jeudi 23 décembre 2010

Oummeti La Tejtemiou Ala Dallala.



Décidément les habitudes ont la peau dure, les vents du changement qui ont défilé sur le pays depuis un certain août 2008 ont du mal à emprunter la route chaotique de Rosso. Des résistances perdurent encore; les vieux reflexes sont toujours vivaces et certains refusent catégoriquement de changer de comportement.

De quoi s’agit-il ?

Rien que des choses naguère habituelles : des dons adressés aux populations indigentes qui ne leur parviennent pas ou parcimonieusement. Une ONG arabe intervient auprès des populations pauvres par la distribution de moutons lors de la fête d’El Adha.

Elle a des antennes locales qui s’occupent de la répartition à raison d’un mouton pour quatre familles. Les autorités administratives et sécuritaires mettent sur pied une commission pour la distribution aux populations concernées. Au passage, comme d’habitude elles veulent leur dîme, collective et particulière.

D’abord c’est un représentant du ministère des affaires islamiques qui demande son mouton, ensuite c’est au tour du préfet de Jidrel Mouhguen, assurant l’intérim du nouveau préfet, de réclamer la part de la population de sa Moughataa, enfin ce sont le commissaire de police et le procureur de la république de jouer de leur influence pour sauvegarder les parts des locataires de la prison. Jusque là tout est banal.

Là où les choses se compliquent, c’est quant le jeune représentant de l’ONG décide, que cette fois ci, seuls les ayants droit bénéficieront des dons, c'est-à-dire les populations pauvres de Rosso.

Crime de lèse majesté ?

La commission convoque le représentant de l’ONG et lui remet une liste de 400 personnes. Ce dernier demande que les bénéficiaires se présentent à l’un des 3 sites de distribution de la ville où 100 moutons allaient être répartis en toute transparence. Le mouton est photographié vivant, en train d’être égorgé et lors de sa distribution aux familles qui devaient faire leur témoignage.

Après avoir procédé à la distribution de 15 moutons, sans la présence des autorités administratives et sécuritaires indisponibles (refus du représentant du ministère des affaires islamiques courroucé par le refus fait à sa demande et de l’indisponibilité du préfet de Jidrel Mouhguen), l’ONG est interrompue dans sa tâche par l’arrivée du préfet de Jidrel Mouhguen accompagné du commandant de brigade de la gendarmerie, du commissaire de police, du représentant du ministère des affaires islamiques et de deux gardes.

Mohamedou et deux de ses collaborateurs sont conduits au commissariat de police de la ville où après avoir été déshabillés, ils furent jetés en prison comme de vulgaires voleurs. Peu après, le commissaire de police leur annonça que leur libération est conditionnée par la reconnaissance de leur forfaiture et des excuses aux autorités publiques de la région ; ce que Mohamedou refusa.

Alors est-ce une infraction que de vouloir être honnête ? Est-ce un délit que d’être intègre et s’acquitter de sa mission, en représentant pour une fois dignement, son pays auprès des organisations internationales? Est-ce un crime que de vouloir assister les pauvres et partager avec eux les joies de la fête ?

C’est pour tout cela que Mohamedou Ould Ely instituteur de son état, conseiller municipal, responsable local de l’ONG et représentant du parti Tawassoul à Rosso, passa la fête d’El Adha en détention après avoir été humilié et brutalisé par le commissaire de police qui lui a enlevé toute dignité Mohamedou O. Ely n’a été libéré que le 3ème jour de la fête après avoir passé 2 nuits en détention et semble t-il, après pardon du gouverneur de la région qui aurait retiré sa plainte ; Quelle mansuétude !

Si Mohamedou est fautif, pourquoi a-t-il été libéré ? pourquoi n’a-t-on pas fait de son cas un exemple aux autres ? Mais si Mohamedou est innocent, justice lui doit être rendue.

Aujourd’hui, il s’agit de s’interroger sur le rôle de l’administration. Est-ce une administration de reflexe colonial dont le rôle est d’arnaquer les populations ou sommes nous devant des actes isolés d’individus véreux qui croient encore à l’impunité et au clientélisme ?

La suite qui sera donné à ce feuilleton nous indiquera sur l’état de santé de notre pays et les espoirs nourris sur la nouvelle orientation. Aura-t-on tourné le dos aux démons du passé ou n’est-ce qu’un coup d’épée dans l’eau ?

En tout cas, l’Etat affirme sa volonté de pourchasser les prévaricateurs et autres prédateurs et de les bouter hors de la Mauritanie nouvelle en devenir. Les autorités centrales sévissent contre de telles pratiques. L’inspection générale de l’Etat doit, rapidement et périodiquement, diligenter des enquêtes sur le comportement des autorités régionales vis-à-vis de leurs administrés.

Dorénavant, les patriotes doivent veiller sur le pays et accompagner les pouvoirs publics dans leur volonté d’assainir la situation et leur permettre de choisir, en toute connaissance de cause, des collaborateurs intègres, honnêtes, compétents et représentatifs, pour la réalisation du programme du Président de la République. Cette orientation doit consolider l’ancrage d’une réelle gouvernance politique et économique par la délégation de pouvoirs à des hommes, à des femmes choisis sur des critères objectifs.

Plus que jamais, il s’agit de redéfinir le rôle de l’Etat, celui des différentes institutions républicaines mais aussi et surtout, la place centrale désormais dévolue au peuple comme acteur et finalité de toute politique. L’administration est un outil central du développement.

Docteur Mohamed Mahmoud Ould Oumar






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Source :
jiddou hamoud

Les militants de l'APP au Guidimakha soutiennent leur président ...



La Coordination Régionale et Les Sections de l’Alliance Populaire et progressiste (APP) au Guidimakha condamnent la zizanie et les malversations au sein de leur Parti.

Les militants et sympathisants de l’Alliance populaire et progressiste (A PP), membres de section, de sous section et les milieux associatifs des jeunes et des femmes affiliés à ce dernier au niveau du Guidimakha rejettent avec énergie les propos avancés contre le parti et le président de l’Assemblée Nationale.

Dans une déclaration de condamnation faite à propos ils demandent des sanctions.









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Source :
Amadou Bocar Ba

M. Kaou Diakhité, Hakem de Mededra décoré.




Le sacre d’un fonctionnaire modèle Monsieur Kaou Diakhité, Hakem actuel de Mededra a été décoré de la médaille de Chevalier de l'Ordre du mérite national. Une distinction obtenue pour les services rendus à la nation, des mains du ministre de l'intérieur et de la décentralisation, M. Mohamed Ould Boilil.

Pour ceux qui ont côtoyé Kaou Diakhité, c’est un fonctionnaire modèle, honnête et un travailleur exemplaire et compétent qui maîtrise bien ses dossiers et connaît du bout du doigt pour ne pas dire au centimètre carré la Mauritanie profonde, les coins et recoins du pays.

Un profil rare et dont on a besoin aujourd’hui en Mauritanie en cette période où le pays vit une mutation profonde de son existence.

Cette reconnaissance n’est d’ailleurs pas la première dans sa carrière puis qu’il a déjà reçu la consécration du chevalier de l’ordre de la reconnaissance nationale. Celle-ci est venue cependant confirmer à juste titre le doigté, la droiture, l’honnêteté, le dévouement au travail et tous les superlatifs élogieux dont on ne cesse de tarir plus le Hakem dans tous les endroits où il a servi.

De l’Assaba aux Hodhs, du Brakna au Trarza, son intégrité, son honnêteté, son humanisme et surtout ses compétences ne font plus indéniablement l’objet d’aucun doute. Toujours au service de l’Etat et du citoyen, il s’est démené comme un beau diable pour satisfaire tous les citoyens, même ceux des coins les plus reculés.

De Kiffa à Boumdeid, en passant par Walata , Moudjeria et bien d’autres villages lointains jus qu’à Mededra, il suffit juste de prononcer son nom pour qu’on dise : « Wakhiyertou » ; un Hakem modèle ». A Mededra où il sert actuellement, sa consécration n’a d’ailleurs surpris personne sauf que pour tous les citoyens de cette localité, elle est amplement bien méritée.

M Kaou Diakhité fait partie de cette race de fonctionnaire dont la Mauritanie a et aura toujours besoin. Ses services demeurent plus que jamais d’une nécessité primordiale pour notre jeune nation qui veut entrer dans le concert des Etats émergents. Bon Vent, M. le Hakem Anthioumana.

Ousmane Wague
wousmane@yahoo.fr

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Source :
Ousmane Wague

Quand l’État abuse




L’initiative du Président AZIZ, d’utiliser les économies réalisées à travers la bonne gestion des moyens de l’État dans l’infrastructure de base des capitales régionales, notamment le désenclavement des quartiers périphériques et la fluidité de la circulation routière, le place comme premier dirigeant ayant pensé à une action aussi importante que nécessaire.

Face à cet engagement historique le citoyen simple se doit en réponse d’accepter certains sacrifices pour favoriser la réalisation d’un tel projet dans de bonnes conditions. Naturellement, l’objectif d’une telle action n’est pas de détruire les biens privés face à un bon investissement des moyens de l’État. Le rôle des techniciens dans ce sens est d’adapter les théories de construction des routes aux réalités des villes déjà construites afin de limiter les préjudices.

Les populations d’Aïoun ont bien accueilli le projet malgré les dommages parfois injustifiés et les petites faveurs accordées à des personnalités particulières. Mais comme à l’accoutumé, la goutte de débordement du vase est venue quand, publiquement, un (e) citoyen (ne), dont la boutique est pourtant dans la rue, déclare que, non seulement, il sera épargné de la casse, mais qu’aussi il bénéficiera dune bande de l’ancienne route d’un mètre devant sa maison.

Là un nouveau scénario concerté entre le technique et l’administratif pour d’abord faire prendre par le goudron une trajectoire lui permettant de déborder sur toute la ligne de maisons et de boutiques (plus d’une dizaine de boutique et quelques maisons) de l’autre côté de la route.

Mais ceci est bien faisable si on connait l’importance du (de la) citoyen (ne) à qui appartient cette boutique aussi bien sur le plan professionnel que politique. Les indications sur l’image satellite expliquent ce scénario.

Mohamed ould Mohamed Mahmoud

11 plateformes multifonctionnelles réalisées dans le cadre conjoint PNUD/APAUS




Quelques 11 plateformes multifonctionnelles, réalisées dans le cadre du partenariat entre l’Agence de promotion de l’accès Universel aux services de base (APAUS) et le PNUD ont été mises, mardi, à la disposition des populations de communes rurales du Hodh Gharbi et du Hadh Charghi.


La cérémonie de lancement de ces plateformes multifonctionnelles a eu lieu dans la localité de
Legrair II, commune de GuêtTeydoum, Moughatat de Tamchekett, sous la supervision conjointe de Ilari Carnevali représentante adjointe du PNUD en Mauritanie et Sidi Oud Elmayouf directeur général de l’APAUS en présence du secrétaire général du ministère de l’énergie et du pétrole et du wali du Hodh Gharbi.
A cette occasion Mme Ilari Carnevali a souligné que ce projet, financé par le PNUD (à hauteur de 83 millions d’ouguiyas) et par l’Etat mauritanien, constitue un appui à la stratégie nationale d’accès aux services de base des populations des zones les plus pauvres et les plus enclavées. Elle a également signalé qu’il s’agit d’un projet Qui vise à « réduire la pauvreté énergétique en milieu rural au travers la fourniture de services modernes d’énergie via des énergies propres ».
La représentante adjointe du PNUD a expliqué que ce projet vise aussi à fournir un exemple de développement communautaire avec un impacte positif sur la conservation des ressources naturelles n utilisant des sources d’énergie propre.
A responsable onusienne a renouvelé l’engagement de son organisation (PNUD) à continuer d’accompagner les efforts du gouvernement mauritanien notamment en matière de d’expérimentation de modèles de développement communautaires innovants ayant un impacte positif sur les conditions de vie des populations.
Pour sa part Sid Ould Elmayouf directeur général de l’APAUS, a souligné que l’inauguration de ces plateformes "entre en ligne de compte dans l’application du programme du président Mohmed Ould Abdel Aziz". Il a ajouté qu’il s’agit d’infrastructures qui s’intègrent dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations, notamment celles des zones enclavées et pauvres.
Prenant la parole à cette occasion, Cheikh Ould Abdallahi wali du Hodh Charghi a souligné la nécessité de l’engagement des populations dans la gestion de ces plateformes multifonctionnelles et leur appropriation.
Il a également déploré le phénomène d’urbanisation spontanée, avant d’expliquer aux populations qu’il convient, aujourd’hui, à ce qu’elles se regroupent afin de faciliter à l’administration de mettre à leur disposition des infrastructures sanitaires, scolaires et économiques.
A cette même occasion les habitants de ces localités ont exprimé leur engagement à travers la signature d’une convention entre le comité de gestion communautaires des plateformes et le coordinateur du projet de la l'APAUS. Leur engagement a été également souligné par les élus locaux, lesquels ont dit toute leur satisfaction à travers la mise en place de ces infrastructures répondant aux besoins urgents des populations, notamment à travers leurs composantes :, Moulin, TV, Froid, charge de batteries. Ils ont également exprimé leur sincère engagement à accompagner la gestion et le suivi de ces infrastructures pour les mettre en permanence au service des populations.

ANI

Nouadhibou : La grogne des militants de l’UPR





Une mission de l’UPR conduite par Monsieur Mohd Yahya O/ Horma vient de séjourner dans la capitale économique. Cette mission comprend de hauts cadres du parti toutes ethnies confondues.

On raconte dans les milieux non autorisés que c’est à la suite du dernier meeting tenu à Nouadhibou, dont la réussite a été décriée par tous les observateurs, que ces hauts dignitaires du parti sont venus à la rescousse.

Au programme, il y avait des contacts avec tous les acteurs politiques de la région dont notamment les structures du parti, les notables, les tribus, la société civile, les Imam de mosquées et tous les autres groupuscules.

Il y avait aussi des réunions au siège de la fédération, au centre du « Savoir pour Tous » et enfin au restaurant de Halima où un débat houleux a eu lieu, ainsi qu’une conférence de presse avant de clôturer tous les débats. Tout ce monde a eu droit à une présentation du message politique et ce au début de chaque assemblée. Le contenu de ce message politique a porté sur :

• La gabegie
• L’occupation du domaine publique
• L’esclavage

• Le terrorisme
• Les rapports Wikealeaks et leurs retombées sur nos hommes politiques
• Le parti de ADIL qui a rejoint la majorité présidentielle

• Le désenclavement de certaines régions du pays
• La politique de développement du pays qui a vu les investissements s’accroître et les intérêts se multiplier.

• Les accords de Dakar
• Le dialogue avec l’opposition.

Tous ces thèmes repris par chacun des cadres à sa façon ou dans les langues nationales ont été retenus par le responsable de la délégation pour qu’ils constituent l’ordre du jour des débats. Sa déception ne s’est pas fait attendre quand la parole a été donnée aux militants qui ont chacun à sa manière profitaitpour poser les problèmes qui les préoccupent à savoir :

• La montée vertigineuse des prix des matières de première nécessité
• L’emploi pour les jeunes
• Les prix du gas-oil et de l’essence

• La confiscation arbitraire des lots de terrain
• Les démolitions d’El jedida

Et j’en passe……….

La conférence de presse des journalistes n’a pas porté de fruit car le premier responsable commençait à être fatigué et surtout déçu d’un auditoire qui pour la plupart n’ont point partagé les idées dont il était porteur. Cela s’est traduit par des échafaudés avec un journaliste sur un petit problème de langues.

A une question que j’ai moi-même posé, il a tout simplement répondu et jugez-en vous :

Question : L’UPR traverse en ce moment des crises avec ces militants qui décrient la politique du Président Mohd O/ Abdel Aziz relative à la confiscation de leurs terrains et le démolissage des Gazras. Cela ne vous inquiètent-ils pas surtout que des élections parlementaires et municipales pointent à l’horizon?

Réponse : Je ne pense pas et d’ailleurs des gens comme ça on n’a pas envie de les voir à nos côtés.

Mohd Lemine Zemragui

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Source :
mohdlemine

Urgent : Festival Mondial des Arts Nègres : Le Hassaniya sera codifié au Sénégal annonce Me Abdoulaye Wade.




Le président Sénégalais, Me Abdoulaye Wade a annoncé aujourd’hui, que le Hassaniya sera bientôt codifié par son pays. Me Wade a fait cette déclaration lors d’un Forum qu’il présidait ce Mardi, 22 décembre au Méridien Président, dans le cadre de la 3ème édition du Festival Mondial des Arts Nègres qui se déroule dans la capitale Sénégalaise du 10 au 31 de ce mois.

Le président du Sjavascript:void(0)énégal répondait à une interpellation de madame, Marième Wane Ly, présidente du parti de la Renaissance Africaine qui évoquait la place des langues nationales africaines dans la constitution des Etats Unis d’Afrique.

Répondant à la militante du panafricanisme, wade disait par rapport à cette question des langues nationales : « il faut éviter des proclamations politiques » et d’ajouter : « il ne faut pas prendre des langues construites par les occidentaux comme le Swahili pour communiquer avec les africains pour en faire une langue officielle africaine ».

Me Wade a fait un long exposé sur le combat qu’il a mené avec d’autres intellectuels de son pays pour promouvoir la langue Wolof, depuis le début des indépendances, en affirmant qu’il fait parti d’un groupe d’intellectuels qui ont porté sur les fonds baptismaux, le premier journal en langue Wolof et que l’ancien régime de Lépold Sédar Senghor a refusé d’éditer.

C’est juste après cette phrase qu’il a affirmé que le Sénégal compte six langues codifiées et le Hassaniya sera bientôt ajouté à cette liste pour en faire la 7ème langue du Sénégal.

En outre, le chef de l’Etat Sénégalais a affirmé que les intellectuels Peulhes produisent beaucoup plus de livres que les autres. Une information de taille et qui ne manquera pas de faire couler beaucoup de salives en Mauritanie où le débat sur l’identité nationale mine l’unité du pays depuis l’accession à l’indépendance. Sans parler des mouvements panarabistes qui éprouvent un grand complexe vis à vis de cette question et font tout pour occulter cette question.

Le Hassaniya est un dialecte parlé en Mauritanie par presque 80% de la population de ce pays. Le Sénégal compte lui une importante communauté de Maures (Hassanophones) qui y résident depuis des siècles et qui ont bénéficient temps d’antennes dans les chaines de télévision et de radios publiques et privées. C’est une communauté qu’on retrouve dans tout le Sénégal et surtout à Louga (où résidait pendant de longues années, le père de l’actuel président Mauritanien, M. Mohamed O Abdel Aziz).

Il faut rappeler que les Maures du Sénégal qui parlent Hassaniya malgré l’influence de la langue Wolof qu’ils subissent sont organisés dans une grande association qui s’est engagée à soutenir la candidature de Me Abdoulaye Wade aux élections présidentielles de 2012.

Feu Mamadou Samba Diop dit Mourtodo, célèbre intellectuel Mauritanien et ardent défenseur des langues nationales a toujours plaidé pour la transcription de cette langue ou dialecte pour reprendre l’expression de madame, Cissé Mint Cheîkh O Boîdé qui avait tenu des propos très controversés sur les langues nationales. Vive la renaissance africaine.

Thièrno Souleymane envoyé spécial à Dakar


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Source :
Jules Diop

Nouadhibou : l’Union Pour la République restitue les pratiques rétrogrades de l’ex parti PRDS



Une mission de l’Union Pour la République composée de : Mr Mohamed Yhaya O/ Horma : Vice président de l’UPR, Mohd Mahmoud O/ Jaafar : Secrétaire exécutif chargé des affaires politiques et l’orientation, Moctar O/ Dahi : Secrétaire exécutif chargé de l’organisation et des relations avec les partis politiques, Yarba O/ Sghair : Secrétaire exécutif chargé des droits de l’homme et des relations avec la société civile, Ba Adama Moussa : membre du comité de conciliation et d'arbitrage et Sidaty O/ Yenje : Directeur du protocole du parti,

vient de s’achever dans le cadre des rencontres avec les militants et sympathisants de ce parti de la majorité présidentielle. Des rencontres qui visent à redynamiser les structures du parti en vue des prochaines élections , de débattre de certains sujets liés, au rôle de la jeunesse de l’UPR dans le développement régional et local, le rôle de la femme au sein du parti, les résultats du dialogue national sur le terrorisme et l’extrémisme.

La rencontre de Nouadhibou n’a pas tenu ses promesses de remobilisation des militants , quand tout démontre qu’une approche révolue du régionalisme et du tribalisme a été restituée, entretenue tout au long des contacts de cette mission de la direction centrale du parti à la wilaya de Nouadhibou.

Cette situation était une opportunité qui arrangeait tous les nostalgiques de cette pratique odieuse perverse en actionnant les liens tribaux et régionaux pour se repositionner dont l’action est limitée à la recherche de l’occasion pour se remplir les poches.

Les tribus et les ensembles régionaux ont continué à déferler pendant trois jours durant à l’hôtel sahel résidence de la délégation pour prêter allégeance. Une pratique politique rétrograde qui vise malheureusement à relancer le régionalisme, les concurrences locales entre les tribus, Une entrée de plein pied dans les méthodes rétrogrades entretenues par l’ex parti PRDS pendant deux décennies de pouvoir totalitaire.

En effet la conférence débat à l’hôtel halima s’était transformée en cauchemar, les responsables du parti ont été pris à partie par l’assistance d’autant plus que le contexte était entièrement noyé dans la critique acerbe sur les méthodes de gestion des structures du parti à Nouadhibou.

‘’ Nous disons au président ould Abdelaziz que Nouadhibou n’a pas de wali ni de préfet ni de fédéral , on a détruit nos maisons sur nos têtes sans que personne ne bouge nous avons tout perdu, nous intercédons dieu que ces responsables disparaissent ‘’ , s’est-elle écriée mint Kleib .

Abondant dans le même sens, les militants ont fustigé les mirages et les effets d’annonce à travers les exposés des conférenciers pour les distraire lors de la conférence débat. Au final, l’union pour la république commence à perdre tout contrôle sur son électorat à Nouadhibou les conséquences dramatiques de la gestion de sa fédération, ne disposant plus d’assez d’envergure politique pour contenir ces militants qui commencent à bouder le parti.

L’union pour la république connaît des difficultés énormes, et vit des moments difficiles à Nouadhibou.

OUMTOUNSY



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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Le chalutier chinois Xin YU N°1 dérouté par les services de la DSPCM.




Un chalutier chinois dénommé Xin YU N°1 actuellement en activité en Mauritanie a été arraisonné et dérouté par les services de Délégation de la surveillance des pêches et du contrôle en mer (DSPCM) vers la rade du Port Autonome de Nouadhibou le dimanche dernier.

Le chalutier, pêchait sans journaux de pêches "logbook" depuis deux mois. Le logbook ou journal de pêche doit comporter l’estimation des quantités pêchées et le poids réel des quantités débarquées (déclaration de débarquement).

Ce document est utilisé pour suivre la consommation des quotas et en cas de contrôle en mer. Il apporte également la preuve des antériorités de pêche d’un navire.

Tout navire détenteur d'une licence en zone de pêche de Mauritanie doit, pour pouvoir pêcher, conserver à bord ces journaux de pêches.



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Source :
MAURINFO(FRANCE)

Mauritanie: Arrestation d'un groupe de trafiquants sahraouis par l'armée mauritanienne




La vérité vient d'être dévoilée sur l'opération mauritanienne du 8 décembre dernier suite aux affrontements survenus dans la région dite « Mrig Aya » ( Nord -Ouest de la Mauritanie), entre des unités de l'armée mauritanienne et des trafiquants en tous genres.

Une source proche du dossier nous a confirmé le bilan de cette action militaire qui a débouché sur l'arrestation de huit individus (trois maliens et cinq sahraouis du polisario), connus pour leur évolution au sein des réseaux de la criminalité transfrontalière au Sahel.

Il s'agit des trafiquants ci-dessous.

Soultani Ould Ahmadou Ould Baddi alias Sléitine, originaire de la tribu R'guibat, fraction Foqra. Evoluant entre Ami Lahecen et le Mali, il est établi à M'hiriz. L'intéressé, qui serait le chef de ce groupe de trafiquants, a été atteint d'une balle à l'abdomen lors de son interpellation ;

Farha Ould Hmoud Ould Maâtallah, né en 1980 à Douira, originaire de la tribu R'guibat, fraction Souaâd, établi à la Wilaya de «Smara» dans les camps de Tindouf. Ancien militaire, il est connu pour ses relations avec des trafiquants notoires dans la région dont un certain Rubio et Cherif Ould Taher, ainsi qu'avec Mohamed Ould Laâkik, chef de la sécurité militaire du polisario ; Breika Ould Cheikh, élement du polisario, originaire de la tribu Izerguiénne. Cet individu, qui a rallié le Front polisario en 1996, est établi à la Wilaya d'Aousserd ;

Lahcen Ali Ould Cheikh, connu sous le sobriquet de « Grandayzar » (littéralement « Goldorak »), est né en 1970 à Tiaret en Algérie,originaire de la tribu R'guibat, fraction Oulad Sellam. Ex-élément de la Gendarmerie du polisario, il évoluait généralement entre les camps de Tindouf, Zouerate et Nouadhibou dans le trafic de cigarettes et de drogue

Addi Ould Ali, élément du polisario, originaire de la tribu Lebouihate, établi dans la Wilaya de Smara. Il est également un ex-élément de l'armée du polisario qui avait servi dans la deuxième région militaire ;

Al Ati Ag Boukhedda, né en 1982 à Kidal, touareg d'El Aâjam ;

Sid Amer Ag Khaballa, né 1970 à Tissalit, touareg d'El Aâjam ;

Au cours de cette opération, deux éléments sahraouis ont trouvé la mort, à savoir Sidi Ould Mohamed Salem Ould Al Arbi et Moussa Ould Ali Ould M'hamed, alors que quatre autres ont réussi à prendre la fuite.

Frederic Mulumba

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Source :
All Africa