jeudi 21 juillet 2011

Certification à l’état FDAL de quatre villages du Tagant / La représentante de l’Unicef supervise la cérémonie.



Une cérémonie de certification à l’état FDAL (Fin à la Défécation à l’Air Libre) de quatre villages du Tagant a eu lieu à Berelle sous la supervision de la représentante résidente de l’Unicef en Mauritanie Madame Capherine Mbeingue.

Ces villages sont retenus pour bénéficier de l’intervention du programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté (ATPC) mené par la Direction de l’Assainissement au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement en collaboration avec l’UNICEF et le CREPA, a eu lieu.

Ont assisté à cette cérémonie la représentante de l’Unicef, le coordinateur national du programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté, le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires économiques, le Hakem de Tidjikja, le premoin adjoint au maire de Tidjikja, le coordinateur régional de l’ATPC , les facilitateurs et un public nombreux.

Prenant la parole à cette occasion, le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires économiques a indiqué que le programme et l’approche retenus « contribueront au changement positif de comportement par le respect des règles d’hygiène, la préservation d’un environnement sain garantissant le bien-être des populations et plus particulièrement les tranches les plus vulnérables de la société tels que les enfants et les femmes ; ce qui constitue un objectif majeur et un axe prioritaire de la politique de développement engagée par le Gouvernement sous la conduite du Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz»

Il a par la suite loué les efforts déployés par le Comité Régional de Suivi pour son engagement mais également il a adressé un vif remerciement aux partenaires du programme, particulièrement l’UNICEF qui a financé le projet.

Rappelons que le programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté (ATPC) a formé plusieurs facilitateurs dont le rôle est d’aider au changement des mentalités et comportements des populations cibles pour un meilleur assainissement de leur environnement qui passe nécessairement par la fin de la pratique de la défection à l’air libre.

La coordination régionale de l’ATPC nouvellement installée au Tagant aura donc pour tâche de coordonner et superviser les activités de ces facilitateurs pour une meilleure prise en charge de l’ensemble des aspects liés au pilotage et à l’exécution du programme.

La représentante résidente de l’Unicef en Mauritanie qui a assisté à la cérémonie de certification a pu se rendre compte de visu les efforts déployés pour faire bénéficier le programme aux populations cibles.

Khalil Sow
khalil1965@yahoo.fr

Le président de Kawtal E Jellitaaré achève une tournée au Brakna et au Gorgol.



Depuis le début du mois de juillet, le président du l’association Kawtal E Jellitaré (Union Pour le Progrès), monsieur Djiby Sow était en tournée dans la Wilaya du Brakna et du Gorgol pour s’enquérir de l’Etat d’avancement de l’opération d’enrôlement des populations dans le fichier de l’Etat civil et le sensibilisation de ces derniers sur le déroulement de l’opération.

Le président de l’Ong UPP a rencontré les autorités locales, le Hakem et les maires des communes du département ainsi que le responsable du centre d’enrôlement de Boghé qu’il a d’ailleurs visité. Avec le préfet du département, il a abordé les blocages notés dans le déroulement de l’enrôlement au niveau du centre de Boghé. Il a dénoncé les nombreux cas de rejet des citoyens venus se recenser au centre d’état civil pour des motifs qui ne tiennent pas a-t-il dit.

Il déploré la lenteur de l’opération et l’impossibilité pour la majorité des habitants du département qui habitent dans des localités éloignées à pouvoir effectuer le déplacement pour s’inscrire sur les nouveaux registres de l’état civil.

A niveau du centre, il a recensé de nombreux cas de rejets sans motifs valables et contre lesquels, il a vigoureusement protesté auprès du responsable du centre d’enrôlement.. Le président Djibi a également évoqué avec les autorités la problématique foncière dans la vallée du fleuve et le projet d’attribution de 40 hectares aux Saoudiens. Après Boghé, il s’est rendu à Sinthiane Diama, Darel BArka, Wouro Ali Guèlel, Moudwaye, Olologa, N’Gourdiane, Ando, Beylane, Bakaw et Lopel.

Dans ces différentes localités, il a sensibilisé les populations sur le déroulement de l’enrôlement actuel et les blocages dressés devant certains citoyens, les négro-africains particulièrement pour les empêcher de s’inscrire. Les populations ont fait part de leur inquiétudes et de leur incompréhension de la manière dont se déroule cette opération d’enrôlement.

Ils ont même menacé de boycotter l’enrôlement si les blocages actuels persistent à en croire M. Sow. Car, poursuit-il, les populations rencontrées restent soucieuses de leur avenir dans ce pays et par ces agissements, elles se posent la question de savoir, si elles ne sont pas étrangères dans leur propre pays.

A Sinthiane Diama et N’Gourdiane, les populations se sont plaintes de la police qui leur exige de verser chaque fin de mois, la somme de 3000 Um de crainte de voir leur pirogue scellé et empêchée de faire la navette entre les deux rives a rapporté le président Djibi. Durant les cérémonies de baptême et de mariages, les organisateurs sont obligés de s’acquitter de 5000 Um s’ils veulent avoir une autorisation.

C’est encore à N’Gourdiane et Sinthiane Diama selon M. Sow. Il a également visité Bababé mais, il remarqué que l’enrôlement dans le centre de cette Moughata’a se déroule bien contrairement à Boghé et Kaédi. De retour de Kaédi, le président de UPP a participé à la conférence publique organisée par l’antenne locale de l’AMDH à Boghé pour sensibiliser les populations sur l’opération d’enrôlement et les blocages notés ça et là.

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna



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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Visite du président en Assaba et au Hodh : Des hauts et des bas




A kiffa la visite du président Mohamed Ould Abdel Aziz était apparemment très attendue. C’est en tout cas ce qui ressort des différents témoignages que nous avons reccueilli auprès des populations, des acteurs de la société civile et des élus. Nous vous livrons ici comme promis la suite de ces témoignages.

Téyib Ould Sidebatt, sénateur sortant : « Cette visite est une réponse aux promesses du chef de l’Etat. L’inauguration de l’extension du réseau routier de la ville de kiffa et la route qui relie cette ville à Kankossa entre dans le cadre de l’application de son programme.

Tous ces projets sont financés sur fonds propres de l’Etat et répondent aux préoccupations des populations. Actuellement le gouvernement s’emploie partout à régler les problèmes liés à la santé, à l’eau, à l’electricité, au problème foncier, au désenclavement… Ce n’est pas un hasard si la capitale a aujourdhui complètement changé de visage. »

Slama Ould Abdallahi, député de Guérou : « Je considère que cette visite est très importante car elle était attendue depuis longtemps par les populations. Le président va inaugurer des projets très importants qui vont ifluer sur les conditions de vie des populations. C’est la 4 ème ou 5ème visite du président, ce qui dénote de l’intérêt qu’il accorde aux citoyens. »

Cheikh Ahmed Ould Khalifa, député de Kankossa et 2ème secrétaire du bureau de l’Assemblée : « Cette visite revêt une signification particulière car la moughataa de kankossa est isolé depuis un démi siècle à cause surtout des contraintes de communication. Je pense que dans le contexte actuel, une attention particulière doit être accordée à la sécurité notamment pour ce qui est de la moughataa de Kankossa qui a une vaste ouverture sur la frontière avec le Mali. De ce fait on doit installer des pylones pour permettre de mieux communiquer.

Il convient aussi de mentionner le retard des pluies cette année au niveau de la Wilaya cela a des conséquences néfastes sur le cheptel. Les autorités doivent prendre les dispositions si cette situation devait persister et cela pour sauver le bétail. Dans le département de Kankossa, il y a une forte concentration de bétail venu de partout. Il faut donc faire quelque chose pour faire face à cette situation.»

Ould Babana, député de Barkéol : « Nous souhaitons que cette visite soit une réussite et réalise tout ce que l’on attend d’elle. »

Mohamed Mahmoud, un citoyen de la Ghadima : « Nous espérons que cette visite permettra de relancer le travail de la voierie de Kiffa. ATTM n’a rien fait jusque là. Ca fait plus de 2 ans elle n’a même pas fait 1 km de goudron. C’est un échec pour cette société et le président doit faire quelque chose. »

Les couacs de la visite d’Aioun

La visite d’Aioun a été ternie par un manque d’organisation notoire. Dèjà au niveau de l’aéroport, les choses avaient mal tourné. En effet, le président avait à peine commencé à saluer les officiels et les personnalités venus l’accueillir qu’il fut pris d’assaut par la foule avec un déluge de lettres et de documents de toute sorte. Il fut donc stoppé net dans sa progression et la sécurité étant débordé, il ne tarda pas à se retirer.

Au siège de l’université islamique où devait se tenir l’inauguration de l’honorable institution c’était le bazar. Les deux tentes dréssés pour la circonstance étaient prises d’assaut par les badauds et ce à quelques minutes de l’arrivée du président. Des personnalités de marques attendaient debout au soleil mêlés au public car y avait plus de places assises.

La police chargé de la sécurité des lieux était invisible et le comité d’organisation brillait par son absence. Le podium dréssé pour la circonstance était coincé entre les curieux et le chef du protocole présidentiel était dans tous ses états et ne put s’empêcher de prononcer des mots pas très glorieux à l’endroit de tous ces empécheurs de tourner en rond.

Les journalistes ne furent pas non plus oubliés et ils vécurent leur part de calvaire. Il était impossible d’accéder au premier rang pour prendre des photos. Plus grave encore, les techniciens de la radio et de la télévision de Mauritanie n’ont pas pu travailler comme il se doit. Les fils piétinés par le public ont provoqué à plusieurs reprises l’interruption de la couverture en direct.

L’absence des éléments du BASEP se faisait cruellement sentir et les éléments de la sécurité présidentielle présents sur les lieux étaient sur des braises ardentes. Ainsi, même les journalistes et autres techniciens de la radio furent l’objet d’une fouille systématique de leurs sacs abritant le matériel.

Et le comble fût atteint avec la découverte d’un couteau sous les chaises non loin de la place assise du président Aziz. L’arme fût vite récupéré par les éléments de la sécurité présidentielle. L’incident est intervenu au moment où le ministre des affaires islamiques prononçait son discours. Juste après, le président Aziz procéda à l’inauguration de l’université avant de reprendre son avion pour Nouakchott, une visite qui aura duré moins d’une heure.

Bakari Guèye

Envoyé Spécial à Kiffa & Aioun


www.cridem.org


Source :
Nouakchott Info