lundi 13 janvier 2014

Arrivée des bulletins de vote pour les élections partielles

Arrivée des bulletins de vote pour les élections partielles Les bulletins de vote pour les élections partielles du 18 Janvier 2014 ont été réceptionnés cet après – midi à l’aéroport de Nouakchott par une délégation de la CENI présidée par Monsieur Abderrahmane Ould Hamza, accompagné de Monsieur Mohamed Abdallahi Ould Rafe Chargé de mission et des Directeurs concernés. Nous rappelons que ces élections concerneront :

L’organisation du 2ème tour des élections législatives dans la Circonscription d’Atar

La reprise de l’élection législative dans la Commune d’El Ain Safra dans la Circonscription Electorale de la Moughataa de Chinguitti

L’organisation du 2ème tour des élections municipales dans la Circonscription de Kaédi

Source : CENI

Lettre ouverte adressée au préfet du département de Bababe et au maire de la commune.

Lettre ouverte adressée  au préfet du département de Bababe et au maire de la commune. Sommes nous une famille sans considération ou dépourvue de richesse pour qu´on partage les champs de nos ancêtres en ignorant notre existence.

Ces champs nommes (Felladji situe au nord de la ville de Bababe environs 3KM) ont fait vivre des générations et des générations. A mon grand étonnement les autorités ont donne l´ordre de mettre en vente cette partie comme terrain à construire. Cette décision est remplie d´injustice et de manque de considération.

Sont ils conscients ces autorités du choc qu’il provoque par excès de zèle au point de confisquer les champs de pauvres paysans. Je lance un appel aux plus hautes autorités de l´Etat que dans mon département beaucoup d´inégalités sont monnaies courantes. Devant cet acte qui risque de remettre en cause l´espoirs des propriétaires qui peinent à comprendre cette décision irréfléchie.

Nous refusons de rester bras croises et réclamons que justice sois rendue pour retrouver les auteurs qui ont ordonne le partages de nos champs sans notre consentement. La confiscation de nos champs est synonyme de déportation, de retrait de notre identité et un comportement égoïste. L’ensemble de notre famille est complètement bouleversée et n’ayant aucun pouvoir, dans ces conditions faut-il se résigner et s’apitoyer sur notre sort.

Ou bien y a-t-il de bonne raison qui peuvent rappeler à ces autorités locales a l’ordre ? Même si le décor dans lequel le département ou la commune de Bababe se cloîtrent empêche de voir la vraie réalité des choses. Jusqu'à la fin de notre vie nous ne lâcherons jamais quelque chose qui nous appartienne jusqu’a que la justice sortira la tête de l’eau. Et qu’on arrête l’injustice envers les innocents et les pauvres.

Abderrahmane War
Natif de Bababe

5 morts et 9 blessés dans un accident au Pk 16 à Boghé

5 morts et 9 blessés dans un accident au Pk 16 à Boghé - [PhotoReportage] Un accident grave s’est produit dans la matinée du dimanche, 12 janvier 2013 vers 10 H à quelques encablures du poste de contrôle de la gendarmerie, non loin de la localité de Sinthiane Ali, à 16 kilomètres de Boghé, sur l’axe bitumé menant vers la capitale régionale, Aleg.

Deux voitures sont entrées en collision. Bilan de cet accident grave, 5 morts et 9 blessés dont 5 dans état grave qui ont été évacués au centre hospitalier d’Aleg après avoir reçu les premiers soins au centre médical de Boghé.

Parmi les cinq victimes recensées par la gendarmerie, figurent Amadou Abdoul Ly (Rindiaw), né en 1989 à Kaédi ; Mohamed O Djibril O Birama (Bouchama/Boubou Awdi), né en 1984 à Kaédi et Oumar O Bah O Foye dit Békaye (Boutilimitt), né en 1964 à R’Kiz, le conducteur la voiture Renault à bord de laquelle étaient embarquée tous les morts de cet accident.

Les deux autres victimes n’ont pas encore été identifiées par la gendarmerie. L’une des victimes de l’accident, non identifiée encore par la gendarmerie a succombé à ses blessures lors de l’évacuation des blessés sur Aleg. Il aurait lâché de sa bouche, Kalidou, avant de mourir selon une source médicale.

Le corps a été rapatrié à Boghé et déposé à la morgue du CM. Les deux victimes dont les corps sont actuellement déposés à la morgue du centre médical seraient des jeunes, dont l’âge est estimé 12 et 17 ans ; à en croire de sources sécuritaires. Le plus jeune d’entre eux (10 ans selon de sources sécuritaires) et qui a survécu se trouve actuellement hospitalisé à l’hôpital d’Aleg.

Certaines sources évoquent des Talibés avec leur marabout en partance sur Nouakchott. Pas plus que de supputations encore. Les deux victimes mortelles de cet accident ont passé leur première nuit à la morgue. Du jamais vu à Boghé. Quant aux parents des trois victimes identifiés, ils se sont présentés à Boghé dans la soirée du 12 janvier pour récupérer les dépouilles mortelles qui ont été acheminées à destination de Boutilimitt, Rindiaw et Bouchama pour y être inhumées.

C’est une Mercedes 200 D immatriculée 4920 AR 00 en provenance de Nouakchott et convoyant des personnes en partance sur Lixeîba pour la fête du Maouloud, qui est entrée en collision avec une Renault immatriculée 21 1622 AA 03 transportant des passagers en provenance de Kaédi.

A en croire certaines sources sécuritaires, les deux véhiculent roulaient à une vitesse excessive mais c’est le chauffeur de la Mercedes 200 D qui a perdu le contrôle de son volant et heurté violemment le flan gauche de la Renault venant dans le sens inverse durant sa course, survenu après la crevaison du pneu arrière de la Mercedes 200 D.

Cet accident tragique a plongé les populations sous le choc et la tristesse, une population qui a pris d’assaut le centre médical toute la journée durant. En 2013, 208 accidents mortels ont été enregistrés dans les quatre régions que sont le Brakna, le Tagant, le Gorgol et le Guidimakha rapportent une source sécuritaire.

La pagaille qui règne encore dans le secteur du transport routier est à l’origine de tous ces problèmes. Chauffeurs, passagers, assureurs, policiers, gendarmes, gardes, militaires, bref, tout le monde est complice dans cette situation.












Source : Elfoutiyou

Spécial Sécurité: la Mauritanie enregistre une accalmie des actions terroristes depuis décembre 2011

Spécial Sécurité: la Mauritanie enregistre une accalmie des actions terroristes depuis décembre 2011 La Mauritanie, pays situé dans la zone saharo sahélienne, au cœur d’une sous-région agitée depuis quelques années par les actions terroristes d’un islamisme politique violent et diverses activités relevant du crime transfrontalier (trafic de drogue, d’armes, rapts d’otages occidentaux, connaît une situation sécuritaire calme depuis le 19 décembre 2011, date de la dernière manifestation terroriste sur le sol mauritanien avec la prise en otage d’un gendarme dans la localité d’Adel Begro (1300 kilomètres à l’est de Nouakchott).

Cette accalmie observée depuis plus de 2 années est à mettre à l'actif des nouvelles autorités de Nouakchott, le président Mohamed Ould Abdel Aziz ayant fait de la lutte contre le terrorisme un chantier prioritaire après le coup d’état du 6 août 2008.

La Mauritanie et les populations qui y habitent, jouissent historiquement de l’image de la pratique d’un "Islam modéré, tolérant et ouvert". Mais au cours des années précédentes, notamment entre 2005 et 2011, le pays a été confrontée au pic d’une spirale terroriste, à travers une longue série de coups sanglants.

Une position de l’armée dans la localité de Lemgheity (Nord-Est aux confins des frontières avec l’Algérie et le Mali) a été attaquée le 4 juin 2005, avec un bilan d’une quinzaine de militaires tués. Un fait attribué au groupe de Moctar Belmoctar par le gouvernement de l’époque.

Ensuite, quatre touristes français sont abattus le 24 décembre 2007, près de la ville d’Aleg (270 kilomètres au sud-est de Nouakchott). La piste crapuleuse est rapidement écartée au profit de la thèse d’un attentat terroriste, finalement revendiqué par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

La dernière semaine de cette année 2007 prend une tournure encore plus sanglante avec l’assassinat de 3 militaires, suite à une nouvelle attaque des islamistes radicaux contre un poste militaire à El Ghalaoui (Adrar/Nord).

La conséquence de cette spirale sanglante est l’annulation du mythique rallye Paris/Dakar 2008 dont plusieurs étapes passaient par le territoire mauritanien. La manifestation sportive est délocalisée depuis lors en Amérique du Sud, qui a conservé le nom originel de Dakar.

Dernier acte terroriste en date visant des occidentaux, trois humanitaires espagnols font l’objet d’un rapt sur l’axe Nouadhibou/Nouakchott, le 29 novembre 2009. Ils sont conduits au Nord-Mali et "vendus" à un groupuscule de AQMI, qui finira par les libérer plusieurs mois plus tard contre le versement d’une rançon.

Et pour clôturer la série de ces actes criminels, un groupuscule lié à AQMI prend en otage le 19 décembre 2011 un gendarme mauritanien dans la localité d’Adel Begro (1300 kilomètres à l’est de Nouakchott).

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