mercredi 23 décembre 2015

Oumrane Mohamed Oumrane : ‘’Par mes expéditions, je veux apporter un démenti aux supputations sur les risques terroristes dans les zones reculées de la Mauritanie’’

Oumrane Mohamed Oumrane : ‘’Par mes expéditions, je veux apporter un démenti aux supputations sur les risques terroristes dans les zones reculées de la Mauritanie’’
  Oumrane Mohamed Oumrane est ce pionnier, devenu célèbre pour avoir été le premier à rallier Tichitt de Tidjikja à bord d’une petite voiture Toyota Carina. Poussant le défi à des limites frôlant la folie, il réédita son exploit lors du festival d’Oualata en la ralliant par Tidjikja et lors du festival de Chinguetti, qu’il rallia également, à partir de Tidjikdja en passant par Ain Safra.

Maintenant Oumrane s’est lancé dans une aventure réelle et tout autant exaltante, dont les contours sont imprécis et les dangers certains. A bord de sa fameuse Carina, Oumrane vient, en effet, de rallier Ouadane à partir de Zouerate , en passant par Lazragh, Hammami, Tourine, Aftassa, Maghtir, Ghallawiya, Ouarane et Richatt. Un parcours sans eau, sans secours et complètement coupé de toute vie.

Pour nos lecteurs, nous avons rencontré Oumrane et avons eu avec lui l’entretien suivant :

Le Calame : Monsieur Oumrane, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs le but de vos expéditions qui tiennent de l’exploit et que d’aucuns considèrent comme des folies, tant les dangers qu’elles présentent sont dissuasifs ?

Oumrane Mohamed Oumrane : Pour rester modeste, vous me permettrez de ne pas utiliser cette terminologie d’exploits ou plutôt de la nuancer, quoique les défis soient énormes sans être des folies au sens de la compréhension de certains.

Ceci étant, les expéditions que j’entreprends à l’occasion des festivals des villes anciennes, ont plusieurs objectifs, parfois peu perceptibles il est vrai.

Tout d’abord, apporter un démenti aux supputations sur les risques terroristes dans les zones reculées de la Mauritanie. Cultiver le goût des sports mécaniques et d’endurance et essayer de faire des émules. Puis enfin, attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de prendre à leur compte le défunt Paris/Dakar qui constitue pour notre pays une vitrine touristique et une manne financière.

Vous ne trouvez pas que c’est faire preuve de folie que de faire Zouerate-Ouadane à bord d’une Carine et ce, d’autant plus que cette zone est connue pour son hostilité à toutes les formes de vie?

C’est justement là tout l’intérêt de l’entreprise, puisque dans ce genre d’aventures, les risques et les défis doivent être visibles et faire l’unanimité autour de leur gravité. Ce n’est qu’à partir de ce postulat que l’on peut mesurer à leur juste valeur, la technicité, le savoir faire, le courage et le rôle des moyens financiers et logistiques.

A propos de moyens, seriez-vous subventionné par le ministère de la culture ou par la marque Toyota dont vous faites la publicité ??

Ni l’un, ni l’autre. Ces voyages me coûtent dans l’ordre de 4 Millions d’ouguiya chacun et sont à mes frais et à mes risques et périls. Il est cependant vrai que la voiture sert de support à quelques publicités dont l’apport financier est peu significatif dans l’enveloppe globale.

Avez-vous des projets ou plutôt les perspectives vous font défaut ??

Les perspectives ne manquent pas mais le développement de cette activité passe obligatoirement par l’intérêt que peuvent lui porter les décideurs politiques, les hommes d’affaires et les concessionnaires automobiles présents à Nouakchott. J’ai toutefois un programme à proposer à ces entités pour l’édition 2016 et j’espère que mes propositions seront comprises et accompagnées.

Comment comptez-vous vous y prendre pour susciter l’intérêt que vous souhaitez voir accorder à votre projet ?

Je compte organiser sous l’égide conjointe des ministères de la culture et du tourisme une rencontre à laquelle seront invitées les entités concernées par la question, dont l’ambassade de France à Nouakchott et éventuellement les responsables du Paris-Dakar et leurs transporteurs.

A qui dédiez-vous le parcours Zouerate- Ouadane que vous venez de réaliser contre toutes les prévisions ?

Zouerate-Ouadane est dédié à l’armée mauritanienne pour la pacification de ces zones que j’ai traversées en toute quiétude. Ce voyage est également dédié au fondateur du Paris/Dakar, feu Thierry Sabine et à Sidi Ould Kleib qui en a organisé toutes les éditions.

Avez-vous un dernier mot ?

Oui. Je lance un appel pressant demandant au Quai d’Orsay d’enlever la Mauritanie de la fameuse zone rouge qu’il délimite pour des raisons d’insécurité, aux responsables du Paris/Dakar de revoir leur décision de délocaliser la compétition, au gouvernement et hommes d’affaires mauritaniens d’encourager ce sport et aux concessionnaires automobiles de s’y impliquer.

Je vous remercie.

Propos recueillis par M.S.Beheite

Condoléance




Les populations de Tidjikja se joignent à l’adjoint au maire de la commune  Mr Tar Ould Sid’Ahmed pour présenter leurs  condoléances les plus attristées au Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz et sa famille suite au décès par accident du regretté Ahmedou Ould Abdel Aziz. Puisse Allah l’accueillir en son saint Paradis. Inna lilahi we inna Ileyhi rajioune.

Ahmed Taleb : Grièvement blessé dans l’accident qui a eu lieu dans les environs de Tintane

Ahmed Taleb : Grièvement blessé dans l’accident qui a eu lieu dans les environs de Tintane

Nous apprenons d’une source fiable que le journaliste qui s’est grièvement blessé dans l’accident qui a coûté la vie au président de la Fondation Errahmane et à notre confrère de l’Authentique Quotidien Cheikh Oumar N’Diaye n’est autre Ahmed Taleb.

Ahmed Taleb avait été acheminé dans un premier temps au centre de soin de Tintane pour y recevoir les premiers soins en attendant une évacuation sur Nouakchott.

L’accident au bilan lourd s’est produit hier mardi 22 décembre dans la localité d’Eguini située à 15 km de Tintane. Une crevaison aurait suffi pour que la voiture (photo) qui roulait à vive allure fasse des tonneaux, dit-on.

Ahmed Taleb est connu pour avoir travaillé notamment dans des médias comme la version arabe du quotidien Biladi (qui n’existe plus aujourd’hui) et également pour le compte du site Noorinfo.

Lycée de Sélibaby : Prix spécial à la lauréate au BEPC 2015 [PhotoReportage]

Lycée de Sélibaby : Prix spécial à la lauréate au BEPC 2015 [PhotoReportage]   Un prix spécial a été remis à Coumba Amadou Dia, la lauréate au BEPC au titre de l’année scolaire 2014-2015 au niveau de la wilaya du Guidimakha au cours d’une cérémonie organisée à l’occasion dans l’enceinte du lycée de Sélibaby.

En effet c’est des mains de Mr Mahmoudi Ould Sidi Aly, le directeur régional de l’éducation nationale accompagné de son staff et en présence de Mr Fofana Yacouba, le proviseur du lycée, du personnel d’encadrement et en présence des professeurs et des élèves des différents niveaux que l’inscrite en 5DO2 au titre de l’année scolaire 2015-2016 a reçu un ordinateur portable et autres effets en signe d’encouragement et de reconnaissance aux efforts qu’elle a déployé pour sa réussite.

Lors de la remise du prix à cette élève admise du collège de Tachott à l’occasion de sa première année d’organisation du concours BEPC depuis sa création, le représentant du MEN au Guidimakha a mis l’accent sur cette distinction qui traduit l’importance qu’accordent les responsables du secteur de l’éducation et le gouvernement à la scolarisation des filles.

Et d’ajouter que le gouvernement ne ménage aucun effort pour la réussite des apprenants surtout les filles. La lauréate quant à elle a tenu à remercier ses parents, ses professeurs et les responsables de l’enseignement avant de demander à ses collègues élèves d’être armés de volonté, de courage et surtout de détermination







Amadou Bocar Ba /Gaynaako

Urgent : Festival des Villes anciennes reporté

Urgent : Festival des Villes anciennes reporté Nous venons d'apprendre par le Conseiller Chargé de la Communication du Ministère de la Culture et de l'Artisanat, que le la 6e édition du Festival des Villes Anciennes qui devrait s'ouvrir ce jeudi à Ouadane a été reporté.

"Ceci, dit Bios Diallo, est consécutif à l'accident survenu hier et dans lesquels Ahmed Ould Abdel Aziz, fils du Président de la République et président de la fondation Rahma de bienfaisance, et le journaliste Cheikh Oumar N'Diaye du journal l'Authentique, ont perdu la vie.

C'est donc un moment de deuil qui nous frappe tous, loin de tout esprit de fête. Une date n'a pas encore été retenue pour le prochain rendez-vous. Nous présentons nos condoléances aux familles éplorées, à l'ensemble du peuple mauritanien, aux acteurs de la culture et de la presse". 

 MCA

Non au report du festival de Ouadane : Capitaliser l’événement religieux pour prier sur feu Ahmed

Non au report du festival de Ouadane : Capitaliser l’événement religieux pour prier sur feu Ahmed

  Des voix s’élèvent pour demander le report du festival des villes anciennes dont le lancement de la sixième édition est prévu demain jeudi 24 décembre courant dans la cité historique de Ouadane, dans la wilaya de l’Adrar.

Motif : le décès profondément douloureux du Président de la fondation Rahma de bienfaisance Ahmed Ould Abdel Aziz, survenu, hier mardi et qui a attristé tous les mauritaniens, toutes composantes politiques et socioéconomiques réunies.

Une disparition pénible qui requiert dans les circonstances normales un deuil de trois jours, en particulier du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, qui supervise habituellement, la cérémonie officiel de lancement du festival des anciennes villes, depuis les 5 dernières années.

Etant par essence un événement principalement religieux où la naissance du Prophète est glorifiée et commémorée, il est plutôt sage de capitaliser cet événement en le maintenant dans les délais fixés au préalable, avec quelques légères modifications, afin de maximiser les prières et chants religieux sur le Prophète, pour que leur bénédiction puisse profiter au jeune mécène, qui a déjà à son actif un bagage non négligeable pour l’au-déla Incha Allah.

Les suggestions à faire ici est de programmer à la journée de demain et du lendemain (jeudi et vendredi) au concours du Medh et autres chants sur le Prophète en avançant le calendrier.

Les autres programmes tels que le tir à la cible, la course des chevaux et autres compétitions peuvent être reculées au delà de la période de deuil.

Le Président de la République peut aussi en cette situation de peine profonde, qui l’indispose lourdement à être à l’ouverture du festival à déléguer son Premier ministre, en attendant le jour de clôture pour présider la fin de ce festival, fruit de son engagement pour revitaliser le patrimoine et créer les conditions d’une économie locale pour les habitants de ces cités longtemps oubliées.

Autant donc de motifs qui concourent au maintien de l’agenda retouché du festival des villes anciennes, dit également festival du Maouloud Nebeoui, dont cette haute particularité « religieuse » suffit à elle seule, pour en faire une exception à la règle qui peut s’appliquer aux autres fêtes non officielles.

Ne pas reporter cette période de louanges et de Medh serait le meilleur hommage qu’on peut rendre à El Marhoum Ahmed Ould Abdel Aziz et à son compagnon Cheikh Oumar, les jeunes mécènes d’une ère où les bienfaiteurs se comptent sur les doigts d’une main.

Md O Md Lemine