mercredi 29 juin 2011

Nouadhibou : le Célestène un danger pour la vie des citoyens.




Le Célestène, ce médicament pourtant interdit de consommation est toujours disponible dans toutes nos pharmacies à la cité économique, prescrit par nos médecins, et aucune mesure n’est entreprise par les services de santé pour le retirer du marché .

Le médicament est accusé d'entraîner de graves problèmes de santé ( hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforation et hémorragie digestive ; des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant.) La situation est pour le moins confuse.

Il est grand temps que nos médecins sachent qu ils sont responsables de la vie des citoyens par les ordonnances qu ils prescrivent.

Les services de santé doivent impérativement intervenir pour retirer ce médicament en obligeant les médecins de ne plus le prescrire aux patients au risque de se voir traîner devant les juridictions, et de mener une campagne auprès des pharmaciens pour le retirer de leur officine pour éviter aux citoyens tous les effets indésirables possibles de ce médicament.

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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)
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Rosso : la grande affluence pour le permis de conduire




Après plusieurs années, la Commission de permis de conduire est à Rosso depuis dimanche 26juin. Comme il fallait s'y attendre, plus d’un millier de candidats au permis dont beaucoup venus de Nouakchott et d'autres régions se bousculent au bureau des transports.

Certains passent la nuit devant les locaux des TP et il faut tout le savoir faire des forces de sécurité pour maintenir l'ordre. Une telle affluence s'explique par le fait que les candidats doivent nécessairement passer devant la commission contrairement à ce qui se faisait il y a encore quelques années. La transparence est donc de rigueur.

La commission comprend le président, le vice président, et trois membres dont le commissaire de police de Rosso et le commandant de brigade de la gendarmerie de Rosso. Le candidat au permis doit se présenter à la commission muni de son reçu d'inscription pour passer un examen oral sur le code de la route. Par la suite rendez-vous lui est donné pour l'examen pratique.

Il faut noter que jusqu'ici tout se déroule dans la transparence. Aucun candidat ne se plaint de quoi que ce soit. Selon le président, la commission devrait être à Rosso pour cinq jours mais que du fait de l'affluence, elle pourrait prolonger son séjour.

La journée du mardi 28 a été consacrée à l'examen pratique au stade Ramdane de Rosso où les candidats devaient suivre un circuit en forme de 'S', faire la marche arrière en passant entre des jalons et faire d'autres manœuvres. Le chef de service régional des transports, M. Mohamed Ali Ould Mohamed interrogé sur place a réaffirmé que la commission était là pour donner le permis aux conducteurs qui le méritaient.



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Source :
rjtcd2011

Nouadhibou : Une mission de l’U.P.R pour aplanir les tensions.




Une délégation de l’Union Pour la République présidée par l’actuel directeur général de la SMCP Ba Abdoulaye et comprenant Ould Tibari et Mint Ahmed Ouah a séjourné dans la cité économique pour préparer et écouter les avis des militants de ce parti en vue des élections législatives et municipales de cette année.

L’union pour la république a encore du mal à convaincre ses militants sur le rôle qu’il entend jouer lors de ce scrutin. Au cours des réunions tenues au siège de la fédération sis quartier Dubai par la mission dépêchée de Nouakhcott par le parti pour une éventuelle mobilisation des militants en vue des consultations d’octobre prochain, le constat a été fait au sujet du mécontentement qui règne au sein de ce parti qui n’arrive pas à décoller depuis que sa fédération a été mise en place.

Les militants de l’UPR ont exprimé leur désarroi au cours d’une réunion des cadres au siège de la fédération qui n’a pas mobilisé les militants, Seuls 40 personnes, militants et responsables confondus ont répondu à la convocation.

La composante négro-africaine, les hommes d’affaire Ont été les grands absents à cette réunion. Les participants ont dénoncé la rupture observée entre la base et les dirigeants du parti à Nouadhibou notamment sur la ligne directrice à adopter pour redynamiser les structures de la fédération, et ne veulent pas entendre qu’on leur impose un candidat aux prochaines consultations sans tenir compte des propositions des militants de la base.

A la lumière de ces divergences de vue et interventions parfois violentes, force est de constater qu’une crise latente couve actuellement au sein de ce parti à la cité économique qui lui enlève toute réussite aux prochaines consultations. Une crise qui trouve son explication dans la rupture entre le sommet et la base. L’UPR est aussi fragilisée par la guerre que se livrent les clans tribaux, régionaux et les sensibilités politiques telles que le forum et EMEL.

Pour un grand nombre d’analystes, l’Union Pour la République ne pourrait pas aplanir toutes les tensions observées actuellement au sein du parti à quatre mois des élections législatives et municipales.

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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Politique / Messaoud Ould Boulkheir à Tidjikja



Le Président de l’Alliance Populaire Progressiste est arrivé à Tidjikja lundi 27 juin à la tête d’une forte délégation composée de responsables, cadres et élus de l’APP. Reçu avec faste par un imposant public, le Président de l’APP a animé un meeting populaire dans l’après-midi avant de présider une réunion des cadres organisée après un fastidieux diner qui lui a été réservé par la coordination régionale de l’APP du Tagant.
Le discours tenu par Messaoud Ould Boulkheir à Tidjikja n’a pas différé de ceux qu’il a tenus dans les autres régions. Il est revenu invariablement sur le souci de sauvegarder la paix et la cohésion nationales. Il a insisté sur les derniers développements de la situation sociopolitique du pays porteuse, selon lui, de germe d’insécurité. Le président de l’assemblée nationale s‘est prononcé ouvertement contre la violence et la révolution aveugle, insistant au passage sur l’impérieuse nécessité d’aller au dialogue seul moyen de conjurer les menaces qui pèsent sur le pays. Par la suite, Ould Boulkheir a fait allusion à certains milieux de l’opposition qui l’accusent de collaborer avec le pouvoir en place et qui depuis quelques mois incitent les mauritaniens à la violence et à la révolution qualifiant la rumeur de mensongère. Messaoud Ould Boulkheir n’a pas oublié, pour autant, de s’excuser auprès de ceux qu’il aurait portés préjudice à travers un mot déplacé ou par un comportement offusquant venant de lui.
Le Président de l’Assemblée Nationale a joué à fond la carte de l’apaisement aussi bien vis-vis d’une certaine opposition qui avait jugé son attitude suspecte (aller au dialogue avec ou sans l’opposition) que vis-à-vis la majorité invitée à plus d’ouverture pour permettre la tenue d’un dialogue national franc.
La COD au rendez-vous
On a noté par ailleurs la présence de quelques responsables des partis de la COD dont certains, à l’image de Dah Ould Abdel Jellil ont accueilli le Président de l’APP à la tête d’une forte délégation de partisans. Il y a également la présence des éléments de l’UFP et celle plus discrète des militants du RFD. L’accueil réservé au Président de l’APP à Achram par Abdallahi Ould Souleymane est aussi un fait majeur à signaler. De façon générale, on peut dire que le meeting animé à Tidjikja par le Président de l’APP a permis de faire converger plusieurs acteurs politiques et militants de tout bord. On a même noté la présence en masse des militants De l’UPR.
La fausse note du boycott
D’autre part même si, Messaoud Ould Boulkheir a été conciliant tout au long de son discours tenu à Tidjikja, il n’a pas daigné commenter l’acte posé par les militants de l’APP regroupés en comité de crise et qui ont décidé en signe de protestation de boycotter l’accueil réservé à Tidjikja au leader hratine. Au contraire, de sources proches de ce groupe, Messaoud aurait saisi les autorités administratives régionales pour leur demander de retirer la banderole portant l’inscription « Nous sommes contre la dissolution d’El Hor » soulevée par les partisans de ce groupe. En effet, quelques minutes après, non seulement la banderole a disparu subitement, mais ses porteurs ont été conduits dare-dare à la police pour une garde à vue qui aurait duré plus de quatre heures d’horloge. Il a fallu, toujours selon notre source, l’intervention de Messaoud Ould Boulkheir pour que les détenus soient libérés. Cet acte au lieu d’apaiser les esprits a fait monter d’un cran l’ire des partisans du boycott qui ont publié dans la soirée une lettre de protestation fustigeant l’attitude de l’administration régionale et le comportement autocratique du Président de l’APP.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr