jeudi 3 mai 2012

Un jeune Sénégalais meurtrier d’une élève de terminale C au Lycée de N’Dioum arrêté par la gendarmerie de Darel Barka.




Les éléments de la Brigade de gendarmerie de Darel Barka (localité située à 65 kilomètres environ de Boghé) informés par les policiers du commissariat de police de la dite localité ont réussi dans la nuit du jeudi vers 3 heures du matin à mettre la main sur un nommé Amadou Diouf, âgé de 21 ans et qui serait le meurtrier de Aîssata Dem, jeune fille qui était élève en terminale C au lycée de N’Dioum (Sénégal).

Selon les sources sécuritaires qui nous ont rapporté cette information, le meurtrier a d’abord suivi sa victime le mercredi après-midi vers 17 heures après la traversée du fleuve non loin du village de Haloir qu’il a violé et étranglé.

Après avoir tué la jeune fille, il a encore défoncé les yeux de sa victime avec une lame que les policiers ont retrouvé dans ses poches selon les sources sécuritaires qui nous ont rapporté l’information. L’assassin de Aîssata selon ces mêmes sources voulait éviter d’être identifié par la police scientifique de son pays.

Le criminel s’est enfuit en Mauritanie pensant échapper à la justice. Mais c’était sans compter avec la détermination de ses poursuivants et la vigilance des forces de sécurité Mauritaniennes qui surveillent la frontière. La victime, Aîssata Dem fauché à la fleur de l’âge à l’affection de ses parents par un ce criminel dangereux, pleurait encore la mort du père rappelé à Dieu, il y’a seulement deux semaines selon nos sources. Il faut rappeler que la localité de N’Dioum se trouve dans le département de Podor, localité frontalière à celle Boghé.

Jules Diop
Cp de L’Eveil Hebdo au Brakna


www.cridem.org


Source :
Jules Diop

Boghé : La jema’a UPR de Nioly remobilise ses troupes





Les responsables des 24 comités de base de l’UPR pour la jema’a de Nioly constitués à l’issue de la campagne d’implantation des structures du parti (avril 2010) se sont réunis mardi en début de soirée sur l’initiative de M. Mohamed Mahfoudh O. Boubacar, vice-président de la sous-section communale. La Jema’a est une coordination qui regroupe les cadres et militants de base du parti au pouvoir appartenant à la communauté maure.

Après les échanges d’amabilités, les participants ont unanimement condamné « l’acte ignoble commis par Biram et ses proches à savoir l’autodafé d’ouvrages de base du rite malékite portant atteinte aux valeurs qui fondent notre sainte religion ».

La jema’a a fait un bilan de la visite effectuée par le Président de la République le lundi 16 mars 2012 et de la mobilisation des cadres et militants de base qui ont réservé un accueil chaleureux à cet illustre hôte.

Ensuite, M. Mahfoudh O. Boubacar (Notre photo) a invité les cadres et militants de base de préparer l’accueil de la mission de l’UPR conduite par Mme Cissé M/ Cheikh O. Boyde, ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, par ailleurs secrétaire exécutive du parti. Il a proposé la rédaction d’un document où seraient consignées toutes les doléances des populations de Nioly mais aussi de Daghvet, Dar El Khadra, Roti, Wabboundé etc.) avant le passage de la mission prévu dimanche prochain.

Pour joindre la parole à l’acte, une commission de 4 membres a été désignée séance tenante pour rédiger ce document et le soumettre aux émissaires du parti au cours d’une audience. Cette commission comprend MM. Mohamed Mahfoudh O. Boubacar, Vall O. Messaoud, Sahib O. Laghdaf et Cheikh O. Kankou.

Après plusieurs mois de léthargie sur le terrain politique, les responsables UPR de Nioly semblent disposés à se mouiller les maillots à quelques jours de l’arrivée d’une mission du parti et à quelques mois des échéances électorales. Les amis de Mahfoudh O. Boubacar entendent par là resserrer leurs rangs pour mieux négocier leur part du gâteau auprès de leurs camarades des autres groupes politiques de la famille UPR qui est loin d’être homogène.

A. D
www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

Rosso : Grogne à l’Etat-Civil


Les agents de l’état civil chargés de l’enrôlement des citoyens se sont concertés pour réclamer leurs arriérés de salaires. Cela se passe sur toute l’étendue du territoire national. En effet, de Néma à Nouadhibou en passant par Zouérate, Tidjikja, Rosso et Aleg, leitmotiv est le même: nous réclamons quatre (4) mois de salaire comme ce qui aété fait aux agents de Nouakchott. Pour la journée de mercredi 2 mai 2012, les agents d’Atar, Nouadhibou, Ouadane, Zouérate, Kiffa, Néma… ont observé un arrêt de travail, tandis que les autre sont préféré donner un délai de quatre jours à leur tutelle pour leur trouver une solution, faute de quoi un débrayage général sera observé. Contacté à Rosso, un agent, qui a préféré garder l’anonymat, nous confie : « nous sommes restés sans salaire depuis 2009 à nos jours, mais pour le moment nous ne réclamons que nos quatre derniers mois de salaire. Nous avons appris qu’un seul mois a été viré dans nos comptes, c’est comme si nous n’étions pas des êtres humains qui travaillent pour gagner leurs vies. Au sommet, on oublie que certains d’entre nous ont des bouches à nourrir, des besoins à satisfaire et c’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons décidé de travailler. Que l’on ne se trompe pas, nous ne travaillons pas pour les beaux yeux de l’Etat. »
Le Calame