mercredi 4 janvier 2012

Brakna : Formation de secrétaires généraux de communes sur le contrôle municipal.




Un atelier de formation sur le contrôle de la gestion municipale organisé par l’Ong Espoir au profit d’une vingtaine de secrétaires généraux de commues a débuté le 3 janvier à Aleg sous la supervision du wali du Brakna M Aboubecrine Ould Khourou.

Les secrétaires généraux des communes d’Aleg, Ouademour, Niabina, Aeré Mbar, Bagodine Sangrava, Magtalajhar, Debay El Hijjaj, Dar El Barka, Mbagne, Dar ElAvia, Bababe, Ould Birom, Bouhdida, Aghchorguit, Chegar et d’autres, vont suivre durant 4 jours des exposés sur la gestion municipale et les moyens de la contrôler.

«Je suis honoré de présider au nom du commissaire aux droits de l’homme à l’ouverture de cet atelier, qui va permettre aux collectivités locales de renforcer leurs capacités sur des thèmes importants en matière de gestion du personnel et des ressources financières allouées aux communes notamment dans le cadre du fonds régional du développement », a indiqué M. Abderrahmane Ould Khourou wali du Brakna dans son discours de lancement de la formation.

La présidente de l’Ong Espoir Mme Fatma mint Sidi Mohamed a souligné de son coté, l’intérêt de son organisation pour accompagner le processus démocratique national, dont la commune fut a-t-elle dit l’une des premières manifestations, concrétisant en cela, la démocratie au niveau local et la décentralisation.

L’atelier d’Aleg s’inscrit dans le cadre des activités du projet de renforcement des capacités de la société civile conçu pour l’horizon 2011-2013 par l’Ong Espoir avec l’appui de ses partenaires suédois: PMU et ASDI,.

Ce projet lancé officiellement en juin 2011, intervient dans 4 wilayas (Nouakchott-Nouadhibou-Brakna-Gorgol) et mène ses activités de formation et de sensibilisation sur des axes comme : la transparence et la bonne gouvernance, la démocratie et les droits de l’homme, la panification stratégique et la conception des projets ainsi que le plaidoyer et e réseautage.

Dans la cadre du même projet, deux autres formations avec pour thèmes : le droit de vote et le suivi évaluation des projets, débuteront respectivement le 4 janvier à Aleg, et le 8 janvier à Bababé.

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Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

um Lehyadh: Des conseillers en sit-in contre le maire



Neuf conseillers à la Commune de Oum Lehyadh (Hodh Gharbi) sont en sit-in, depuis ce matin, exigeant la suspension d’une réunion du conseil municipal et appelant le maire à rendre comptes sur des financements non justifiés

«La tenue du conseil est illégale ; le maire a juste convoqué six conseillers pour faire passer le budget sans l’aval du conseil municipal et en fuyant les questions des autres conseiller sur l’orientation budgétaire»

En outre, les protestataires appellent les autorités de tutelle à exiger au maire la reprise de la session de discussion du budget et d’enquêter sur la destination des financements exécutés par le Maire sans l’aval du conseil municipal»

la crise entre le Maire et certains conseillers remonte à l’année dernière quand ces derniers ont accusé le premier de dilapider les fonds de la mairie et procédé à d’énormes dépassement budgétaire contre un investissement très modeste»
De son côté, le Wali concerné a promis d’étudier la situation et de rappeler le maire à la raison afin d’éviter une escalade de la situation»
ALAKHBAR

La COD4 à Nouadhibou et à Rosso: Explications tous azimuts



Vendredi 30, à Nouadhibou, et samedi 31 décembre, à Rosso, les quatre partis ayant engagé, en septembre dernier, un dialogue politique avec le pouvoir ont achevé leur périple national d’explication et de vulgarisation des résultats de ces pourparlers. Il aura fallu un long mois, aux présidents Messaoud Ould Boulkheir, de l’APP, Boydiel Ould Houmeid, d’El Wiam, Mohamed Ould Lekhal, l’ancien colonel, de Hamam, et Abdesselam Ould Horma, le docteur, de Sawab – pour sillonner la Mauritanie et y vanter les mérites d’un dialogue qu’ils avaient décidé d’entreprendre, contre l’avis d’une dizaine de partis avec lesquels ils formaient une même coordination démocratique d’oppositions au pouvoir en place. Vendredi, sur l’estrade de la tribune officielle de Nouadhibou, les leaders ont, tour à tour, abordé différents sujets liés à la vie politique, sociale et économique du pays. Abdesselam Ould Horma a, tout d’abord, expliqué, en quelques minutes, les raisons principales qui les ont motivés à choisir la concertation plutôt que la contestation. Le président de Hamam est revenu, ensuite, dans un discours qualifié, par un de ses pairs, «d’ici et de là-bas», sur la situation du pays, en général, et, spécifiquement, sur celle des travailleurs journaliers de la ville de Nouadhibou, que des truands, «en complicité avec l’Etat», selon ses propos, exploitent sans aucun état d’âme. Il a promis que la COD 4, qui s’insurge, vivement, contre toutes les formes d’exploitation et d’esclavage, modernes ou non, y mettra fin, dès qu’elle parviendra au pouvoir. Mais ne dit-on pas qu’«attendre est long à l’assoiffé»? Pour Boydiel Ould Houmeid, l’option de la révolution reste, cependant, une aventure que ses amis et lui ont voulu éviter, en entreprenant le dialogue avec le pouvoir et l’échec, en Mauritanie, des soubresauts consécutifs au printemps arabe les réconforte dans leur attitude. Dans son intervention, Le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, a abondé dans le même sens que ses trois camarades, avec, en prime, quelques dérapages langagiers et autres provocations adressées à ceux qui ont choisi de ne pas aller au dialogue, sans garanties de son succès.
De sources sécuritaires, deux à trois mille personnes auraient pris part au meeting. Deux facteurs expliquent, selon les observateurs, cette passable affluence. D’abord, l’absence du très mobilisateur El Qassem Ould Bellali sur laquelle beaucoup de supputations circulent. Ensuite, la crise que traverse l’APP dont les éléments du groupe dissident – APP/Comité de crise – ont battu campagne pour le boycott de la manifestation. L’opposition participationniste aura, tout de même, mieux drainé la foule que l’UPR, en dépit des gesticulations des pieds, des mains et du portefeuille des fédéraux et des ministres qui n’avaient rassemblé, en définitive, qu’à peine deux mille personnes, principalement débarquées de Nouakchott. L’autre opposition, la boycottiste, prépare meeting pour le 14 janvier 2012. Réussira-t-elle à mobiliser encore plus de monde? Qui vivra verra.
A Rosso, bien que ses habitants, de l’avis d’un observateur bien avisé, ne soient plus enclins à se déplacer, en masse, aux rassemblements populaires, celui de la COD 4 du samedi 31 décembre dernier en a attiré quelques bons milliers. Mais, bref: la campagne d’explication est terminée, les quatre présidents de la COD4 peuvent se consacrer à autre chose, notamment convaincre le pouvoir à mettre en œuvre, rapidement, les conclusions de leur dialogue, pour sortir, d’une part, le pays de l’inconvenante crise institutionnelle où toutes les sphères de l’Etat fonctionnent, selon l’avis de grands constitutionnalistes, dans la plus totale illégalité, et ne pas donner raison, d’autre part, à ceux qui ont toujours soutenu qu’il ne fallait rien attendre de ce pouvoir, rompu aux manœuvres dilatoires et à la politique d’endormir amis et adversaires, après leur avoir fait miroiter le paradis.
Sneïba El Kory

Assaba: Des populations frustrées par leurs élus



Comme partout dans le pays, les populations de l’Assaba ont élu, entre 2006 et 2007, leurs représentants aux deux chambres du Parlement et vingt-six maires de commune. La campagne avait été rude et acharnée, tous – tribus et partis, militants et notables, hommes et femmes – s’étaient beaucoup investis pour gagner le pompon. Après le scrutin, on se disait: « Ah, cette fois, nos nouveaux élus vont s’occuper de nous, entendre nos appels et s’efforcer d’y apporter des réponses!». Las! Les mois et les années passèrent, les conditions de vie des populations n’ont cessé de se dégrader et les problèmes, de s’accumuler.
Constat imprévisible, amer et difficilement digérable, c’est dès le début de leur mandat, quelques heures, à peine, après leur élection, que les députés de la wilaya se sont éclipsés de la scène, profitant de leur étiquette pour entamer des actions personnelles, lucratives et partisanes, oubliant leurs rôles d’assistance aux populations et de construction d’un développement durable: répertorier les problèmes, les contraintes et les défis, organiser les priorités et l’édification des infrastructures communautaires, prospecter les aides, obtenir des financements et les gérer convenablement, en toute transparence...
Le désagrément et la frustration de ces populations envers leurs élus sont d’autant plus compréhensibles qu’après cinq années d’exercice, pas un forage, pas une école, pas un centre médical, pas un orphelinat, pas un je ne sais quoi d’autre n’ont été édifiés. Seules actions concrètes, sur le terrain, les collectes, massives, de taxes municipales, auprès des petits vendeurs, des transporteurs, des charretiers et, même, des veuves en charge d’orphelins… Nuançons, tout de même: beaucoup de maires vivent en leur commune, offrant, à leur population, des prestations minimales, notamment en matière d’état-civil.
Si, au niveau local, les députés ont préfère rompre avec leur base, au niveau national, leurs prestations sont aussi défaillantes: récurrent nomadisme politique, absentéisme ou assoupissement perpétuel, lors des séances parlementaires où tout député qui se respecte et respecte ses électeurs devrait se distinguer par son analyse des problèmes, nationaux ou régionaux, et son attachement aux problèmes de sa circonscription… Sur la base de quelles compétences, se demande le moindre observateur de notre microcosme politique, au vu de quel programme, au constat de quelles actions, ces arnaqueurs du peuple ont-ils été élus? Par quels sortilèges pourraient-ils se faire réélire? Le peuple mauritanien observe, compare et réfléchit à ce qui se passe chez lui et autour de lui. Qu’on se le dise, messieurs les élus et prétendants à le devenir: il est grand temps que l’avis et l’intérêt du citoyen soient respectés et privilégiés. Qui sème le vent récolte la tempête…

Cheikh Ould Ahmed
Cp Assaba
Le Calame

Meeting de ralliement à Rosso : Sidi Diara à El Wiam vise le fauteuil du maire Fassa




La ville de Rosso a abrité mercredi 28 décembre 2011 une cérémonie de ralliement de l’homme d’affaires du Trarza Sidi Diarra au Parti de l’entente Démocratique et Sociale (El Wiam) que dirige Boidiel Ould Houmeid. Jusque-là président de « l’Initiative Citoyenne Indépendante », Sidi Diarra n’as pas tardé à exprimer ses intentions : il vise le fauteuil du maire central de Rosso.

C’est au PK 7 de Rosso que l’homme d’affaires Sidi Diara a accueilli la délégation d’El Wiam dirigée par son président, M. Boidiel Oud Houmeid. Premier acte du programme du jour, l’inauguration du nouveau siège du parti. L’occasion pour l’hôte de prononcer un discours où il présentera les raisons de son ralliement au parti « qui répond le plus à ses aspirations » devait-il annoncer, ajoutant : « je suis entièrement convaincu du programme de politique de ce parti ; et je fais confiance aux hommes et aux femmes qui le composent pour changer ce pays ».

Prenant la parole, M. Boidiel Ould Houmeid exprimera toute sa satisfaction pour l’accueil qui lui a été réservé, notant : « la présence massive des citoyens à ce rendez-vous dénote du haut degré de leur éveil et bous réconforte dans nos appréciations. Vous avez raison : nous sommes effectivement capables de changer des choses dans ce pays ».


Survint ensuite la deuxième partie du programme qui devait mener les hommes politiques au PK 9 où devait se tenir une soirée culturelle. Des poèmes seront lus en l’honneur des hôtes qui profiteront de chants de troupes traditionnelles et d’un excellent méchoui. La fête se poursuivra jusqu’aux dernières heures de la soirée avant que les hôtes ne prennent congé pour le retour à Nouakchott.

Il faut dire que tout au long de ces deux événements, l’homme d’affaires Sidi Diara n’a pas caché ses ambitions. Fort de son influence sur les populations de Rosso qu’il ne cesse d’assister et d’accompagner dans leur vie de tous les jours, il a profité de la présence de ses invités pour leur demander d’accepter sa candidature pour la candidature aux suffrages municipaux prévus dans l’année en cours. En fait, M. Diara est persuadé qu’avec le soutien d’El Wiam, la Mairie de Rosso est déjà acquise.

Cheikh Oumar N’Diaye.


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Source :
L'Authentique (Mauritanie)

Le tribunal de Kaédi a été saisi du dossier lié au conflit de Sagné




D’instances tractations, ont été menées par les autorités administratives locales, à Maghama, suite au conflit qui a eu lieu à Sagné, dans l’espoir d’aboutir à un consensus, pour éviter le transfert des belligérants au prés du tribunal de Kaédi.

Jamais un conflit n’a eu à susciter autant d’intéressement de la part des autorités locales qui ont procédé sans cesse à des médiations,6 jours durant , oubliant même qu’un consensus est un acte volontaire et partagé qui ne doit en aucun cas faire l’objet d’ une imposition de quelque nature que ce soit.

Six (6) jours de médiation, cela parait trop pour un problème foncier, comme il en est apparu de tout temps et dans toutes les régions en Mauritanie. Malheureusement, tous ces efforts de médiations n’ont pas abouti, les belligérants qui sont au nombre de 31 personnes dont deux mineurs ont été embarqués de Maghama à destination de Kaédi, ce jour 3 janvier 2012 très tard dans la soirée.

Parmi les 31 personnes figure le maire adjoint de la commune, N’diaye Samba qui est le chef de fil de la tendance du président du Senat monsieur Ba M’barré, pour avoir participé activement aux bagarres qui ont opposé les belligérants, le jeudi 21 décembre dernier à 5km de la localité de Sagné.

Nous attirons l’attention des autorités administratives sur un tel événement, afin que seule la vérité puisse triompher et que ces populations puissent retrouver la paix ainsi que leur dignité, après avoir trop souffert de la velléité de certains de leurs hommes politiques qui n’ont de vision que d’asseoir leurs ambitions quelqu’un soit le prix.

Ba Mamadou Abdoul
Ancien maire de Sagné.
Tel : 22 41 84 30 — 46 50 07 77
Nouakchott


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Source :
Ba Mamadou Abdoul

Brèves : Report de remaniement ministériel en Mauritanie.




Des sources concordantes ont affirmé à Atar que le Président de la république attendra le mois de février pour effectuer un remaniement ministériel, car il souhaite donner un coup de pied dans la fourmilière.

Quelques légers changements pourraient être apportés à son cabinet dans les jours qui suivent la fin du périple de l’Emir du Qatar, mais rien d’important d’après nos radars que nous avons allongés tout au long du chemin qui mène de la ville d’Atar vers la commune de Terwen lehmar.

Décidément avec une opposition qui dialogue et une autre qui ne dialogue pas, le choix des ministres sera, selon un proche de la Première dame du pays, Madame Tekeyber mint Ahmed, un défi majeur pour Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ahmed Ould Bettar



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Source :
foex_good