mardi 20 juillet 2010

Rapatriés : l’ANAIR et l’IRD au PK 6:





IRD (International Relief and Development), ONG américaine qui se consacre à l’amélioration et au renforcement des conditions de vie des populations défavorisée vient de faire un important don humanitaire au site du PK6, sur l’axe Rosso-Nouakchott. C’était le jeudi 15 juillet.

Des kits pour nouveaux nés ont été offerts et devront bénéficier à plus de 7000 enfants de 0 à 2 ans et à des femmes enceintes. Un lot de 12 caisses a été présenté à titre indicatif.Notons que IRD est présente depuis plus d’une année en Mauritanie. Le directeur de l’ANAIR, Ba Madine, le chargé de mission Deuff Ould Bebana, le directeur de communication Mohamed Ould El Kowry et le directeur régional de l’ANAIR, Souleymane Ould Mohamed étaient tous présents de même que MM. Ndiaye Kane et Hussein Ould Daha du HCR.

Selon le représentant résidant de l’IRD, Hamane Moussa l’Ong a ciblé le secteur agricole dans son intervention en Mauritanie. Il s’agit pour elle de soutenir des populations vulnérables.

Ainsi l’Ong a introduit de nouvelles technologies comme l’irrigation goutte à goutte, de nouvelles variétés de riz, de maïs et de patate douce afin de permettre aux agriculteurs de gagner des revenus substantiels ; il s’agit de renforcer les capacités des populations. L’introduction de ces nouvelles technologies est accompagnée d’une formation pour permettre aux gens de se les approprier et de les diffuser. Le matériel nécessaire est également fourni.

Durant la première phase, ajoutera-t-il nous sommes intervenus sur 10 sites de rapatriés auxquels il faut ajouter 3 villages d’accueil situé aux alentours (Dieuk, Tounguel et Jadida) pour assurer une certaine cohésion. Six groupements féminins ont été érigés en coopératives pour recevoir des financements pour des activités génératrices de revenus. Une seconde phase commencera bientôt et couvrira le Brakna en plus du Trarza. M. Alioune Moussa Sow a parlé au nom des rapatriés pour remercier l’ANAIR pour son action constante et l’IRD pour ce don humanitaire. Ba Madine, ajoutera que l’agence qu’il dirige ne ménage aucun effort pour le bien être des rapatriés ; il a rappelé qu’ils sont désormais chez eux et qu’ils bénéficient des mêmes droits que tous les citoyens.

Djigo Aboubakry
www.cridem.org


Source :
La Tribune (Mauritanie)

Tidjikja /Lancement réussi de la première édition du festival des dattes



Les journées du 16 et 17 juillet 2010 ont été marquées à Tidjikja par les festivités de la première édition du Festival des dattes ; un rendez-vous annuel dédié au palmier dattier, à son fruit et au patrimoine oasien. Organisé par la commune de Tidjikja, ce festival a été rehaussé par la présence : des invités (officiels, représentants de chancellerie et représentants de la société civile), des cadres et des notables de la ville et une forte affluence des populations locales.
Dans son mot de bienvenu, le maire de Tidjikja a remercié les participants pour l’intérêt qu’ils accordent à l’événement avant de les inviter à réfléchir sur les meilleurs moyens de préserver le patrimoine oasien dont dépend la survie des populations locales. Le Wali du Tagant a, pour sa part, souligné l’importance qu’accordent les autorités publiques au développement local et à toute initiative allant dans ce sens.
Après l’ouverture officielle, les participants au Festival des dattes de Tidjikja ont visité les différents stands de l’exposition des produits oasiens. Au cours de cette visite riche en enseignements, ils se sont familiarisés avec les dizaines d’espèces de dattes qui leur ont été présentées par le maire de la commune de Tidjikja et son secrétaire général.
A 19 heures 30 un dîner a été offert par le maire de Tidjikja en l’honneur des délégations officielles et des invités suivi de la projection d’un film documentaire relatant les différents aspects de la vie oasienne et d’une soirée artistique animée, entre autres, par la grande diva Dimi Mint Abba et le Maestro Hamady Ould Nana.
Le lendemain, les choses sérieuses ont commencé avec le début des ateliers dont l’essentiel de la thématique est lié à l’oasis de Tidjikja et à sa préservation. Le premier atelier animé par Mohamed Ould Nemine ex Directeur de l’agriculture a permis de faire l’état des lieux de l’Oasis Tidjikja, de lister les défis auxquels elle fait face et de proposer quelques pistes de solution. Le deuxième atelier qui traite de la récurrente question de l’eau a été animé par Hamody Ould Taleb du ministère de l’Hydraulique. Cet exposé a permis de mettre l’accent sur la rareté de cette denrée et la nécessité de mener des prospections hors de l’oued Tidjikja pour faire face à ce déficit. Le communicateur a également fait allusion aux nouvelles techniques d’irrigation (goutte à goutte) et le puisage collectif (un puits par groupe d’exploitant), pour une bonne gestion de l’existant.
Animé par le maire de Tidjikja, le troisième atelier avait trait à la préservation des espèces de dattes de l’oasis Tidjikja. En fin connaisseur, le maire a jeté son dévolu sur la fameuse Mahboula, une datte qui, selon lui, peut soutenir la concurrence sur le marché national. Dans le même exposé, le maire est revenu largement sur certains aspects culturels liés à la Guetna d’antan, sur la place qu’elle occupait et sur le prestige qu’elle conférait aux habitants de Tidjikja.
Le Festival des dattes de Tidjikja a été, également, marqué par l’exposition des produits artistiques locaux et l’organisation des soirées artistiques et culturelles et des soirées d’animation marquées par l’organisation des jeux-concours avec attribution des prix par les sponsors du festival.
La première édition du Festival des dattes de Tidjikja qui a tenu toutes ses promesses, s’est achevée avec une note d’espoir. Plusieurs recommandations liées à la préservation et au développement des palmeraies de Tidjikja ont été mentionnées et un comité de suivi est mis sur place pour la prise en compte de ces recommandations. Aussi, les festivaliers se sont donnés rendez-vous les vacances estivales prochaines pour donner plus d’ampleur à l’événement.
Khalil sow cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr






Urgent : Mohamed O Abdel Aziz sur le point de brader 50. 000 Hectares de terres aux Saoudiens dans la Moughata'a de Boghé.





Ce n'est plus qu'une question de jours. Depuis le 07 de ce mois, un avis préfectoral collé sur les murs de la préfecture et destiné au public est venu apporter la confirmation de ce qui est sur le point de devenir le plus grand scandale foncier du siècle inauguré sous l'ère du général putschiste limogé.

Ces 50 Mille hectares sont repartis comme suit: 10. 500 Hectares das l'arrondissement de Dar El Barka qui regroupe trois communes (Dar El Avia, Ould Birome et Dar El Barka) et 40 Mille Hectares partant de la commune de Boghé jusqu'à Aleg. Ces terres seront bradées à la Société Tabouk-Eziraiya- Groupe Errajihi (Royaume d'Arabie Saoudite).

Plus grave, aucun élu n'a été mis au courant de cette affaire aux contours flou encore moins les populations autochtones qui commencent à sortir de leur réserve petit à petit.
Au mois de juin dernier, une mission dépêchée par l'état Major de l'armée nationale et composée de trois Colonels accompagnée d'officiers de l'armée Yéménite ont sillonné la vallée jusqu'à Boghé pour faire les déblais nécessaires avant l'arrivée des Topographes.

A ce jour, tout le travail de Topo est achevé. Si le président de la république venait à signer le décret accordant ces terres à l'homme d'affaires, les populations autochtones et nomades vivants dans cette zone vont tout simplement déménager pour aller vivre ailleurs. C'est tous les espaces agropastoraux du Brakna qui seront bradées à des étrangers au détriment des nationaux. Une situation qui mettrait en péril la vie des populations du Brakna. (affaire à suivre)

Thièrno Souleymane du Quotidien de Nouakchott


www.cridem.org


Source :
Quotidien de Nouakchott