samedi 3 décembre 2011

KAEDI: ECONOMIE LOCALE DE LA CUK: DIAGNOSTIC ET PERSPECTIVES


La commune urbaine de Kaédi regorge paradoxalement des potentialités énormes qui, exploitées et mises en valeur permettent de booster l’économie locale et charrier toute la wilaya qui caracole dans l’anti chambre des wilayas les plus pauvres du pays. Au regard de cette situation peu enviable, le GRDR et l’‘association des maires et parlementaires du Gorgol, à travers l’axe 3 « Développement Economique Local» du Programme d’Appui aux Initiatives locales et coopération territoriale (PAIDEL III-CT) a mené une étude approfondie sur le développement économique de la commune urbaine de Kaédi pour préparer la mise en place d’un dispositif régional d’appui technique et financier capable d’accompagner les porteurs de projet afin de développer l'entrepreneuriat Local. C’est au cours de l’atelier de restitution du diagnostic économique de la Commune Urbaine de Kaédi (CUK) à laquelle ont participé, en plus de l’AMPG, les services techniques déconcentrés, les opérateurs économiques, la société civile que l’équipe du GRDR a décliné les résultats au regard de l’offre et des services financiers entre autres indicateurs qui constituent des éléments d’appréciation et de promotion du développement économique local. Après les aspects protocolaires marqués par les discours du wali Adjoint et du Maire Adjoint de la commune Kaédi du ainsi que celui du représentant de l’AMPG, l’équipe a eu à présenter l’objectif et les résultats de l’étude, la démarche adoptée ainsi que l’état de lieux recueilli sur le diagnostic économique de la Commune de Kaédi ;ensuite les participants se sont scindés en trois groupes de travail sur des thématiques allant des écarts entre l’offre et la demande des services financiers; à l’analyse approfondie du diagnostic économique , en passant par les écarts entre l’offre et la demande des services non financiers assorties des recommandations générales pour élaborer un plan d’action et préparer la mise en place du dispositif d’appui technique et financier de nature à absorber les différents gaps. Se fixant comme objectif la mise en place d’un dispositif régional viable d’appui technique et financier aux porteurs des projets, l’étude s’est aussi intéressée, à la notion de « coaching entrepreneuriale » qui permet d’orienter, d’encadrer et de soutenir techniquement les potentiels entrepreneurs pour qu’ils puissent bénéficier de toutes les offres de leur environnement et en exploiter les opportunités . Pour consolider cette vision partagée, un comité de pilotage est mis sur pied pour veiller à l’application et à la mise en œuvre des actions retenues dans le document cadre de référence économique en cohérence avec le plan de développement local de la Commune. Nonobstant, la place de la commune dans l’émergence d’une économie locale viable, force est de constater qu’elle demeure tributaire à plus de 80% des fonds du Fond Régional de développement (FRD) .pour promouvoir l’autofinancement, toutes les sources de revenu capables d’augmenter qualitativement des activités ayant une base taxable et permettant « un retour sur investissement » sont répertoriés pour être exploitées. Au regard de la pertinence qui a prévalu dans la diligence de l’étude, et les recommandations fortes exprimées, il est clairement établi que des voies et des pistes sont possibles pour donner au développement économique local de la Commune de Kaédi de solides assurances d’un décollage par la mise en place d’un tissu entrepreneurial dans tous les secteurs.

B .Diagana
Le calame

AJD / MR Nouadhibou : Journée de Deuil.




En commémoration des martyrs du 28 Novembre 1990, le Conseil régional de l’AJD/MR de Nouadhibou a organisé, ce 28 Novembre 2011, une journée de deuil. Beaucoup de militants se sont donné rendez-vous ce matin, à partir de 9h, au Siège régional du parti, sis au quartier dit Bagdad du 2e Robinet de Nouadhibou.

Bande noire sur la plaque, prières, exposition de photos des martyrs , conférence, témoignage d’un rescapé d’Inal et débats, ont constitué le programme de la journée. Monsieur Thiam Ousmane Moussa, ancien Député et Fédéral du parti AJD/MR de Nouadhibou, a tenu une conférence dans laquelle il a retracé l’histoire de la Mauritanie d’avant indépendance à nos jours.

M. Thiam a rappelé les différentes crises qu’a connu la Mauritanie de 1958, avec le congrès d’Aleg, où on s’est entendu sur un compromis selon lequel les noirs et les arabes vivraient unis, dans une Mauritanie indivisible, respectant la personnalité et la spécificité de toutes les composantes nationales.

Il a rappelé la constitution du 20 mai 1961 où, même si la langue nationale est l’Arabe, les langues officielles sont l’Arabe et le Français en tant qu’héritage culturel commun. Dans cette constitution, dira-t-il, il y avait un oubli de taille : les langues nationales Peulh, Soninké et Wolof.

M. Thiam a insisté sur la première grande crise culturelle de notre histoire : le Manifeste et la grève de 1966, suite à la première arabisation marginalisant les autres aspects des cultures nationales. C’est le Manifeste dit des 19, qui constitue le premier vrai acte fondateur des revendications culturelles et politiques des négro-mauritaniens. Les secousses continueront par des crises scolaires jusqu’à la guerre du Sahara dans laquelle les forces vives noires se sont massivement engagées, constituant un « lot trop visible ».

Avec les régimes militaires, les courants nationalistes arabes qui étaient plus ou moins contenus, connurent une montée en puissance sous la houlette de Sadam Houssein et Gadhafi. Les contradictions devinrent plus marquées. Le compromis de 1958 qui avait conduit à l’indépendance fut piétiné. Devant le manque de courage politique, de clairvoyance, d’intelligence, de perspicacité et d’anticipation pour régler ces problèmes récurrents avec tact, ce qui devait arriver arriva.

La Mauritanie sortit des organisations significatives ouest africaines. Elle accentua son appartenance arabe au détriment de sa personnalité spécifique. Suivirent les revendications de 1986, la tentative de 1987, le complot baathiste de 1988, les infiltrations massives des nasséristes au sein du pouvoir, les évènements de 1989, avec ses déportations, ces viols, ces humiliations, ses exécutions sommaires, confiscations de biens et de pièces d’identité.

Le sommet de l’horreur, jusqu’alors inimaginable, fut atteint en 1990 et 1991. La célébration d’une fête nationale, symbole de notre engagement commun à bâtir une Mauritanie multiculturelle dans un environnement bi-facial, arabe et africain, notre défi lancé à la face du monde de réussir un métissage dynamique exemplaire, fut transformée en boucherie par la volonté d’hommes uniquement mus par leurs instincts grégaires et leurs intérêts personnels : 28 personnes sur 30, qui étaient retenues au départ, furent sommairement exécutées au nom de notre emblème.

Il situera les responsabilités du régime de Maouya, qui devra répondre des crimes contre l’humanité, du parjure et de la haute trahison au regard de toutes nos constitutions et de nos engagements internationaux ; la société civile, les partis politiques et les forces vives, qui doivent se mobiliser pour qu’enfin la vérité, la justice et le pardon soient établis et la réconciliation engagée.

Du Chef de l’Etat actuel, après avoir salué les quelques efforts engagés, il dira que, sans être Juridiquement comptable du passif des autres, il demeure celui qui, « en recevant le diadème de l’honneur et le sceptre de la puissance » pendant son serment devant Dieu et les hommes, s’est engagé à tout faire pour l’Unité nationale et à « respecter et faire respecter » la constitution, qui, elle, garantit la Justice pour tous.

Après quelques questions et interventions, la parole est donnée à M. Ismaïla, un des rescapés d’Inal, qui raconta le calvaire dans lequel vivaient des centaines d’hommes de tenues négros mauritaniens,de leur arrestation au transfèrement, à la mise en hangar, à la numérotation et à l’exécution, tout est expliqué en détail .

Selon Ismaila, la nuit du 27 au 28 Novembre 1990 , 28 personnes sur les 30 numérotées ( deux ont pu se dérober et un autre métis fut épargné) ont été tuées et le lendemain 12 sont exécutés . La journée a été clôturée par une formulation de prières pour le repos en paix des martyrs d’Inal.

Rappelons que cette journée de deuil est initiée par la direction nationale du parti de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie, Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) que dirige le Président Ibrahima Moctar Sarr.



Source :
Communication AJD / MR

S.O.S. á l'éducation des enfants des rapatriés de gourel fally




Gourel Fally est un village situé au sud de kankossa á 25 km, dans la region d'Assaba. Ce village est habité par des rapatriés presque dans sa totalité. Il compte 34 enfants de rapatriés et 23 enfants autochtones ayant entre 7et 9 ans, soit 57 enfants en áge d'aller à l'école.

Mais malheuresement le village n'a pas d'école et ils doivent parcourir quotidiennement 5 km pour se rendre a l'école d'un village voisin ne comptant que 21 élèves entre 7 et 9 ans.

Cet état de faits avait d'ailleurs provoqué l'année dernière un taux de déperdition de 63% dans ce village du fait de plusieurs difficultés, ce qui montre l'inquiétude des rapatriés de ce village, trouvant cette situation déplaisante. Ainsi allant jusqu'á nous confier que le rapatriment a sacrifié l'avenir de leurs enfants.
C'est dans ce cadre que je lance un appele a l'ensemble des hommes de bonne volonté, des organisations humanitaires comme l'UNICEF, le HCR, WORLDVISION, et autre á sauver l'education de nos fréres et soeurs

MERCI
www.cridem.org


Source :
mbewndi