vendredi 28 février 2014

Rosso: La jeunesse en mal de reconnaissance

Rosso: La jeunesse en mal de reconnaissance Les jeunes à Rosso se montrent très critiques envers leurs dirigeants. Depuis quelques années en manque de reconnaissance. Il faut vraiment organiser des états généraux autour de la table, parce que, quand enfants et parents évoquent l'avenir, la jeunesse d'aujourd'hui se montre globalement plus enthousiaste que les aînés.

60% sont d'ailleurs convaincus que pères et mères s'inquiètent trop à leur sujet car dépourvu de débauches pour les maintenir dans leurs localités. Mais quand il faut retenir une chose importante pour des questions liées au travail et à l'école, ce serait le rapport à la politique.

Les 18/25 ans n'y croient plus ou peu, ce qui veut dire que ceux de 30 à 45 sont déjà trépassés. Près de la moitié d'entre eux, 46%, se déclarent méfiants vis-à-vis des élus, accusés de se laisser berner par les financiers, et d'être peu intéressés à utiliser les forces vives du pays.

Les jeunes Rossossois poussent au jour le jour des cris d'alarmes retentissants : au secours sur le défaitisme ambiant étant persuadés que leur sort est joué avant même qu'il ne commence... Nous voulons une jeunesse éduquée, formée, encadrée, qui représente une valeur suprême de notre société progressiste. Car elle doit assurer non seulement à sa construction démocratique et participative de la société, mais aussi sa productivité et son bien-être collectif.

Je n’ai pas tout mentionné. Mais ces 4 éléments peuvent servir de base pour une intégration des jeunes dans la vie sociale. L’éducation, la formation, l’emploi, loisir sont entre autres des facteurs importants à prendre en charge, si on veut offrir aux jeunes des moyens et des espaces adéquats pour développer leurs potentialités. Concrétiser leurs rêves. Et les permettre aussi de mener une vie digne de leur âge et assumer leurs responsabilités (citoyennes) avec un niveau d’étique sociale et morale.

Et comme résultat, on aura une jeunesse forte, consciente, responsable de ses actes. Donc, une jeunesse productive, une société compétitive. À qui veut l’entendre, pour le meilleur ou pour le pire, en plus de représenter plus de la moitié de la population active, la jeunesse représente une valeur sociale de cruciale importance en Mauritanie comme dans d’autres pays du monde. Voilà donc l’intérêt, l’urgence de l’encadrer, de l’intégrer le plus vite qu’il soit.

Ibrahim Idriss