signifier la raison d’être des sapeurs pompiers qui est de secourir les personnes, sauver des vies, leurs biens mobiliers et immobiliers out qu’ils se trouvent ce qui répond et colle parfaitement avec leur devise : « Sauver ou Périr ». La mention spéciale a été faite à World Vision ADP Boghé qui a participé à la réussite de cette journée.

Le Hakem de Boghé Mr Hameda Ould Khattry mettra l’accent sur l’importance de ces soldats du feu et leurs interventions positives dans la Moughataa et en dehors même de Boghé. Le représentant du maire de Boghé Mr Ngaidé Abderrahmane s’est également félicité de leur engagement.

A la fin des allocutions, Mr N’Diaye Hassan commandant du Centre a ,devant l'assistance, fait un exposé de tout le matériel dont il dispose avant de procéder à une démonstration du véhicule PS (premier secours) . Ses éléments ont allumé des pneus et quelques morceaux de bois devant l’assistance venue nombreuse, pour enfin l’éteindre et l’éliminer complètement sous les yeux d'un public rassuré par tant de professionnalisme et de dévouement.

Cet acte mettra fin à une cérémonie qui a permet de montrer aux populations,qu'à l'instar des grandes métropoles ,leur sort est entre de bonnes mains à condition que leur assistance soit diligente et intelligente.Pour ce faire ne pas hésiter un seul instant à les appeler au numéro suivant:44 48 44 58. C'est pour dire in fine que leur sécurité est au bout du........coup de fil.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel ( Hebdomadaire- Mauritanoix)