mercredi 7 août 2013

Tagant : Arrestation du correspondant « Mourassiloun.com » pour cause d'enquête sur un vol

Le procureur de la république prés du tribunal régional du Tagant a ordonne ce matin l’arrestation de Babbah Ould Abidine , correspondant du site Mourassiloun.com alors qu’il enquêtait sur les dessous d’un viol de fillettes de 12 et 15 ans. Ces gamines ont été agressées alors qu’elles se trouvaient seules dans le domicile de leurs parents dans le quartier « Var ‘aa Gueye » distant de 15 km du centre administratif Al Ghoudya (commune de Boubakar Ben Amer). Selon les informations recueillies, les violeurs auraient pris la fuite a dos de chameau vers une destination inconnue. Les gendarmes qui les ont suivi ont réussi a les rattraper mais les parents des victimes estiment que ces mêmes gendarmes ont libéré les violeurs et classé le dossier. Aussitôt que Babbah Abidine correspondant de Mourassiloun.com ait commence des investigations a propos de ce drame social inhumain, le procureur de la république ordonna son arrestation ce qui fut fait,.
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Des plaintes et des injustices des missions du parti au pouvoir à l’intérieur du pays

Des centaines de militants du parti au pouvoir l’Union Pour la République (UPR) ont exprimé leurs plaintes de ce qu’ils ont appelé les injustices et les ruses exercées par certaines missions de cette formation à l’intérieur du pays et dans les moughataa de la capitale Nouakchott. Des citoyens ont indiqué aujourd’hui à ce propos, dans un contact avec leveridique Online que les missions s’intéressent uniquement à celui qui paye plus, qu’elle accorde beaucoup d’attention à des personnalités intruses aux premières structures de base du parti. Ces citoyens ont prié le parti au pouvoir de s’opposer énergiquement à ce type de pratiques révolues que des personnalités, les ayant héritées des régimes précédents continuent de pérenniser, s’employant aujourd’hui à les imposer aux structures populaires de base de l’UPR, lesquelles ambitionnent profondément le choix de leurs élus par eux-mêmes sans ordre ou proposition de quiconque. Les habitants ont appelé enfin les leaders de l’Union à former des commissions d’appui et de contrôle pour assurer le suivi et l’évaluation des activités de ces missions précitées ainsi que pour les mettre en garde contre toute injustice à l’égard des structures de base fidèles au parti et profondément engagées dans le soutien du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.
Source : Le Véridique (Mauritanie)

Nouadhibou: un leader de l'UPR annonce sa candidature pour le poste du maire

- Edey Ould Mohamed Saghir, un activiste du parti de l'Union pour la République(UPR),a officialisé, hier soir, sa candidature pour le poste du maire de la ville. Ould Mohamed Saghir a souligné qu'il compte sur des élections primaires au sein de son parti pour qu'il puisse être le candidat officiel de l'UPR. Il a également que indiqué que sa décision émane d'une ambition légitime visant à développer la ville de Nouadhibou avec sa transformation à une zone franche.
(Alakhbar)

« Thiofol » dans l’arrondissement de Dar El Barka : En attendant que la cour suprême se prononce !

Décidemment le périmètre de « Thiofol dans la commune de Olo Ologa rebaptisée Ould Birome après les évènements de 89 n’arrête pas de faire jaser le président de l’ong ARDE qui prétend se battre pour « préserver la forêt classée de Silbé ». Ce combat, il le mène depuis l’année dernière par une campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion nationale. De quoi s’agit-il au fond ? Après une carrière bien remplie au sein de la police avant de prendre sa retraite, l’ancien commissaire divisionnaire Diop Ibrahima, décide de s’investir dans l’agriculture. Voilà qui l’amène à acheter deux concessions rurales provisoires accompagnées de leurs autorisations d’exploiter d’une superficie de 30 ha chacune à des compatriotes notamment : Ahamdi Ould Hamadi et Vadly Ould Naji. Ainsi c’est un total de 60 ha qui a été aménagé à Silbé, dotés d’installations modernes. Ce n’est pas pour rien qu’on le qualifie de projet phare puisqu’il pourvoie des emplois aux populations locales. Il suffit de se rendre sur les lieux pour constater l’importance de l’investissement consenti par le promoteur du projet. Signalons que les autorisations d’exploiter sont enregistrés respectivement sous les numéros 35/WB/A et 36/WB/A en date du 9 mai 1997. Par ailleurs, 60 autres hectares ont été attribués conformément au procès verbal de la commission nationale d’examen des demandes de concessions rurales en date du 13 mai 2011 qui a donné une suite favorable pour l’octroi de 7 concessions rurales d’une superficie totale de 1789 ha dans la commune de Ould Birome. Parmi les membres de cette commission, figure le Directeur de l’environnement. Ce que le président de l’Ong ARDE n’ignore pas. Toutefois, il n’en a cure puisque seul un objectif compte pour lui. Celui de faire annuler par tous les moyens, l’attribution faite à M. Diop, sous prétexte qu’elle se trouve dans une forêt classée. En réalité Moussa Ould Samba N’diaye est tenu en laisse par un certain souleymane Diouldé N’diaye ressortissant du petit village de Thiofol, localisé à 500 mètres à l’Est du périmètre de M. Diop ; village qui exploite également un périmètre irrigué de 7 ha environs situé à 50 mètres au sud-est du périmètre de M. Diop. Plus ahurissant encore, à 400 m à l’Ouest du périmètre que Moussa Ould Samba N’diaye prétend être dans une forêt classée, un citoyen mauritanien du nom d’Abdellahi Ould Mohamed Lemine est entrain de déraciner des arbres et de brûler au nez et à la barbe du fameux défenseur de l’environnement sans qu’il ne pipe mot. Il est un fait indéniable, le ministre des finances a pris un arrêté en date du 7 janvier 2013 annulant l’attribution d’une concession rurale provisoire n° 1787 en date du 21 août 2012. Contacté, l’ancien commissaire divisionnaire s’est refusé à tout commentaire sur l’annulation de sa concession préférant se murer derrière un silence de cimetière. Même s’il n’a pas voulu piper mot sur l’affaire, nous avons vite compris que le dossier est pendant en justice où la Cour Suprême a été saisie de l’affaire pour statuer. Toutefois, il semble que l’annulation est intervenue cinq mois après l’attribution alors qu’il y avait droit acquis déjà au regard de la loi qui donnait deux mois à l’autorité compétente pour annuler ou non cette attribution. Mais ce délai a été largement dépassé. L’arrêté d’attribution avait été pris sur la base d’un P.V d’une commission nationale précédée par un P.V de la commission régionale du Brakna. Soulignons que la commission nationale est composée des représentants des ministères de l’intérieur, des finances et de l’environnement. Par contre, selon ce qui nous a été dit, l’arrêté d’annulation a été pris sans réunir la commission compétente, ni envoyer une mission pour s’enquérir de la réalité sur le terrain. Le ministre des finances s’est limité à dire dans cet arrêté que c’est sur la base d’un rapport du Directeur Général des domaines. Or ce dernier, non seulement n’a pas fait de rapport mais le constat fait par le magistrat fait ressortir, selon nos informations, l’inexistence d’un tel rapport. Par ailleurs, il paraîtrait également que le régional adjoint de l’environnement de la wilaya du Brakna aurait dit que le classement des forêts est intervenu entre 1947 et 1977. Après cette dernière date, les forêts ont fait l’objet d’attributions anarchiques de la part des autorités administratives compétentes et d’une sédentarisation également anarchique de la part des populations de la vallée du fleuve. Le délégué régional à l’environnement a conclu en disant : « Cependant on peut considérer implicitement ces forêts classées comme non existantes à cause de l’attribution anarchique par l’administration et la sédentarisation anarchiques dont ces forêts ont fait l’objet, annulant ainsi leur classement de facto même en l’absence d’un texte juridique à cet effet ». Force est de constater que le contentieux du périmètre de Thiofol déchaîne les passions. En effet, l’affaire a pris une telle ampleur que les ressortissants des villages de Silbé, Olo Ologo et environs sont sortis de leur mutisme pour indexer Moussa Ould Samba N’diaye et Souleymane Diouldé N’diaye comme étant les principaux meneurs de la croisade injustifiée et ridicule. D’après eux, Souleymane Diouldé N’Diaye serait connu pour ses activités illicites de coupes d’arbre pour son commerce lucratif de charbon de bois. Une activité dans laquelle il a fait fortune et qui lui a permis, semble t-il, de se taper un troupeau de bovidés, un commerce de marchandises et autres. Il serait, disent-ils, le cerveau de cette campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion avec la complicité de l’Ong Arde dont le président s’est prêté volontiers pour couvrir un dessein inavoué contre le projet du commissaire divisionnaire, Diop Ibrahima. Pourtant le président de l’Ong ARDE aurait dû commencer par demander le déguerpissement du village de Thiofol et de ses périmètres qui n’appartiennent pas aux ancêtres des habitants de ce hameau, puis par la suite, s’attaquer aux trafiquants de charbon qui pullulent dans la zone dont fait partie son mandataire Souleymane Diouldé N’Diaye, Ces ressortissants des villages cités ci-dessus , ont réagit en adressant plusieurs correspondances au hakem de Boghé et à l’avocat du président de l’Ong ARDE, Me Mokhtar Ould Ely, avec ampliations à tous les ministres concernés par cette affaire, pour dire qu’ils n’ont donné aucun mandat à Moussa Ould Samba N’diaye et ses trois acolytes pour parler à leur nom, soutenant que la forêt ne peut pas être classée pour M. Diop seul pendant que d’autres y habitent et exploitent des périmètres irrigués depuis plus de dix ans. Ils ont également demandé à l’autorité compétente d’inviter le président de l’Ong ARDE à cesser d’utiliser son association à des fins particularistes, subversives et politiques en suggérant l’annulation de son récépissé n° 0210/MIPT/DAP/LP, du 26/04/1999, conformément aux dispositions de l’article 4 de la loi N° 73007, du 23 janvier 1973, modifiant certains articles de la loi 64098, du 9 juin 1964 relative aux associations. Ce qui amène à poser la question suivante : peut-on classer une forêt pour une personne ou alors est-ce que le seul crime de M. Diop est d’être un halpulaar ou de ne pas être de la même couleur politique que le président de l’Ong Arde ou qu’il a reçu un mandat du hameau de Thiofol (Souleymane Diouldé N’diaye) dont il est le seul à connaître la nature ? Peut-être que le président de ARDE pourra répondre !
Moussa Diop

« Thiofol » dans l’arrondissement de Dar El Barka : En attendant que la cour suprême se prononce !

Décidemment le périmètre de « Thiofol dans la commune de Olo Ologa rebaptisée Ould Birome après les évènements de 89 n’arrête pas de faire jaser le président de l’ong ARDE qui prétend se battre pour « préserver la forêt classée de Silbé ». Ce combat, il le mène depuis l’année dernière par une campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion nationale. De quoi s’agit-il au fond ? Après une carrière bien remplie au sein de la police avant de prendre sa retraite, l’ancien commissaire divisionnaire Diop Ibrahima, décide de s’investir dans l’agriculture. Voilà qui l’amène à acheter deux concessions rurales provisoires accompagnées de leurs autorisations d’exploiter d’une superficie de 30 ha chacune à des compatriotes notamment : Ahamdi Ould Hamadi et Vadly Ould Naji. Ainsi c’est un total de 60 ha qui a été aménagé à Silbé, dotés d’installations modernes. Ce n’est pas pour rien qu’on le qualifie de projet phare puisqu’il pourvoie des emplois aux populations locales. Il suffit de se rendre sur les lieux pour constater l’importance de l’investissement consenti par le promoteur du projet. Signalons que les autorisations d’exploiter sont enregistrés respectivement sous les numéros 35/WB/A et 36/WB/A en date du 9 mai 1997. Par ailleurs, 60 autres hectares ont été attribués conformément au procès verbal de la commission nationale d’examen des demandes de concessions rurales en date du 13 mai 2011 qui a donné une suite favorable pour l’octroi de 7 concessions rurales d’une superficie totale de 1789 ha dans la commune de Ould Birome. Parmi les membres de cette commission, figure le Directeur de l’environnement. Ce que le président de l’Ong ARDE n’ignore pas. Toutefois, il n’en a cure puisque seul un objectif compte pour lui. Celui de faire annuler par tous les moyens, l’attribution faite à M. Diop, sous prétexte qu’elle se trouve dans une forêt classée. En réalité Moussa Ould Samba N’diaye est tenu en laisse par un certain souleymane Diouldé N’diaye ressortissant du petit village de Thiofol, localisé à 500 mètres à l’Est du périmètre de M. Diop ; village qui exploite également un périmètre irrigué de 7 ha environs situé à 50 mètres au sud-est du périmètre de M. Diop. Plus ahurissant encore, à 400 m à l’Ouest du périmètre que Moussa Ould Samba N’diaye prétend être dans une forêt classée, un citoyen mauritanien du nom d’Abdellahi Ould Mohamed Lemine est entrain de déraciner des arbres et de brûler au nez et à la barbe du fameux défenseur de l’environnement sans qu’il ne pipe mot. Il est un fait indéniable, le ministre des finances a pris un arrêté en date du 7 janvier 2013 annulant l’attribution d’une concession rurale provisoire n° 1787 en date du 21 août 2012. Contacté, l’ancien commissaire divisionnaire s’est refusé à tout commentaire sur l’annulation de sa concession préférant se murer derrière un silence de cimetière. Même s’il n’a pas voulu piper mot sur l’affaire, nous avons vite compris que le dossier est pendant en justice où la Cour Suprême a été saisie de l’affaire pour statuer. Toutefois, il semble que l’annulation est intervenue cinq mois après l’attribution alors qu’il y avait droit acquis déjà au regard de la loi qui donnait deux mois à l’autorité compétente pour annuler ou non cette attribution. Mais ce délai a été largement dépassé. L’arrêté d’attribution avait été pris sur la base d’un P.V d’une commission nationale précédée par un P.V de la commission régionale du Brakna. Soulignons que la commission nationale est composée des représentants des ministères de l’intérieur, des finances et de l’environnement. Par contre, selon ce qui nous a été dit, l’arrêté d’annulation a été pris sans réunir la commission compétente, ni envoyer une mission pour s’enquérir de la réalité sur le terrain. Le ministre des finances s’est limité à dire dans cet arrêté que c’est sur la base d’un rapport du Directeur Général des domaines. Or ce dernier, non seulement n’a pas fait de rapport mais le constat fait par le magistrat fait ressortir, selon nos informations, l’inexistence d’un tel rapport. Par ailleurs, il paraîtrait également que le régional adjoint de l’environnement de la wilaya du Brakna aurait dit que le classement des forêts est intervenu entre 1947 et 1977. Après cette dernière date, les forêts ont fait l’objet d’attributions anarchiques de la part des autorités administratives compétentes et d’une sédentarisation également anarchique de la part des populations de la vallée du fleuve. Le délégué régional à l’environnement a conclu en disant : « Cependant on peut considérer implicitement ces forêts classées comme non existantes à cause de l’attribution anarchique par l’administration et la sédentarisation anarchiques dont ces forêts ont fait l’objet, annulant ainsi leur classement de facto même en l’absence d’un texte juridique à cet effet ». Force est de constater que le contentieux du périmètre de Thiofol déchaîne les passions. En effet, l’affaire a pris une telle ampleur que les ressortissants des villages de Silbé, Olo Ologo et environs sont sortis de leur mutisme pour indexer Moussa Ould Samba N’diaye et Souleymane Diouldé N’diaye comme étant les principaux meneurs de la croisade injustifiée et ridicule. D’après eux, Souleymane Diouldé N’Diaye serait connu pour ses activités illicites de coupes d’arbre pour son commerce lucratif de charbon de bois. Une activité dans laquelle il a fait fortune et qui lui a permis, semble t-il, de se taper un troupeau de bovidés, un commerce de marchandises et autres. Il serait, disent-ils, le cerveau de cette campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion avec la complicité de l’Ong Arde dont le président s’est prêté volontiers pour couvrir un dessein inavoué contre le projet du commissaire divisionnaire, Diop Ibrahima. Pourtant le président de l’Ong ARDE aurait dû commencer par demander le déguerpissement du village de Thiofol et de ses périmètres qui n’appartiennent pas aux ancêtres des habitants de ce hameau, puis par la suite, s’attaquer aux trafiquants de charbon qui pullulent dans la zone dont fait partie son mandataire Souleymane Diouldé N’Diaye, Ces ressortissants des villages cités ci-dessus , ont réagit en adressant plusieurs correspondances au hakem de Boghé et à l’avocat du président de l’Ong ARDE, Me Mokhtar Ould Ely, avec ampliations à tous les ministres concernés par cette affaire, pour dire qu’ils n’ont donné aucun mandat à Moussa Ould Samba N’diaye et ses trois acolytes pour parler à leur nom, soutenant que la forêt ne peut pas être classée pour M. Diop seul pendant que d’autres y habitent et exploitent des périmètres irrigués depuis plus de dix ans. Ils ont également demandé à l’autorité compétente d’inviter le président de l’Ong ARDE à cesser d’utiliser son association à des fins particularistes, subversives et politiques en suggérant l’annulation de son récépissé n° 0210/MIPT/DAP/LP, du 26/04/1999, conformément aux dispositions de l’article 4 de la loi N° 73007, du 23 janvier 1973, modifiant certains articles de la loi 64098, du 9 juin 1964 relative aux associations. Ce qui amène à poser la question suivante : peut-on classer une forêt pour une personne ou alors est-ce que le seul crime de M. Diop est d’être un halpulaar ou de ne pas être de la même couleur politique que le président de l’Ong Arde ou qu’il a reçu un mandat du hameau de Thiofol (Souleymane Diouldé N’diaye) dont il est le seul à connaître la nature ? Peut-être que le président de ARDE pourra répondre !
Moussa Diop

« Thiofol » dans l’arrondissement de Dar El Barka : En attendant que la cour suprême se prononce !

Décidemment le périmètre de « Thiofol dans la commune de Olo Ologa rebaptisée Ould Birome après les évènements de 89 n’arrête pas de faire jaser le président de l’ong ARDE qui prétend se battre pour « préserver la forêt classée de Silbé ». Ce combat, il le mène depuis l’année dernière par une campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion nationale. De quoi s’agit-il au fond ? Après une carrière bien remplie au sein de la police avant de prendre sa retraite, l’ancien commissaire divisionnaire Diop Ibrahima, décide de s’investir dans l’agriculture. Voilà qui l’amène à acheter deux concessions rurales provisoires accompagnées de leurs autorisations d’exploiter d’une superficie de 30 ha chacune à des compatriotes notamment : Ahamdi Ould Hamadi et Vadly Ould Naji. Ainsi c’est un total de 60 ha qui a été aménagé à Silbé, dotés d’installations modernes. Ce n’est pas pour rien qu’on le qualifie de projet phare puisqu’il pourvoie des emplois aux populations locales. Il suffit de se rendre sur les lieux pour constater l’importance de l’investissement consenti par le promoteur du projet. Signalons que les autorisations d’exploiter sont enregistrés respectivement sous les numéros 35/WB/A et 36/WB/A en date du 9 mai 1997. Par ailleurs, 60 autres hectares ont été attribués conformément au procès verbal de la commission nationale d’examen des demandes de concessions rurales en date du 13 mai 2011 qui a donné une suite favorable pour l’octroi de 7 concessions rurales d’une superficie totale de 1789 ha dans la commune de Ould Birome. Parmi les membres de cette commission, figure le Directeur de l’environnement. Ce que le président de l’Ong ARDE n’ignore pas. Toutefois, il n’en a cure puisque seul un objectif compte pour lui. Celui de faire annuler par tous les moyens, l’attribution faite à M. Diop, sous prétexte qu’elle se trouve dans une forêt classée. En réalité Moussa Ould Samba N’diaye est tenu en laisse par un certain souleymane Diouldé N’diaye ressortissant du petit village de Thiofol, localisé à 500 mètres à l’Est du périmètre de M. Diop ; village qui exploite également un périmètre irrigué de 7 ha environs situé à 50 mètres au sud-est du périmètre de M. Diop. Plus ahurissant encore, à 400 m à l’Ouest du périmètre que Moussa Ould Samba N’diaye prétend être dans une forêt classée, un citoyen mauritanien du nom d’Abdellahi Ould Mohamed Lemine est entrain de déraciner des arbres et de brûler au nez et à la barbe du fameux défenseur de l’environnement sans qu’il ne pipe mot. Il est un fait indéniable, le ministre des finances a pris un arrêté en date du 7 janvier 2013 annulant l’attribution d’une concession rurale provisoire n° 1787 en date du 21 août 2012. Contacté, l’ancien commissaire divisionnaire s’est refusé à tout commentaire sur l’annulation de sa concession préférant se murer derrière un silence de cimetière. Même s’il n’a pas voulu piper mot sur l’affaire, nous avons vite compris que le dossier est pendant en justice où la Cour Suprême a été saisie de l’affaire pour statuer. Toutefois, il semble que l’annulation est intervenue cinq mois après l’attribution alors qu’il y avait droit acquis déjà au regard de la loi qui donnait deux mois à l’autorité compétente pour annuler ou non cette attribution. Mais ce délai a été largement dépassé. L’arrêté d’attribution avait été pris sur la base d’un P.V d’une commission nationale précédée par un P.V de la commission régionale du Brakna. Soulignons que la commission nationale est composée des représentants des ministères de l’intérieur, des finances et de l’environnement. Par contre, selon ce qui nous a été dit, l’arrêté d’annulation a été pris sans réunir la commission compétente, ni envoyer une mission pour s’enquérir de la réalité sur le terrain. Le ministre des finances s’est limité à dire dans cet arrêté que c’est sur la base d’un rapport du Directeur Général des domaines. Or ce dernier, non seulement n’a pas fait de rapport mais le constat fait par le magistrat fait ressortir, selon nos informations, l’inexistence d’un tel rapport. Par ailleurs, il paraîtrait également que le régional adjoint de l’environnement de la wilaya du Brakna aurait dit que le classement des forêts est intervenu entre 1947 et 1977. Après cette dernière date, les forêts ont fait l’objet d’attributions anarchiques de la part des autorités administratives compétentes et d’une sédentarisation également anarchique de la part des populations de la vallée du fleuve. Le délégué régional à l’environnement a conclu en disant : « Cependant on peut considérer implicitement ces forêts classées comme non existantes à cause de l’attribution anarchique par l’administration et la sédentarisation anarchiques dont ces forêts ont fait l’objet, annulant ainsi leur classement de facto même en l’absence d’un texte juridique à cet effet ». Force est de constater que le contentieux du périmètre de Thiofol déchaîne les passions. En effet, l’affaire a pris une telle ampleur que les ressortissants des villages de Silbé, Olo Ologo et environs sont sortis de leur mutisme pour indexer Moussa Ould Samba N’diaye et Souleymane Diouldé N’diaye comme étant les principaux meneurs de la croisade injustifiée et ridicule. D’après eux, Souleymane Diouldé N’Diaye serait connu pour ses activités illicites de coupes d’arbre pour son commerce lucratif de charbon de bois. Une activité dans laquelle il a fait fortune et qui lui a permis, semble t-il, de se taper un troupeau de bovidés, un commerce de marchandises et autres. Il serait, disent-ils, le cerveau de cette campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion avec la complicité de l’Ong Arde dont le président s’est prêté volontiers pour couvrir un dessein inavoué contre le projet du commissaire divisionnaire, Diop Ibrahima. Pourtant le président de l’Ong ARDE aurait dû commencer par demander le déguerpissement du village de Thiofol et de ses périmètres qui n’appartiennent pas aux ancêtres des habitants de ce hameau, puis par la suite, s’attaquer aux trafiquants de charbon qui pullulent dans la zone dont fait partie son mandataire Souleymane Diouldé N’Diaye, Ces ressortissants des villages cités ci-dessus , ont réagit en adressant plusieurs correspondances au hakem de Boghé et à l’avocat du président de l’Ong ARDE, Me Mokhtar Ould Ely, avec ampliations à tous les ministres concernés par cette affaire, pour dire qu’ils n’ont donné aucun mandat à Moussa Ould Samba N’diaye et ses trois acolytes pour parler à leur nom, soutenant que la forêt ne peut pas être classée pour M. Diop seul pendant que d’autres y habitent et exploitent des périmètres irrigués depuis plus de dix ans. Ils ont également demandé à l’autorité compétente d’inviter le président de l’Ong ARDE à cesser d’utiliser son association à des fins particularistes, subversives et politiques en suggérant l’annulation de son récépissé n° 0210/MIPT/DAP/LP, du 26/04/1999, conformément aux dispositions de l’article 4 de la loi N° 73007, du 23 janvier 1973, modifiant certains articles de la loi 64098, du 9 juin 1964 relative aux associations. Ce qui amène à poser la question suivante : peut-on classer une forêt pour une personne ou alors est-ce que le seul crime de M. Diop est d’être un halpulaar ou de ne pas être de la même couleur politique que le président de l’Ong Arde ou qu’il a reçu un mandat du hameau de Thiofol (Souleymane Diouldé N’diaye) dont il est le seul à connaître la nature ? Peut-être que le président de ARDE pourra répondre !
Moussa Diop

CESCA/Préparatifs de la campagne contre le paludisme : 4000 moustiquaires impregnées pour Kaédi

La Moughataa de Kaédi a reçu un lot de 4000 moustiquaires imprégnées de la cellule sectorielle de coordination pour l’accélération des OMD –santé en Mauritanie (CESCA). La cérémonie de remise a eu lieu lundi cinq août dans les locaux de la direction régionale des affaires sociale et sanitaire. La CESCA a en outre envoyé un deuxième lot de 1000 moustiquaires pour la Moughataa de Barkeol. Ces distributions de moustiquaires entrent dans le cadre de la préparation de la campagne nationale de lutte contre le paludisme, une campagne qui sera lancée très prochainement de Néma par le Président de la République. La cérémonie de remise des 4000 moustiquaires a Kaédi a eu lieu en présence du wali du Gorgol, Ahmed Ould Abdallah, du Pr Ball Aissata, coordinatrice de la CESCA, du directeur de la santé de base et de la nutrition au ministère de la santé, Dr Abdellahi Ould Jiddou, du médecin chef de Kaédi et Drass par intérim, Dr Oumar Ould Sidi Mohamed… Après la cérémonie de remise, le coordonatrice de la CESCA et le directeur de la santé de base et de la nutrition, accompagnés du médecin chef ont visité la maternité du centre de santé de Kaedi et le poste de santé du quartier Touldé. Dans ces deux structures, la coordinatrice a pris connaissance des besoins urgents en matière de santé maternelle et infantile et a promis de trouver solution rapide. En marge de sa visite, la coordinatrice a eu une rencontre de travail avec la représentante de la croix rouge française au Gorgol. Il a été question pendant cette rencontre d’une future coordination entre la CESCA et la représentation locale de la croix rouge française. Pr Ball Aissata, dans la soirée, à l’Hôpital de Kaédi, a participé à la prise en charge d’une urgence obstétricale. La CESCA a pour objectif « de coordonner la mise en œuvre du plan pour l’accélération de l’atteinte des OMD-santé. En outre, elle œuvrera au renforcement des capacités institutionnelles des programmes, des directions centrales, des DRASS et devra pallier aux insuffisances constatés jusqu’au niveau communautaire. »
Khalilou Diagana

Pèlerinage de Nimjatt : le responsable du bac de Rosso rassure sur les conditions de la traversée

Toutes les mesures ont été prises pour un bon déroulement de la traversée du bac de Rosso Mauritanie à l’occasion du pèlerinage de Nimjatt (3 au 7 août), a assuré mardi le chef de service du bac de Rosso-Mauritanie, Yadali Fall. ''Pendant une semaine, les deux bacs vont effectuer une rotation journalière jusqu’à deux heures du matin'', a-t-il indiqué, dans un entretien avec l’APS. ''Aucun désagrément n’a été constaté à ce jour à la frontière de Nimjatt. Tout se passe très bien depuis l’ouverture du bac il y a quelques jours car toutes les dispositions ont été prises’’, a ajouté Yadali Fall. ''Les bacs de Rosso font des rotations régulières pour permettre aux pèlerins d’effectuer la traversée sans difficulté’’, a-t-il soutenu, précisant que les éléments de la police et de la gendarmerie mauritanienne sont sur place pour assurer la sécurité. Les autorités ont annoncé a annoncé un accroissement des effectifs des agents de sécurité pour ‘’faire face à toutes les situations’. ‘’Les sapeur-pompiers ont mis en place une ambulance sur l’intersection Rosso - Richard-Toll, pour prendre en charge les éventuels accidents de la circulation", a indiqué l'APS le gouverneur de la région de Saint-Louis, El Hadj Ibrahima Sakho. "La police des frontières [...] s’est réorganisée pour permettre aux populations de remplir les formalités d’usage et traverser sans difficulté" la frontière, a-t-il assuré. "Un dispositif de sécurité a été mis en place, de Saint-Louis à Rosso, pour réguler la circulation''. Au plan médical, un dispositif sanitaire conduit et dirigé par un médecin sera mis en place à la frontière, a-t-il annoncé, rappelant qu'une telle mesure n'avait pas été prise en 2012. "Ce dispositif sera doté d’un personnel, du matériel sanitaire nécessaire pour apprécier les situations pathologiques chez les pèlerins, et une partie de l’équipe médicale va accompagner les pèlerins jusqu’à Nimzath", a assuré M. Sakho, invitant les pèlerins à "être très regardants" sur la qualité des véhicules devant les transporter à Nimzath. Deux camions-citernes seront mis à la disposition des pèlerins par le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement, selon le gouverneur de Saint-Louis. Il a dit avoir récemment effectué une visite de terrain à Rosso, dans le cadre des préparatifs de ce pèlerinage en Mauritanie, qui mobilise chaque année beaucoup de khadres du Sénégal.
Avec L'APS
Source : Tawary (Mauritanie)

Boghé : le mois de ramadan

Durant, le mois de Ramadan, le mois sacré de la révélation du coran, chaque année à Boghé, Thierno Abdallah Dia offre à la population la force de se débarrasser de tout qui nuit à la religion musulmane (l’islam) : Thierno Abdallah Dia explique ‘tafsir » aux fidèles musulmans les paroles d’Allah émanant du livre saint le coran. Un homme qui n’a pas le choix que de conduire les musulmans à connaitre Allah et pratiquer la religion convenablement. Là, à la grande mosquée de Boghé Escale, durant ce mois où les musulmans pratiquants doivent s’abstenir de manger et de boire, de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Le jeûne a pour but d’éprouver la volonté des croyants et de les sensibiliser à la faim des pauvres. Les croyants viennent ici de tous les environnements des 56 villages de Boghé pour écouter, poser des questions relatives à la religion musulmanes : la charia, les lois, règlements et bonnes conduites de la religion. Chaque personne est libre dans son choix de poser et demander n’importe quelle question. Thierno Abdallah Dia répond tout de suite, comme il a l’habitude de dire : « AL BABE MEFTOUH » en arabe : « les portes sont ouvertes pour n’importe quelle question sur votre religion, votre vie ». Les questions des croyants tournent autour : les prières rituelles, donner l’aumône, jeûner dans le mois de ramadan, le pèlerinage à la Mecque, les guerres saintes, des explications sur des versets du coran, les origines des grandes fêtes musulmanes à savoir (le mouloud, la naissance du prophète PSL, la révélation du coran, la fête du sacrifice d’Abraham), le wir Tijania, des questions sur la vie de cheikh tijane, de cheikh Ibrahim Niass et en fin sur les différentes confréries. Le mois de ramadan à Boghé cette année 2013 a été des moments de purification, de concentration et d’apprentissage prés du sage Thierno Abdallah Dia. Les jeunes, vieux ont assisté massivement et posé leurs questions et ont eu satisfaction. Ils ont prié, demandé à Allah garder longtemps Thierno Abdallah Dia pour tout ce qu’il offre à la communauté et illumine les esprits des croyants en les orientant dans le bon sens. Thierno Abdallah Dia avait toujours cette ferme détermination de rappeler aux croyants il faut : « connaitre Allah avant de le suivre ».
Diop Mohamedou Abou CP au Brakna

Mauritanie-Brakna : le village de Tayba sous les eaux

M Depuis ce mardi matin, le village de Tayba situé à 3km au sud de la ville d’Aleg dans la wilaya du Brakna est coupé du reste de la wilaya par des inondations par crues torrentielles. Des populations locales ont rapporté au correspondant de Alakhbar leur surprise de voire complètement submergée la partie ouest du village où se situe le lac Waad Kati. L’isolement a été plus grave après la fermeture, avec des camions de la société chinoise (copsa ec sa), de l’axe principal qui mène vers le village. La justification donnée par la société c’est que la route est en construction.
Source : Alakhbar (Mauritanie)