lundi 13 janvier 2014

Lettre ouverte adressée au préfet du département de Bababe et au maire de la commune.

Lettre ouverte adressée  au préfet du département de Bababe et au maire de la commune. Sommes nous une famille sans considération ou dépourvue de richesse pour qu´on partage les champs de nos ancêtres en ignorant notre existence.

Ces champs nommes (Felladji situe au nord de la ville de Bababe environs 3KM) ont fait vivre des générations et des générations. A mon grand étonnement les autorités ont donne l´ordre de mettre en vente cette partie comme terrain à construire. Cette décision est remplie d´injustice et de manque de considération.

Sont ils conscients ces autorités du choc qu’il provoque par excès de zèle au point de confisquer les champs de pauvres paysans. Je lance un appel aux plus hautes autorités de l´Etat que dans mon département beaucoup d´inégalités sont monnaies courantes. Devant cet acte qui risque de remettre en cause l´espoirs des propriétaires qui peinent à comprendre cette décision irréfléchie.

Nous refusons de rester bras croises et réclamons que justice sois rendue pour retrouver les auteurs qui ont ordonne le partages de nos champs sans notre consentement. La confiscation de nos champs est synonyme de déportation, de retrait de notre identité et un comportement égoïste. L’ensemble de notre famille est complètement bouleversée et n’ayant aucun pouvoir, dans ces conditions faut-il se résigner et s’apitoyer sur notre sort.

Ou bien y a-t-il de bonne raison qui peuvent rappeler à ces autorités locales a l’ordre ? Même si le décor dans lequel le département ou la commune de Bababe se cloîtrent empêche de voir la vraie réalité des choses. Jusqu'à la fin de notre vie nous ne lâcherons jamais quelque chose qui nous appartienne jusqu’a que la justice sortira la tête de l’eau. Et qu’on arrête l’injustice envers les innocents et les pauvres.

Abderrahmane War
Natif de Bababe

1 commentaire: