lundi 31 mai 2010

Communiqué : Collectif des Habitants de Satara-Rosso…

Le Collectif des habitants de Satara (quartier inondable en saison hivernale) après avoir constaté et noté avec satisfaction l’avancement rapide de l’assainissement du nouveau site du Pk 7 au Pk 9;

tout en profitant de l’occasion pour remercier le président de la république, Mohamed O. Abdel Aziz, ainsi que son premier ministre, et le ministre l’habitat, des efforts, qu’ils ont consacrés sans relâche, dans des circonstances difficiles, et un temps relativement court; d’assainissement et de préparation du site allant du Pk 7 au Pk 9, devant être la nouvelle ville de Rosso.

Cette nouvelle manière de joindre l’acte à la parole, allant du début effectif de la préparation du site prévu pour accueillir, ceux des habitants de Satara, qui se trouvent dans des zones inondables. Ainsi que les visites répétées du premier ministre et celle récente du ministre de l’habitat, prouve le sérieux des autorités concernant les sinistrés de Satara.

A cet effet et au vue de l’étape actuelle pour une transparente totale et une bonne gestion et un suivi continuel des dossiers épineux d’identification, de recensement des habitants, en vue de l’installation de ceux qui se trouvaient dans des zones à risque, communique :

1- La mise sur pieds d’une commission composée et représentée uniquement par des habitants de Satara inondable.

2- Le lancement de l’initiative «Satara, nouvelle ville pour tous ».

3- La collaboration et la facilitation du travail des autorités en charge du dossier de Satara (centraux et locaux).

4- Aucune autorité civile, militaire ou politique n’est assermentée à parler au nom de ces populations, à plus forte raison, prendre des initiatives ou décisions à leur place.

5- Toute décision devant être prise, doit être consensuelle et concertée entre les autorités et la commission chargée du suivi des travaux et autres activités liées à l’installation.

6- La disponibilité de cette commission à aider et assister toutes les autorités dans toute action entreprise en vue de trouver une solution rapide et définitive de Satara.

Le Président de la Commission du Collectif Sid’ahmed O. Ahmed Meiloud.

Le Bureau Provisoire du Collectif :

Président : Sid’ahmed O. Ahmed Meiloud

V. Président : Elymbitaleb O. Elbar

V. Président : Dah O. Thiki

Secrétaire Général : Sidi Yaraf O. Sidi

Membres :

Chiekh O. Hamden
Habiboullah O. Kharachi
Youmane m/ Yalli

Ibrahima Sy Houriye
M’Bareck O. Dembe
Aichetou m/ N’dangue

Yacoub O. Outhmane
Mohamed Abdallahi O. Bah


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Info source :
dahamok

Le ministère de l'hydraulique confirme la potabilité des eaux de puits de Letfetar




Le ministère de l'hydraulique a rendu public un communiqué, dont copie nous est parvenue dans lequel il a confirmé la potabilité des eaux de puits de Letfetar. Une information relayée par certains médias avait, auparavant, fait état de la pollution de ces peaux eu égard à la proximité d’un dépôt d’insecticides dans cette localité depuis plus 30 ans.



Voici le texte de ce communiqué :

"Suite aux informations relayées ces dernières semaines dans la presse nationale et dans le Net au sujet d'une pollution des eaux de la localité de Letfetar au Tagant, le Ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement a dépêché des missions pour s'enquérir de la situation sur le terrain.
Il s'agit en réalité de l'effet d'un dépôt de pesticides qui remonte aux années 70 effectué par une organisation sous régionale en l'occurrence OCLALAV pour la lutte contre le criquet pèlerin et la lutte anti-aviaire.
Nos équipes ont procédé à l'échantillonnage des eaux des deux puits et du forage existants et ce dans le respect des normes requises.
Les analyses physico-chimiques usuelles ont été faites aux laboratoires de l'INRSP et de la SNDE tandis que les analyses des pesticides ont été faites au Maroc, précisément au laboratoire LOBOMAG.
Les résultats des éléments chimiques majeurs sont satisfaisants à part une présence de nitrites dans le puits le plus proche du dépôt des pesticides.
Concernant la contamination par les pesticides, les résultats communiqués par le laboratoire marocain ne montrent pas de présence de substances nocives dans le forage ni dans le puits environnant.
L'eau du puits, le plus proche du dépôt, contient des substances résiduelles : chloropyriphos éthyle et la Malathion, dont les concentrations restent inférieures au seuil limite, ce qui permet de confirmer, dans tous les cas, la potabilité de ces eaux. Nous signalons par ailleurs que des analyses ont été effectuées en 2007 par un laboratoire belge appelé Walloon Agricultural Research et ont donné des résultats similaires, ce qui prouve que la situation est stable.
Le Département continuera d'assurer un suivi régulier de la qualité de ces eaux."

Festival Walo Musik : 1ere Edition




Du 03 au 06 Juin 2010 les habitants de la Willaya du Trarza seront à l’honneur avec le démarrage du Festival Walo musik. Initié par Biri Elimane Diallo, le festival vise à valoriser les richesses artistiques et culturelles de la ville frontalière de Rosso, à travers la mise en œuvre de manifestations culturelles.

En sus des prestations des artistes locaux : Ewlad Leblad, La Voix du Peuple, Waraba Tahara, NAS, Jobal Art, Walfadjri, Sbéigniyatt et internationaux comme Fedde Yela (Senegal), Natty (Sénégal), Babacar Seck et ses Danseuses (Sénégal), il y aura au programme : des projections de films, des ateliers, des conférences, des expositions…

Rendez-vous est donné au public à partir du 03 juin 2010 à Rosso, date de l’ouverture du festival.

Dialtabé, Chargé de Communication festival Walo Musik


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Info source :
Khalilou Diagana pour Cridem

Lettre des réfugiés rapatriés de PK3 Rosso



A Son Excellence Monsieur Mohamed O/ Abdoul Aziz Président de la République

Objet : lettre de réclamation de notre terrain (jardin maraîcher)

Revenus dans notre pays dans le cadre du rapatriement organisé sous l´égide du HCR (haut commissariat pour les réfugies) dans le 2ème convoi du 13 Mars 2008 nous avons été réinstallés dans notre village d’origine ou seuls les murs de certaines maisons et la mosquée détruite à moitié restaient comme traces ainsi que des bouses des animaux qui matérialisaient les parcs d’élevage .

Le jardin maraîcher dont nous nous réclamons qui fait une superficie de 02ha (deux) où deux puits ciments forés depuis 1973 par nous même. Ces puits permettaient aux femmes du village d’arroser les plantes de légumes.

Ce jardin nous avait été attribué par :

- Monsieur Gaye Gandéga : Wali du Trarza du temps

- Monsieur Abdoul Haye O/ Mohamed Saloum : Hakem de Rosso

Les 20 ans passés au Sénégal en déportation , ont fait que ce terrain est devenu une forêt.
Compte tenu que ce patrimoine et le bétail dont on disposait étaient nos moyens de subsistance , la population de PK3 a engagé une personne qu’elle a payé à 100.000UM (cent mille ouguiya) pour le déboussaillage et le déssouchage de ce terrain pour reprendre les activités agricoles notamment la culture maraîchère.

A peine les travaux d’entretien fini, un groupe de personne est venu réclamer le droit de propriété de ce terrain. Nous avons tout de suite informé le Hakem de Rosso Monsieur Zidbi , qui a demandé aux deux parties de sursoir à toute activité en attendant la résolution du problème.

Le lendemain , la femme de Abdellahi O/ Cheick Sidiya, ancien Ministre, est venu déposer des briques en Ciment et a commencé à faire des creusées pour le fondement d’une construction.

Il faut noter aussi la présence de quatre poteaux en ciment mis en place par Monsieur Sow Mohamed Deina ex Maire de Rosso qui délimitent une partie du terrain en question pour en faire sa propriété ; ce qui n’avait jamais existait au paravent.

Le mercredi 12 Mai 2010, deux policiers sont venus vers 14 heures nous dire que le Hakem de Rosso Monsieur Izidbi leur a demandé de nous dire de laisser ces personnes continuer leur travaux.

Le Hakem de Rosso a demandé ces propos en disant que l’ordre vient du Wali Monsieur Yahya O/ Mohamed Vall qui a lui-même envoyé les policiers .

A ce jour, ces personnes continuent de travailler sur le terrain et ces fait ont poussé les jeunes du village à se révolter et ont voulu déguerpir de force les occupants de leurs moyens de subsistance .

Il a fallu l’intervention des personnes âgées du village (chef de site, imam et notables) pour les dissuader et de suivre la voie de l´administration.

Le Lundi 24 Mai 2010 , moi Monsieur Amadou Diallo chef de site du rapatriés de PK3 (il faut préciser que le village n’est composé que de rapatriés revenus dans le cadre du programme de retour organisé en 2008 ) j’ai rencontre le Wali du Trarza qui ne m’a même pas laissé le temps de m’exprimer .
Juste après m’être présenté, il m’a tenu les propos suivants :
« j’ai vu votre lettre, si c’est pour me parler de terres, c’est inutile, tu peux partir parce qu’il n’est pas question pour moi de parler avec toi de terres si tu n’a pas de propositions » j’ai voulu lui faire comprendre que le terrain avait été toujours cultivé par cette communauté et que les deux puits dataient de 1973 et leur forage était autorisé par le service de l’hydraulique et que lors de notre déportation tout a été laissé sur place ; bien matériel, argent, bétail et même pagnes) .

Le Wali a tout de suite répliqué sans aucune considération à ma personne ni à mon âge en me disant ce – ci « tais toi et sors de mon bureau, tu n’a droit à rien ici ( Maw Andak Vial Akhe , Maw Andak Hakh a la chi).

Monsieur le Président de la République ! ces comportements et propos des autorité administratives n’aident pas à la prévention et à la résolution des conflits qui sont d’actualité à nos jours dans notre pays.

Son Excellence Monsieur le Président de la République, nous population du village de PK 3 de Rosso, nous nous adressons à vous par cette présente pour vous soumettre ce problème qui nous tient à coeur et réclamons auprès de vous et auprès de vos institutions compétentes la restitution de ce terrain que nous avons toujours mis en valeur par le biais de notre jeunesse, femmes et hommes.

La communauté du village de PK3 a accepté de revenir au pays après 20 ans passés en déportation au Sénégal pour participer au développement socio- économique du pays et à la cohésion du tissu social.

Espérant qu’une suite favorable sera donnée à notre requête, nous vous prions son Excellence de croire à nos sentiments dévoués pour une Mauritanie éprise de Justice et de Paix.

Rosso, le 26 Mai 2010

Pour la Communauté Le Chef du Site Amadou Diallo

Ampliation :

- Ministère de l’Intérieur

- Commissariat aux droits de l’Hommes en relation avec le Société Civile.

- HCR/ Nouakchott
- Commission National des droits de l’Homme .

Route Akjoujt - Nouakchott : MCM interprète à sa manière la convention.




Le 15 Mai dernier, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l'industrie et des mines en compagnie de son collègue ministre de l'équipement et des transports a supervisé le démarrage des travaux de réfection de 60 kilomètres de la route reliant Akjoujt à Nouakchott.

Lors de la cérémonie organisée au PK 150, lieu d’où doivent commencer les travaux, le directeur des infrastructures de transport a fait un exposé surréaliste pour expliquer les différents volets du projet, son exécution et les procédures suivies pour achever les travaux dans les meilleures conditions.

Se drapant comme à son habitude dans les habits d’avocat infatigable des sociétés minières, le ministre de l'industrie et des mines a précisé dans le mot qu’il a prononcé pour la circonstance, que la réalisation de cette route par la société "Mines de Cuivre de Mauritanie" (MCM), va créer 140 emplois.

Il faut souligner que la réhabilitation de la route Nouakchott - Akjoujt est une disposition de la convention d'établissement signée le 22 février 2009 entre la Mauritanie et MCM. Alors que dans la première convention il y avait une contrepartie financière qui était versée à l’ATTM. Seulement lors de sa visite à Akjoujt Mohamed ould Abdel Aziz s’était montré particulièrement scandalisé par les réfections faites par ATTM.

Il avait donc demandé au Ministre des Mines de remplacer la contrepartie financière par une réhabilitation au fur et à mesure. Ainsi donc la MCM s’était engagé à réhabiliter 30 kilomètres par an. Mais dans le jargon des BTP, les termes, réhabilitation et réfection ne veulent pas dire la même chose.

Et lorsque la MCM avait proposé sa solution technique l’année dernière, le Ministère de l’Equipement avait refusé en disant qu’il fallait complètement réhabiliter la route. Or aujourd’hui ce même ministère semble être revenu à de meilleurs sentiments à l’égard de MCM en acceptant ce qu’il avait refusé à savoir : Boucher les nids de poule et les fissures et ajouter un revêtement.

Ni la couche de fonds et encore moins la couche de base ne seront touchés. Or ce sont ces dernières qui sont l’ossature d’une route, ce sont ces couches qui supportent le poids et on ne peut parler de réhabilitation d’une route si on ne les touche pas. Et ce n’est certainement pas les 50 Cm ajoutés des deux cotés qui vont y changer quoi que ça soit.

Donc la MCM avec la complicité des départements concernés est entrain d’adopter la solution même qui avait provoqué l’ire de Ould Abdel Aziz. Par ailleurs ce programme étalé sur sept mois comprend la réfection de 60 kilomètres de route, contrepartie de 2009 et 2010 et au rythme actuel il faudrait 9 ans pour réfectionner toute la route. C'est-à-dire qu’en 2020 la portion allant du PK 150 au PK 210 aura un age de Dix ans.

Sera-t-elle encore là ? Si on ajoute à cela que l’actuelle convention arrive à expiration en 2015, n’est ce pas là encore, un marché de dupe ? Le ministre Ould Oudaa a conclue son discours en disant que la convention d'établissement de la société a permis à l'Etat de disposer de plus de 36 millions de dollars américains pour les années 2010 et 2011 mais peut –ils nous dire combien a gagné la société rien que pour ces deux années pour pouvoir faire une comparaison.

Enfin, M. Merlin Thomas, directeur général de MCM a relevé que la société rend également de nombreux services essentiels aux populations d'Akjoujt dont des opportunités d'emplois et diverses prestations sociales. Il faut souligner que les grands bénéficiaires de l’emploi surtout en ce quoi concerne la route ce sont les tacherons qui’ en connivence avec la société pratiquent une sorte d’esclavage moderne.

BC

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Dakhlet Nouadhibou : Boulenwar fait de l’agriculture à la place des mines




Dans la zone, considérée jusqu’à une date récente, l’une des zones les plus dangereuses pour les habitants de Boulenwar du fait des champs de mines résultant de la guerre entre l’armée mauritanienne et les combattants du front polisario durant les années soixante dix, les populations de Boulenwar vont pouvoir cultiver des légumes et arbres fruitiers là même ou les mines leur ravissaient les vies assez souvent.

En fait l’organisation de la paix, du désarmement et de la liberté des iles Canaries a financé et supervisé la viabilisation de deux hectares de terre qui constituaient un champ de mines particulièrement dangereux grâce à des efforts internationaux et avec le concours de l’armée nationale.

L’organisation a pu, avec la collaboration des autorités municipales de Boulenwar, poser la première pierre d’un projet agricole sous des hangars couverts de plastique et équipé de moyens d’irrigation modernes


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Info source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Guidimagha : Isselmou ould Abderahmane ould Meinouh en visite de contact et de Sensibilisation dans la Moughataa de Ould Yengé.

Accompagné de quelques chefs services déconcentrés de l’Etat et du Hakem de la Moughataa, Isselmou ould Abdrahmane ould Meinouh,Wali du Guidimagha a effectué quatre jours durant, une visite de contact, d’information et sensibilisation dans les sept chefs lieux de communes de la Moughataa de ould Yengé.

La localité de Bouanze est le premier point d’accueil de la délégation : le 23 du mois courant, Isselmou ould Abderahmane ould Meinouh, ouvre la brèche par cette étape de Bouanze au cours de laquelle, le Wali a présidé une réunion dont les points saillants sont axés sur la nouvelle politique instaurée par le Gouvernement sur instruction du président de la république et qui vise à rapprocher l’administration des administrés.

Ould Meinouh a ensuite rappelé la croisade engagée par le Président de la République pour enrayer la gabegie et la dilapidation des deniers publics qui constituent l’un des facteurs des nombreux problèmes que vit le Guidimagha.

Le wali a sensibilisé les populations de Bouanze sur la protection de l’environnement, L’instauration de meilleures relations entre agriculteurs et éleveurs et un suivi de la scolarisation de leurs enfants.

En effet, dans les différentes rencontres avec les populations de toutes les communes de la Moughataa de Ould Yengé, le Wali a abordé plusieurs questions touchant la vie du citoyen : il s’est appesanti sur les méfaits de la sédentarisation anarchique, la destruction de l’environnement, les conflits entre agriculteurs et éleveurs entre autres.

Dans son analyse, Isselmou ould Abdrahmane ould Meinouh a souligné que ces comportements constituent un frein au développement, une cause de pauvreté et une source de dispersion et de dévalorisation des énormes efforts de l’Etat.

En fait, c’est l’occasion pour le Wali de rappeler les grands efforts déployés par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des «Guidimankhankés ». Ould Meinouh a appelé les populations rencontrées à un véritable changement de mentalité afin d’appuyer et de soutenir la réalisation d’un développement harmonieux de cette wilaya qui regorge pourtant d’énormes potentialités.

Mbaye Demba Yero

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Info source :
Mbaye Demba Yero