vendredi 31 mai 2013

Communiqué des élus de la moughataa de Zouérate

Les Élus de la Moughataa de Zouerate (Député, Sénateur, Maire) au nom de l’ensemble des populations se félicitent et félicitent les travailleurs de la main d’œuvre occasionnelles (journaliers) de l’accord signé le 29/05/2013 entre l’État, les responsables des sous entreprises et les représentant des « journaliers », accord qui a permis le retour au calme dans la cité minière. Les élus souhaitent également que la réunion prévue le 16/06/2013 à Nouakchott, après l’adoption par le parlement du texte qui vise la normalisation du cadre relatif à la sous-traitance en Mauritanie, puisse être une occasion pour régler de manière définitive les problèmes de cette importante frange de la population. Tout en se réjouissant de cette avancée, les élus condamnent avec la plus grande énergie les actes de vandalisme dont ont fait l’objet les symboles de l’État le 28/05/2013 à Zouerate (locaux de la Wilaya, véhicules de l’État, véhicules et matériel SNIM, locaux de la radio FM, archives,…) ; actes inacceptables et irresponsables qui ont laissé la Wilaya « sans mémoire ». Les élus exhortent toute la population de Zouerate (partis, syndicats, OSCs,…) à dénoncer ces actes d’un autre âge dans un pays de démocratie où on peut se prévaloir d'autres modes d’expressions qui ne sont pas la violence aveugle, et demandent à l’ État de restaurer sa souveraineté et de faire respecter la loi. Zouerate, le 29/05/2013.
Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Mauritanie-Basiknou: Arrestations de 15 manifestants qui réclamaient l’eau et l’électricité

Les forces de l'ordre mauritaniennes, ont arrêté ce jeudi matin, 15 personnes qui participaient à une manifestation des populations de Bassiknou (Est) pour réclamer l'eau et l'électricité. Les manifestants se sont rassemblés devant les locaux administratifs pour exprimer leur ras-le-bol par rapport à la persistance du manque d'eau et d’électricité. D’autres villes de l'intérieur de la Mauritanie souffrent de manque aigu d’eau potable qui s’est s'accentuant avec les vagues de chaleur qui ont fait 10 morts en quelques jours.
Alakhbar (Mauritanie)

Prison d'Aleg : 5 détenus évacués vers l'hôpital régionale des suites de la grosse chaleur

Selon le correspodant de l'ANI à Aleg 5 detenus de droit communs de la maison d'arrêt de la capitale du Brakna ont été évacués, jeudi, vers l'hôpital regional dans une situation critique des suites de la grosse chaleur que connaît actuellement cette ville. Le correspondant de l'ani, citant des source de l'intérieur de la prison, a affirmé que la hausse de la température (dépassant les 45 degrés) a provoqué des pathologies chez les prisonniers, notamment la l'hypertension arterielle. Il a ajouté que l'administartion de pentitetiaire étudie déjà une solution en vue d'une meilleure aération des lieux. Par ailleurs, le correspondant de l'ANI rapporte qu'un incendie s'était déclaré, jeudi, à Bouhchicha, une zone de pâturage située à 10 km au nord d'Aleg. Ce qui selon les autorités locales auraient "contribué à la hausse des températures. Des efforts sont actuellement déployés pour maitriser le feu pour éviter qu'il ne puisse atteindre d'autres zones de pâturages.
ANI

Transporteurs d’Aïoun et Assoiffés du Brakna : L’Etat tente d’éteindre les feux de la dissension

Que cela soit à Nouakchott, à Nouadhibou, au Brakna ou au Hodh, le rôle de l’Etat semble ces jours-ci être circonscris à celui d’un pompier-pieuvre, obligé de déployer ses multiples membres dans les quatre recoins du pays pour y éteindre les feux de la dissension sociale. Après la crise des ouvriers du Nord qui vient de trouver une issue heureuse, les transporteurs d’Aîoun et les populations assoiffées du Brakna ont reçu tour à tour des calmants justes utiles à calmer leurs multiples maux. Le remède ainsi dispensé est pour beaucoup un replâtrage provisoire qui risque de faire réveiller encore la douleur. A Aîoun, les autorités régionales se sont enfin résolues à discuter avec les transporteurs, dont la fureur gonfle depuis quelques jours. Ainsi, après l’usage de la force aveugle pour mater les acteurs locaux du transport, l’intransigeance récalcitrante de ces derniers a fini par ramener les représentants de l’Etat sur les chemins de la raison. Les taxes successives, fouettées par la gourmandise galopante de l’Autorité de régulation du secteur des transports, avaient ainsi crée un malaise que les professionnels du milieu ont vite traduit en des ondées de colère. La réunion d’Aïoun dont les résultats ne sont pas encore connus vise à régler la crise qui gonfle, les transporteurs ayant observé hier un sit-in devant la Wilaya pour réclamer la libération de 18 de leurs camarades, arrêtés après des journées de violence inouïe dans la capitale du Hodh Gharbi. Un peu plus au Sud vers le Brakna, les autorités régionales après des jours d’indifférence se sont également pliées aux exigences d’une demi-douzaine de localités, tannées par la soif estivale de ce mois de mai. Devant le refus des populations de rompre leur mouvement de contestation qui avait grandement perturbé le trafic, le Wali et ses adjoints ont finalement consenti à écouter leurs doléances, le mardi 28 mai dernier. Une délégation du ministère de l’Hydraulique a fait le déplacement sur les lieux. Aux termes de longues négociations, les autorités auraient consenti à satisfaire l’ensemble des doléances des populations des localités concernées, notamment Miftah el-Kheir, Dar Naïm, El Wiam, entre autres. Privés d’eau potable pour étancher leur soif et celui de leur bétail, les populations en question avaient voulu s’abreuver à la fontaine de la seule localité qui en disposait, celle de Cham. Mais les habitants de cette bourgade avaient refusé de donner leur eau. Aux dernières nouvelles, la crise de l’eau au niveau des localités sus-citées, a été réglée, évitant l’embrasement d’une situation qui avait atteint son summum d’incandescence.
MOMS.