lundi 30 mai 2011

Boghé : démarrage d’un atelier sur la carte scolaire.




C’est dans la matinée du dimanche, 29 Mai que s’est ouvert l’atelier sur la carte scolaire sous la présidence du Hakem de la Moughata’a de Boghé en présence du 1er adjoint au maire de la commune de Boghé, M. N’Diaye Djibril et du directeur régional de l’éducation national M. Sidi Mohamed O Hademine et des maires des communes suivantes :

Dar El Barka, Ouad Amour, Maghta Lahjar, Cheggar, Dieloir, Dionabé… de plusieurs conseillers municipaux et des présidents des bureaux des parents d’élèves de la région ainsi que des représentants d’Ong comme la World Vision représentée par M.Prosper, chef de base de Boghé et ESD par son président Haji Bâ. L’UNICEF était représenté par M. Sow Abdoul, responsable du département éducation au sein de cette institution.

A cette occasion le Hakem a insisté sur l’importance du regroupement des écoles pour économiser les moyens et résoudre les problèmes qui affectent aujourd’hui nos établissements scolaires. Le Dren du Brakna a lui aussi rappelé la nécessité pour les parents d’élèves et les principaux acteurs de la famille scolaire de s’orienter vers le regroupement.

Par la suite, l’Inspecteur Mohamed O Beyné, IDEN d’Aleg a présenté un exposé assez consistant sur la carte scolaire devant les participants. Il a dans son exposé évoqué le choix de trois régions par le département ministériel pour accueillir la phase d’expérimentation du regroupement des écoles. Il s’agit selon lui de la Wilaya du Brakna, du district de Nouakchott et du Trarza. Il a également évoqué des objectifs attendus dans le regroupement scolaire.

Il faut rappeler que le débat sur la carte scolaire en général et sur le regroupement en particulier, revêt de plus en plus d’importance pour les partenaires locaux de développement. La commune de Darel Barka avec l’appui de World Vision avait organisé un atelier en septembre 2011 autour de cette question.

A l’issue de cette réunion, les parents d’élèves avaient adopté le principe du regroupement des écoles et même accepté une ébauche de regroupement des écoles de cette commune. Elle est devenue une nécessité eue égard aux difficultés auxquels l’école Mauritanienne est aujourd’hui confrontée.

Jules Diop CP
Brakna de l’Eveil Hebdo



www.cridem.org


Source :
Jules Diop

Attribution de 40 mille hectares aux Saoudiens : Les populations de Boghé s’opposent au Projet.




C’est lors d’une assemblée générale des délégués de 60 localités qui s’est tenue le 27 Mai 2011 au siège de l’Association Mauritanienne pour l’Auto Développement (AMAD) à Boghé que les représentants des populations locales ont, dans leur écrasante majorité, exprimé leur désaccord vis-à-vis du projet d’attribution de 40.000 hectares de terres rendu public dans un avis préfectoral affiché dans les locaux de la Moughata’a.

Après avoir pris connaissance des enjeux de ce projet et de ses répercussions, jugées négatives par les participants, sur l’équilibre naturel de la région, les représentants des différentes communautés villageoises du département, toutes ethnies confondues (Pulaar, Beydanes et Haratines) sont tombées d’accord sur le principe de rejeter le projet du gouvernement mauritanien d’attribuer une superficie de 40.000 mille hectares à la société « Tabouk Eziraiya » du groupe saoudien « Al-Rajhi » et de s’y opposer par tous les moyens légaux.

Pour se faire, un comité permanent de suivi de cette affaire a été mis en place par les délégués présents. Il se compose d’une vingtaine de membres avec un bureau de 5 membres dont la présidence a été confiée à M. Djigo Moussa, un spécialiste des questions foncières actuellement responsable du département technique à la mairie de Boghé.

Dans l’immédiat, le comité de suivi se chargera de la conception d’un document argumenté par lequel, les populations feront valoir leurs droits sur ces terres ciblées par l’Etat Mauritanien pour être attribuées à la société Saoudienne. Un avant projet de plan d’action pour le mois de juin à venir a été discuté lors de cette assemblée générale.

Il comporte des actions de sensibilisation et de mobilisation dans les villages, mais surtout une grande marche contre le projet en question et qui est prévu le 29 juin à Boghé. Les personnes que nous avons rencontrées au siège de l’Ong AMAD sont très remontées contre le pouvoir de Mohamed o Abdel Aziz, accusé de vouloir vendre les terres de la vallée en générale et celle de la Wilaya du Brakna en particulier à des étrangers au détriment de son peuple.

La particularité de cette réunion, réside dans la diversité sociale des participants. Ce qui est une première ici, dans une contrée où l’Etat a toujours joué sur les divisions ethniques pour faire passer ses projets, fussent-ils macabres.

Jules Diop

CP de L’Eveil Hebdo au Brakna


Cridem


Source :
Jules Diop

Déclaration : Un événement à caractère discriminatoire à la station Radio Guidimakha.




Dans le cadre de sa politique de décentralisation de l’information d’une part et d’une meilleure représentativité des langues nationales dan les médias d’Etat d’autre part, il avait été créé dans toutes les capitales régionales de la Mauritanie des stations relais qui, après les principales éditions d’information de la radio nationale, jouissaient d’une certaine autonomie qui leur permettait de développer des programmes aussi divers que proches des aspirations des populations profondes.

Au Guidimakha, les locuteurs de la langue poular avaient eu le bonheur d’être entretenus par l’éloquent, l’agréable et très cultivé Guelongal. Seulement, le samedi, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son studio, un de ses collègues lui dit que son émission était suspendue !

Guelongal qui lui répondit n’avoir pas reçu de « note de service » dans ce sens, entra quand même en studio et commença son émission en poular, mais la ligne téléphonique, qui devait permettre aux auditeurs de donner leurs avis en direct, fut interrompue…

Au sortir de son émission le concerné appela son directeur de station pour demander des explications sur sa « prétendue » suspension, celui-ci lui répondit qu’il avait juste reçu des instructions de ses supérieurs de Nouakchott. Le lendemain (29/05/12), Guelongal fut interdit d’entrer dans les locaux de la dite station, on lui signifia verbalement qu’il devrait rallier Nouakchott.

Saisie par ses militants au Guidimakha, l’IMEJ a cherché à en savoir plus sur les raisons de la suspension des émissions en poulaar à la station radio du Guidimakha où elles représentaient 30% aux côtés du Hassania 30% et du Soninké 40%.

Est-ce une tentative de sabotage du directeur de la station sous couvert d’une instruction supérieure ? Où est ce un revirement du régime de Ould Abdel Aziz qui tout en faisant croire qu’il œuvre pour la libéralisation progressive des ondes, continue à surveiller et museler l’information ? Une chose est en tout cas certaine, les population peules du Guidimakha sont particulièrement remontées contre ce qu’elles considèrent comme une nouvelle gifle à leur langue et à leur identité et entendent exprimer leur mécontentement par une marche de protestation cet après midi du lundi 30/05/12.

Pour sa part, l’IMEJ

- condamne cette suspension impromptue et injustifiée des émissions en poulaar et demande sa levée immédiate ;

- apporte son soutien à Guelongal qui a su, en si peu de temps, commuer avec les populations du Guidimakha

- demande le respect de la liberté d’expression comme stipulée clairement dans notre constitution ;

- exhorte les autorités à accepter, en dehors de toute discrimination, l’expression et l’épanouissement des langues et cultures nationales comme gage de la diversité mauritanienne.

Pour le Bureau exécutif
son Président BA Mamadou Kalidou

Le 30/05/2012


Source :
Ba Bathiss

Déclaration de la fédération du RFD Nouadhibou




Depuis quelques mois, un bateau usine géant chinois est dans les eaux territoriales mauritaniennes. Ce navire de pêche, dénommé le Lafayette, est un mastodonte qui n’a pas d’équivalent dans sa catégorie au monde. Il a une capacité de stockage de 300 000 tonnes et peut congeler jusqu’à 1 500 tonnes de poisson par jour.

Depuis sa mise à flot, il n’a passé que quelques mois au Chili où il a été très rapidement chassé par les soins de l’Association des Industries de Pêches qui avait intenté, par l’entremise de ses dirigeants, une action en justice contre leur gouvernement. Ce monstre flottant, qui procède par chalutage en bœuf, technique longtemps interdite en Mauritanie et ailleurs, est appuyé par plusieurs navires capteurs qui l’approvisionnent, mettant ainsi en péril l’ensemble de l’écosystème.

Mais une législation sur mesure est venue légaliser l’usage de ce genre de chalut par le décret n°153/2010 du 08/07/2010 en son nouvel article 25, permettant ainsi l’entrée en jeu du Lafayette, un complexe industriel flottant, et piller en toute légalité nos ressources maritimes.

Ce chalut, dit de bœuf, est réellement un engin destructeur pour les pélagiques mais aussi et surtout pour le calmar qui évolue dans la même zone. Il peut également être utilisé pour le fond. En effet, il suffit d’une toute petite modification des câbles et du treuil pour en faire une extraordinaire machine de raclage du fond marin, surtout que la Mauritanie est le seul pays au monde à prendre en compte le TJB (Tonne Jauge Brut) au lieu d’appliquer la politique des quotas à l’instar de tous les autres pays, d’où l’énorme danger que peut causer ce genre de bateau sur nos ressources halieutiques.

Ce monstre est également le plus grand pollueur des mers. Boulimique en consommation d’huiles dans ses différents systèmes mécanique, hydraulique et frigorifique, il ne dispose d’aucune installation de recyclage de ces produits comme l’exige la réglementation en la matière, relative aux navires de cette catégorie. Procédant directement au dégazage en mer, ce navire peut causer d’incalculables dégâts à l’environnement marin, compte tenu de la quantité du produit qu’il emmagasine.

On se rappelle encore qu’en 2 006, sous la transition, les autorités de l’époque avaient renvoyé manu-militari le navire hollandais Atlantic Dawn - qui avait défrayé la chronique- des eaux mauritaniennes, invoquant sa capacité de destruction des fonds marins et leur souci de préserver la ressource. Il est à souligner que, de l’avis des experts, l’Atlantic Dawn est une pirogue à côté du monstre Lafayette, et que la capacité de ce dernier est l’équivalent des captures annuelles de tous les navires de l’Union Européenne dans le cadre de l’accord de pêche avec la Mauritanie.



Pourquoi le gouvernement mauritanien accepte-t-il que ce monstre flottant utilise notre pays comme laboratoire pour ses forfaits alors qu’il n’y a aucun intérêt pour la Mauritanie dans la mesure où la ressource sera dilapidée sans véritable retombée pour son économie? Peut-être que la proximité de l’homme d’affaires mauritanien, qui a introduit ce bateau dans notre pays, avec le cercle restreint de la haute sphère du pouvoir actuel, explique la compromission des autorités concernées et le silence coupable du gouvernement en place.

Et pourtant, certaines voix dont celle du député européen Alain Cadec, se sont élevées pour tirer sur la sonnette d’alarme et mettre en garde contre les conséquences néfastes de la présence d’un tel navire. Il est clair aujourd’hui que le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, contrairement à ce qu’il claironne à tout vent, a entrepris une politique de pillage systématique et accéléré de nos ressources nationales.

L’autorisation faite à ce navire par ce gouvernement est un acte de provocation au peuple mauritanien qui met en péril un bien commun et compromet gravement l’avenir des générations futures.

La fédération du RFD de Nouadhibou, face à ce danger qui couve au large de nos côtes,

- condamne la présence d’un tel navire dans nos eaux territoriales ;

- interpelle les pouvoirs publics afin de mettre immédiatement un terme à l’acte autorisant ce bateau à pêcher dans nos eaux ;

- exige la mise en application de la politique des quotas à la place de la prise en compte de la TJB (Tonne Jauge Brut) ;

- demande la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur cette ténébreuse affaire ;

- lance un appel pressant aux armateurs, aux marins, aux opérateurs du secteur de la pêche, aux partis politiques de l’opposition ainsi que ceux de la majorité, aux parlementaires, aux syndicats, à la société civile et à tout le peuple mauritanien, afin qu’ils se dressent tous comme un seul homme pour faire barrage à la dilapidation à grande échelle de nos ressources nationales au profit d’un clan d’affairistes créé et entretenu par le régime de Ould Abdel Aziz.

Nouadhibou, le 28 Mai 2011
La fédération

www.cridem.org


Source :
RFD Nouadhibou via balaba

La section UPR d’ Atar en action.




Depuis le début du moi le chef de la section d’Atar Mr Ahmed Ould Lela entreprend des contacts avec les responsables des unités de base du parti. Ses rencontres rentrent dans la stratégie mise en place par le chef de la section par un programme d’action pour le premier semestre de 2011 qui a pour but de:

• Créer un dialogue franc entre le sommet et la base
• Expliquer au adhérant la stratégie du partie

• Écouter les suggestions des adhérant et les prendre en considération pour l’amélioration de la stratégie général du parti

• Faire un bilan des réalisations du parti et du gouvernement
• Informer et expliquer aux adhérant les stratégies misent en place par le Président de la République et son gouvernement pour le développement du pays, l’éradication de la pauvreté, la lute contre le détournement des biens de l’état, et la lute contre le terrorisme et le trafique de la drogue.

• Organiser des manifestations culturel et sportive pour la sensibilisation des jeunes et les femmes.

• Encourager les femmes et les jeunes pour une participation massive à la vie politique Une grande soirée culturel a été organisé a Atar, cette soirée sera le début de grande activité programmé dans les prochaines semaines. Notons que Mr Ahmed lella a été entoure par les élus locaux et dignitaires de la wilaya notamment, le fédéral ould Sidina, le députe ould Mahame, le sénateur ould Zeghmane, le notable Sidi ould Lemghambodje .
Mohamed Wedou







www.cridem.org


Source :
mohamed w.l